Tanaëth Ithil (Lame du Crépuscule)
Posté : mar. 25 juin 2019 23:18
Présentation
Tanaëth Ithil
Âge : 126 ans
Race et ethnie : Sindel
Traits raciaux :
- Méditation : Ne dorment pas. Ils n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
- Vision d'elfe : Les elfes gris, explorateurs et issus d'un monde géré par le Fluide de Vision, les sindeldi sont dotés d'une vue plus fine et performante que la moyenne.
- Faible constitution : Légers, ils ont les os fins et peuvent aisément se les briser en cas de mauvaise chute
Description physique et de la personnalité :
Tanaëth est de taille moyenne pour un Sindel, approchant les deux mètres sans espoir de les atteindre jamais, ayant terminé sa croissance. Il est solidement bâti et parfaitement ambidextre, sa musculature déliée témoigne d'un long entraînement aux armes, de même que les diverses cicatrices qui marquent son corps. Sa démarche est légère, aérienne, témoignant d'un équilibre sans faille et d'une vivacité redoutable. Sa peau est d'un gris assez sombre tirant sur l'argenté selon la lumière, sa chevelure lisse, longue et toujours dénouée, est d'un blanc neigeux. Ses yeux sont d'un noir profond, cristallin, ne reflétant rien de ses sentiments ou de ses émotions. Un très discret tatouage de croissant de lune peut être également être aperçu par un observateur très attentif sur sa pommette droite, quasiment invisible de jour il se révèle davantage à la lumière de l'astre nocturne. Cette apparence physique laisse entrevoir un être fier, dur et implacable, de nature plutôt sombre.
Peu porté au rire, il s'attache rarement aux gens, préférant la solitude des grands espaces aux villes bondées. Ses manières en général dénotent une éducation rigoureuse, révélant qu'il est probablement issu de la noblesse Naorienne. Bien qu'il soit très tolérant envers les autres peuples comparé à l'approche qui prévaut chez les siens, et par là moins orgueilleux que la plupart des Sindeldi, il peut se montrer hautain, voire arrogant si son interlocuteur l'agace. S'il a tendance à être plutôt calculateur pour tout ce qui concerne ses ambitions, il lui arrive de réagir avec une impulsivité explosive qui révèle que ce n'est encore, au fond, qu'un jeune Elfe.
Il est généralement lourdement armé et revêtu d'une splendide armure de teinte rouge sombre, constituée d'écailles en forme de croissants de lune, toutes différentes, et d'une cape de laine noire. Son front est orné d'un étrange diadème de cuir rouge, renforcé de plaques de bronze et incrusté d'un onyx rouge.
Peu porté au rire, il s'attache rarement aux gens, préférant la solitude des grands espaces aux villes bondées. Ses manières en général dénotent une éducation rigoureuse, révélant qu'il est probablement issu de la noblesse Naorienne. Bien qu'il soit très tolérant envers les autres peuples comparé à l'approche qui prévaut chez les siens, et par là moins orgueilleux que la plupart des Sindeldi, il peut se montrer hautain, voire arrogant si son interlocuteur l'agace. S'il a tendance à être plutôt calculateur pour tout ce qui concerne ses ambitions, il lui arrive de réagir avec une impulsivité explosive qui révèle que ce n'est encore, au fond, qu'un jeune Elfe.
Il est généralement lourdement armé et revêtu d'une splendide armure de teinte rouge sombre, constituée d'écailles en forme de croissants de lune, toutes différentes, et d'une cape de laine noire. Son front est orné d'un étrange diadème de cuir rouge, renforcé de plaques de bronze et incrusté d'un onyx rouge.
Biographie générale :
Né dans une famille de nobles Sindeldi d'origine Naorienne, il a grandi dans un cadre traditionnel, son enfance fut dépourvue de toute histoire digne d'être contée. A l'adolescence, guidé par un étrange rêve lié à Sithi, il choisit la voie des armes, dans laquelle il manifesta vite des aptitudes incontestables et, surtout, un entêtement frôlant parfois l'obsession. Il n'était pas rare que son maître le trouve au beau milieu de la nuit en train de répéter à l'infini les gestes appris, comme poussé par une force qui dépassait la seule volonté de l'adolescent. D'une curiosité insatiable, il posait sans cesse des questions sur tout, d'un naturel très sociable et enjoué il savait instinctivement faire rire ses malheureux interlocuteurs, qui répondaient de bonne grâce à ses innombrables interrogations. A l'âge de 85 ans, selon la tradition, il disparut pour les cinq années rituelles du Passage.
Le Sindel adulte qui ressortit de ces cinq ans dont rien ne peut être dit n'avait plus rien à voir avec l'adolescent qui y était entré. Ce qui s'y était passé, nul ne le sait, les Sindeldi ne parlent pas aisément de cette période, mais le jeune Elfe jovial n'était plus. C'est un guerrier, un Hirdam comme les nomment les Sindeldi, froid et distant, qui revint parmi les siens. Ses parents supposèrent que c'était là chose passagère, et ne s'en inquiétèrent pas trop. Quelques temps plus tard, ils lui annoncèrent que, selon les us et coutumes, ils lui avaient arrangé une union qui serait fort profitable politiquement parlant à leur famille. Leur surprise fut sans bornes lorsque Tanaëth refusa froidement d'en entendre parler, affirmant qu'il avait d'autres projets. Ses parents tentèrent longuement de le convaincre, par la cajolerie d'abord, puis par la menace car il était leur seul enfant et de lui dépendait l'avenir de la lignée, mais rien n'y fit.
Bientôt, toute la communauté fut au courant de ce comportement inacceptable, et ses parents furent contraints d'appliquer la sentence prévue pour ceux qui ne respectaient pas l'ordre social établi: Tanaëth fut banni de sa communauté. Le jeune Sindel ne manifesta aucune émotion à cette annonce, il se contenta de fixer ses parents quelques instants en silence, puis se détourna, ramassa ses maigres affaires et quitta le village sans un regard en arrière.
Il voyagea pendant plusieurs années, par terre et par mer, la plupart du temps solitaire et fuyant les villes, vivant principalement de chasse, de pêche et de cueillette. Bien des récits pourraient être faits de cette période, car les routes n'étaient pas sûres et les mauvaises rencontres fréquentes, les aventures furent nombreuses. Sans doute cela sera-t'il conté un jour, mais l'important est qu'il survécut, par un mélange d'habileté aux armes, de connaissances de la nature et de chance.
Un jour, vers la fin d'un hiver particulièrement rigoureux, il finit par arriver en vue d'une ville, qu'un marchand lui désigna sous le nom de Yarthiss. A court de provisions, il décida de faire une exception, et d'y entrer pour acheter ce qui lui manquait.
Le Sindel adulte qui ressortit de ces cinq ans dont rien ne peut être dit n'avait plus rien à voir avec l'adolescent qui y était entré. Ce qui s'y était passé, nul ne le sait, les Sindeldi ne parlent pas aisément de cette période, mais le jeune Elfe jovial n'était plus. C'est un guerrier, un Hirdam comme les nomment les Sindeldi, froid et distant, qui revint parmi les siens. Ses parents supposèrent que c'était là chose passagère, et ne s'en inquiétèrent pas trop. Quelques temps plus tard, ils lui annoncèrent que, selon les us et coutumes, ils lui avaient arrangé une union qui serait fort profitable politiquement parlant à leur famille. Leur surprise fut sans bornes lorsque Tanaëth refusa froidement d'en entendre parler, affirmant qu'il avait d'autres projets. Ses parents tentèrent longuement de le convaincre, par la cajolerie d'abord, puis par la menace car il était leur seul enfant et de lui dépendait l'avenir de la lignée, mais rien n'y fit.
Bientôt, toute la communauté fut au courant de ce comportement inacceptable, et ses parents furent contraints d'appliquer la sentence prévue pour ceux qui ne respectaient pas l'ordre social établi: Tanaëth fut banni de sa communauté. Le jeune Sindel ne manifesta aucune émotion à cette annonce, il se contenta de fixer ses parents quelques instants en silence, puis se détourna, ramassa ses maigres affaires et quitta le village sans un regard en arrière.
Il voyagea pendant plusieurs années, par terre et par mer, la plupart du temps solitaire et fuyant les villes, vivant principalement de chasse, de pêche et de cueillette. Bien des récits pourraient être faits de cette période, car les routes n'étaient pas sûres et les mauvaises rencontres fréquentes, les aventures furent nombreuses. Sans doute cela sera-t'il conté un jour, mais l'important est qu'il survécut, par un mélange d'habileté aux armes, de connaissances de la nature et de chance.
Un jour, vers la fin d'un hiver particulièrement rigoureux, il finit par arriver en vue d'une ville, qu'un marchand lui désigna sous le nom de Yarthiss. A court de provisions, il décida de faire une exception, et d'y entrer pour acheter ce qui lui manquait.
Croyances :
Il serait plus approprié de parler de foi que de croyance, concernant Tanaëth. Pour lui les dieux sont des êtres bel et bien existants, plus puissants que lui tout simplement. Il a rencontré Sithi qu'il considère comme une femme de son peuple, la Première, et lui voue une confiance et un amour inaltérables. De même il a confiance en Rana et en Moura, considérant qu'elles l'ont aidé à plusieurs reprises. Il peut lui arriver de prier, mais à ses yeux cela revient à adresser des paroles à quelqu'un de parfaitement réel, absent mais possiblement capable de les entendre grâce à ses pouvoirs. Il pense que les autres dieux existent tout autant mais ne s'en préoccupe guère, eux ne se préoccupant pas davantage de lui à son sens. Notons encore une sévère rancune envers Oaxaca et ses serviteurs, qu'il massacrera sans pitié si l'occasion s'en présente.