Présentation
Alfryda Bröhm
Âge : 128 ans
Race et ethnie : Thorkine
Traits raciaux :
- Infravision : Adaptés aux environnements les plus sombres, leur acuité visuelle dans l'obscurité totale est parfaite.
- Sensibilité à la lumière : Peu habitués aux environnements lumineux, ils sont facilement éblouis lorsque confrontés à la lumière vive.
- Robustesse : Trapus, leur robuste charpente leur permet de résister aux efforts physiques rudes et ponctuels.
- Solidité corporelle : Leurs os sont épais et solides, presque incassables, et leur peau est épaisse.
- Faible agilité : L’anatomie qui fait la robustesse des nains les rend également bien moins souples et agiles que la moyenne des mortels, et ils sont ainsi peu enclins aux cabrioles.
Description physique et de la personnalité :
Un fervent admirateur secret a écrit :
"Que cette lettre vous parvienne sans délai, ma belle et somptueuse Alfryda. Depuis que mon regard s'est posé sur vous, je ne cesse de vous voir dans mes rêves, là où vous êtes mienne comme je le désire dans cette réalité. Votre chevelure de feu est une crinière parfaitement digne de la lionne que vous êtes, domptée d'une hargne qu'il m'est impossible de contester. Vos yeux aux couleurs du ciel changeant sont des plus perçants, pénétrants les frontières de mon cœur qui brûle de désir d'embrasser vos lèvres pulpeuses. Je vous ai discrètement suivi un matin, alors que vous étiez occupée à faire vos emplettes dans le quartier central. Outre la toison de soleil qui orne votre visage doux et sculpté à la fois, vous vous hissez légèrement plus haut que nos frères et sœurs de Mertar, comme constamment élevée au-dessus des simples sujets que nous sommes. D'épaules larges, vous maniez si bien cette démarche assurée aux soupçons de féminité alors que votre dévolu se jetait encore une fois sur les pierres précieuses du joaillier, bien pâles en votre comparaison.
N'ayez crainte, ma chère et tendre. Votre caractère bien trempé et les mots crues qui ponctuent votre langage effrayent peut-être les faibles d'esprits, mais je saurais me comporter comme un roc sur lequel vous soutenir. N'ayez aucune hésitation et gardez cette lueur qui anime vos yeux lorsque vous comptez vos pièces après un travail bien fait, car si je ne saurais vous couvrir des richesses que vous désirez tant, j'écouterais le récit de vos histoires en vous attendant avec impatience à la maison. Je résisterais à la tentation de découvrir votre corps sculpté par l'effort des frusques sales que vous vous obstinez à garder et ferait peu fi des cicatrices qui ornent votre peau laiteuse, viles empreintes de vos échecs passés. Ma main ne saura se retenir de caresser vos joues si lisses et longera l'arrête de votre nez, fin et impérieux sur ce divin faciès de colère que vous exprimez si bien lorsque les événements vous échappent. Enfin, je tremperais les doigts dans cette mer rougeoyante qu'est votre chevelure pour y découvrir les contours de vos oreilles si fines et petites, pourtant capables d'entendre la sérénade que joue mon cœur lorsqu'il vous ressent.
Je vous aime, Alfryda. Chaque parcelle de mon être ne désire que vous et je souhaiterais vous rencontrer près de la bibliothèque d'ici trois jours, aux premiers signes d'une nuit que je sais d'amour. Je me languis de votre réponse, ma somptueuse Déesse.
Biographie générale :
Alfryda Bröhm a écrit :
"À l'admirateur qui pense m'être inconnu, sachez qu'il n'en est rien. J'aurais honte d'avouer haut et fort avoir été discret lors de votre filature si j'étais à votre place. Je tiens tout de même à vous honorer d'une réponse qui mettra un terme à ces incessantes demandes de votre part.
Je ne me reconnais aucunement dans la douce et belle jeune femme que vous décrivez au fil de votre romance à la pisse de bouc. Sachez que les rares apparitions présentables que je fais sont le fruit des complaintes d'une mère qui souffre de me voir sans mari, désireuse de me promener dans la ville tel un clébard jusqu'à ce que j'attire le regard d'un geignard de votre espèce. J'aurais bien préféré suivre les traces de mon père lors de ses voyages, mais sa mort des mains de la maladie a fait faux-bond à mes désirs. Mon enfance s'est donc déroulé comme celles des autres Thorkins, au gré d'une éducation qui m'a permis de m'introduire comme apprenti auprès de la garde royale de Mertar. Loin de me sentir heureuse dans une dictature de règles et d'obligations, c'est une reconversion auprès des trappeurs de la cité, rendue possible par mes incessantes fugues de la maison, que j'ai choisi d'embrasser pour le reste de ma formation. Vous devez savoir que je suis considérée comme particulièrement talentueuse dans mon travail, n'attirant que les clients à même de me proposer une somme conséquente pour un travail bien fait.
J'aimerais tout de même vous remercier pour une chose. Avec cette énième demande, vous m'avez fait prendre conscience que ma place n'est plus au milieu des miens, dans une ville qui ne me satisfait plus. Les bons contrats sont devenus rarissimes et je passe mes longues et ennuyeuses journées de chasseuse de primes à menacer des ivrognes pour qu'ils payent leurs dettes, quand ce n'est pas pour épier un mari suspecté par sa femme. J'y ai longtemps réfléchi et je pense qu'il est temps pour moi de partir, de laisser cette vie morose à ceux qui la désire. L'argent n'attend que ceux qui sont prêts à se battre pour et je n'ai jamais ménagé mes poings et mon couteau.
Prenez cette lettre comme un refus de ma part et comme l'ultime avertissement que je lance à tous ceux qui auraient la stupide idée de vouloir me suivre, car le prochain prétendant ne saura plus pisser debout."
Croyances :
Alfryda ne contredit pas l'existence des Dieux sur Yuimen, mais ses principes n'adhèrent à aucun d'entre eux. Que ce soit par son manque d'expérience ou d’intérêt, la Thorkine s'est trouvée des choses bien plus intéressantes à faire que de perdre son temps à vénérer leurs possibles manifestations à travers le monde, sans pour autant répugner l'idée d'entamer une discussion à propos religieux.
