Présentation
Rakha’s al Bünd
Âge : 475 ans
Race et ethnie : Thorkin
Traits raciaux :
- Infravision : Adaptés aux environnements les plus sombres, leur acuité visuelle dans l'obscurité totale est parfaite.
- Sensibilité à la lumière : Peu habitués aux environnements lumineux, ils sont facilement éblouis lorsque confrontés à la lumière vive.
- Robustesse : Trapus, leur robuste charpente leur permet de résister aux efforts physiques rudes et ponctuels.
- Solidité corporelle : Leurs os sont épais et solides, presque incassables, et leur peau est épaisse.
- Faible agilité : L’anatomie qui fait la robustesse des nains les rend également bien moins souples et agiles que la moyenne des mortels, et ils sont ainsi peu enclins aux cabrioles.
Description physique et de la personnalité :
Imaginez une vieille salle plongée dans la pénombre, éclairée seulement en son centre par une chandelle mourante à la flamme vacillante, manquant de s’étouffer dans les coulées de cire séchées la bordant de toutes parts comme une forteresse. Imaginez cette bougie sur une table de bois brut où trônerait un livre unique, épais et ancien, renfermant tant de mystères que votre esprit aurait lui-même du mal à tous les deviner. Imaginez, maintenant, ce livre entre vos mains. Le cuir racorni de sa couverture, ses pages jaunies exhalant un parfum de poussière que partout ailleurs, on aurait trouvé incommodant, mais qui sur elles parait presque rassurant, agréable, éveillant les sens à une nostalgie enfouie au plus profond de votre être.
Imaginez tout ça, oui. Et vous aurez une idée de l’impression que Rakha’s al Bünd laisse lorsqu’on l’aperçoit pour la première fois. Longue Barbe, comme ceux de son peuple appellent les nains de son âge, bien que sa pilosité faciale ne laisse pas forcément la pertinence de cette appellation. Il en a néanmoins le titre, car il a autant de vécu qu’une colonie naine entière. Ces souvenirs, et la sagesse toute particulière qu’il en a tiré, se lisent dans ses yeux céruléens encavés dans des orbites assombries par les années, et cernées de rides profondes et nombreuses racornissant toute la peau de son visage comme un vieux vélin, plissé mais encore épais et robuste. Tous ses traits sont creusés, d’ailleurs, laissant deviner par-dessous sa peau la forme de son crâne.
Sous un nez imposant et incurvé tel un bec de corbeau naissent deux longues moustaches blanches tombant autour d’un menton en galoche perclus d’une barbe moins fournie qu’elle ne devrait l’être chez un nain, quoique bien présente pourtant. Une bouche où il manque quelques dents, quoiqu’elle semble encore ferme, et des oreilles qui paraissent démesurées sur cette tête menue et osseuse, voilà qui complète le tableau de son visage au grand âge. Des sourcils fins et longs rappellent la chevelure immaculée se faisant rare sur le sommet de son crâne, agrandissant son front d’année en année, ne laissant que les rares stigmates d’une toison autrefois florissante.
Des tatouages anciens, à l’encre ternie par les ans, apparaissent ça et là sur son visage. Nez, front, tempes, menton… Autant de symboles dont tous ont oublié la réelle signification.
Le corps de Rakha’s al Bünd reflète au moins aussi bien que son visage son grand âge. Ses membres noueux, délestés des puissants muscles de guerrier d’autrefois, sont douloureux, quoiqu’encore robustes et solides. Tassé par les années, il n’atteint désormais que difficilement le mètre dix. Et pourtant, sous ses mains aux jointures saillantes dort encore sa puissance d’antan.
Il est complexe d’évoquer la psyché d’un être aussi ancien. Sage, il l’est certainement, mais pas d’une sagesse dormante et raisonnable dont sont souvent affublés les vieillards. Le feu d’une antique ferveur bat toujours en lui, et ses idées s’y accordent. Taquin, quand ça lui prend, rancunier par principe, il n’est pourtant pas aussi fier ou loyal que ses semblables. Son histoire l’a trop souvent poussé à dériver loin des Royaumes Nains pour qu’il en soit le parangon inextinguible. Il se contente d’être et de subsister, s’adaptant aussi bien qu’il le peut grâce à la sagacité qui le caractérise. Esprit libre dans un corps souffrant, fier de son passé mais conscient de son devenir, il n’est ni pieux ni impie ; ni grandiloquent ni retiré ; ni bon ni mauvais. Il est, et c’est déjà pas mal.
Imaginez tout ça, oui. Et vous aurez une idée de l’impression que Rakha’s al Bünd laisse lorsqu’on l’aperçoit pour la première fois. Longue Barbe, comme ceux de son peuple appellent les nains de son âge, bien que sa pilosité faciale ne laisse pas forcément la pertinence de cette appellation. Il en a néanmoins le titre, car il a autant de vécu qu’une colonie naine entière. Ces souvenirs, et la sagesse toute particulière qu’il en a tiré, se lisent dans ses yeux céruléens encavés dans des orbites assombries par les années, et cernées de rides profondes et nombreuses racornissant toute la peau de son visage comme un vieux vélin, plissé mais encore épais et robuste. Tous ses traits sont creusés, d’ailleurs, laissant deviner par-dessous sa peau la forme de son crâne.
Sous un nez imposant et incurvé tel un bec de corbeau naissent deux longues moustaches blanches tombant autour d’un menton en galoche perclus d’une barbe moins fournie qu’elle ne devrait l’être chez un nain, quoique bien présente pourtant. Une bouche où il manque quelques dents, quoiqu’elle semble encore ferme, et des oreilles qui paraissent démesurées sur cette tête menue et osseuse, voilà qui complète le tableau de son visage au grand âge. Des sourcils fins et longs rappellent la chevelure immaculée se faisant rare sur le sommet de son crâne, agrandissant son front d’année en année, ne laissant que les rares stigmates d’une toison autrefois florissante.
Des tatouages anciens, à l’encre ternie par les ans, apparaissent ça et là sur son visage. Nez, front, tempes, menton… Autant de symboles dont tous ont oublié la réelle signification.
Le corps de Rakha’s al Bünd reflète au moins aussi bien que son visage son grand âge. Ses membres noueux, délestés des puissants muscles de guerrier d’autrefois, sont douloureux, quoiqu’encore robustes et solides. Tassé par les années, il n’atteint désormais que difficilement le mètre dix. Et pourtant, sous ses mains aux jointures saillantes dort encore sa puissance d’antan.
Il est complexe d’évoquer la psyché d’un être aussi ancien. Sage, il l’est certainement, mais pas d’une sagesse dormante et raisonnable dont sont souvent affublés les vieillards. Le feu d’une antique ferveur bat toujours en lui, et ses idées s’y accordent. Taquin, quand ça lui prend, rancunier par principe, il n’est pourtant pas aussi fier ou loyal que ses semblables. Son histoire l’a trop souvent poussé à dériver loin des Royaumes Nains pour qu’il en soit le parangon inextinguible. Il se contente d’être et de subsister, s’adaptant aussi bien qu’il le peut grâce à la sagacité qui le caractérise. Esprit libre dans un corps souffrant, fier de son passé mais conscient de son devenir, il n’est ni pieux ni impie ; ni grandiloquent ni retiré ; ni bon ni mauvais. Il est, et c’est déjà pas mal.
Biographie générale :
Il faudrait bien plus que quelques lignes – une véritable chronique – pour décrire l’histoire de ce nain particulier. Aussi vous en tiendrez-vous aux grandes lignes. Il a pas mal bourlingué durant sa longue vie, sur terre comme sur mer, dans les vallées les plus profondes et sur les plus hauts sommets. Et c’est déjà peu commun chez ceux de sa race, qui préfèrent rester dans le confort des villes souterraines, à creuser la roche pour en découvrir les richesses, brasser la bière et chasser les gobelins des cavernes les moins sûres. Il n’était pas de ceux-là, ce qui ne l’a pas empêché d’acquérir du renom en tant que guerrier nain dans sa prime jeunesse, fervent défenseur des Monts de Nirtim face aux Garzoks et aux Sektegs d’Oaxaca. Il a fait ses armes à Troglon, en défendant cette petite colonie encore en construction. Mais il s’est très vite lassé de cette vie sédentaire, et la suite de sa vie n’a été que voyages et changements d’emplois, pas toujours reluisant, lui forgeant un caractère à la fois plus fort que certains des siens, mais aussi plus ouvert. Cuisinier sur un rafiot corsaire rattaché à Exech ; mercenaire dans une bande hétéroclite sévissant sur tout le centre de l’Imiftil ; messager entre les deux mythiques cités naines de Yuimen, Rock Armath et Mertar ; Receleur peu scrupuleux à Tulorim, en contact constant avec la pègre locale ; soldat de la garnison mixte gardant les portes de l’Ynorie, non loin du Duché humain de Luminion, chasseur de créatures dans les forêt du nord et de l’est du Royaume mertarien, en marge des landes elfiques. Il s’est même un instant perdu comme nain à tout faire dans une brasserie de Shory, apportant conseils et force à la petite entreprise sinari locale.
Une vie fort bien remplie, en somme. Mais nain loin de ses Montagnes n’y reste jamais fort longtemps, et toujours il est revenu à la Source, dans la Cité des Profondeurs de Mertar, et sur les Monts alentours. Jusqu’à ce qu’il décide, un jour, d’y rester, ayant perdu sa puissance militaire du fait de son grand âge, ses réflexes d’alors, et l’acuité de sa vue. Il a décidé de prendre sa retraite du côté de Stanrock, petite bourgade frontalière naine en plein essor, heureuse de compter ce nain de légende parmi ses Longues-Barbes.
Mais l’intention ne fait pas tout, et d’incompréhensibles événements viendront perturber sa retraite tranquille.
Une vie fort bien remplie, en somme. Mais nain loin de ses Montagnes n’y reste jamais fort longtemps, et toujours il est revenu à la Source, dans la Cité des Profondeurs de Mertar, et sur les Monts alentours. Jusqu’à ce qu’il décide, un jour, d’y rester, ayant perdu sa puissance militaire du fait de son grand âge, ses réflexes d’alors, et l’acuité de sa vue. Il a décidé de prendre sa retraite du côté de Stanrock, petite bourgade frontalière naine en plein essor, heureuse de compter ce nain de légende parmi ses Longues-Barbes.
Mais l’intention ne fait pas tout, et d’incompréhensibles événements viendront perturber sa retraite tranquille.
Croyances :
Il est suffisamment vieux pour savoir qu'il est vain de croire avec ferveur à la moindre divinité, mais suffisamment sage pour ne pas les rejeter unilatéralement. Il prie donc régulièrement Meno, dieu des forges, et Valyus, protecteur des nains. Les deux divinités majeures de son peuple. Il a également une tendresse certaine pour Bryhildr, la Conteuse, représentation de Gaïa chez les siens.
