Présentation
Uurbani Errake
Âge : 28 ans
Race et ethnie : Liykor Noir
Traits raciaux :
- Crocs et griffes : Ils sont dotés d'une dentition faite pour arracher la chair, et de griffes leur permettant toutes sortes de choses.
- Grande force : Véritables forces de la nature, ils sont capable d'exploits pour tous les domaines utilisant la force brute.
- Vision nocturne : Capacité de voir de nuit, à la lueur des étoiles et de la lune, comme en plein jour.
- "Animal" : Ils sont souvent associés à des animaux, et sont donc généralement mal perçus par les autres espèces pensantes.
- Carnivore pur : Ne mangeant que de la viande, ils ont parfois des difficultés à trouver de quoi se sustenter.
Description physique et de la personnalité :
Le hasard des croisements et des affiliations m’ont dotée d’une nature exceptionnelle, que ma formation durant de longues années à mise en valeurs. La force que je possède me permet une grande assurance dans le monde. Des muscles bien dessinés. Les griffes acérées et magnifiquement arqués. Des crocs d’une taille idéale pour perforer les jugulaires ou autres artères des corps faibles de mes proies. Un pelage d’un noir mat. Une silhouette emprunte de force et de grâce. Mon père, puisque la définition de ce mot est celle qui lui convient le mieux, m’a toujours dit que ce corps était aussi meurtrier que ma vitesse de réflexion.
Biographie générale :
J’ai été une enfant sauvage abandonnée dans la nature alors qu’elle avait à peine quelques mois, pour des raisons encore inconnues. Preuve d’une santé féroce, je n’ai succombé ni au froid, ni à la maladie, ni aux autres étrangetés qui peuplent la foret. J’ai été recueillie par un homme duquel j’ai appris ce que je peux vous dire de ma vie. Le monde est une vaste forêt. Nul autre que la loi du plus fort n’y a cours. L’homme qui me sauva en avait fait l’expérience par tous les moyens possibles et imaginables. C’est pourquoi il m’a formée de la façon la plus cruelle et la meilleure qui soit. Des épreuves. Toujours des épreuves. Son intellect lui permettait de prévoir un grand nombre d’actions. Moi, son élève, je devais lui voler cet avantage, et prendre le dessus sur lui. Combat, mise à mort, jeux, dialogues et Zetchzek – une miniaturisation d’une situation de combat sur un plateau à cinquante-huit cases. Tout était prétexte à s’affronter. La vie se déclame selon cet adage. Après m’avoir appris à survivre seule, il m’a instruite. J’ai tout enregistré, parfaitement assimilé : il n’est qu’une chose qui ait tarie ma soif de connaissance. L’écriture. Le langage des lettres. Quoi que j’aie appris par ailleurs, je n’ai jamais maitrisé l’art inutile de l’écriture alphabétique. Mais cela m’importe peu. Quel intérêt de fixer par écrit ce que l’on sait ? Cela ne profite qu’à ceux qui n’ont pas suffisamment d’intelligence pour comprendre ce que vous écrivez par eux même. Le seul langage valable est celui qui vous permet de vous faire comprendre de ceux – et uniquement ceux-ci – que vous jugez dignes de recevoir votre enseignement. J’ai donc appris à retranscrire ma vie grâce à un art bien plus intéressant, clef de nombreuses situations. Les chiffres. Une merveille. Dans le monde, rien ne peut me prendre par surprise : toutes les équations m’apparaissent avec clarté, toutes les inconnues me sont connues. Mais au-delà…dans les enfers que m’a supplié mon père d’éviter… Exech l'Insolente. Il est probable que de nouvelles situations là-bas me permettent de me perfectionner. Le mensonge m’a aussi été appris, en prévision d’un jour où ma force ne me permettra pas de triompher. C’est une chose ridiculement facile, mais si amusante. Une seule équation n’aura jamais été résolue par moi, dans mon propre monde : pourquoi mon père a-t-il toléré d’être mon père ? Il ne me l’a jamais dit. Je ne l’ai jamais su. Et cette réponse ne sera peut-être jamais découverte. Plus tard, je m’y intéresserais. En attendant que ce jour vienne, j’ai décidé de me former à un nouvel art. Cette décision, je l’ai prise lorsque des hommes ont franchi le seuil de la maison en ayant décidé de former une alliance pour devenir un être plus fort que la somme de leurs valeurs individuelles. C’est uniquement ceci qui leur a permis de tuer mon père. Ne laissant que par une fierté déplacée et une stupidité hors du commun leurs noms gravés sur la porte de l'habitation. Galium Mort-doré. Milium De Gavalar. Guisdon Mastodon. J’ai peut-être 25 ans. J’en ai peut-être eu 27 lorsque le dernier d’entre eux est mort, en hurlant et en se tordant de douleur, criant son repentir et sa trahison à la loi élémentaire du monde.
Croyances :
Je ne crois en rien. Je sais que notre Mère la Nature veille et pourvoit au besoin de chaque individu qui le mérite. Je sais aussi que, dans son immense mansuétude, Elle ne s'autorise pas à exterminer d'un seul coup les êtres se complaisant dans leur faiblesse tout en ayant parfaitement conscience de cette faiblesse, qui ne méritent pas de vivre. Je suis la messagère de la Terre Nourricière, et je ferai tout pour que ne pèsent plus sur ses épaules les frêles êtres qui n'en n'ont pas le mérite. La Nature est le seul Etre Suprême qui doive être honoré, car il inclut tout le reste des divinités secondaires.
