Présentation
Silmeria
Âge : 200 ans
Race et ethnie : Hinïonne
Traits raciaux :
- Ouïe d'elfe : Sensibles aux arts musicaux et aux bruits de la forêt, les elfes blancs sont dotés d'une ouïe fine, à la fois plus sensible et performante.
- Méditation : Ne dorment pas. Ils n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
- Faible constitution : Légers, ils ont les os fins et peuvent aisément se les briser en cas de mauvaise chute.
Description physique et de la personnalité :
Silmeria est un hôte, elle héberge une âme. Une âme noire, le mal à l'état pur. Des textes anciens parlent de l'Anima Noir. Hrist, tel est son nom. Parasitant le corps de Silmeria, elle agit en son nom et n'a goût que pour la destruction.
Le corps de la femme est élancé, souple à force d'entrainements intensifs. Quelques cicatrices sur les avants bras, chacune étant la signature d'un âpre combat. Son visage n'exprime que peu de choses si ce n'est qu'une expression de lassitude. Ses yeux violets, entourés de cils noirs profond soulignés par quelques mèches d'ébène qui retombent le long de son coup de cygne, ont quelque chose hypnotique.
Les lèvres boudeuse ne s'articulent que pour lancer quelques propos inconvenants, bien que sa voix soit douce et posée, propice à toutes les femmes de son jeune âge, ses mots sont bien souvent caustiques. Silmeria sait qu'elle est doté d'un charisme envoutant et d'une beauté naturelle enviable, bien que son visage eut été balafré par une Orque à Omyre.
On raconte encore que pour punir ce crime odieux, Silmeria fit incendier le quartier où se trouvait ladite Orque.
Le corps de la femme est élancé, souple à force d'entrainements intensifs. Quelques cicatrices sur les avants bras, chacune étant la signature d'un âpre combat. Son visage n'exprime que peu de choses si ce n'est qu'une expression de lassitude. Ses yeux violets, entourés de cils noirs profond soulignés par quelques mèches d'ébène qui retombent le long de son coup de cygne, ont quelque chose hypnotique.
Les lèvres boudeuse ne s'articulent que pour lancer quelques propos inconvenants, bien que sa voix soit douce et posée, propice à toutes les femmes de son jeune âge, ses mots sont bien souvent caustiques. Silmeria sait qu'elle est doté d'un charisme envoutant et d'une beauté naturelle enviable, bien que son visage eut été balafré par une Orque à Omyre.
On raconte encore que pour punir ce crime odieux, Silmeria fit incendier le quartier où se trouvait ladite Orque.
Biographie générale :
La véritable naissance de Silmeria prit lieu lors de son adolescence. Inutile de mentionner sa triste vie d'enfant, confiée par des marchands d'esclaves à une fille de joie dès son plus jeune âge, la jeune Elfe n'a connu que le travail ingrat du ménage et des cuisines durant sa jeunesse. La vie à Tulorim était dure mais la Mère maquerelle de l'auberge était honnête et juste. Le travail accompli, la jeune elfe avait le droit de se coucher dans une paillasse propre et le ventre plein. C'était là un luxe que beaucoup n'avaient pas. Son adolescence fut très vite marquée par quelque chose. Une visite pour le moins... inattendue.
La jeune femme dormait à poings fermés. Elle s'était lovée contre sa mère adoptive et profitait de la chaleur qu'elle dégageait pour se tenir chaud en cette froide nuit d'hiver. Au dehors, la pluie cousait la toiture à point serrés. Le ciel chargé de nuage ne filtrait aucune lumière. Sous ce couvert de ténèbres, non loin de l'auberge, des hommes encapuchonnés de noir s'étaient rassemblés en silence.
Ils ouvraient des vieux ouvrages dont la couverture de cuir antique craquait, le nez plein de poussière et de vieil encre, ils lisèrent à demi-voix de vieilles formules rédigées par des nécromanciens depuis longtemps oubliés. A la lueur tremblotante des chandelles, ils invoquèrent les âmes. On dit que les âmes parcourent parfois le monde des vivants en quête de réponse, de vengeance, clouée au monde par le poids d'une mort tragique ou d'une infinie tristesse, les hommes avaient bien appris une chose, c'était que les âmes en perdition étaient souvent échue d'une vie de malheur.
Ce qui se matérialisé comme une forme de femme devant eux ne répondit pas à leurs demandes. Ils forcèrent l'apparition de leur magie, mais la chose invoquée résista, elle frémissait de colère et l'une après l'autre, les chandelles cessaient d'éclairer. Dans le noir le plus complet, les nécromanciens trouvèrent une mort abjecte et l'esprit quant à lui, n'avait pu étancher sa soif et glissa dans la nuit. Mais les invocations d'âmes ne peuvent pas aller bien loin. Depuis trop longtemps privée de sa force vitale, elle n'était qu'un échos nécessitant un hôte vivant à défaut d'une magie continue pour alimenter sa présence en ce monde.
Silmeria toussa dans son sommeil. Elle toussa si fort que sa mère s'inquiéta et posa une main sur son front de petite fille. Celle-ci était devenue subitement brûlante. Ses petites joues blanches rougissaient à vue d'oeil et les pigments exacerbés de sa peau prirent une couleur carmin. La sueur perlait son front et ses vêtements. Songeant à une fièvre soudaine, la mère veilla son enfant des jours durant, enfermant sa main tremblante entre ses doigts d'adultes, morte d'amour et d'inquiétude pour cette petite créature si fragile mais pourtant, si proche des crocs glacés de la tombe.
Les nuits de la petite fille étaient hantées d'horribles cauchemars, comme si elle rêvait d'un monde différent, une vie qu'elle n'avait pas connu. Son âme se scindait en deux sans qu'elle ne le sache, car en elle l'esprit maudit avait décidé de se reposer pour ne plus jamais la quitter. Les jours passèrent, l'état de la jeune fille changeait radicalement. L'enfant se sentait mieux et avait même pu reprendre ses activités de ménage sous l'oeil inquiet de la Tenancière. Silmeria vivait son adolescence sans se soucier de ce qui l'avait frappé, les occupants de l'auberge avaient attribué le froid comme responsable de l'état de cette enfant.
Ses nuits étaient toujours hantées de rêves obscurs et inexplicables. Et lorsqu'elle devint adulte et commençait à vivre de quelques menus larcins, l'âme se manifesta enfin. D'abord des murmures. Des pensées jetées à la volée dans son esprit interloqué. Enfin par des gestes qu'elle ne contrôlait plus, réduite en simple spectatrice de son propre corps. Se sentant devenir folle, Silmeria décida de se plonger dans le port de Tulorim et de ne jamais remonter à la surface.
Celle qui l'en empêcha finit enfin par se présenter. Elle portait le nom de Hrist. La graine de cette âme maudite avait germé dans le corps de l'Hinïonne et jusqu'à aujourd'hui, elle ne l'a plus jamais quitté.
La jeune femme dormait à poings fermés. Elle s'était lovée contre sa mère adoptive et profitait de la chaleur qu'elle dégageait pour se tenir chaud en cette froide nuit d'hiver. Au dehors, la pluie cousait la toiture à point serrés. Le ciel chargé de nuage ne filtrait aucune lumière. Sous ce couvert de ténèbres, non loin de l'auberge, des hommes encapuchonnés de noir s'étaient rassemblés en silence.
Ils ouvraient des vieux ouvrages dont la couverture de cuir antique craquait, le nez plein de poussière et de vieil encre, ils lisèrent à demi-voix de vieilles formules rédigées par des nécromanciens depuis longtemps oubliés. A la lueur tremblotante des chandelles, ils invoquèrent les âmes. On dit que les âmes parcourent parfois le monde des vivants en quête de réponse, de vengeance, clouée au monde par le poids d'une mort tragique ou d'une infinie tristesse, les hommes avaient bien appris une chose, c'était que les âmes en perdition étaient souvent échue d'une vie de malheur.
Ce qui se matérialisé comme une forme de femme devant eux ne répondit pas à leurs demandes. Ils forcèrent l'apparition de leur magie, mais la chose invoquée résista, elle frémissait de colère et l'une après l'autre, les chandelles cessaient d'éclairer. Dans le noir le plus complet, les nécromanciens trouvèrent une mort abjecte et l'esprit quant à lui, n'avait pu étancher sa soif et glissa dans la nuit. Mais les invocations d'âmes ne peuvent pas aller bien loin. Depuis trop longtemps privée de sa force vitale, elle n'était qu'un échos nécessitant un hôte vivant à défaut d'une magie continue pour alimenter sa présence en ce monde.
Silmeria toussa dans son sommeil. Elle toussa si fort que sa mère s'inquiéta et posa une main sur son front de petite fille. Celle-ci était devenue subitement brûlante. Ses petites joues blanches rougissaient à vue d'oeil et les pigments exacerbés de sa peau prirent une couleur carmin. La sueur perlait son front et ses vêtements. Songeant à une fièvre soudaine, la mère veilla son enfant des jours durant, enfermant sa main tremblante entre ses doigts d'adultes, morte d'amour et d'inquiétude pour cette petite créature si fragile mais pourtant, si proche des crocs glacés de la tombe.
Les nuits de la petite fille étaient hantées d'horribles cauchemars, comme si elle rêvait d'un monde différent, une vie qu'elle n'avait pas connu. Son âme se scindait en deux sans qu'elle ne le sache, car en elle l'esprit maudit avait décidé de se reposer pour ne plus jamais la quitter. Les jours passèrent, l'état de la jeune fille changeait radicalement. L'enfant se sentait mieux et avait même pu reprendre ses activités de ménage sous l'oeil inquiet de la Tenancière. Silmeria vivait son adolescence sans se soucier de ce qui l'avait frappé, les occupants de l'auberge avaient attribué le froid comme responsable de l'état de cette enfant.
Ses nuits étaient toujours hantées de rêves obscurs et inexplicables. Et lorsqu'elle devint adulte et commençait à vivre de quelques menus larcins, l'âme se manifesta enfin. D'abord des murmures. Des pensées jetées à la volée dans son esprit interloqué. Enfin par des gestes qu'elle ne contrôlait plus, réduite en simple spectatrice de son propre corps. Se sentant devenir folle, Silmeria décida de se plonger dans le port de Tulorim et de ne jamais remonter à la surface.
Celle qui l'en empêcha finit enfin par se présenter. Elle portait le nom de Hrist. La graine de cette âme maudite avait germé dans le corps de l'Hinïonne et jusqu'à aujourd'hui, elle ne l'a plus jamais quitté.
Croyances :
Si il y avait une Déité pour les plantes toxiques, Hrist y vouerait probablement un culte. Toutefois, la femme ne croit pas en une Divinité particulière, si ce n'est peut-être en la Faucheuse.