Le Temple des Maîtres

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Yuimen
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Le Temple des Maîtres

Message par Yuimen » mer. 27 déc. 2017 15:59

Le temple des Maîtres


Image
L'entrée du temple majestueux


Le Temple des Maîtres n'est pas à proprement parler un Temple, c'est une grande école, où l'on apprend toutes sortes de capacités.

Un des plus gros bâtiment de Kendra Kâr, très ancien, lourdement chargé de symboles. Un lion ailé, symbole des Maîtres, en garde l'entrée qui est majestueuse. Le sol est couvert de marbre blanc des plus pur. Le plafond est décoré de peintures racontant la mythologie, les Dieux etc... Les dorures sont partout et les murs sont couverts de tapisseries fines chargées de motifs d'histoire et de mythologie. Sûrement un des plus beaux palais que vous avez jamais vu. Une particularité c'est que les salles des Maîtres n'ont pas de fenêtres, la lumière provient de lustres magnifiques avec leur bougies. Curieusement la lumière est très suffisante !

Des femmes vous accueillent et se tiennent à votre dispositions. Elles vous guideront vers les trois maîtres des lieux, chacun étant dans sa propre salle d'armes :

Les maîtres :

Maître Harand Geros vous apprendra les CC avec armes.
Il est dans une salle tout en longueur de vingt-cinq mètres de long sur six de large, fastueuse comme le reste du temple. Lui-même est en habit de soie, mais porté de manière à se battre efficacement. Son armurerie est impressionnante, il a tous les types d'armes blanches possibles. C'est un homme d'apparence jeune, pas plus d'une trentaine d'années, au visage glabre, ses cheveux bruns désordonnés retombant en cascade dans son cou. De terribles yeux verts perçants semblant détecter tous les mouvements. Sa rapidité d'exécution est impressionnante, pourtant il fera tout pour vous apprendre la technique.



Maître Qwadeem Stroor vous apprendra les CC sans armes.
Lui aussi est habillé de soie, mais il enlèvera le haut pour se battre. Lui réside dans une salle carrée de quinze mètres de côté, toujours aussi fastueusement décorée. Au sol, des sortes de tapis rembourrés sont destinés à protéger des chutes. Le maître est un homme grand, élancé et vif. De couleur ébène, il a pourtant des yeux d'un gris envoûtant. Son crâne est rasé. Il est très agile, mais pourtant il fera tout pour que vous appreniez votre Capacité. Il ne semble guère dépasser les vingt-cinq ans.



Maître Neolia Natakara vous apprendra les CC avec Armes de Jet.
Elle réside dans la plus vaste salle, d'un espace démesuré et d'une richesse qui l'est tout autant! Vous allez utiliser un arc dans cette pièce et, curieusement, vous avez l'espace pour, aussi bien horizontalement que verticalement, il ne semble pas y avoir de plafond (une sorte de magie joue en ces lieux). Elle est très richement vêtue, mais sans apparat extravagant, elle doit tirer à l'arc. Ce qu'elle fait à une vitesse extraordinaire et avec une précision diabolique. Elle a une douce peau blanche, des yeux bridés ambrés et de longs cheveux noirs fins et lisses. Elle semble n'avoir qu'une vingtaine d'années. Il lui arrive aussi d'enseigner ses techniques dans la cour des archers à l'autre bout de la ville.


Les trois maîtres vous font forte impression et vous ressortirez ébahi de ce lieu, maîtrisant une nouvelle Capacité.

Fonctionnement :
  • Les CC peuvent être apprises ici automatiquement contre 500 yus OU servir de lieu d'apprentissage naturel.
  • La validation se fait lors de la demande de commentaire (via le SOS-GM).

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Yurlungur
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Re: Le Temple des Maîtres

Message par Yurlungur » mar. 3 sept. 2019 16:01

...

Il y avait un second lieu où la jeune fille souhaitait se rendre. Kendra Kâr était une ville gigantesque – bien plus que Dahràm ou Oranan – et possédait, paraissait-il, des maîtres d'armes exceptionnels. Elle souhaitait les rencontrer, et en quelque sorte se mesurer à eux, pour voir s'ils étaient à la hauteur de leur réputation d'une part, et, but bien moins avouable qui n'était pas tout à fait formulé dans son esprit mais traînait indubitablement les pieds de l'adolescente vers le Temple des maîtres, elle espérait être capable de les impressionner. Elle avait évidemment hésité à prendre l'apparence d'un inconnu au hasard dans une taverne, afin de n'être pas reconnue, avant de se dire que son jeune âge pouvait aussi être un avantage auprès des maîtres.

Elle pénétra dans le riche palais, observant avec une certaine admiration toutes les parures qui l'ornaient, et s'approcha d'une des jeunes femmes présentes à l'accueil, expliquant d'un ton assuré :

« Je viens m'entraîner. »

Elle porta la main à son fourreau, puis laissa finalement la dague de la Trinité en place. Inutile d'utiliser celle-ci, qui se brisait trop facilement. Une dague plus modeste ferait tout autant l'affaire : elle se saisit de l'autre, qu'elle employait d'ordinaire comme secours ou blocage en main gauche, et la présenta :

« Je me bats à la dague... Et j'ai de quoi payer. »

Malgré l'air dubitatif de l'hôtesse, celle-ci finit par hausser des épaules et la mener vers une salle carrée à peine plus sobre que l'entrée, où un maître en vêtements de soie finit par se présenter, indiquant à l'hôtesse de se retirer. Yurlungur ne s'attendait pas à trouver un tel homme à la peau noire et aux yeux gris, le crâne rasé, qui la dominait de toute sa hauteur. Elle était petite, et lui grand : pourtant, en s'observant l'un l'autre, il semblait que chacun des deux percevait chez l'autre une certaine force. Et qu'il était jeune ! Lui aussi devait s'interroger en la regardant.

« Qu'est-ce qu'une si charmante jeune fille vient chercher auprès de moi ? demanda-t-il d'un air amusé. »

Elle haussa un sourcil.

« Je suis aussi charmante que vous êtes chevelu, répliqua-t-elle aussi sobrement que possible. J'aimerais que vous m'appreniez quelques techniques qui sauraient m'être utiles... Je paierai.
- Mais certainement. Qui êtes-vous, au juste ? Vous êtes de Kendra Kâr ?
- Je m'appelle Yurlungur. »

Elle ne semblait guère volontaire pour répondre à la suite et, se dirigeant vers l'un des murs, elle déposa son paquetage au sol, ainsi que la dague de la Trinité hors de son fourreau. En fait, elle se délesta de presque tout, y compris les quelques consommables qu'elle portait d'ordinaire à sa ceinture, et d'une bonne partie de son équipement, pour ne conserver qu'une chemise de soie blanche qui venait sous sa tunique bleue, et un pantalon en lin, en sus de sa dague. Elle n'avait guère de protection ainsi, mais le maître, qui se délesta quant à lui de la partie supérieure de son habit, n'avait pas davantage de protections particulières.

« Tenez, fit-il en lui tendant un parchemin. Ce sont de brèves descriptions des techniques que je sais enseigner. »

Elle parcourut rapidement la liste, et finit par en désigner quelques unes, déposant au creux de la main de Qwadeem deux pièces d'or d'avance.


***

La journée s'écoula en un clin d'œil. Qwadeem, conscient de la masse importante d'assimilation demandée pour acquérir l'ensemble des techniques demandées par la jeune fille, ne lui laissait pas un instant de pause et la corrigeait sans cesse sur chacun de ces mouvements, qu'il lui faisait répéter inlassablement jusqu'à ce qu'elle y arrive. Il lui fournissait un exemple par ailleurs formidable, exécutant à sa demande ladite technique avec une virtuosité époustouflante. Elle fut presque surprise lorsqu'il lui annonça qu'ils s'arrêteraient là pour aujourd'hui : lorsqu'elle sortit après avoir récupéré toutes ses affaires, elle constata qu'il faisait effectivement nuit depuis au moins une heure. Le palais des maîtres ne possédant aucune fenêtre, elle avait certes ressenti une fatigue intense, mais ne s'était guère plus questionnée. Sans attendre, elle partit en quête d'une auberge pour la nuit.


***

Le lendemain, ils recommencèrent l'entraînement. Puis le maître se redressa et lui sourit, pour la première fois depuis leur rencontre.

« Je pense que vous êtes fin prête. Bien sûr... les conditions réelles sont souvent un peu plus chaotiques que la simple rencontre avec un instructeur. Mais les dernières fois où vous m'avez attaqué... C'était ce qu'il fallait. »

Il avait pourtant esquivé sans difficulté apparente chacune des tentatives ; mais Yurlungur sentait aussi qu'il disait vrai. Elle lui tendit le reste de son dû, s'inclina devant lui, et osa enfin un sourire.

« Vous fûtes un excellent maître, Qwadeem. Merci. J'espère... J'espère que nous nous reverrons. Au revoir...
- Au revoir, jeune fille. »

Les maîtres n'avaient guère à se préoccuper de l'objectif de leurs apprentissages lorsqu'ils étaient grassement payés ; pour autant le maître tenta une ultime interrogation au moment où l'assassine s'apprêtait à franchir le pas de la porte.

« Puis-je néanmoins vous demander qui fut votre précédent maître ? »

Elle se retourna vers lui en plissant les yeux.

« Il y en eut plusieurs, finit-elle par répondre. D'abord une elfe nommée Liriel, puis un prénommé Arsok. Mais je doute que vous les connaissiez. »

Liriel vivait à Dahràm ; Arsok sur Aliaénon. Cela rendait la chose ardue pour la première, impossible pour le second. Et sans attendre la réponse du maître, elle sortit et quitta pour de bon ce palais décidément trop doré à son goût.

(((Apprentissage de 7 techniques : Acrobatie périlleuse, Coupe-souffle, Dérobade, Diversion, La différence d'un pas, Verrou caché, Frappe du serpent
7*500 = 3500 yus)))

...

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