L'Auberge du Roi de Yuimen

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Yuimen
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L'Auberge du Roi de Yuimen

Message par Yuimen » sam. 6 janv. 2018 14:43

L'auberge du Roi de Yuimen

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Grand bâtiment construit sur un aplomb rocheux face à la mer, l'auberge du roi est un bel exemple de l'architecture des hommes de Kers.

Elle est tenue par Batrem, un homme de forte carrure à la peau noire. Il vous accueillera dans son auberge avec un grand sourire et vous proposera des chambres à prix concurrentiels, sauf si vous voulez simplement manger ou boire un verre. Alors il vous conduira dans la salle principale où vous vous assiérez autour de tables rondes sur des tabourets en forme de boules, très confortables, mais plutôt instables.

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Yliria
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Re: L'Auberge du Roi de Yuimen

Message par Yliria » dim. 21 avr. 2019 22:19

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A peine les portes passées, ce fut une explosion de couleurs, de senteurs et de bruits si variés que j’en restai bouche bée. Loin des sombres ruelles de Tulorim ou de Yarthiss ou de la puanteur d’Exech, Kers était resplendissante. De larges rues pavées et entretenues accueillaient une foule hétéroclite habillée de couleurs chatoyantes, de bijoux dorés et ostentatoires, de coiffes improbables et déambulant dans une ambiance qu’aucun qualifierait de joyeuse et de sereine. Les bâtiments aux façades décorés de fleurs et aux toits en coupole décorées de couleurs aussi vives que les habits des passants, semblaient tous unique alors qu’ils s’intégraient parfaitement à l’agencement de la ville, chacun d’eux semblant à la place exact où il devait être. Le soleil qui dardait ses rayons cuisants ne semblait pas gêner les habitants qui pouvaient à l’envie s’arrêter près d‘un des nombreux points d’eaux devant lesquels nous passâmes et qui rafraîchissaient les passants. Les boutiques semblaient toutes tenues par de sympathiques marchands qui invitaient cordialement les gens à venir découvrir ce qu’ils proposaient, discutant avec leurs voisins et ils n’étaient pas rares que des chopes soient visibles dans les mains des vendeurs tandis qu’ils discutaient avec animation. Tout semblait beau, joyeux et propre. Un étrange dépaysement, bien loin de tout ce que j’avais connu.

Nyllyn semblait tout aussi émerveillée que moi, ses grands yeux curieux allant de l’une à l’autre des curiosités, s’arrêtant à chaque trouvaille, regardant chaque étal avec un intérêt grandissant qui faisait pétiller ses yeux. Notre duo passa ainsi un moment à déambuler dans les rues, à admirer chaque recoin visible. Ici, pas de pauvreté visible, personne ne semblait inquiet de se faire voler ou agresser, tout le monde semblait de bonne humeur et l’ambiance était parfois accompagnée d’une rumeur musicales au coin d’une rue, un petit groupe de musiciens faisant une représentation, attirant voyageurs et habitants qui semblaient ravis du spectacle. Et même lorsque la rumeur de la rue était trop forte, on pouvait apercevoir des endroits ou se reposer, à l’ombre d’un arbre de l’un des jardins qui semblaient être très convoités mais toujours accessible. Jamais je n’avais vu une cité pareille, c’était si différent et neuf que je ne pouvais m’empêcher de m’extasier devant la moindre nouveautés ou différence.

Finalement, au lieu de prendre quelques dizaines de minutes pour atteindre l’auberge, il nous fallut près de deux heures pour enfin nous décider à nous y rendre et à chercher l’endroit en suivant les indications du soldat croisé aux portes de la ville. Le bâtiment qui nous fit alors face, similaire mais en même temps très différents des autres, comme tous les bâtiments de cette ville, était grand et propre de l’extérieur. Lorsque je poussai la porte, une petite clochette tinta et un homme à forte carrure s’approcha de nous. Arborant un large sourire accueillant, sa peau sombre contrastait avec ses vêtements bariolés de couleurs vives et, d’une voix grave mais chaleureuse, il nous invita à la suivre, se présentant sous le nom de Batrem. Il nous proposa rapidement des chambres à des tarifs plus que corrects et fut ravi d’apprendre que nous resterions pour une durée indéterminée. Il nous invita alors à rejoindre la grande salle et à nous installer pendant qu’il préparait une boisson de bienvenue. Surprise par l’accueil enthousiaste du propriétaire, je restai immobile quelques instants avant de suivre Nyllyn dans la fameuse salle. Propre, spacieuse et bien éclairée, elle comportait de nombreuses tables impeccablement lustrée entouré d’étranges tabourets en forme de boule. Les murs en pierre étaient décorés de divers tableaux, quelques plantes donnaient çà et là une petite touche verte dans cet ensemble gris qui, loin d’être désagréable, semblait chaleureux.
Nous nous installâmes à une table et attendîmes. Malgré l’heure –environ trois heures de l’après-midi- il y avait de nombreuses tables qui étaient occupées, en majorité par des hommes et des femmes à la peau sombre, probablement les Hafiz dont parlait Sorinion, puisque la majorité des habitants croisés jusque-là arborait également cette caractéristique. Il y avait quelques Hinions et Taurions, un Sindel seul à une table et quelques humains. L’ambiance semblait calme et relaxante, aucune bagarre ou mot plus haut que l’autre malgré l’animation évidente de certaines conversations. Batrem apparut de nouveau, arborant toujours son sourire, apportant deux verres d’un liquide ambré dégageant une douce odeur fruitée qui nous mit l’eau à la bouche.

- Cadeau de la maison, pour vous souhaiter la bienvenue à Kers.

Nous le remerciâmes et il retourna à son comptoir avec un sourire, ajoutant qu’il nous suffisait de lever le bras pour que quelqu’un vienne s’occuper de nous. La boisson, en plus d’être délicieuse et sucrée, était un rafraîchissement bienvenu après l’étouffante chaleur qui régnait à l’extérieur. Si j’étais habituée aux fortes chaleurs depuis ma virée dans le désert d’Exech et que je savais que je pouvais supporter bien pire, il restait toujours agréable de savourer une boisson fraîche après autant de temps passé sous les impitoyables rayons du soleil de mi-journée. Les étranges tabourets étaient incroyablement confortables bien qu’il fallait sans cesse conserver son équilibre pour ne pas se retrouver les quatre fers en l’air. Nyllyn et moi discutâmes avec enthousiasme de toutes les choses que cette cité semblait offrir, oubliant momentanément les ennuis que nous avions eu pendant le trajet et la raison principale de notre venue. Lorsque notre verre fut vide, j’en demandai deux nouveaux à un Batrem souriant qui semblait apprécier que la boisson nous plaise.

- Je la fais moi-même. Tout le monde n’y est pas réceptif, je suis ravi que vous appréciiez. Désirez-vous manger également ?

Nous déclinâmes, ayant mangé pendant le vol, mais j’en profitai pour poser quelques questions sur la ville, les coins à connaître, les lieux de savoir, boutiques de magie et bibliothèques qui pourraient nous aider dans nos recherches. L’aubergiste répondit avec entrain, faisant une liste des endroits susceptibles de nous intéresser, s’arrêtant quelques instants sur le bazar magique qui attira mon attention de pyromancienne. Il précisa que je serais sans doute surprise par le vendeur, mais refusa d’en dire plus, ajoutant qu’il fallait vivre la découverte par soi-même, ajoutant néanmoins que c’était une personne charmante et qu’il convenait de la traiter avec respect, ce qui me semblait naturel. Le léger mystère instillé par l’aubergiste m’intrigua et je me promis de rapidement aller y faire un tour pour voir de quoi il retournait. Nyllyn sortit alors de quoi écrire et commença à faire une liste des endroits que nous devions faire, divisant le tout en deux. Une partie liée à la recherche et l’autre liée à la découverte de la ville. Ce deuxième point me fit hausser un sourcil mais elle resta catégorique.

- Ce n’est pas parce qu’on est ici pour faire des recherches et trouver un objet qu’on ne peut pas profiter un peu pour découvrir des choses non ? Regarde cette ville ! Moi je veux voir tout ça, en plus c’est ma première mission, laisse-moi profiter… s’il te plaît.

L’air presque suppliant qu’elle arbora me fit pouffer et le programme fut donc décidé ainsi, une partie visite de la ville et une partie recherche, la deuxième étant plus importante et chronophage que la première qui fut surtout décidé pour nous permettre de souffler un peu après les probables heures à feuilleter le moindre livre qui semblait avoir un quelconque intérêt. Nyllyn n’était d’ailleurs pas très partante.

- On doit bien pouvoir trouver un autre moyen non ? Demander aux gens s’ils savent quelque chose ?

Je fis un rictus dubitatif, ajoutant qu’il fallait qu’on voie ça dans un endroit moins exposé aux oreilles et elle hocha la tête. J’allai donc voir l’aubergiste qui me confia la clé d’une chambre dans laquelle je montai accompagnée de Nyllyn. La chambre, spacieuse, propre et décorée, comportait un grand lit en plein milieu, une armoire lustrée, une table avec trois chaises et quelques décorations. Un tapis coloré était au sol et le tout sentait la fraîcheur et une fleur que je n’arrivais pas à identifier. Une fois installée, j’expliquai en détail à Nyllyn tout ce que je savais, sur le créateur, sur la secte l’entourant, sur le fait que le temple soit probablement maudit et donc dangereux. Plus j’expliquais et plus ses yeux s’écarquillaient. Une fois les explications terminées, elle sembla un peu plus lucide.

- Je comprends mieux pourquoi tu me mettais en garde.

- J’aurai dû t’expliquer ça dès le début, c’est ma faute. Je ne dis pas ça pour te faire peur, juste pour que tu sois prudente sur les informations que tu donnes et les questions que tu poses. Qui sait quel genre de type pourrait entendre tout ça et nous tomber dessus.

- Tu penses qu’ils pourraient y en avoir en ville ?

- Le commandeur a dit dans sa lettre que c’était une légende récurrente dans la région, on sait aussi que c’est sur une île, hors Kers se situe techniquement sur une île de l’archipel. Donc oui, si les informations qu’on a sont exactes… ils pourraient y en avoir n’importe où. Et même si c’est faux, un peu de prudence n ‘a jamais fait de mal.

- Moi qui avais peur qu’on s’ennuie.

La remarque me tira un sourire amusé. Comme si on allait s’ennuyer en cherchant un artefact magique surpuissant ! J’étais prête à parier qu’elle allait supplier pour qu’on s’ennuie, passé un certain temps.

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Yliria
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Message par Yliria » mar. 30 avr. 2019 11:28

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Malgré le sentiment anxiogène qui régnait dans mon esprit, le retour se déroule sans incident notable. Nyllyn fut soulagée de s’asseoir sur les étranges tabourets de l’auberge. Je scrutai néanmoins les autres clients, mais aucun ne semblait particulièrement faire attention à nous. Loin de me rassurer, je me tins sur mes gardes une bonne partie de la soirée, même après que nous ayons rejoint notre chambre. Arme et armure ne me quittaient plus à présent. Si d’ordinaire il m’arrivait d’aller manger sans tout l’attirail, c’était fini. Nyllyn suivit mon exemple et garda elle aussi son équipement à portée de main à tout moment. Profitant du calme relatif, j’ingurgitai une fiole de fluides sous le regard curieux de mon amie. La sensation de chaleur se répandit dans mon corps, ma peau se mit à rougir et j’eus un léger haut de cœur, un souffle brûlant s’échappant d’entre mes lèvres avant que l’effet ne disparaisse. Le léger rougeoiement de ma peau s’estompa et Nyllyn, curieuse, demanda des explications qui la fascinèrent. Elle me demanda si je pouvais le refaire et j’avalai donc la deuxième fiole, produisant un effet similaire qui sembla amuser mon amie qui me demanda si j’arrivais à cracher du feu.

- Je ne suis pas un dragon !

L’heure du repas approchant, nous redescendîmes pour nous installer dans un coin, un peu à l’écart des autres convives, préférant ne pas être entendues ou dérangées. L’aubergiste fut très rapide et nous commandâmes chacune un plat et sa boisson faite-maison avant qu’il ne reparte avec un sourire. La soirée s’annonçait calme à tout point de vue. J’en venais presque à croire que nous étions trop paranoïaques et que nous avions quelque peu sur-interprété le fait qu’on nous suivait. Mais méfiance et prudence étaient mères de sûreté. Lorsque mon regard se posa sur trois nouveaux arrivants, je sus tout de suite qu’ils venaient pour nous et donnai un coup de coude à Nyllyn pour qu’elle se tienne prête, au cas où. Trois Hafiz se dirigèrent donc vers nous après avoir balayé la salle du regard. Tous armés de manière volontairement visible, tous dans la fleur de l’âge et arborant diverses cicatrices. Ma main se posa sur le pommeau de mon arme, mais ils ne firent aucun geste menaçant, se contentant de se poster devant notre table, dans une position neutre. Le premier se mit alors à parler d’une voix claire bien que grave.

- Bonsoir. Pardonnez notre interruption, mais nous souhaiterions nous entretenir avec vous.

Un peu surprise par le ton plus que courtois, je haussai un sourcil étonné et Nyllyn eut une moue toute aussi surprise. Désignant les tabourets en face de nous, je leur proposai de s’installer, ne lâchant tout de même pas mon arme. Rien ne disait qu’ils resteraient courtois.

- Je vous remercie. Nous avons une proposition à vous faire. Nous avons appris, par divers moyens, que vous souhaitiez vous rendre sur l’Île Interdite. La raison ne nous intéresse guère. Ce qui nous intéresse davantage, ce sont les informations en votre possession.

Tout ceci était de plus en plus curieux, bien que pas dénué d’intérêt. Mais j’avais eu mon compte d’associations foireuses depuis Tulorim. Et ils semblaient en savoir beaucoup trop sur nous, cela ne me plaisait pas du tout.

- Vous semblez en savoir beaucoup. Je ne vois en revanche pas pourquoi nous vous donnerions de quelconques informations. Surtout que nous ne savons rien sur vous.

- Méfiante on dirait ? C’est une bonne chose. Mon nom est Izar’tho, et je représente mon maître qui souhaite se rendre sur l’île. Pour cela, nous avons amassé des fonds, des informations et une équipe. Mon maître souhaite découvrir les secrets de l’île et être le premier à en faire une exploration véritable, de la cartographier, ce genre de chose.

Motif tout à fait plausible selon moi. S’il cherchait une certaine notoriété pour avoir exploré l’île et en avoir fait le tour alors que personne ne semblait l’avoir fait, sa renommée était assurée. Gloire et fortune à foison à n’en pas douter, s’il en revenait vivant.

- Si vous avez déjà des informations et une équipe, je ne vois pas en quoi nous pourrions vous aider.

- Il se trouve que nous manquons quelque peu de combattants et de mages et nous avons appris votre petite altercation au port. Certains disent que vos actions étaient la preuve d’un entrainement et vos postures et votre équipement me disent que vous ne portez pas ça pour faire joli. Donc, ce que nous vous proposons, à vous deux, c’est une place, un salaire et la possibilité de faire… ce que vous comptiez faire sur l’île. Ceci en échange de votre adhésion à notre expédition et à votre collaboration totale.

Nyllyn me lança un regard où brillait un intérêt non dissimulé. Je me contentai de froncer les sourcils. C’était un peu trop beau pour être vrai.

- Alléchante proposition… un peu trop, il doit y voir des conditions, pas vrai ?

Un sourire se dessina sur le visage de notre interlocuteur.

- Au vu de la dangerosité de la mission, si vous veniez à être blessées, amputées ou à mourir sur l’île, nous ne pourrions en être tenus responsables. De plus, toutes les trouvailles iront au chef de l’expédition, à savoir notre maître, mais ce point est négociable, tout comme le salaire. Évidemment, vous suivrez les ordres du maître, ou les miens.

C’était déjà bien plus logique ainsi, bien que peu rassurant concernant le premier point. Le second me fit tiquer et Nyllyn plissa les yeux.

- Si nous voulons nous rendre sur l’île, c’est pour trouver un objet. Pas question de le laisser si nous le trouvons.

- Comme je vous l’ai dit, cela peut être négocié.

- Et vous êtes dans un tel manque de candidats que vous venez proposez cela à deux jeunes filles ?

Nyllyn avait croisé les bras et affichait un air soupçonneux que je ne lui connaissais pas. Cela fit sourire Izar’tho.

- Notre maître s’impatiente et nous avons des délais à respecter. De plus, un de mes hommes a suivi votre combat et m’a assuré que vous aviez des capacités.

Il se leva, clôturant la conversation.

- Nous vous laissons réfléchir et nous repasserons demain. Si vous acceptez, nous pourrons passer aux négociations et vous rencontrerez notre maître. En vous souhaitant une bonne soirée.

Il s’inclina gracieusement et sortit, accompagné de ses deux acolytes. Une fois seules, nous échangeâmes un regard étonné et finîmes notre repas avant de remonter dans la chambre. Nyllyn se posta sur le lit tandis que je faisais les cents pas, réfléchissant à la proposition. Alyah semblait étrangement calme à ce sujet, mais j’avais surtout besoin de confronter mes pensées à celle de Nyllyn. Mon amie semblait réfléchir également et un long silence s’installa, qu’elle brisa finalement.

- Je pense que cela peut en valoir la peine. On aura des alliés, des réserves et un plan. C’est bien moins dangereux qu’à deux. Ils doivent aussi avoir des informations et en plus on aura un salaire qui pourra nous servir plus tard. On risque moins pour gagner plus, je pense que c’est une bonne chose, t’en pense quoi ?

Je m’arrêtai et m’installai à la table.

- J’ai un doute. C’est trop beau… Je ne dis pas que c’est un piège, mais je me méfie tout de même. Je crains surtout qu’ils nous empêchent d’atteindre notre objectif. Mais sinon tu as raison, c’est bien moins dangereux d’y aller avec une expédition plutôt que seulement nous deux…

- Que fait-on alors ?

Je pris un moment pour y penser, demandant conseil à Alyah qui se contenta de me dire qu’elle veillerait sur moi quel que soit mon choix, ce qui ne m’avança guère. Après une longue réflexion, ma décision fut finalement prise.

- On accepte. De toute façon, y aller seulement toutes les deux me parait irréalisable à ce stade. En revanche, au moindre soupçon que quelque chose cloche, on laisse tomber. Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit d’autre, d’accord ?

Elle m’offrit un sourire qui se voulait rassurant et nous nous couchâmes peu après. Les choses se précipitaient d’un coup et sans prévenir. Quant à savoir si c’était une bonne ou une mauvaise chose, il allait falloir le vivre pour s’en rendre compte.


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(((Utilisation de deux fioles de fluides de feu 1/16)))

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