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par Ulric » jeu. 9 déc. 2021 22:13
Il fallut au final environ 3 heures au nécromant pour maitriser le sort qui avait pris presque trois jours à Ulric. L’apprenti mage peinait à dissimuler sa frustration mais, en même temps, il ressentait aussi une pointe d’admiration pour son compagnon. Il aspirait déjà à égaler son aisance en magie et, par la suite, à la dépasser.
« Bien, très bien. », fit la voix de Nyklaus depuis l’autre côté d’un dôme de noirceur qui englobait une bonne partie de la galerie, « Je dois admettre que ton aide m’a été utile, mon cher invité. Je pourrais te remercier mais je vais faire mieux que ça : je vais respecter ma part de notre marché. »
La chappe d’ombre surnaturelle se dissipa comme une brume et, en un battement de cils, ce fut comme si elle n’avait jamais été. Le jeune nécromancien, à présent visible, affichait un air satisfait de sa réussite. Un petit sourire se dessinait au coin de sa bouche quand il reprit :
« Un petit fragment de savoir contre un petit fragment de savoir, comme promis. Quel genre de sort aimerais-tu apprendre ? Tu m’avais dit quelque chose hier, il me semble, mais j’ai oublié. »
Ulric mourrait d’envie de demander au nécromancien de lui montrer comment relever les morts. Une curiosité morbide le poussait à se demander quel genre de magie se cachait derrière ce phénomène, ce qui animait les créatures mortes-vivantes, aussi absurdes que fascinantes, qu’il avait rencontré. Il voulait des réponses à ces questions et il les voulait maintenant. Cependant, une autre partie de lui se remémora les quelques combats qu’il avait connu ces derniers jours et, surtout, à quel point il venait rapidement à bout de ses fluides. Il en venait toujours bien vite à devoir se reposer sur des armes mondaines, avec lesquelles il était peu adroit car, pour être honnête, elles l’ennuyaient. Il lui fallait quelque chose qui lui permettrait de rapidement prendre l’ascendant dans un combat, de distraire l’adversaire juste assez longtemps pour porter un coup fatal, et ce sans le vider de ses fluides.
« Un sort qui pourrait distraire quelqu’un, ou le gêner… », commença-t-il, toujours pensif, en tapotant la garde de sa dague « Juste assez longtemps pour lui ouvrir le ventre. »
« Ah, oui ! », répondit Nyklaus sans ciller devant les réflexions sanglantes d’Ulric, « Oui, j’ai ce qu’il te faut. »
Là-dessus, le nécromancien fit un geste rapide de la main et, avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, une grande ombre mouvante se matérialisa devant le visage d’Ulric, lui obstruant la vue. Il fit un pas de côté pour s’en débarrasser, mais l’ombre le suivit comme si elle était attachée à lui, suivant chacun de ses mouvements. Il tenta ensuite de s’en débarrasser avec la main mais elle était bien entendu immatérielle.
(Intéressant.), pensa-t-il.
Oui, il voyait clairement le potentiel du sort, à défaut de ce qui se trouvait en face de lui. S’il pouvait gêner la vue d’un adversaire de la sorte, il aurait bien plus facile à se défendre ou à l’attaquer. D’un côté, ce sort lui fit penser à ces combattants qui jettent du sable dans les yeux de leur adversaire pour l’aveugler, mais en plus sophistiqué. Une technique vicieuse et efficace; tout ce qu'il aime.
L’ombre se dissipa au bout de quelques secondes.
« C’est parfait ! », fit Ulric, enthousiaste.
« N’est-ce pas ? C’est ce que la plupart des scotomanciens appellent le « Crépuscule Ciblé ». Je ne pense pas qu’il soit utile de t’expliquer ce qu’il fait. »
Le nécromant s’arrêta un moment, observant son élève en silence, les mains sur les hanches, avant de reprendre :
« Cependant, avant qu’on ne commence, je dois préciser une chose : je ne suis pas maitre sorcier, et je ne peux pas garantir que tu maitriseras le sort. Il faudra y mettre du tien. L’utilisation des fluides est quelque chose de très personnel, intime même, et ça reste à toi d’apprendre comment manier les tiens. Je peux te guider sur le chemin, mais c’est à toi de le parcourir. »
Loin de se décourager, Ulric prit cet avertissement comme un défis. Il lui montrerait qu’il en était capable !
« Alors, prêt ? »
« Prêt ! », dit-Ulric avec assurance.
« Bien. Pour commencer, comment penses-tu que j’ai procédé pour te lancer le sort ? », commença-t-il.
Ulric réfléchit un instant. Le parallèle avec le Voile de Ténèbres qu’il connaissait déjà était facile, puisque les deux sorts avaient pour but de manipuler les ombres. Il canalisait ses fluides pour tisser des liens entre lui et les ombres ambiantes pour lancer le Voile, le procédé devait donc être similaire ici.
« Je sais déjà manipuler les ombres en utilisant mes fluides pour former des liens entre elles et moi. », commença l’apprenti mage.
Nyklaus l’interrompit :
« Et ça nous sera très utile, mais ça ne répond pas à ma question. »
De quel droit le coupait-il ainsi ? Et puis, n’avait-il pas accepté de lui enseigner le sort plutôt que de le soumettre à un interrogatoire ? Peu importe, Ulric avait sa réponse et il ne passera pas pour un abruti devant le nécromant.
« Tu as créé un lien entre toi et mon ombre pour la manipuler. », répondit-il finalement, catégorique.
« Il y a du vrai là-dedans, mais ce n’est qu’une toute petite partie de la réponse. Cependant, je vois pourquoi tu as répondu ça : tu fais des liens entre ce que tu connais déjà et ce sort. C’est bien, mais tu dois être prudent à ne t’encombrer de certitudes quand tu abordes quelque chose de nouveau, car il y a deux différences fondamentales entre le Voile de Ténèbres et le Crépuscule Ciblé. La première, c’est que le Voile est encré dans une zone, et le Crépuscule dans un être. Quelle est la seconde ? »
Pourquoi posait-il toutes ces questions ? Était-ce juste sa façon d’enseigner ou le testait-il ? Les deux, sans doute. Ulric revisualisa dans son esprit comment le sort avait agi quand le nécromant l’avait lancé sur lui, puis le compara au Voile de Ténèbres qu’il connaissait bien. La réponse était évidente :
« Le crépuscule ciblé a suivi mes mouvements, alors que le Voile est statique. »
« Exactement ! », répondit Nyklaus en frappant ses deux paumes de satisfaction, « Le Voile de Ténèbres est une manifestation fluidique somme toute assez simple, dépourvue d’intention. Il se contente d’être. Le Crépuscule, lui, possède une intention. »
« Une intention ? », demanda Ulric qui se demandait de quoi il parlait.
« Une volonté, si tu préfères. Lorsque les fluides sont dans ton corps, tu peux les contrôler comme un muscle. Cependant, une fois que tu les expulse pour lancer un sort, tu perds ce contrôle. Ce n’est pas un problème, ou c’est parfois même préférable, pour la plupart des sorts simples, comme le Souffle de Thimoros. Tu peux te contenter d’expulser tes fluides de façon brute sans y réfléchir davantage. Mais, si tu veux que ton sort ait un effet plus complexe ou durable, tu dois lui imprimer une intention. »
« Je dois donc modeler mes fluides avant de les lancer ? Comment je fais ça ? »
« Quand tu auras plus d’expérience, tu y arriveras presque d’instinct, mais, d’ici là, la technique la plus simple est de visualiser l’effet que tu désires pendant que tu canalises tes fluides. Ça demande beaucoup de concentration, mais tu devrais y arriver. »
Il devait juste imaginer ce qu’il voulait faire avec ses fluides avant de les expulser ? Dit comme ça, ça semblait simple, mais Ulric soupçonnait que la pratique l’était beaucoup moins. Après tout, si la magie était simple, n’importe quel crétin serait un mage.
Ulric ferma les yeux pour se concentrer et canalisa ses fluides. Il sentit la puissance obscure converger dans tout son corps jusque dans sa main. Une froideur caverneuse s’emparât de ses doigts, alors que le reste de son corps était pris de frissons. Il repassa dans son esprit la scène du sort qui s’abattait sur lui, obstruant sa vue. Il se concentra sur chaque détail, comment l’ombre bougeait, suivant chacun de ses mouvements, sur l’apparence brumeuse de l’ombre surnaturelle… Cela tout en gardant son attention sur les fluides qu’il concentrait. Comme l’avait prévenu Nyklaus, partager son esprit entre l’image mentale et ses fluides demandait toute sa concentration, et l’apprenti mage avait l’impression d’essayer d’enfiler une aiguille tout en récitant l’alphabet à l’envers.
Il ne ressenti pas de changement dans ses fluides, mais se jugeait suffisamment concentré. Alors, rouvrant les yeux, il expulsa une petite partie de ses fluides vers l’ombre de Nyklaus afin de tisser un lien pour pouvoir la manipuler.
« Tu n’as rien fait, là. Recommence. », cingla le nécromant.
Et, effectivement, sa tentative n’avait eu aucun effet. Jurant intérieurement, Ulric se concentra à nouveau et suivit le même procédé, mais sans plus de succès que la première fois. Il allait recommencer à nouveau quand il s’interrompit :
(Abruti !), s’admonesta-t-il intérieurement.
Il devait visualiser l’effet qu’il voulait créer, pas un souvenir de quelque chose qui s’était déjà produit ! Et encore moins le souvenir d’un sort lancé contre lui-même !
Pensant à présent avoir compris le procédé, l’apprenti mage referma les yeux. Cette fois-ci, il ne repensa pas au sort qu’il avait vu, mais se représenta mentalement le nécromant en face de lui. Il tenta de le visualiser le plus précisément possible, ainsi que son environnement. Il vit comment les chandelles qui illuminaient le tunnel projetaient de grandes ombres sur son visage, comment son regard le scrutait, attentif à la moindre erreur de sa part, comment dans la pénombre la cicatrice sur sa pommette ressemblait à une profonde crevace. Puis, sur ce tableau mental, il fit apparaitre une ombre qui se plaqua sur son visage, suivant chacun de ses mouvements, comme s’il l’avait affublé d’un masque.
Au même moment, il canalisa ses fluides. Il les sentait jusqu’au bout de ses doigts, prêts à jaillir à tout instant. Alors qu’il se concentrait à la fois sur eux et son image mentale, il sentit un changement subtil s’opérer dans une partie de ses fluides. C’était comme s’ils avaient… changé de forme ? Non, ça n’avait aucun sens, il n’était pas en train de modeler de l’argile. Mais, en même temps, cette analogie collait tellement bien à ce qu’il avait ressenti. Il était parvenu à modeler ses fluides, à leur conférer une intention. Il n’y avait plus qu’à les relâcher.
Rouvrant les yeux, il utilisa ces fluides modelés pour tisser à nouveau un lien entre lui et une des ombres sur le visage de Nyklaus. Il parvint à en prendre contrôle un bref instant. L’ombre s’étira avant de se matérialiser en un écran de brumes noires qui tentèrent de bloquer la vue du nécromant. Mais, le procédé avait demandé énormément à Ulric, et il ne se voyait pas maintenir ce genre d’effet plus d’un battement de cœur.
« Bien, nous progressons ! Recommence. »
Ulric s’exécuta et, cette fois-ci, il parvint à former une ombre devant le nécromant et à la maintenir. Elle était fine et imparfaite, manquant d'opacité, et à chaque instant s’évaporait davantage. Nyklaus, le visage toujours en partie occulté par l’ombre ensorcelée, s’avança nonchalamment vers l’apprenti mage, pas gêné le moins du monde. Maintenir sa concentration alors qu’il bougeait était une torture, et Ulric commença à sentir un horrible mal de crâne apparaitre, comme si quelqu’un agitait une dague directement dans sa cervelle.
Quelque chose clochait. Le but d’imprégner une intention à ses fluides était bien de leur permettre d’agir sans qu’il ait à se concentrer dessus, non ? Ulric sentait qu’il était proche du but, de comprendre comment lancer le soir, mais il lui manquait une pièce du puzzle.
Nyklaus lui fit une pichenette sur la tempe, lui faisant définitivement perdre sa concentration.
« Que fais-tu de travers ? », demanda-t-il d’un ton autoritaire.
Il faisait quelque chose de travers, oui, c’était évidant, mais quoi ? Canaliser ses fluides et créer des liens avec les ombres n’était plus une nouveauté pour lui, et il savait qu’il le faisait correctement. Modeler ses fluides pour leur imprimer une intention était un exercice nouveau, en revanche, mais il sentait qu’il y arrivait. C’était après cela qu’il se trompait, quand il lançait le sort. Il réfléchit un instant, pendant que Nyklaus l’observait, attendant toujours sa réponse.
Ulric pensa avoir trouvé la source de son erreur : il tentait de contrôler directement l’ombre, comme lorsqu’il lançait le Voile de de Ténèbres. Mais le Voile était immobile, alors que tenter de contrôler l’ombre mouvante du Crépuscule Ciblé était un vrai cauchemar de concentration. Cependant, s’il ne le faisait pas, il ne sentait pas l’ombre se mouvoir, malgré qu’il ait correctement modelé ses fluides. Que ne comprenait-il pas ?
« J’essaie de contrôler l’ombre au lieu de la laisser agir mais, si je ne le fais pas, elle ne semble rien faire. », concéda-t-il.
« Précisément. Et pourquoi ne bouge-telle pas seule ? »
Ulric eut beau réfléchir, il ne comprenait pas. Il suivait chaque étape correctement, alors pourquoi son sort n’avait-il pas d’effet au final ? Cependant, il ne voulait pas admettre au nécromant qu’il ne savait pas. Ce serait se reconnaitre vaincu, inférieur à son professeur. Il retourna le problème dans sa tête, encore et encore, mais sans succès. Alors, entre son ego et le savoir, il dut faire un choix :
« Je ne sais pas. », s’arracha-t-il comme s’il retirait une flèche barbelée d’une plaie sanglante.
Nyklaus eut un petit sourire avant de se remettre à marcher en lui tournant le dos.
« Le problème, c’est que tu ne peux pas imprégner une intention à une ombre. Pas comme ça, du moins. »
Comment cela ? N’était-ce pas là précisément ce qu’il lui avait dit de faire ?
« Mais alors, pourquoi m’avoir fait perdre du temps à donner une intention à… ? »
« A tes fluides. », le coupa-t-il, « Pas à l’ombre. Ce que tu essaies de faire, c’est de modeler tes fluides, ce que tu dois faire, puis de t’en servir pour contrôler une ombre, ce qui est inutile et une perte de temps et d’énergie. Tu ne peux pas donner une intention à l’ombre, car elle n’a jamais fait partie de toi. Ta volonté lui est étrangère. »
« Comment je suis sensé manipuler l’ombre, alors ? »
« Tu ne dois pas. », fit Nyklaus en se retournant, « Lorsqu’un pyromancien crée une boule de feu, il ne manipule pas une flamme déjà présente pour en faire un projectile. Il crée du feu grâce à ses fluides. Tu dois faire la même chose : créer une ombre issue de tes fluides, imprégnée de ta volonté. C’est pour ça que tu dois modeler tes fluides, pour qu’ils se manifestent de la façon désirée, en créant une ombre. Essaie à nouveau. »
Ulric prit un moment pour digérer ce que le nécromant venait de lui dire, puis tenta à nouveau de lancer le sort. Il procéda étape par étape : canaliser ses fluides, les modeler grâce à l’image mentale. Il devait ensuite encrer le sort dans sa cible lorsqu’il expulsait ses fluides. Mais comment faire ? Former un lien était inutile, il l’avait à présent compris.
Il eut soudainement une idée : si la visualisation pouvait modeler ses fluides pour leur donner une intention, il pouvait peut-être visualiser une nouvelle image mentale pour leur en donner une seconde.
Toujours concentré sur ses fluides, il fit apparaitre dans son esprit l’image d’un harpon. Il espérait qu’ainsi il pourrait leur donner la forme nécessaire pour qu’ils s’accrochent à leur cible et agissent sans son contrôle continu.
Une fois qu’il se sentit prêt, il éjecta ses fluides, non pas pour tisser un lien, mais comme s’il lançait une flèche. Le sort trouva sa cible et un écran d’ombres se matérialisa devant le nécromant, mouvant d’elles même, suivant chacun de ses mouvements pour occulter sa vue. Elles disparurent rapidement, le sort ne devait pas avoir agit plus de deux secondes, mais Ulric avait finalement réussi à lancer le Crépuscule correctement, même si de façon trop éphémère.
Nyklaus applaudit lentement :
« Bien, bien. Tu n’as plus qu’à t’exercer jusqu’à ce que tout le processus ne soit plus qu’un réflexe. Tu peux t’entrainer sur… »
Le nécromancien balaya son antre du regard avant de soupirer :
« Pourquoi n’ai-je pas gardé un de ces gobelins comme cobaye ? »
« Pourquoi ne pas continuer avec toi ? », demanda Ulric qui ne comprenait pas pourquoi il aurait soudainement besoin d’une autre cible. Le sort n’infligeait aucune blessure, après tout.
« Non, non… », murmura Nyklaus avant de reprendre d’une voix plus énergique, « Jovamine ! »
La goule, qui avait regardé la leçon de loin, vint à son maitre en trottant à quatre pattes.
« Jojo ? », demanda la bête.
« Ça te dirait de voir de la magie de près, ma petite Jovamine ? »
« Oui ! »
« De très près ? »
« Oui, maitre ! »
« De très très près, genre collée à ta face ? »
« Ouiiiii ! », rugit la goule.
« Alors je te laisse avec notre invité. Moi, je vais me chercher des pommes ! »
« Hein, quoi ? », demanda Ulric, sidéré.
« N’oublie pas mes instructions, ma petite goule d'amour ! »
Là-dessus, le nécromancien s’empara d’une lanterne et s’enfonça dans la partie non éclairée du tunnel, au-delà de son antre. La lueur de sa lanterne fut encore visible un instant, avant que les ténèbres ne l’avalent complétement.
Ulric était pantois.
« Il est sérieux ? », se demanda-t-il à voix haute.
Comment ça, il allait se chercher des pommes ? Et dans ce tunnel ? Où pouvait-il mener, pour commencer ? Certainement pas le marché ! Et par ses « instructions », Ulric imaginait non sans mal qu’il s’agissait de l’ordre qu’il avait donné à sa goule de ne pas le laisser partir et de le tailler en pièce s’il essayait.
(Bon.)
Il se retourna pour faire face à Jovamine. La goule le regardait de ses petits yeux noirs, avec l’impatience d’une petite fille à qui on a promis des bonbons, à part que la petite fille était ici une abomination morte-vivante à l’énorme bouche remplie de crocs.
« Jojo magie ? », demanda-elle.
Il n’avait plus qu’à commencer les exercices, se dit Ulric. Il n’avait pas grand-chose d’autre à faire de toute façon.
Modifié en dernier par
Ulric le mer. 22 déc. 2021 14:24, modifié 1 fois.