Présentation du Désert de l'Ouest

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Yuimen
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Présentation du Désert de l'Ouest

Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:46

Présentation du Désert de l'Ouest

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Population :

22 000 habitants en tout, dont 19 000 Kebakeris. Les 3 000 restants sont les esclaves et les affranchis qui viennent d'ethnies et de races différentes ; ce sont majoritairement des whiels, des varrockiens ou des kendrans mais les esclaves non-humains étant très prisés, il y a des représentants de nombreuses autres races. Vous ne trouverez cependant aucun esclave shaakt, ceux-ci sont systématiquement abattus.

Ci-dessous, la population des cinq principaux clans du désert :
- Kel Ouleiad, 7 000 individus.
- Al Badawi , 3 500 individus.
- Al Tamash, 2 000 individus.
- Kel Asheara, 1 500 individus.
- Yimni, 1 000 individus.


Description générale :

Le désert de l'ouest ne porte ce nom que pour les cartographes, les indigènes l’appellent "Kebaker", la pègre d'Exech "La Kèbe" et les shaakts de Khonfas "Sebalsher".

Entourée par la savane du Ponant au nord et les montagnes arides (Nom donné aux reliefs désertiques du début de la chaîne des Prophéties) à l'est, la région n'est en fait qu'un énorme erg (désert de dunes), à l'exception du reg (désert de pierre) présent au sud-ouest.

C'est un territoire largement inhospitalier.
Les tempêtes de sables sont fréquentes, les températures sont très hautes le jour et très basses la nuit, les points d'eau très rares, les véroces, vers aqueux et locus parasitaires prolifèrent, d'encombrants élémentaires du feu et bien d'autres créatures dangereuses vagabondent...

Le désert de l'ouest est surtout connu pour ses nombreuses ruines (Tel Kamyr, Pathan, Amanirâ et Karthalis'Neklath, pour ne citer que les plus importantes) éparpillés un peu partout, qui abritent les légendaires momies et sont devenu le refuge de bien d'autres créatures.

Mais le désert, c’est aussi son peuple.
Les clans vivent ici majoritairement de l’esclavage et ne s’en prennent pas à leur propre peuple donc prenez garde à vous ! Sauf si vous êtes là pour affaire. Dans ce cas, le clan Kel Ouleiad sera ravi de vous escorter jusqu’à votre destination en vous protégeant des bandits qui rôdent.
Les étrangers se dirigent ordinairement au nord-est vers le clan de Kakrant ; les autres clans sont tous nomades, vous ne pourrez les trouver que dans leurs campements ou auprès de la grande oasis de Hatmeheddet et du temple de Toumlanayh.

S'il est suicidaire de traverser le désert sans connaître sa géographie et ses dangers, des guides plus ou moins honnêtes sont présents dans chaque clan pour mener les étrangers au travers des chemins les plus sûrs.


Histoire :

L'histoire du désert de l'ouest commence dès la création du monde de Yuimen, durant l'ère des dieux.
La région était alors une vaste jungle luxuriante qui grouillait de vie mais, à l’heure où les dieux ont commencé à revendiquer des territoires, Valyus et Yuimen la convoitait tous les deux.
Les deux dieux se livrèrent alors à un jeu mesquin, chacun voulant rendre la région pour l’autre inintéressante. Valyus y convoqua des orages créant des déluges cataclysmique, Yuimen enchérissait avec des séismes ravageurs. Ce petit jeu dura jusqu’à ce qu’ils se lassent, laissant derrière eux une terre sans vie ni végétation qui se transforma peu à peu en immense désert avec un grand lac au milieu.
Plus tard, des humains viennent s’installer autour du lac. Ils ignorent cet affrontement et prient Yuimen pour leurs récoltes. La région s’assèchera au fur et à mesure jusqu’à devenir un désert, le lac rétrécira jusqu’à devenir l’oasis de Hatmeheddet.

Durant les ères suivantes, la population s’adaptera en prenant majoritairement un mode de vie nomade.

Durant l’ère des portes, vers -18 000, les shaakts fondent Khonfas, d’abord un comptoir commercial, aux pieds du désert de l’ouest. Les relations entre les deux peuples sont amicales, chacun profitant de la prospérité de l’autre. Les indigènes découvrent la culture shaakt et le culte de Valshebarath, nombreux seront influencés dans leur art et leur spiritualité.
Dans la tradition orale, Valshebarath gagnera peu à peu en importance jusqu’à y devenir la sœur et/ou l’épouse de Yuimen. Ils y sont décrits comme un couple turbulent à l’amour vache, des opposés qui se complètent.
Ce culte syncrétique ne sera pas généralisé et se développera en parallèle du culte traditionnel de Yuimen, il n’effleurera même pas les shaakts, même lorsque Khonfas devient une véritable colonie.

Durant l'ère des royaumes elfes, vers -14 000, est fondée la première ville du désert : Kamareth. D’autres clans suivront cette idée, le désert devient vite un ensemble de cités-états indépendantes, chacune dirigées par un pharaon. Il restera cependant toujours des clans nomades parcourant la région.
Alors près d’une oasis maintenant disparue, la construction de Kamareth était originairement largement inspirée par l’architecture et l’ingénierie skaakte, s’étalant dans les profondeurs, mais le manque de bois dans le désert poussera à avantager les bâtiments au niveau du sol. Seuls les grands monuments auront ensuite droits à leurs souterrains.
Les cités se développent, dont Karthalis'Neklath, la cité la plus proche de Khonfas.

En - 12 231, un prophète surnommé l'Annonciateur apparait à Kharthalis’Neklath. Il défend la nécessité de purger le monde de l’engeance elfique et rejette le culte de Valshebarath et de Yuimen. Il déclare avoir des visions d’un dieu inconnu nommé Toumlanayh, divinité arborant les deux visages de la vie et de la mort. Pour son comportement nuisant à l’ordre public et ses blasphèmes, il est banni de la cité. Il ira alors de cités en cités pour propager sa parole avec succès. Il réussit à rassembler assez de fidèles pour fonder une nouvelle ville Au pied des montagnes du sud-est : Amanirâ.
La nouvelle cité fonctionne alors à la manière d’une théocratie basée sur le culte de Toumlanayh et sur la binarité lumière/obscurité-vie/mort. Elle devient vite un foyer de religieux et de mages, la nécromancie y est vue comme un art noble et prestigieux.
Durant les années suivantes, le culte de Toumlanayh se répandra au travers du désert et l’Annonciateur ira « libérer » les cités où les fidèles sont oppressés. Il enchaîne les victoires et occupe Kamareth en -12 210. A la fin de sa vie, bien qu’il n’ait finalement jamais lancé d’assaut sur Khonfas, pratiquement tout le désert lui appartient, Amanirâ est devenu sa ville la plus influente et le culte syncrétique disparait peu à peu. Seul le culte traditionnel de Yuimen reste vivace, notamment dans les clans nomades.

En -12 198, après la mort de l’Annonciateur et en l’absence d’un leader charismatique, les cités n’ont plus rien qui les unifient. Malgré les efforts des prêtres de Toumlanayh, elles redeviennent progressivement indépendantes.

En -11 956, les shaakts, puissants en Imiftil, prenant légèrement mal d’avoir pour voisins directs un peuple ayant pour principe religieux d’abattre un elfe à la moindre occasion, commencent à organiser des raids esclavagistes de grande envergure dans le sud du désert. S’ils ne prennent aucune cité, leur prospérité en prend un coup et c’est un grand bouleversement pour les clans nomades, qui fuient vers le nord.

En -11 500 est fondée Tel Kamyr. La ville devient le nouveau centre religieux du désert. Les pharaons successifs, désireux d’accéder à une vie après la mort, coopère volontiers avec les religieux du culte de Toumlanayh. La nécromancie locale est alors très développée et institutionnalisée. L’on commence à parler d’immortalité et à construire de gigantesques nécropoles dans tout le désert ; 20 000 personnes seront ainsi embaumées jusqu’à la fin de la pratique. Les échanges commerciaux se multiplient avec le reste du continent malgré les interférences des shaakts.

Durant les siècles suivants, les cités-états du désert se fortifieront et se militariseront davantage, les religieux perdront de l’influence en faveur des guerriers. Les raids shaakts seront de moins en moins efficaces puis, en -11 007, une coalition de cités-états et de clans nomades remportera une victoire écrasante sur l’armée des elfes noirs. Contre l’avis des religieux, la paix dite « de Khor'Amad » sera établie.

A partir de -9 600 commence le long déclin des cités du désert de l’ouest. Les premières momies commencent à se réveiller et leurs comportements choquent : Loin de se comporter comme durant leur première vie, elles sont agressives, ne ressentent aucun besoin de se nourrir ou de dormir, n’éprouvent pas la peur et ont des ambitions mégalomanes. L’institution du culte de Toumlanayh s’effondre, éclatant en de multiples courants. Le peuple tantôt se déchire tantôt s’unit contre les souverains. La paix de Khor’Amad s’achève avec la reprise des raids shaakts, même s’ils sont de moindre envergure. Les cités s’embourbent dans des guerres de coalition et des guerres civiles. Le nombre de momies qui se réveillent ne cessent d’augmenter et s’organisent, commençant à réduire les mortels en esclavage.
Un nouveau palier dans la déchéance est atteint -9 188, lorsque les momies s’unissent sous un pharaon qui leur est propre : Neferhotep, celui-ci voulant faire momifier tous les mortels. La région se vide considérablement, les locaux tombant du côté des momies ou fuyant le désert. Les shaakts, sous-estimant les momies, voit ces évènements comme une aubaine pour eux de conquérir des nouveaux territoires et lancent en -9 172 une invasion massive. Leur armée sera balayée par Neferhotep et son armée de momies aux portes de Pathan. En -9 144, ce qu’il reste d’humains dans le désert de l’ouest s’unissent pour prendre Kamareth et mettent fin au règne de Neferhotep. De nombreuses nécropoles seront ensuite scellées, ensevelies ou rasées mais les momies resteront toujours un important danger.

Le peuple du désert reprendra alors un mode de vie nomade et se scindera en multiples clans se partageant des territoires immenses.
Un nouveau temple de Toumlanayh sera érigé en -8 987 près de la grande oasis de Hatmeheddet mais les religieux et les mages retinrent les leçons de ces évènements. La nécromancie est désormais considérée interdite dans tout le désert et la première mission du culte devient de garantir la paix et l’harmonie entre les clans, même avec ceux restés fidèles à Yuimen.



Diplomatie :

Les prêtres de Toumlananayh et le clan Kel Ouleiad étant de fervents défenseurs de la paix au sein du désert, les conflits entre clans sont rares.

Les clans sont en guerre permanente avec les shaakts de Khonfas depuis des millénaires.
Aucun dialogue n'est possible, le peuple shaakt est diabolisé au plus haut point et les clans préféreront toujours les abattre plutôt que d'en faire des esclaves.
Cette guerre est cependant à relativiser, les confrontations se limitant à des raids d'esclavagistes dans le sud du désert pour les ramener à Khonfas. Ceux-ci se montrent cependant de plus en plus entreprenants et s'enfoncent de plus en plus profondément dans les terres.

Les côtes étant inexploitables, le seul véritable lien qui reste entre les clans et le monde extérieur est au nord.
Les caravanes marchandes peuvent se rendre jusqu'à Exech-même et les étrangers voulant faire toutes sortes d'affaire savant qu'ils doivent se rendre à la ziggurat de Kamareth.
Cette route commerciale est aussi importante pour les clans que pour la pègre et les marchands d'Exech. On notera aussi le passage d'érudits et d'aventuriers étrangers l'empruntant pour se rendre dans les ruines.
Les clans vendent principalement des esclaves, des pierres précieuses et des artefacts venant des ruines.

Si les clans se tiennent bien au courant de la situation dans le royaume d'Exech, ils ont cependant très peu de connaissances sur les autres peuples et races mais une chose est sûre : les esclaves exotiques se vendent à prix d'or.

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