L'Elevage de Karazine

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Yuimen
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L'Elevage de Karazine

Message par Yuimen » ven. 5 janv. 2018 17:15

Éleveur de dromadaires et de chevaux

Karazine, un marchand de chevaux et de dromadaires appartenant à la famille Kel Ouleiad, propose ses montures pour les longs trajets du désert. Il tient son élevage depuis des dizaines d'années et saura vous conseiller.


Hébergement de montures :
Vous pouvez ici laisser en pension votre monture (uniquement celles du même type que celles vendues). Ce service coûte 50 yus, peu importe le nombre de temps que la monture reste.

Montures hébergées :
Fonctionnement :

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Madoka
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Re: L'Elevage de Karazine

Message par Madoka » mar. 9 avr. 2019 23:10

L’élevage du dénommé Karazine se trouve sur la grande route commerciale que nous avons rejointe peu de temps après mon réveil dans la charrette. Il sert de repère aux caravanes reliant Exech et Kamareth. Beaucoup s’y arrêtent car le propriétaire est connu pour la qualité des soins apportés aux animaux. Saadi m’explique qu’il fait parti de la famille Kel Ouleiad, le clan le plus important du désert et celui qui se refuse à faire de la vente d’esclaves sa principale source de revenus. Selon lui, leurs tarifs en matière de protection sont exorbitants mais le désert est un pays de richesses, pour qui n’a pas peur de se salir les mains ou pour qui s’ose à piller les ruines maudites.

« Nous ne pouvons pas demander l’aide de quelqu’un. Nous devons y arriver seuls et c’est important pour lui comme pour moi de respecter cette règle.
- Même si ça vous vaut de finir dans une caravane d’esclaves ou perdus dans le désert ? Là-bas c’est pas comme ici, y’a pas de route.
- J’ai passé mon temps depuis mon départ à apprendre tout ce que je peux des gens qui connaissent ce désert, alors si tu t’inquiètes pour Sam, tu peux t’y mettre de suite … ou pendant le trajet jusqu’à la Ziggurat. Après, ça sera trop tard. »
Je prends les rênes de Blanchette et m’approche d’un homme dont la teinte grisonnante de sa barbe contraste avec celle hâlée de sa peau. Il porte une large robe de couleur beige et un foulard bleu ciel qu’il utilise pour s’éponger le front avant de nous rejoindre. Saadi le salue dans leur langue sur un ton amical, presque fraternel, avant de nous présenter, Sam et moi sans trop s’épancher sur les raisons de notre venue.

« Enchantée de faire votre connaissance Karazine. Vous devez vous en douter en les voyants, notre jument et notre charrette ne sont pas adaptées au voyage que nous devons faire dans le désert. Que pouvez-vous nous proposer comme alternative en sachant qu’à mon retour je souhaiterais rependre mon attelage pour repartir vers Exech. »

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Gamemaster3
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Re: L'Elevage de Karazine

Message par Gamemaster3 » mer. 10 avr. 2019 21:05

Intervention pour Madoka


Karazine te regarde, un large sourire illuminant son visage, pendant que Saadi lui fait la traduction de tes paroles. Une fois la transposition terminée il s’adresse à votre interprète qui s’empresse de rapporter ses paroles dans votre langue :

« Karazine est heureux de vous accueillir dans son humble élevage. En échange de votre jument et de votre véhicule, il peut vous proposer des dromadaires qui sont des montures bien plus fiables et plus adaptées aux conditions de voyage dans ces contrées arides. Il se propose de prendre soin de votre cheval en échange des méhara. Cela devrait être une caution suffisante pour assurer le retour des bêtes une fois votre périple dans le désert terminé, une simple pension de 50 yus permettra d’assurer les soins apporter à la jument. »

Votre petit groupe s’approche alors de l’enclos des dromadaires de monte, pendant que d'autres hommes de l'élevage commencent à prendre Blanchette en charge. Une fois proche des camélidés, Karazine reprend la parole, Saadi servant à nouveau d’interprète au propriétaire des lieux :

« Voici donc ses dromadaires. Il vous conseille un animal par voyageur, pour éviter de fatiguer inutilement les bêtes. A vous de faire votre choix. »
Image
« Chaque lecture est un acte de résistance. » D. P.

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Madoka
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Re: L'Elevage de Karazine

Message par Madoka » mer. 10 avr. 2019 23:43

Saadi traduit mes paroles avec emphase à l’éleveur qui ne se départit pas de son large et radieux sourire. Il se dit heureux de nous accueillir dans son humble élevage et prend le temps de réfléchir, observe ma jument un instant puis se tourne vers Saadi pour lui faire part de sa décision. Ses dromadaires seront des montures bien plus fiables et plus adaptées aux conditions difficiles des terres arides qui nous attendent. Il nous propose en guise de transaction ni plus ni moins qu’un échange entre Blanchette et ses Méhara ; ses dromadaires de course, se hâte de préciser Saadi devant mon air perdu. Il prendra soin de ma jument pendant mon voyage et estime que cela devrait être une caution suffisante pour s’assurer du retour de ses bêtes.

« Soyez assuré que je prendrais le plus grand soin de vos montures Karazine. Après tout, de leur bien être dépend notre survie. »

Il me demande cinquante yus pour la nourriture et les soins. Sam hoche la tête pour me signifier son accord et signe quelques mots à transmettre à l’éleveur pour veiller à un meilleur confort.

« Un prix tout à fait raisonnable. Mon camarade souhaite que vous preniez les fruits dans la charrette pour notre jument, elle en raffole. »

Son sourire seul suffit à comprendre sa réponse et le clin d’œil qu’il échange avec Sam vaut toutes les traductions du monde. L’affection récente qu’il porte à notre jument est communicative, pas besoin de Saadi pour être certains que Blanchette se régalera avec ses pommes.
Les deux hommes nous invitent à rejoindre l’enclos et l’éleveur nous présente ses dromadaires. Ils sont grands, gigantesques même, et en voir en vrai est tout simplement fantastique. L’éleveur nous explique que ses animaux sont faits pour parcourir de longues distances et peuvent aller très vite, très différent de notre jument faite elle pour transporter des charges lourdes. Ils sont plus grands, plus fins et plus athlétiques que les dromadaires de bât utilisés par ici, autour de Kamareth. Même si nous sommes petits tous les deux, il nous conseille quand même un animal par voyageur afin d’éviter de fatiguer les bêtes.
Après quelques minutes de discussions et de questions quant à la docilité de ces bêtes envers des voyageurs novices, nous trouvons notre bonheur avec deux jeunes dromadaires nés d’une femelle particulièrement patiente et réactive. Ses employés préparent les selles et passent du temps avec nous afin de nous montrer comment les faire se courber afin de monter et descendre sans risques de chutes, comment les faire avancer et s’arrêter. Karazine nous conseille d’attacher le plus jeune, celui que montera Sam, derrière l’autre à l’aide d’une simple corde. Il est habitué à suivre mais n’acceptera pas mes ordres, lancés depuis un autre dromadaire.

Nous nous exerçons et ne partons qu’une fois sûrs de nous et de nos nouvelles montures. Il est plus aisé que je pensais d’harnacher tout notre attirail sur les dromadaires, les sacoches et les ballots qui pendent ne semblent même pas les gêner.

Je remercie Karazine une dernière fois pendant que je le paye et il nous souhaite bonne chance pour notre voyage, espérant qu’on reviendra après être tombés amoureux du Kebaker.

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Madoka
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Re: L'Elevage de Karazine

Message par Madoka » sam. 20 avr. 2019 00:09

Quand j’arrive à l’élevage le lendemain matin avec les vivres pour les prochains jours, Blanchette est déjà dans les bras de Sam. Nos quatre accompagnateurs gardent leur distance avec les hommes de l’élevage qui eux, les observent d’un œil malveillant. Nos adieux se font d’une manière à la fois amicale et maladroite ; la barrière de la langue, la barrière de culture et celle de leur étrange admiration envers moi ne rend pas les choses faciles. J’ai l’impression qu’avoir sauvé la vie du jeune homme a créée un lien spécial entre lui et moi mais qu’il a été incapable de me l’expliquer. Après une dizaine de courbettes de leur part, ils repartent en direction de leur désert.

Je mène ensuite les dromadaires au grand gaillard qui s’approche.

« La paix soit sur vous Karazine ! lui dis-je dans sa langue en tâtonnant.
- La paix sur vous aussi ! répond-il en me saluant avec un grand sourire. »

Très vite, nous en revenons aux gestes pour nous comprendre. Il inspecte ses bêtes et a l’air plutôt satisfait malgré le nombre important de sacs de toile accrochés aux deux montures. Il me propose à un bon prix des caisses de transport avec des couvercles que j’accepte sans masquer ma gratitude. Je n’ai besoin que d’un coup d’œil vers Sam pour savoir que Blanchette a été bien traitée. Je remercie chaleureusement l’éleveur de s’en être aussi occupé et d’après ses gestes, elle est prête et impatiente de se dégourdir les pattes.

Grâce aux caisses, nous mettons peu de temps pour charger et équilibrer la charrette. Il est encore tôt le matin lorsque nous partons et profitons du départ de la caravane en direction d’Exech.

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