Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

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Yuimen
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Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

Message par Yuimen » jeu. 2 mai 2019 16:44

Valyus
Le maître des Orages

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Présentation :

Valyus est la divinité représentant la foudre et la protection, sur Yuimen. Né du fluide de foudre, il est le Maître des éclairs et des orages, il fut initialement moins investi que ses pairs pour toucher de sa patte créatrice le monde de Yuimen, là où les autres créaient océans et continents, soleil et enfers. Lui préférait, volatile à l’époque, strier les cieux de ses fugaces créations, effrayantes manifestations de son élément qui poussaient les peuples de Yuimen à se cacher. Un jour, il regretta n’être que craint, et décida de modeler à son tour une espèce vivante. Une race qui n’aurait pas peur de ses éclairs. Une race brave et solide. De l’argile donnant la vie, il créa cette robuste et trapue créature dotée d’une épaisse barbe, d’un esprit obtus et d’une solidité sans faille. Les Thorkins étaient nés, et il devint dès ce jour leur divinité tutélaire, jamais oublié même lorsqu’il fut contraint de quitter les terres de Yuimen pour Nyr’tel Ermansi.

Valyus se démarqua aussi lors d’une guerre violente contre Yuimen dans ce qui devint du fait de cette discorde le Désert de l’Ouest. À l’époque vivait un peuple de dragons de foudre, enfants de Valyus eux-aussi, qui menaçaient les peuplades de l’immense jungle locale. Yuimen intervint en les tuant tous, jusqu’au dernier, et Valyus lui apparut alors, ivre de rage. Leur combat dura des mois sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus âme qui vive, ni êtres ni arbres, dans les environs. Un désert était né, mort et terne, où seul se dressait l’antique demeure des Dragons de Foudre : le Pic de Foudre. Valyus regretta aussitôt ses actes, et se promit que plus aucune guerre ne lui ferait causer autant de morts. Il promit de devenir protecteur plus que guerrier, veillant à protéger les combattants et, plus tard, l’intégralité des personnes courant un danger, quel qu’il soit. Sa retraite sur Nyr l’empêcha de mener cet objectif, mais toujours il garda cette image de Grand Protecteur des Peuples, même si beaucoup l’oublièrent.

Aujourd’hui, Valyus est un dieu au caractère bien trempé, bienveillant la plupart du temps, mais colérique à ses heures. Et nul ne veut connaître les légendaires colères de Valyus. Il porte une affection toute particulière, lointaine, pour ses créations, les thorkins, sans chercher à les contacter aucunement, observateur plus qu’influenceur.


Peuples vénérant Valyus :

En tant que dieu majeur : En tant que dieu mineur : En tant que courant minoritaire : Cas Particulier :

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Yuimen
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Re: Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

Message par Yuimen » mar. 12 nov. 2019 12:40

Chez les Thorkins
Valyus, le Protecteur.


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Vision de la divinité :

Pour les nains, Valyus est un dieu tutélaire. Un père, un protecteur. Il est la divinité majeure des thorkins, quelle que soit leur ville d’origine. Il est souvent représenté sous les traits d’un nain à barbe blanche, entièrement armuré, portant au poing un marteau attirant la foudre à lui. Souvent, les statues le représentent ainsi, poing tendu vers les cieux muni d’un marteau de guerre en Kéraunos pour les versions les plus luxueuses, en pierre brute sinon. Il est par extension devenu le dieu de la guerre telle que les nains la voient : une guerre où les protections épaisses gagnent sur les armes, ou les flèches meurent sur les épais boucliers. Une guerre défensive.

Il est également leur dieu de l’architecture, et chaque ouvrage creusé à même une roche solide lui est dédié. Moult forteresses imprenables portent son nom ou sont sanctifiée en son honneur.

Les nains le considèrent donc comme leur divinité principale, leur créateur. Ils défendent son honneur au-delà de tout, et n’acceptent aucun parjure en son nom, faisant payer par le sang toute insulte envers lui.


Organisation du culte :

Le culte est séparé en 4 ordres majeurs, chacun dirigé par un thorkin qui en porte le nom : Le Bouclier, le Marteau, l’Armure et le Casque. Et ce une fois par cité naine majeure : Mertar, Troglon et Rock Armath. Ensemble, ils forment le culte de Valyus, et une bonne partie de la société naine est basé sur ces quatre ordres. Il n’y a pas instance religieuse plus élevée que ces quatre fois trois représentants des ordres, souvent des Longues-Barbes, des ancêtres. Ils sont égaux, et ne prennent de décision qu’à l’unanimité, par ville. La seule autorité supérieure est celle du dirigeant de la cité, et celle du Roi.
  • L’ordre du Bouclier :

    L’ordre du bouclier représente la caste guerrière, la plus nombreuse vraisemblablement. Ce n’est ni plus ni moins que l’armée naine. Composé de guerriers de plusieurs strates, elle a une organisation militaire organisée par compagnie, chaque compagnie étant dirigée par un général, le tout étant chapeauté par un maréchal, chef des armées et surnommé « le bouclier », représentant ultime de Valyus au sein de cet ordre.
    • La caste des Fantassins : La plus nombreuse, elle est composée de guerriers à haches, marteaux et épées de guerre et de boucliers de bois ou de métal.
    • La caste des arbalétriers : Les fiers arbalétriers de Mertar, armés de leur arme de trait et vêtus d’armures de cuir.
    • La caste des hastiers : Des guerriers en armure lourde munis de piques, hallebardes et autres vouges. Il s’agit de troupes de choc, d’élite, souvent en première ligne des combats. Certains sont munis de larges boucliers
    • La caste des Monteurs de Boucs : Les unités montées de l’armée. L’on prend ici à la fois les monteurs de boucs de guerre et les manieurs de chars de guerre tirés par ces mêmes boucs.
    • La caste des artilleurs : Spécialistes des armes de siège, ils sont à la fois guerriers et ingénieurs, maniant balistes, catapultes et tours de siège à la perfection.
    • La caste des berserkers : la moins nombreuse, mais la plus fanatique. Leur but dans une bataille est de mourir pour Valyus, en emportant avec eux le plus d’ennemis possible, se sacrifiant pour protéger les leurs. Ils sont généralement peu armurés, voire torse nu, et portent une crête relevée dans les cheveux. Ils sont armés de grandes haches doubles qu’ils font tournoyer avec rapidité dans les rangs ennemis.
  • L’ordre du Marteau :

    L’ordre du marteau est le second plus nombreux de la société naine. Il s’agit de l’ordre regroupant tous les ouvriers et artisans, unis sous les ordres du « Marteau », sorte de chef de guilde des artisans. L’ordre regroupe ainsi tous les mineurs, forgerons et armuriers (bien qu’ils soient également associés à Meno), brasseurs et cafetiers (même si également associés à Kubi), cordonniers, etc.
  • L’ordre de l’Armure :

    Cet ordre est dirigé par l’Armure, maître bâtisseur en chef. Il a la charge de toute l’ingénierie naine au niveau des bâtiments. La caste est composée de bâtisseurs, maçons, tailleurs de pierres. Ce sont les maîtres des sièges et garants de la solidité des forteresses naines face aux envahisseurs. Ils portent haut les couleurs de leur dieu protecteur.
  • L’ordre du Casque :

    Le casque de Valyus, représenté avec deux ailes de métal, est la caste commerçante. Ce sont les nains qui sortent des montagnes pour aller à la rencontre des autres peuples et êtres vivants du monde. Elle regroupe les marchands, commerçants, revendeurs, mais aussi les chasseurs nains, cherchant le gibier à la surface, et les diplomates, si rares soient-ils. Elle est dirigée par le Casque, nain en charge de la diplomatie à Mertar.
  • La Confrérie de l'orage

    C'est une société secrète de magiciens et mage de guerre entièrement dévoué au dieu. Ils étaient menés par Palendor Prima, dit le génie. Il a été tué alors qu'il préparait une tentative d’assassinat contre l'enveloppe charnelle d'Oaxaca, en plein territoire ennemi. La confrérie, en perdant son chef, a perdu la majeure partie de sa puissance, mais ne s'est pas entièrement dissoute. Il reste quelques cellules actives disséminées de par le monde.

Fêtes, cérémonies, rituels :
  • Fête du Bouclier :
    Il s’agit de toute fête suivant la victoire d’une bataille. Les armures et armes des vaincus sont rassemblés en un tas montant vers les cieux dans un endroit dégagé. Tout autour, les nains fêtent la victoire, rendent grâce à leurs morts, boivent à leur dieu en espérant qu’il se manifeste sous la forme d’un éclair frappant le tas métallique. Cela arrive peu souvent, en réalité, mais la plupart des nains, ivres au bout de plusieurs heures, ne s’en rendent pas forcément compte. Il y en a toujours bien un pour dire qu’il a vu un éclair. La fête cesse alors, bénie par Valyus.
  • La Cérémonie de l’Armure :
    Tout bâtiment doit être inauguré, une fois terminé. Cette inauguration prend chez les nains une orientation toute religieuse, dédiée à Valyus lui-même. Un cordon est tiré devant l’entrée de l’édifice, et l’Armure en personne doit venir trancher ce cordon à l’aide de ses pouvoirs de foudre. L’endroit est alors considéré comme dédié à Valyus, et protégé contre les incursions ennemies.
  • La Fête du Travail :
    Célébration annuelle au début du printemps, tous les travailleurs nains sont en congé ce jour-là, commémorant le travail de toute l’année passée, que ce soit dans les mines, les brasseries ou les forges. Les seuls qui ne chôment pas ce jour-là sont les tenanciers de tavernes, car ce jour-là, la bière est gratuite, généreusement monnayée par la Royauté elle-même. C’est donc surtout une énorme beuverie durant 24h et suivie généralement d’une période de diète obligatoire d’une semaine, le temps de se remettre d’aplomb.
  • Le Rite du Casque :
    Lorsqu’une route commerciale a été fructueuse est rentrée au pays, lorsqu’une mission diplomatique a été menée à bien, lorsqu’une chasse s’est soldée par de nombreuses proies, un rituel solennel fait intervenir le Casque de la ville pour remettre au chef d’expédition, au maître marchand, au Diplomate une broche métallique en forme de casque ailé qu’il peut attacher à son revers. Le métal diffère en fonction du métier : or pour les commerçants, étain pour les chasseurs et mithril pour les diplomates, bien plus rares. L’on reconnaît la qualité et l’ancienneté d’un maître d’œuvre par le nombre de broche qu’il possède.
  • L’Assemblée :
    Il s’agit d’une réunion hebdomadaire à huis clos des 4 dirigeants des ordres de la cité. Ils parlent et narrent les nouveautés de chacun des ordres, et projettent les décisions à venir en compagnie du dirigeant de la ville.
  • Le Grand Rassemblement :
    Une fois par an, toutes les assemblées se rejoignent à Mertar pour une réunion magistrale à huis clos en compagnie du Roi des Nains. Là, ils discutent des faits majeurs de l’année et projettent les ordres religieux à promouvoir l’année suivante.

Dogmes religieux :

La seule obligation envers Valyus de la part de ses fidèles concerne son aspect protecteur. Les nains doivent venir en aide aux plus faibles des leurs. Lorsqu’un ennemi est vaincu et se rend, il ne peut être tué sur place, sauf s’il le demande. Dans tous les autres cas, il doit être fait prisonnier et jugé pour ses actes.

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Re: Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

Message par Yuimen » mar. 12 nov. 2019 12:42

Chez les Ayajpak
Shoratmakra, le guerrier de l'orage


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Vision de la divinité :

Fils de Shezal Macktotl et de Karalionud, Shoratmakra est un jeune dieu qui commande à la guerre et à l'orage. Il incarne l'esprit protecteur que doit avoir tout Ayajpak. De nombreuses légendes racontent les exploits qu'il a accomplis depuis sa naissance, dans le lointain « Pic foudroyant ». Il possède une peau de jaguar offerte par Utu qui lui permet de prendre la forme de cet animal et l'orage porte le bruit de ses combats ainsi que l'éclat de sa lame. Toutes les nuits, il se fait fort d'aider Utu à échapper aux enfers, car il ne connaît pas la peur. Très populaire, probablement inspiré de Valyus, c'est le dieu le plus vénéré dans l'oianid Thezal'mock.


Organisation du culte :

Chez les Ayajpak, l'organisation du culte est la structure traditionnelle de l'oianid Mackthiuelti :
  • Les servants
    Les servants du culte sont les apprentis de l'oianid Mackthiuelti. Ils assistent leurs supérieurs et en profitent pour apprendre les rites et les diverses sciences de leur peuple. Ce sont de simples exécutants dont sont attendus une absolue obéissance.
  • Les prêtres
    Ils sont chargés de l'enseignement théologique, d'abord auprès des servants, mais aussi auprès de tous les ayajpak. Ils sont habilités à accomplir la plupart des rituels, excepté les rituels sacrificiels, et jouent également un rôle de médecin. Ils réalisent aussi des observations astronomiques, des études mathématiques et des expériences alchimiques, notamment pour l'élaboration de remèdes et de poisons.
  • Les sacrificateurs
    Les sacrificateurs de Shoratmakra sont un peu particulier car ils ressemblent plus à des maîtres d'arène. En effet, les sacrifices à ce dieu sont fait à travers des combats rituels. Si dans certains cas, le simple premier sang équivaut à un sacrifice raisonnable, il arrive que les sacrificateurs dirigent des combats à mort. Ils jouent principalement le rôle d'arbitre et achèvent les blessés graves pour leur éviter de souffrir.

Fêtes, cérémonies, rituels :
  • La rage de sang
    Chaque année, à l'équinoxe d'automne, anniversaire de la naissance du dieu, de nombreux guerriers se rassemblent dans les arènes pour s'affronter. Drogués, en transe au son des tambours, ils se livrent à des danses féroces qui finissent souvent en combat à mort. La rage du sang est une des fêtes les plus meurtrières des Ayajpak, mais elle garantit que leurs guerriers sont les plus forts...
  • La grande chasse
    Lorsque les constellations sont en bonne position, une procession est organisée, où les prêtres, les chasseurs et les guerriers sont déguisés en divers animaux. Des simulacres de chasse sont organisés mais, paradoxalement, en cette journée, aucun animal ne doit être tué, car cette célébration est celle du pacte entre les chasseurs et la nature : ils s'engagent à ne pas perturber son équilibre et à respecter les principes traditionnels de la chasse. En échange, ils pourront ramener la viande des animaux abattus pour la vendre. Avec le temps, les éleveurs se sont joint à la célébration, présentant leurs plus belles bêtes dans des concours très populaires.
  • Le solstice d'hiver
    En même temps que les célébrations d'Utu, le solstice d'hiver accorde aussi une certaine attention à Shoratmakra. En effet, il est plus important que jamais en cette date qu'il parte en enfer pour libérer Utu des ténèbres. Des combats sont organisés et le sang versé forme autant d'offrandes qui vous donner de la force au dieu de l'orage.

Dogmes religieux :
Shoratmakra enseigne une valeur cardinale : la protection des plus faibles. Dieu de la fouge et de la jeunesse, il représente aussi le désir des jeunes de se distinguer par le combat. Shoratmakra encourage cela, tout en rappelant que tout combat est réalisé au nom et pour l'ensemble du peuple des Ayajpak.

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Re: Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

Message par Yuimen » mar. 12 nov. 2019 13:55

Chez les Kendrans
Valyus, le Foudroyant.


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Vision de la divinité :

Pour les Kendrans, Valyus représente la foudre, l’orage, le tonnerre plus que la protection. C’est pour eux un dieu colérique, quoique juste, qui strie le ciel de ses menaces et de ses grondements. Il est le Foudroyant, punissant ceux qui s’écartent de ses lois d’un éclair meurtrier.


Organisation du culte :

Le clergé de Valyus est composé d'une hiérarchie simple, mais rigide. Au bas de l'échelle, on trouve le prêtre, les novices et les diacres n'étant investis d'aucune autorité au sein de l'église. Au-dessus d'eux se trouvent les prélats qui sont au nombre de quatre. Ces derniers sont choisis lors de la cérémonie de la foudre. Enfin l'exarque est un prélat particulier qui est élu par ses pairs.

En parallèle de son culte, sont choisis quelques êtres qui deviennent ses élus. S'ils choisissent de suivre la voie de la foudre, il s'engage sur une longue route faite d'épreuves et de sacrifices. Au terme de cette route se trouve la cérémonie du feu céleste, réalisée en présence de Valyus lui-même. Si l'élu réussit l'épreuve qui lui est imposée, il devient alors un prophète de Valyus.

Les adorateurs de Valyus
  • Fidèle
    Les fidèles sont de simples croyants qui honorent régulièrement le dieu et qui suivent ses préceptes et interdits. Il n'est pas interdit de prier d'autres Dieux à condition que la pratique de leur culte n'interfère pas avec la loi de Valyus.
  • Novice
    Les novices sont ceux qui s'engagent sur la voie de la prêtrise dans le temple de Valyus. Les novices apprennent les enseignements de Valyus et commencent un entraînement physique important en vue de renforcer leur corps pour pouvoir passer l'épreuve du bouclier.
  • Diacre
    Les novices qui passent la cérémonie du bouclier deviennent des diacres. La plupart s'engagent dans l'art de la foudre. Ils se concentrent alors à la maîtrise du fluide d’éclair.
  • Prêtre
    Après 8 ans, en tant que diacres, les aspirants passent l'épreuve de l'éclair, s'ils réussissent, ils deviennent prêtres et on leur remet la chasuble bleue, signe de leur statut clérical.
  • Prélats
    Les prélats sont les chefs de l'église kendrane de Valyus. Il y en a quatre : un pour Kendra Kâr, un pour Bouhen, un pour Shory et un pour les Duchés des Montagnes. Les prélats définissent les directions à prendre pour le culte et les actions à mener. Les décisions sont relayées dans les temples par les messagers de la foudre.
  • Exarque
    L’exarque est le prélat le plus important, élu par ses pairs pour sa sagesse à la mort ou à la démission du précédent. Lors de l'élection, nul prélat n’a le droit de voter pour lui-même et ne peut s'abstenir ou voter blanc.
    L'exarque a deux privilèges : lors des votes des prélats sa voix compte double. Il a tout pouvoir sur la milice secrète de l'église : les enragés de Valyus.
  • Élu
    Les élus sont des personnes à part au sein de l'église, sont choisis, via une épreuve, pour l'accomplissement de grandes choses. Ils n'ont pas d'autorité au sein de l'église, mais sont toujours bien accueillis par les temples. Les prêtres les traitent en général avec déférence, à condition bien sûr que leur statut d'élu ait été reconnu.
    On dit que les élus sont désignés par le dieu dès leur naissance et que celui-ci les mène un jour ou l'autre à contempler son pouvoir. Ils seront à un moment de leur vie foudroyé sans en mourir (comme les prélats). Ceci est une fable, bien entendu, mais la croyance est profonde chez les kendrans, et Valyus leur accorde de choisir ces soi-disant élus.
  • Prophète
    Un prophète n'a pas de pouvoir officiel au sein de l'organisation ecclésiastique. C'est un élu qui a enduré et réussi toutes les épreuves que Valyus lui a fait subir et s'est élevé. Cette personne est en lien direct avec le dieu, c'est sa voix, son héraut. Il peut y en avoir plusieurs, bien que ceci ne se soit pas encore produit.

Les sociétés et organisations liées à Valyus
  • Les Messagers de la foudre
    Ils transportent les missives et lettres de temple en temple à travers le monde. Ils n'ont pas reçu de formation spéciale, mais sont généralement engagés au jugé parmi les fidèles. Les messages de grande importance n'étant bien sûr remis qu'à ceux ayant déjà fait leurs preuves.
  • Les Enragés de Valyus
    Société secrète liée à l'Exarque dont il est le chef suprême. Elle a été fondée par le premier élu. Elle a pour but d'agir dans l'ombre afin de protéger les intérêts du culte. Elle est composée de guerriers fanatiques. Ils se suicident s’ils pensent avoir perdu leur honneur sans chance de pouvoir le retrouver. En ratant une mission par exemple.
    Les enragés ont deux règles strictes et séculaires.
    - Ne jamais s'en prendre à un membre du clergé, même par ordre de l'exarque.
    - Défendre l'exarque au péril de sa vie.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Cérémonies ecclésiastiques internes
  • L'étincelle
    L'étincelle est la cérémonie d'intronisation des novices. Elle consiste à faire endurer au futur novice une petite décharge électrique pendant 8 secondes.
  • Le bouclier
    La cérémonie du bouclier permet de devenir diacre. Le novice simplement armé d'un bouclier doit protéger coûte que coûte une cruche d'eau posée au sol contre 2 assaillants. Cela leur apprend qu'il faut protéger même ce qui vous paraît contraire (eau/foudre). Si la cruche n'est pas cassée ou renversée au bout de 8 minutes le novice est proclamé diacre.
  • L'éclair
    Les diacres qui passent cette épreuve sont les plus avertis et les plus résistants. Ils doivent se tenir au centre du cercle de prière du temple en récitant les préceptes et interdits de Valyus pendant que les prêtres leur infligent des secousses électriques dans tout le corps et ceci pendant 8 minutes. Si au bout de ce laps de temps le diacre n'a ni abandonné ni ne s'est effondré. Il est ordonné prêtre.
    Les prêtres de Valyus sont donc presque toujours des hommes et des femmes de forte stature et d'une endurance à toute épreuve. Il existe une autre catégorie de personne. Celles qui maîtrisent parfaitement le fluide de la foudre et qui ont réussi les épreuves de cette façon. Mais c'est beaucoup plus rare.
  • La foudre
    La foudre est le rituel qui invoque la foudre pour la faire tomber sur le prêtre qui aspire à devenir prélat lorsqu’un de ces prédécesseurs quitte ses fonctions. Il est, comme les élus, frappé par la foudre. S'il survit, on dit qu'il a été choisi par Valyus pour devenir prélat. Leur perspicacité et leur sagesse sont ainsi mises à l'épreuve.

  • Le feu céleste
    C'est le rituel par lequel un élu de Valyus devient un prophète. Il ne s'agit ni plus ni moins que de l'Ordalie.
Autres cérémonies
  • Messe
    Les messes sont célébrées tous les huit jours. Elle se déroule dans une pièce circulaire du temple. Le prêtre qui officie est placé au centre et les fidèles assis sur des bancs qui sont disposé en cercle concentrique.
    La cérémonie débute par la bénédiction de la foudre. Le prêtre tend ses mains au ciel et génère grâce à son fluide des arcs électriques. Tous les fidèles se redressent, lèvent les bras et lance « Bénie soit la foudre. Puisse-elle tomber du ciel pour l'éternité. »
    Sur quoi le prêtre réprime son pouvoir et commence à officier. La forme des sermons diffère suivant les peuples et les régions, mais il est en général mention d'une légende de Valyus ou d'exemple qui illustre pourquoi il est bien de suivre ses préceptes.
    Après quoi il est demandé d'honorer le dieu de la façon qui semble la bonne au disciple. Certains donnent de l'argent, d'autres s'engagent envers le temple à rendre un service. Certains possesseurs de fluide, en plus d'une offrande matérielle, offrent leur pouvoir en faisant se déchaîner leur magie sur une sphère de métal ou une statue de Valyus prévue à cet effet dans le temple.
  • Mariage
    Les mariages célébrés par les prêtres de Valyus ne sont pas monnaie courante. Non qu'ils y soient réticents, mais le rituel a pour réputation, somme toute méritée, d'être douloureux. En effet, les futurs époux doivent subir le rituel de l'étincelle 8 fois au cours des 64 minutes que dure la cérémonie, ceci pour mesurer leur engagement et leur détermination.
    Autant dire que seuls les plus fervents adorateurs ainsi que les prêtres et prêtresses se marient au temple de Valyus.
  • Funérailles
    Les funérailles des adeptes de Valyus sont célébrées en habit blanc. Le prêtre, avant que le défunt soit inhumé, lui place une pièce de cuivre dans chaque main et lui offre le "dernier soubresaut" ; il fait circuler en lui un courant électrique qui agite ses muscles. Ce don est censé donner à l'esprit du mort l'énergie de rejoindre les enfers.

Fêtes religieuses
  • Fête des foudres
    La fête de la foudre se déroule à l'équinoxe d'automne, lorsque les pluies sont abondantes et les orages fréquents. Les fidèles sortent de leur habitation pour admirer les éclairs zébrer le ciel durant ce jour où les orages éclatent depuis que le monde est monde.
  • Le jour de l'étincelle
    C'est un grand jour de fête où les familles des futurs novices se réunissent autour du temple pour festoyer avec leur jeune avant que ceux-ci ne les quittent pour leur vie ecclésiastique.
  • La fête du bouclier
    C'est un jour où, outre les festivités, est organisée une grande compétition, le tournoi des boucliers, de laquelle la fête tire son nom. Tous peuvent participer, mais en général seuls les plus forts le font. Il s'agit en effet de combat dans une arène dont le but est de faire tomber le bouclier de l'adversaire. Quelle qu’en soit la forme, ils doivent être tenus en main et il est interdit de les attacher de quelque manière que ce soit. L'utilisation de la magie est aussi interdite, les prêtres y veillent. Le gagnant ou la gagnante se voit remettre un écu forgé par le meilleur forgeron de Kendra Kâr et béni par l'exarque en personne.
  • La sainte semaine de l'honneur
    C'est la période de l'année où les fidèles réitèrent leurs vœux, à qui ils les ont formulés afin de réaffirmer leur engagement. Cela peut être au culte, à leur moitié, leur supérieur, leur roi, etc... Durant cette semaine également sont organisés des événements permettant aux fidèles de retrouver leur honneur perdu. Cela va de la séance d'aveux d'un mari volage à l'organisation de duels.

Dogmes religieux :

La loi de Valyus

"La loi de Valyus" est le plus important des quelques textes sacrés émanant du culte de la foudre. Il est composé de quatre préceptes et de quatre interdits. Regroupant en tout huit sentences. Elles sont inscrites dans chaque temple, au centre de celui-ci, là où les prêtres officient.

Les préceptes de Valyus
- Tu protégeras les tiens des périls et des offenses.
- Tu gronderas comme le tonnerre envers l'offenseur.
- Si le grondement n'est point suffisant, tu abattras alors ton juste courroux comme la foudre divine s'abat sur le profanateur.
- Tu pardonneras celui qui t'implore sincèrement.

Les interdits de Valyus
- Tu ne laisseras point le faible sans protection.
- Tu n’offenseras point.
- Tu ne laisseras personne t'offenser.
- Tu ne vivras point sans honneur.

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Re: Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

Message par Yuimen » mar. 12 nov. 2019 14:05

Chez les Kebakeris
Le Pic Foudroyant.


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Vision de la divinité :

Le Pic Foudroyant n’est pas réellement perçu comme une divinité. C’est un lieu géographique du Désert de l’Ouest qui est la scène d’une légende des temps anciens, parlant d’une guerre meurtrière entre Valyus et Yuimen. Les orages, encore aujourd’hui, sont particulièrement violents dans la région, et il est chez les Kebakeris certains qui croient y voir une personnification réelle du Maître de la Foudre, sous la forme d’un gigantesque titan orageux, venu détruire toute trace de vie qu’il croiserait aux alentours. Davantage une menace qu’une divinité, donc, c’est une croyance qui reste assez peu répandue parmi ce peuple nomade.


Organisation du culte :

Il n’y a pas à proprement parler de culte. Les croyants de cette menace ont monté une milice, les Gardiens du Pic, qui a pour but de prévenir des dangers du Pic Foudroyant et d’empêcher les personnes inconscientes de s’y rendre. Ils sont une centaine, à peine, à se relayer ainsi pour garantir la sécurité des lieux, et le repos de cette entité destructrice.


Fêtes, cérémonies, rituels :
  • La Relève
    Seule célébration réelle, toute les 12h, à midi et à minuit, les Gardiens du Pic se font relever de leur fonction et remplacer par un autre.

Dogmes religieux :

Aucun dogme religieux, sinon l’interdiction d’approcher du Pic Foudroyant.

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Re: Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

Message par Yuimen » mar. 12 nov. 2019 14:31

Chez les Shaakts
Nizzre’, Le Tonnerre Vengeur.


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Vision de la divinité :

Nizzre’, littéralement “la Foudre” est perçu comme une incarnation de la vengeance chez les Shaakts. Divinité bien moins connue et reconnue que Valshabarath, elle est présentée sous la forme d’une silhouette sombrement vêtue au visage d’éclairs, armée de chaînes électrisées. Souvent, son nom est utilisé dans des menaces, telles que « Nizzre’ te trouvera pour avoir fait ça ! », après une trahison, un meurtre ou un mauvais coup, communs chez les shaakts.


Organisation du culte :

Il n’y a aucun culte particulier lié à Nizzre’. Un ordre se définit pourtant de son appartenance : le Tonnerre d’Omyre, un groupe de Shaakts spécialisé dans la traque de leurs cibles. Ils maîtrisent tous les fluides de foudre, critère de sélection pour pouvoir faire partie de l'unité. Certains maîtrisent en sus les fluides d'obscurité. Pour les plus qualifiés d'entre eux, ils se tournent soit vers une utilisation plus perverse de la magie en devenant des Psychomanciens tandis que d'autres se diversifient en devenant des Baroudeurs. Bien que l'unité ait un même but, ils travaillent pour la plupart en solo, rarement par deux. La compétition est en effet rude au sein du Tonnerre d'Omyre, où le plus efficace de chaque année est envoyé dans une unité encore plus secrète de l'armée d'Omyre. Toutefois, les membres de cette unité évitent de se gêner, cela étant vu comme une preuve de lâcheté et bien qu'ils soient tous en compétition, les membres se respectent entre eux.


Fêtes, cérémonies, rituels :
  • L’Intronisation éclair :
    Rituel violent visant à faire rejoindre à une nouvelle recrue le rang du Tonnerre d’Omyre à la place d’un ancien. Une fois un membre du Tonnerre défaillant, trop âgé pour réaliser à bien ses missions, ayant échoué l’une d’elle sans y rester ou souhaitant juste prendre sa pension, une phase de recrutement a lieu. Chaque volontaire, sans restriction, est mené au cœur d’une arène secrète. S’en vient alors une bataille à mort, dont seul le dernier survivant rejoindra les rangs du Tonnerre, après avoir reçu la bénédiction de l’ancien membre. Pour être certain que ce dernier ne révèle rien du groupe secret, on lui tranche la langue et l’index de sa main principale, suite à quoi il peut reprendre une vie normale.
  • La Foudre Funéraire :
    Rituel prenant place à la mort d’un membre du Tonnerre d’Omyre pour le bien d’une mission. Le corps est placé sur un échafaudage de métal, en hauteur, et les autres membres présents de cette unité spéciale foudroient ce dernier de leurs sorts de foudre, tentant d’appeler à eux Nizzre’ pour qu’il emporte l’esprit vers les Enfers de Phaïtos.

Dogmes religieux :

Première règle du Tonnerre d’Omyre : On ne parle jamais du Tonnerre d’Omyre.

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Yuimen
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Re: Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

Message par Yuimen » mar. 12 nov. 2019 14:54

Chez les Sindeldi
Alagos, Le Fils de Sithi.


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Vision de la divinité :

Alagos représente, pour une toute petite minorité de sindeldi, particulièrement présente à Xaoranh - bien que la croyance dépasse le cadre de cette ville multi-cultuelle – le fils symbolique de Sithi, mère de tous les Sindeldi. Croyance complémentaire de leur culte maternel envers la déesse au fluide de vision, ils voient en cette entité la représentation la plus directe de ce qu’était leur divinité sur le monde de Yuimen : car qui représente mieux la lumière vive qu’un éclair en pleine nuit ? Ou mieux l’ombre qu’un orage nuageux en plein jour ? Alagos, le Faiseur de foudre, incarne cette croyance dans l’esprit de ceux qui veulent croire en une présence plus factuelle, bien qu’imaginée, de SIthi en ce monde.


Organisation du culte :

Il n’y a aucun culte d’Alagos, ni officiel ni officieux : les Ithilausters en condamneraient les membres au Bagne aussitôt découverts. Ils ne peuvent prendre ce risque. Aussi se rassemblent-ils anonymement, vêtus d’amples capes grises et de masques d’argent, dans de sombres salles en diverses occasion pour rendre honneur à celui qu’ils considère comme leur Frère divin.


Fêtes, cérémonies, rituels :
  • La Venue
    Lorsqu’un orage éclate au large des côtes du Naora, chaque Croyant serre discrètement un poing contre son cœur, aspirant à ce que la foudre s’abatte sur les îles pour communier avec Sithi. Les Mages-climatologues qui, eux, préfèrent les tenir à l’écart, deviennent presque des ennemis en ces instants, même s’ils ne reçoivent pas plus que des regards foudroyants de la part de ces discrets ascètes.
  • L’Ascension :
    Des fois, Nyr’tel Ermansi est visible, loin dans les cieux, au-delà des nuages. Pour les croyants d’Alagos, il s’y trouve, parmi les elfes dorés, là où Sithi ne peut longtemps demeurer. Chacun espère alors qu’il puisse entendre un vœu, une prière solennelle résonnant dans leur âme et leur cœur à cet instant précis où leurs yeux croisent l’île volante des dieux.

Dogmes religieux :

Il est à la fois interdit de parjurer Sithi et ses dogmes, et de parler ouvertement d’Alagos en société, le visage découvert. Cela ne peut se faire que sous couvert du masque d’argent.

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Re: Valyus, dieu de la Foudre et de la Protection

Message par Yuimen » mar. 12 nov. 2019 15:14

Cas Particulier
Les Chevaliers de l’Ecu.


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Présentation :

Plus qu’un ordre religieux rattaché à une espèce, les Chevaliers de l’Ecu sont des âmes solitaires liées à Valyus qui ont abandonné leur vie normale pour fouler les routes et chemins dans un seul but : protéger les faibles. Il s’agit de chevaliers errants, des ronins, des guerriers solitaires au large bouclier qu’ils mettent au service de la protection. Protection de convois, escortes, interventions salvatrices, ils sont généralement solitaires, bien qu’il arrive qu’ils voyagent par deux ou trois pendant plusieurs semaines. Ils diffèrent des ordres de mercenaires car ils refusent tout paiement en yus pour leurs actions. Tout paiement en général, d’ailleurs, même s’ils acceptent la générosité en nature, leur offrant de quoi se sustenter, un toit au-dessus de la tête et de quoi entretenir leur armure, armes et bouclier.

Tout cela, ils le font pour Valyus, avec une foi toute religieuse, mais n’obéissant à aucun culte particulier, à aucune pratique spécifique. Ils les adoptent toutes, en fonction d’où ils sont, et acceptent également d’être parmi des peuples qui ne vénèrent pas leur divinité. Car tous ne peuvent avoir eu l’éclair divin, la révélation.


Fêtes, cérémonies, rituels :
  • La Prière matinale
    À Chaque levé, aux aurores, le Chevalier récite cette prière, genou en terre et épée plantée devant lui : « Puisse Valyus protéger cette journée de ses heureux auspices. Puis-je te servir aujourd’hui mieux qu’hier. »
  • La prière crépusculaire
    À chaque couché, au crépuscule, le chevalier récite cette prière, debout, bras éclartés vers les cieux : « Merci Valyus pour cette nouvelle journée sous le signe de ta Protection. Puis-je toujours te servir aussi bien que ce jour. »
  • Reconnaissance.
    Curieusement, il n’y a aucune pratique officielle d’intronisation au sein de cet ordre dispersé. Aucune hiérarchie, religieuse ou non. Tous les chevaliers se rassemblent autour d’une même croyance sans suivre aucun texte, aucun dogme explicite. Ils arborent juste tous, traditionnellement, une épingle de cape ou une broche de métal prenant la forme d’un éclair sur fond d’un écu. Lorsque deux Chevaliers de l’ordre se rencontrent, ils se reconnaissent l’un l’autre par une accolade et un salut respectueux de la tête.

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