Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

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Yuimen
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Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » jeu. 2 mai 2019 16:40

MENO
La Flamme Éternelle


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Présentation :

Meno est le dieu du Feu, le Père des flammes qui réchauffent les peuples de Yuimen, qui créa l’astre solaire avec l’aide de Gaïa, pour que les peuples mortels puissent profiter de sa chaleur et que la vie croisse en ce monde. Possédant un caractère aussi flamboyant que les flammes dont il s’entoure, Meno est un dieu qui agit parfois sans penser aux conséquences et qui, dans son histoire, est connu pour ses combats. Le plus grand conflit, autant intérieur que guerrier pour Meno fut celui contre Yuia. Deux divinités éperdument amoureuses l’un de l’autre, mais dont la nature même ne pouvait coexister. Ils se déchirèrent et leur combat, que seul Gaïa parvint à calmer, hante encore à ce jour le cœur de leurs fidèles et le ciel de Nosvéris. Il était également toujours en première ligne lors de la terrible guerre des Dieux qui eut lieu entre Gaïa et Thimoros où il choisit sans hésiter de combattre aux côtés de la radieuse déesse.

Meno est un esprit fort, un combattant impétueux qui brandit sa lance de flamme lorsque le besoin s’en fait sentir, se jetant lui-même dans la bataille pour calciner ses ennemis. Il est ainsi vu par beaucoup comme un dieu guerrier et destructeur, mais ce n’est qu’une facette de ce dieu qui apprécie par-dessus tout l’art minutieux et la précision. Si le cœur des combats peut réveiller la flamme qui brûle en lui, il est aussi celui offrit cette ardente énergie et la forge aux peuples mortels, leur permettant de se chauffer et de fabriquer outils pour travailler et armes pour se défendre. Il est ainsi ordinairement prié par les forgerons de nombres de peuples différents qui espèrent ainsi insuffler à leur travail la même dévotion que Meno avait pour le sien, élevé parfois au rang d’art par ses fidèles.

Suivant ses pairs sous la volonté de Zewen, Meno quitta Yuimen à la fin de l’Ere des Dieux, non sans avoir une dernière fois insufflé la flamme de la volonté dans le cœur des mortels, s’assurant que la vie continuerait malgré la disparition des dieux.


Peuples le vénérant :

En tant que Divinité majeure : En tant que Divinité mineure : En tant que Courant Minoritaire Cas particulier

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Yuimen
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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » dim. 3 nov. 2019 13:41

Chez les Worans
Utu, l’Astre Divin, le Père de la vie


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Vision de la divinité :

Utu, dieu du soleil, du feu, de l’honneur, du combat et de la forge est celui qui éclaire et guide les peuples Worans au quotidien. Il est à la fois vu comme un puissant guerrier protégeant ses fidèles, un dieu sage qui transmet savoir et connaissance aux mortels, un esprit héroïque qui fait passer l’honneur avant tout et la lumière qui éclaire et réchauffe les corps, insuffle la vie et la volonté de la perpétuer.

Il incarne ainsi une divinité indispensable aux Worans qui n’en prient de toute manière aucune autre, Utu étant celui qui répond à tous les besoins de leur peuple, incarnant leur idéal, tant en terme de force que de sagesse.

Pour les Worans, seul compte Utu et ils ne reconnaissent aucune autre divinité, ignorant pour la plupart leur existence, purement et simplement. Leur vie entière est donc rythmée et dédiée à Utu qu’ils vénèrent parfois jusqu’au fanatisme le plus total et gare à celui ou celle qui irait blasphémer sur le Père de la Vie.


Organisation du culte :

Au sein des communautés Woran, ce sont les femmes qui gèrent la vie religieuse, en particulier les matriarches qui sont à la fois les yeux et les oreilles du Dieu, commandant parfois même en son nom. Les mâles ne sont en aucun cas autorisés à devenir autre chose que de simples fidèles, excepté dans de très rares cas. La vie quotidienne est rythmée par la religion, mais les Worans n’en parlent pas comme d’un « culte ». Pour eux, tout cela n’est que traditions et simple évidence. Tout ou presque se fait sous le regard d’Utu, depuis les repas jusqu’au combat en passant par les tâches quotidienne, leurs activités étant toujours placées sous le regard bienveillant, mais ferme, de l’Astre Divin et les différences sociales et hiérarchiques sont ainsi également liées à Utu, les Worans ayant une hiérarchie très stricte:
  • Les Fidèles

    Sont la majorité de la population des communautés Worans. Il est impensable pour un Woran de ne pas faire partie des fidèles d’Utu, l’une des punitions les plus terribles pour l’un d’eux pouvant être l’interdiction de vénérer Utu, le coupant ainsi de la protection du dieu et de la communauté qui le rejette et l’exile alors le plus souvent.
  • Les Jeunes-Flammes

    Ce sont les apprenties qui sont éduquées afin de devenir les prêtresses d’Utu au sein de leur communauté. Elles sont souvent choisies en fonction de leur dévotion et de leur implication dans la vie communautaire. Ce n’est en aucun cas une position héréditaire, il faut mériter sa place. Elles apprennent ainsi à officier et ont leur transmet les dogmes, récits et légendes liées à leur divinité. Tout est transmis oralement et cela nécessite donc de longues années.
  • Les Prêtresses

    Ce sont celles qui officient les prières communes et racontent les récits et légendes à la communauté, s’occupent des rites funéraires et de rendre la justice. Elles sont toujours au nombre de 5 dans une communauté, une pour chaque vision du dieu (soleil, feu, combat, honneur et forge) répondant ainsi à des rôles bien définies. La prêtresse du soleil est celle qui officie les prières, démarrent et terminent les journées. Celle du feu est celle qui s’occupe des rites funéraires et de l’entretien du foyer central. La prêtresse du combat est l’équivalent d’un général, une guerrière redoutable qui commande les guerriers. La prêtresse de l’honneur est celle qui rend la justice et la prêtresse de la forge est celle qui gère les travaux, la chasse et la cueillette au sein de la communauté.
  • Les Matriarches

    Toujours unique par communauté, elle est choisie parmi les prêtresses par la précédente matriarche et est la cheffe du village qui ne répond qu’à Utu. Elle dirige autant le culte que la vie quotidienne et est considérée comme la porte-parole d’Utu au sein de la communauté: sa parole fait loi. Puits de connaissance et dotées d’une grande sagesse, les matriarches sont la référence en ce qui concerne les récits et légendes sur Utu et sont celles qui choisissent les jeunes flammes au sein de la communauté. Elles transmettent également le langage d’Utu, langue occulte qu’elles seules sont autorisées à parler et à utiliser lors des rites les plus importants.
  • L’Elu de Utu

    L’Elu possède un statut particulier au sein du culte. Mâle ou femelle, peu importe son origine, un seul élément le défini : sa maîtrise du feu sacré, offert par Utu lui-même. Il est, selon les croyances, un envoyé d’Utu dépêché sur Yuimen pour apporter la lumière et la chaleur bienfaisante des flammes du Père de la Vie. Parfois vénéré, toujours respecté, l’Elu est pour autant un statut dangereux car il est toujours le premier à protéger son peuple et trouve ainsi souvent la mort après une vie courte, mais glorieuse et son corps est ensuite renvoyé à Utu qui, dit-on, récupère l’infime partie du pouvoir qu’il lui avait octroyé et le fait prendre place à ses côtés, l’ajoutant aux innombrables rayons de l’Astre Divin. Bien peu obtiennent ce statut car seuls ceux nés avec des fluides de feu peuvent espérer l’obtenir et doivent être reconnus par la Matriarche en charge.

Fêtes, cérémonies, rituels :
  • Le Rite du Feu

    A chaque lever et coucher de Soleil, la prêtresse du Soleil allume puis éteint le feu qui marque l’activité au sein de la communauté, installé au centre du camp ou village. Nul n’est autorisé à manger, boire ou travailler si le feu n’est pas préalablement allumé et c’est seulement alors que la communauté s’éveille. La prêtresse officie alors une prière. Le matin pour remercier Utu et le soir pour humblement l’encourager à vaincre la nuit et revenir le lendemain.
  • Le Solstice d’Ete

    C’est une fête où ils célèbrent Utu, l’abondance et de nombreuses danses, prières et combats sont organisés en son honneur, les mâles offrant un spectacle en usant de l’art martial ancestral des Worans, le Nakralen.
  • Le Solstice d’Hiver

    Plus sombre, c'est un jour que l’on pourrait qualifier de « deuil » chez les Worans. Une grande prière est organisée lorsque le soleil atteint son Zénith, les Worans priant pour que le soleil ne s’éteigne jamais.
  • Le Passage

    A cette date, toujours la veille du solstice d’Eté, les jeunes passent l’épreuve qui marque leur entrée dans l’âge adulte, une épreuve d’endurance et de retenue, puisqu’ils doivent rester sur une jambe toute la journée, sans boire ni manger, en plein soleil. Mâles comme femelles se plient à cette initiation. Ceux qui échouent peuvent le retenter l’année suivantes, mais sont souvent mal considérés par leurs pairs, jusqu’à ce qu’ils réussissent enfin l’épreuve.
  • Le bûcher funéraire

    La mort est une fatalité, mais n’est que rarement vu comme un événement triste, puisque les corps des défunts peuvent ensuite rejoindre Utu. C’est pour cela que les corps sont incinérés, afin que les flammes les guide dans l’au-delà. Refuser la crémation à un Woran est aussi une punition en cas de crime, et il est alors simplement enterré, là où jamais il ne pourra profiter de la chaleur et de la lumière d’Utu. Privé de son guide, l’âme errera sans fin sur Yuimen, tourmentée par ses fautes.

Dogmes religieux :

Le culte entourant Utu enseigne aux Worans à être forts, courageux et à ne jamais faiblir face à l’adversité et que, si combat il doit y avoir, il ne faut pas l’éviter. Le culte rythmant leur vie quotidienne, les dogmes sont autant de règles de vie en communauté que des interdits ou devoirs liés à leur religion. Utu leur a donné la vie et ils la passent sous son regard en suivant les principes et préceptes dictés pour eux par l’Astre Divin.

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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » dim. 3 nov. 2019 13:42

Chez les Ayajpak
☼ Utu, le Soleil Invaincu ☼


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Vision de la divinité :

Utu est à l'origine un dieu des woran, mais son culte a été aussi largement repris chez les Ayajpak. Rien d'étonnant, étant donné que ces deux peuples s'entendent fort bien. Il est représenté sous des formes variables : un lion dont le visage entouré d'une crinière de feu forme le soleil et ses rayons, un jaguar aux crocs ensanglantés ou un woran guerrier entouré de flammes et de lumière. La plupart des experts s'accordent à dire qu'il s'agit d'une fusion de Meno et de Gaïa. Dieu du courage, des défis et de la combativité, il meure chaque soir et affronte les maléfices du royaume des morts toute la nuit pour renaître, triomphant, le matin. Le cycle du monde est ainsi rythmé par sa lutte contre les monstres des enfers et leur roi, Huarakohatli, le frère jumeaux sombre d'Utu.


Organisation du culte :

Chez les Ayajpak, l'organisation du culte est la structure traditionnelle de l'oianid Mackthiuelti :
  • Les servants
    Les servants du culte sont les apprentis de l'oianid Mackthiuelti. Ils assistent leurs supérieurs et en profitent pour apprendre les rites et les diverses sciences de leur peuple. Ce sont de simples exécutants dont sont attendus une absolue obéissance.
  • Les prêtres
    Ils sont chargés de l'enseignement théologique, d'abord auprès des servants, mais aussi auprès de tous les ayajpak. Ils sont habilités à accomplir la plupart des rituels, excepté les rituels sacrificiels, et jouent également un rôle de médecin. Ils réalisent aussi des observations astronomiques, des études mathématiques et des expériences alchimiques, notamment pour l'élaboration de remèdes et de poisons.
  • Les sacrificateurs
    Ces prêtres supérieurs se consacrent essentiellement à la gestion des offrandes. Qu'il s'agisse de sacrifier un objet, une plante, un animal, ou même un humain, c'est à eux de procéder. Ils connaissent les gestes, les chants et les moyens de réaliser une offrande de sang sans que le sacrifié ne prenne peur. En effet, si l'animal ou l'humain sont pris de panique pendant le rituel, celui-ci sera considéré comme de mauvais augure.

    Dans le cas du culte d'Utu, les sacrifices de sang sont particulièrement importants. Chaque ville doit sacrifier au moins un animal de grande taille, sinon un humain, chaque nuit pour donner au soleil la force de continuer le combat contre les enfers.
  • L'enfant du soleil
    Chaque début d'année, les prêtres partent à la recherche du nouvel enfant du soleil. Guidés par l'observation des constellations et les signes de la nature, ils vont trouver plusieurs jeunes hommes et jeunes femmes de 15 à 20 ans. Une nouvelle sélection est faite au sein de l'oianid pour déterminer qui sera le fils ou la fille du soleil. Il n'y en a qu'un seul sur tout le territoire des ayajpak et il ou elle est un véritable symbole pour le peuple et une gloire extraordinaire pour la ville dont il est issu. Il ou elle mènera une vie de roi, bien que sans grand pouvoir et ne pouvant sortir qu'en de rares occasions. Véritable dieu sur terre, son but final est pourtant d'être le sacrifice du solstice d'hiver pour permettre la renaissance du soleil. Malgré ce funeste destin, ceux qui sont choisi le vivent comme un honneur et une chance extraordinaire, car à la fin, ils deviendront immortels en ne faisant plus qu'un avec le soleil...

    À noter que l'enfant du soleil réside non pas dans l'oianid de sa ville, mais dans le temple de Gaïa, dans la forêt.

Fêtes, cérémonies, rituels :
  • Solstice d'été
    Lors de cette fête, l'enfant du soleil parade dans toutes les villes, couvert d'or, avant de repartir vers le temple. En chemin et le jour du solstice, il se baignera, couvert de poussière d'or, dans le lac Manyaru pour en sortir « régénéré ». Ces jours sont des jours de grandes célébrations joyeuses. La nourriture et la boisson coulent à flots, toutes les querelles doivent être oubliées.
  • Solstice d'hiver
    Plus sombre, ce temps de recueillement est aussi l'occasion, pendant une semaine, de communier avec les morts. Le soleil est au plus bas et il faut prier les dieux pour échapper à la fin du monde. Les cérémonies liées à Utu sont les plus importantes. Chaque famille à l'obligation d'apporter un sacrifice vivant, au minimum végétal. La cérémonie culmine avec le sacrifice de l'enfant du soleil. Les veines tranchées en haut de la pyramide de l'oianid Mackthiuelti de sa vile natale, il laisse son sang s'écouler le long des marches, au vu de tous, tandis qu'il bascule lentement dans l'inconscience. Son sacrifice permettra au soleil de vaincre la plus longue nuit, mais pour apporter prospérité aux ayajpak et pouvoir renaître en tant que dieu solaire, il doit avoir les yeux ouverts à l'aube du nouveau jour. L'année suivante portera alors son nom car il sera le nouvel Utu. Sans cela, il sera mort sans pouvoir renaître, et l'année suivante sera vue comme une réplique de la précédente. C'est alors de mauvais augure pour les prochaines saisons. Heureusement, c'est rare, les sacrificateurs étant là pour aider le sacrifié à tenir.
  • Sacrifice au soleil
    Si tous les sacrifices sont complexes et ritualisés, le sacrifice humain est le plus contraignant. Seul les plus grands sacrificateurs sont appelés à en réaliser. L'affaire est prise au sérieux et doit être menée avec respect et efficacité. Contrairement aux sacrifices animaux, il ne s'agit pas d'un égorgement, mais d'un arrachage du cœur. La victime doit être en paix pour que le sacrifice soit vraiment effectif. Il se déroule généralement en haut de la pyramide dédiée à Utu, pour pouvoir montrer le cœur de la victime au moment où le soleil est à son zénith. Ces sacrifices sont fait en des occasions rares et importantes, par exemple à la veille d'une guerre ou lors d'une crise grave.

Dogmes religieux :

La religion d'Utu pose une unique règle à tous les ayajpak : garder la foi et le courage face aux épreuves. Ainsi que disent les prêtres : « Même quand le soleil disparaît derrière les nuages, souvenez-vous qu'il est toujours là, et qu'il se bat pour nous atteindre de ses rayons ». Utu est souvent invoqué par les guerriers avant d'aller au combat et par les femmes enceintes pour préparer l'accouchement. Utu est un dieu combatif, voire violent, mais toujours bienveillant.

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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » dim. 3 nov. 2019 13:43

Chez les Kendrans
Meno, Le Coeur de Flamme


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Vision de la divinité

Loins d’être aussi vénéré que Gaïa, Meno est pourtant un dieu apprécié par le peuple kendran. Avant tout, il est celui qui offre chaleur et lumière lors des froides nuits et nombreux sont ceux qui le perçoivent comme un allié de leur déesse tutélaire, un combattant de l’obscur. Mais c’est aussi le héros d’une tragédie que les bardes et ménestrels se plaisent à raconter de par le monde, chantant la tragique histoire de Meno et de son aimée, Yuia. Il est aussi le saint patron des artisans, celui qui fait avancer le peuple vers le progrès, celui qui fournit les moyens de cultiver, chasser et de se protéger. Un dieu indispensable à la bonne marche de la société kendranne

A la fois combattant et cœur brisé, amoureux transi et allié de la lumière, ce dieu suscite une attention toute particulière qui, bien que bien moindre que Gaïa, lui laisse une place dans le cœur de nombreux kendrans.


Organisation du culte
  • Les dévôts
    Ce sont les croyants, le peuple qui vient prier au temple, offrir quelques offrandes et participer aux cérémonies. La vaste majorité vénère également Gaïa.
  • Les prêtres
    Ce sont ceux qui gèrent la vie quotidienne du temple, les cérémonies et rituels plus intimes que les grands événements. Ils sont généralement confiés très tôt au temple, soit parce qu’ils ont une affinité particulière avec le feu, soit parce que la famille estime qu’ils ont leur place au sein du clergé de Meno. Très libres, les prêtres sont souvent formés à un métier artisanal s’ils souhaitent se reconvertir et ils peuvent fonder une famille.
  • Les prétoriens
    Ce sont les protecteurs du temple, sous la direction des Diacres. Ils ont surtout un rôle d’encadrement et de protection, autant que du temple que de son personnel et des fidèles. Ils ont très rarement l’occasion de montrer leurs talents, mais nombre d’entre eux sont des pyromanciens confirmés et ils manient avec aisance la masse, la lance et le grand bouclier dont ils sont équipés.
  • Les quinze Diacres
    Concile de prêtres nommés par leurs pairs, ils sont les garants des lois et des textes de la religion de Meno. Ce sont eux qui décident des grandes lignes, qui peuvent revoir l’interprétation des textes et élire le chef Suprême du clergé, l’archidiacre.
  • l’Archidiacre
    Chef du clerge de Meno, il a un rôle prépondérant dans tous les événements importants se déroulant là où il réside, au temple de Kendrâ-Kar. Et une fois l’an, il participe lui-même au rituel d’intronisation des nouveaux prêtres, désignant l’un d’entre eux suivant sa dévotion pour être son assistant. C’est un rôle qui dure trois ans, et la majorité de ces jeunes finissent par devenir Diacre ensuite.

Fêtes, cérémonies, rituels
  • Le Don du soleil
    Se passant au solstice d’été, lorsque le soleil est à son Zénith, le clergé et les dévots se réunissent pour une grande messe au soleil. L’occasion pour ceux qui le souhaitent se présenter pour devenir prêtre. La cérémonie est généralement suivie de chant et de représentation mettant en scène les légendes autour de Meno
  • Les douze lamentations
    Lors du solstice d’Hiver, on peut entendre des lamentations provenir du temple de Meno. Ecrit en douze prières, ce sont les lamentations des fidèles ayant vu Meno et sa bien-aimée se déchirer et s’affronter avant que Gaïa en personne n’intervienne. Depuis lors, pour racheter cette fauter, tous les ans à cette période, le clergé et les croyants officient une grande cérémonie d’une sobriété étonnante, tous vêtue d’un habit rouge ressemblant à une toge, la Ménate, et entame chants et prières pour que la mémoire de ce triste jour ne soit jamais perdu, mais dans l’espoir que Meno et Yuia, touchés par les lamentations des fidèles, se réconcilient enfin.
  • La course de la flamme
    Tradition annuelle qui célèbre la fin de l’année passée et le début de la nouvelle. Un porteur, désigné par le clergé, porte une torche provenant du feu éternel au cœur du temple et doit courir dans la ville sans éteindre le flambeau. Il décrit alors un cercle complet, symbolisant le cycle annuel, avant de revenir au temple et de rendre la flamme à son créateur. Une fois cela achevé, de grandes festivités sont lancées aux abords du temple et le coureur est perçu comme une personne importante pendant les quatre jours que dure la fête. Jusque-là, de mémoire de Kendran, jamais la flamme ne s’est éteinte, et personne ne sait ce qu’il adviendrait si cela se produisait.
  • Le Sommeil éternel
    Lorsqu’un fidèle meurt, il est généralement conduit au temple de Gaïa pour les cérémonies funèbres. S’il s’agit d’un prêtre ou d’un autre membre du clergé, son corps, une fois les hommages rendus par sa famille, est incinéré et ses cendres rendus à sa famille. La majorité des Kendrans enterrant leurs morts, l’urne funéraire rejoint souvent les ancêtres du défunt, enterré alors aux côtés des siens.

Dogmes religieux :

On enseigne très tôt aux plus jeunes a respecter les principes de la religion de Meno. La loyauté, envers sa famille, son dieu, son pays ; l’amour et la fidélité, pour rendre hommage au sacrifice de Meno pour offrir aux mortel la chaleur du soleil contre son amour pour sa bien-aimée ; lapersévérance, que ce soit au travail ou au combat. Meno pousse les Kendrans à être toujours meilleurs et, si cela flatte leur égo, il en fait également un peuple puissant et fier.

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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » dim. 3 nov. 2019 13:44

Chez les Varrockiens
Vénélor La Fortune Audacieuse


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Vision de la divinité

Loin de la figure guerrière et puissante que d’autres peuples attribuent aux avatars de Meno, Vénélor est une divinité résolument tournée vers la bonne fortune, autant celle qui vous sourit que celle vous pouvez transporter dans votre poche et cacher dans votre coffre. Vêtu d’habits semblable à de l’or liquide et apparaissant avec un bâton de pèlerin et un masque en or blanc pouvant changer selon ses émotions, il est le marchandeur par excellence, celui qui sait toujours quoi dire pour obtenir ce qu’il veut ou vendre ce qu’il a. Il est très apprécié par les marchands varrockiens qui n’hésitent pas à lui donner offrandes en pièces sonnantes et trébuchantes pour obtenir ses faveurs avant un important marché. Comme tous les varrockiens en général, ceux priant Vénélor sont de fervents croyants qui possèdent une foi sans faille envers leur divinité dorée et leurs temples te lieux de culte sont généralement magnifique et riche de décorations en tout genre.


Organisation du culte

Le culte de Vénélor est très répandu chez les marchands varrockiens qui lui ont dédié nombre d’endroits où ils peuvent monnayer leur bonne fortune. Ainsi, un clergé a vu le jour lorsque des marchands ont décidé d’eux-mêmes officier dans ces lieux. Tout est question d’offrandes et de marchandages.
  • Les jeunes cuivres
    Ce sont les marchand les plus jeunes, se lançant dans l’aventure du commerce pour la première fois et qui n’ont pas encore fait d’offrandes sérieuses à Vénélor. Généralement, les marchands plus expérimentés les moquent gentiment, leur apprenant les filons du métier en leur faisant quelques mauvais tours, sans grande conséquence pour eux, si ce n’est une bourse allégée.
  • Les marchands argents
    Ce sont les donateurs réguliers qui ont gagné l’estime de Vénélor – et de son clergé- par leur audace et leur capacité à trouver des contrats juteux dont ils offrent une partie au temple le plus proche.
  • Les prêtres d’or
    Ce sont les marchands qui officient dans les temples ou les lieux dédiés à Vénélor. Généralement d’anciens marchand ayant pris leur retraite, ils ont le plus souvent donné une part non négligeable de leur fortune et entretiennent le temple et officient les différents rituels et fêtes qui s’y déroulent.
  • Le quatuor d’Or blanc
    Quatre à l’origine, leur nombre peut désormais varier, étant déjà parvenu jusqu'au nombre impressionnant de seize membres avant que les conditions ne soient revues. Seuls les marchands les plus influents et ayant donné une somme impressionnante au clergé seront capables de prétendre à faire partie de ce conseil restreint qui régit tout le reste du clergé. Souvent richement vêtus, ils incarnent la réussite sociale par la richesse et ont pour vocation, en plus de décider des parts minimum à verser au clergé pour chaque marchand souhaitant la grâce de Vénélor, de motiver chacun d’entre eux à se surpasser pour atteindre un statut social aussi imposant que le leur. Ils sont le modèle de réussite du culte de Vénélor, et ils le montrent.

Fêtes, cérémonies, rituels
  • Le carnaval doré
    Immense fête de début d’année durant cinq jours et célébrant les prochains contrats à venir et sensée accorder bonne fortune à tous les machands y prenant part. Les participants portent tous un masque entièrement blanc et des bocaux de poudre colorée sont disposés à l’entrée du temple pour que chacun puisse colorer les masques des autres, symbolisant les différentes opportunités qui peuvent s’offrir à eux pendant cette année encore vierge de toute transaction. Le vin et la nourriture y sont généralement abondants et il n’est pas rare que la ville entière prenne part aux festivités à partir du deuxième jour. Un moyen pour le peuple de se divertir d’une façon différente et de susciter des vocations parmi les plus jeunes
  • La pièce de la bonne fortune
    Rituel suivis par bien plus que seulement les marchands varrockiens, c’est une offrande déguisée qui doit servir à accorder une bonne journée. Le croyant tourne le dos à un vasque posé près du temple et lance la pièce à l’aveugle. Si elle atteint la vasque, il est certain de passer une bonne journée sous l’œil de Vénélor et sentira sa chance croître, faisant preuve d’une audace nouvelle. EN cas d’échec… et bien les croyants peuvent tenter autant de fois qu’ils ont de pièces.



Dogmes religieux

Tout peut être négocié, il faut seulement savoir trouver les mots. Venélor enseigne à ses fidèles la persévérance et l’audace dans leurs entreprises et pousse à saisir sa chance, sans pour autant être un dieu fourbe qui pousse les gens à voler ou tuer autrui pour augmenter ses richesses. La fortune sourit aux audacieux, en aucun cas aux truands et aux voleurs.

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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » dim. 3 nov. 2019 13:51

Chez les Thorkins
Morazdan, Le Maître Forgeur


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Vision de la divinité

Morazdan est un dieu très apprécié des forgerons, orfèvres et artisans thorkins maniant le métal ou ses dérivés. Pour eux, le Maître Forgeur est celui qui a offert à leur peuple ce don précieux et chacune de leur création est ainsi un hommage et un remerciement à cette transmission d’un savoir et d’une maîtrise qui est reconnu sur tout Yuimen. Ils le voient comme un être sage et consciencieux, maniant ses outils avec une précision et une dextérité que même le meilleur des forgerons thorkins ne peut que rêver d’égaler.


Organisation du culte

Le culte de Morazdan est très personnel pour les thorkins, et le clergé est avant tout un regroupement de maître forgerons ou d’orfèvres qui, comme Morazdan l’a fait pour leur peuple, transmettent leur savoir à la jeune génération qui prendra leur place. Rares sont les temples à être construits au cœur des villes thorkines et, lorsqu’ils le sont, ils sont toujours accolés au plus près des forges, là où est leur place.
  • Les filons
    Ce sont les apprentis, les jeunes prometteurs, les diamants encore bruts qui ont été remarqués ou qui se sont fait remarquer par un maître forgeron et à qui on enseigne la rigueur et la minutie du travail. Ils apprennent très tôt à honorer Morazdan et nombreux sont ceux qui espèrent recevoir une infime partie du talent de leur dieu.
  • Les frappeurs
    Ce sont les forgerons et orfèvres qui, sans être des maîtres incontestés dans leur domaine, travaillent avec passion et rigueur. Le culte tant très personnel, chacun d’eux a sa façon de concevoir la manière qu’il a de vénérer Morazdan. S’ils participent à ses rassemblements, c’est aussi pour échanger sur leur art, découvrir quelques techniques et toujours améliorer la maîtrise qu’ils possèdent.
  • Les maîtres
    Les forgerons les plus connus et reconnus parmi les thorkins adepte du fieu forgeur. Ils transmettent leur savoir aux plus jeunes et ne sont pas avares de légendes et de récits, que ce soient sur les faits d’armes de guerriers portant leurs équipements, de leurs propres réussites ou sur Morazdan lui-même.

Fêtes, cérémonies, rituels

Plutôt que de grandes fêtes fastes, ce sont les petits gestes quotidiens qui prévalent chez les thorkins lorsqu’ils souhaitent honorer Morazdan.
  • L’étincelle
    Le début de la journée, lorsque la forge se rallume, le forgeron s’empare d’une pierre et d’un morceau de métal et les frappe l’un contre l’autre, créant une petite pluie d’étincelles censée signifier le début de l’activité et donner au forgeron le contrôle sur la chaleur des fours et du feu qui alimente la forge. Plus il y a d’étincelles, plus la journée sera productive et qualitative selon la croyance.
  • Sauvegarde des flammes
    Lorsque la journée est fini, le forgeron s’empare d’une torche qu’il plonge dans la forge la plus brûlante avant de la ressortir et de faire s’enflammer un brasero qui doit continuer de brûler jusqu’à la reprise de la prochaine journée. Cela symbolise la flamme éternelle et la conservation du savoir et de la maîtrise des arts de la forge. Si le brasero venait à s’éteindre par manque de vigilance, ce serait une honte pour celui responsable.
  • Messe rouge
    Nom donné aux rassemblements bi-annuel où les forgerons les plus expérimentés partagent leurs connaissances entre eux et où les jeunes prometteurs sont choisis comme apprentis. Elles se déroulent sur cinq jours et leur nom provient du fait que les maîtres forgerons, qui l’officient, portent des toges rouges pour être distingués par les plus jeunes.
  • Crémation
    Ordinairement enterrés à même la roche, les thorkins qui le souhaitent peuvent se faire incinérer. C’est avant tout un acte d’abnégation et de foi total puisque la croyance veut que le don de forge transmis par Morazdan à ce forgeron lui soit rendu et qu’il puisse ainsi le transmettre à un autre après. Le forgeron lègue ainsi sa maîtrise à un autre après sa mort, préservant le savoir thorkin. Les cendres du défunt sont ensuite placées dans une urne, souvent faite en Xiuhl, où est gravé son nom, avant qu’elle ne rejoigne les tombes de ses ancêtres.

Dogmes religieux
La précision, la rigueur et le travail. Le culte de Morazdan abhorre les fainéants et les incapables. Pour les fidèles, si l’on échoue, c’est parce que l’on n’essaie pas assez et, même en étant un maître dans son domaine, il est toujours bon de se remettre en question pour accroître ses compétences. Nul ne doit rester sur ses acquis et la persévérance et la rigueur sont autant de preuve de l’attachement à son travail et un remerciement à Morazdan pour ses dons.

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Yuimen
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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » dim. 3 nov. 2019 14:11

Chez les Phalange de Fenris
Njord, Le Géant du Désastre


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Vision de la divinité

Pour les Phalanges, Njord n’est pas un dieu bienveillant, c’est l’ennemi de Briggha et l’annonciateur de la fin du monde, Le Géant du Désastre. D’aucuns disent qu’il attend son heure avant de tomber du ciel dans une pluie de feu avant de ravager Yuimen. Njord n’est donc pas vénéré, mais craint comme une plaie destructrice et vengeresse, tout en étant un moteur pour les phalanges : ils doivent être forts pour survivre lors de sa descente qui annoncera la dernière bataille, celle qui décidera de l’avenir de leur peuple et de leur destin.


Organisation du culte

Il n’y a pas de culte à proprement parler dans la vaste majorité de la population, seuls les guerriers le plus valeureux (ou fanatiques, selon certains) offrent leurs prières à ce dieu vengeur contre qui ils souhaitent se mesurer.
  • Les Drak-Rog Ce sont ceux ayant décidé de vouer leur vie à s’entraîner et se battre jusqu’au jour où le Géant apparaîtra. Ils seront alors en première ligne pour anéantir les forces du Dieu du désastre pour laisser leur champion l’affronter.
  • Le Drak- Roggar Est le champion qui, le moment venu affrontera Njord. Seul le plus puissant des guerriers peut prétendre à ce titre et, à ce jour, aucun ne s’est montré assez digne et puissant pour mériter ce titre.

Fêtes, cérémonies, rituels :
Il n’y a pas de fêtes célébrant Njord, puisque son arrivée serait signe de désastre, mais il y a des rituels important pour les Drak-Rog :
  • L’épreuve du feu
    C’est une intronisation dans les rangs des drak-Rog, au cours de laquelle le prétendant doit se battre au milieu d’un cercle de flammes. S’il s’écroule avant que les flammes ne s’éteignent, il échoue et devra de nouveau faire ses preuves avant de retenter sa chance.
  • Le Bain de feu glacé
    Curieuse pratique qui consiste à s’enfermer dans un lieu à la chaleur étouffante pendant un long moment avant de sortir nu dans le froid polaire et de se jeter dans un lac ou autre étendue d’eau glacée. Si beaucoup trouvent cela étrange, ceux la pratiquant savent que cela tonifie le corps et les muscles et les préparent ainsi davantage au combat. C’est une manière de purifier son corps des impuretés et de prouver la force de sa volonté. Plus on reste longtemps dans la chaleur étouffante, plus le respect de ses pairs est important. Il n’est pas rare que cet acte, mensuel, soit accompagné de combats tout de suite après.
  • Drak-Kar
    La mort d’un Drak-Rog, qu’elle soit au cours d’un combat ou non, n’est pas pleurée mais célébrée dans une retenue froide. Le corps est placé sur un bûcher flottant que l’on envoie voguer après y avoir mis le feu. Cela dans le but de donner à l’âme du défunt la force de revenir lors de la fin des temps pour combattre à nouveau.

Dogmes religieux :
La force, l’honneur et la volonté, voilà ce qu’enseigne les Drar-Rog, ni plus, ni moins. Les faibles et les lâches n’y ont pas leur place et seront ceux seront subjugués en premier par les forces dévastatrices du Géant du Désastre.

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Gamemaster9
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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Gamemaster9 » dim. 3 nov. 2019 14:18

Chez les Wontogogh
Nivôro, Le Passeur de Flambeau


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Vision de la divinité

Nivôro est un dieu sage, aux multiples bras qui enseigne son savoir. C’est lui qui aurait donné aux Wotongoh la capacité de travailler le métal et les rares forgerons des clans lui vouent une adoration sans faille. Il est un dieu bienveillant et calme qui les assiste dans leur travail au quotidien.


Organisation du culte

Il n’y a pas de culte dédié à Nivôro. Seuls quelques rares wotongoh pratiquent l’art de la forge et ils n’ont pas jugés nécessaire de créer une hiérarchie ou tout autre système en lien avec la divinité. Pour eux, Nivôro n’a que faire d’une telle chose et leur a transmis son savoir pour qu’ils forgent et aident leur peuple, pas pour créer de différences au sein de celui-ci. Ils l’honorent chacun à leur manière, n’ont pas de règles établies ou d’impératif religieux qui devraient être appliqués.


Fêtes, cérémonies, rituels

Pélerinage
Les plus fervents croyants de Nivôro se transmettent cette étrange légende qui dit que celui qui accomplira un dangereux pèlerinage au cœur des volcans du Nosvéris trouvera alors le vrai savoir de Nivôro, celui qui est si puissant qu’il pourrait changer à tout jamais la vie de leur peuple. Beaucoup s’y refusent, préférant leur mode de vie actuel, mais certains, courageux ou fous, se lancent à l’assaut des monts. Les rares qui en reviennent n’ont hélas jamais trouvé ce fameux savoir, ce n’empêchent pas que, de temps à autre, un nouveau forgeron tente sa chance malgré les conseils de ses paies.


Dogmes religieux
La passation et l’apprentissage du savoir sont deux notions capitales pour ceux vénérant Nivôro. Tous les forgerons sont ainsi des éducateurs avisés, formés par leurs pairs pour qu’ils puissent transmettre fidèlement ce qu’ils ont appris à ceux qui leur succéderont. Tout est fait pour que le flambeau de Niôro brûle le plus longtemps possible et avec l même vivacité que celle des premiers jours
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Yuimen
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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » dim. 3 nov. 2019 14:26

Chez les Hinions
Iriandil, le souffleur de métal


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Vision de la divinité

Ressemblant à un elfe aux traits fins malgré une carrure impressionnante, Iriandil est une divinité peu représentée dans la culture hinïonne, seuls les forgerons et les orfèvres lui vouant un culte. C’est une divinité qui a le sens de la rigueur, de la précision et c’est de lui que viendraient les armes elfiques aux courbes si particulières et reconnaissables. Car l’efficacité du travail n’empêche pas la beauté de ce dernier et Iriandil insuffle une beauté sans pareille à ses créations, magnificence que les forgerons Hinïons s’efforcent d’approcher.


Organisation du culte

Le culte d’Iriandil est relativement discret, à l’image de son temple, plus petit que ceux des autres dieux. Il existe tout de même une hiérarchie cléricale stricte en son sein.
  • Les croyants
    Principalement des forgerons, des orfèvres et leurs apprentis, qui participent aux quelques rituels et peuvent se rendre au temple quand il le désirent
  • Les apprentis
    Sont ceux qui ont vocation à devenir les prochains prêtres. Souvent fils de forgerons ou ayant un lien proche avec le feu, ils sont formés et entraînés à la maitrise des arcanes par les prêtres
  • Les prêtres
    La seule vraie autorité en ce qui concerne Iriandil. Si nombre d’entre eux sont des pyromanciens, ce n’est en aucun cas une condition pour devenir l’un des leurs. Ils officient, préparent les rituels et forment la prochaine génération. Il n’est pas rare qu’un forgeron vieillissant ou lassé du seul travail de la forge se tourne vers le clergé pour continuer à servir Iriandil, auxquels ils sont très attachés.

Fêtes, cérémonies, rituels
  • Le Souffle
    C’est ainsi qu’ils nomment la manière dont ils ravivent les flammes des forges. Le feu ne s’éteint jamais vraiment, mais le Souffle est supposé le raviver et lui permettre de croître et d’insuffler au travail du forgeron une part de la maîtrise d’Iriandil qui, dit-on, pouvait modeler le métal d’un simple souffle.
  • La fête des forges
    Un des rares événements à mettre en valeur la religion d’Iriandil. Elle a lieu tous les huit ans et prend place lors d’un concours des meilleurs artisans Hinïons. Certains viennent de très loin pour y participer et nombre de guerriers et mercenaires s’y pressent afin de choisir chez quel forgeron ils iront dépenser leur salaires. Lors de ses quatre jours de travail intense et penibles, où les forgerons doivent réaliser les plus belles créations possibles avec des matériaux limités, leur talent est mis à rude épreuve, mais seul la plus belle pièce et la plus pratique donnera victoire à son créateur, nommé Artisan-Souffleur, titre honorifique que beaucoup envient et qui attirent toujours la clientèle.

Dogmes religieux :
La rigueur dans le travail et la beauté dans les gestes. Une minutie permanente qui fait des forgerons Hinïons de redoutables artisans qui sont appréciés par nombres d’aventuriers et de soldats, toute nations confondues, à l'exceptions notables des thorkins. Le respect du travail d'autrui est primordiale, et celui de ses aînés est tout aussi important.

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Yuimen
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Re: Meno, dieu du Feu, de la Forge, et des Métaux

Message par Yuimen » dim. 3 nov. 2019 16:07

Cas particulier
La Lance Ardente


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Secte de fanatiques pour certains, ordre religieux cosmopolite pour d’autres, miliciens talentueux et efficaces pour ceux pouvant se les payer, la Lance Ardente existe depuis des centaines d’années et est une formidable école militaire et magique vouée à Meno et à ses flammes et évoluant à travers tout Yuimen, ou presque. Si sa création reste encore aujourd’hui entourée d’un voile de mystère quant aux réelles motivations de l’époque, aujourd’hui, il est de notoriété publique que la Lance Ardente œuvre avant tout pour l’argent, leur permettant de s’installer durablement là où ils résident tout en aidant les divers cultes locaux de Meno en leur reversant une part de leurs gains. Ils sont totalement neutres quel que soit le conflit, se battant pour le plus offrant.

Tout le monde, peu importe ses origines et sa race peut tenter d’incorporer les rangs des croisés de feu, mais la sélection, annuelle et très stricte, ne laisse jamais plus de dix combattants rejoindre ses rangs sur chaque continent. Chaque membre de la milice est un combattant d’exception, quel que soit son domaine, un fervent croyant de Meno et nombreux sont les pyromanciens à en faire partie. Difficile de ne pas reconnaître ses combattants équipés le plus souvent d’armes et d’armures de Xiulh, le métal de feu, bardés de bijoux ou d’orbes flamboyants tandis qu’ils se lancent au combat avec une bravoure et une témérité qui forcent le respect même des guerriers les plus valeureux.

Présents sur tous les continents, bien qu’en nombre très réduit au Naora où ils se contentent de recruter les éventuels volontaires, ils sont le plus souvent basés dans des lieux proches de la civilisation, idéalement près d’une ville abritant un temple de Meno, tel que celui de Rock Armath, en Hidirain sur Imiftil, mais l’activité qu’ils pratiquent les obligeant à bouger régulièrement, la majeure partie des forces n’a pas de poste fixe.


Vision de la divinité

Pour la Lance Ardente, Meno est la divinité par excellence, le combattant suprême, le Guerrier Ultime qui inspire et motive à se battre. Le don de la flamme n’est pas un mythe pour la Lance et chaque pyromancien rencontré n’est qu’une preuve de plus de l’intérêt que porte Meno aux mortels. Si les croyances envers les autres dieux sont autorisées, notamment envers les divinités jugés « proches » de Meno selon les légendes, les adorateurs vénérant les dieux sombres n’ont un accueil guère chaleureux et ceux vénérant Yuia peuvent tout autant être vu comme un ennemi que comme un allié, suivant l’interprétations que se font les croisés des textes sur la relation des deux divinités.


Organisation de la milice

Hiérarchiquement, la milice est très structurée et les possibilités d’évolution en son sein, bien que possibles, sont faibles.
  • Soldats
    Les membres les plus récents, fraîchement débarqués ou n’ayant pas encore fait véritablement leur preuve au combat. Ils sont généralement entraînés quotidiennement par les croisés-instructeurs avant de faire leur baptême du feu dès que l’occasion se présente
  • Croisés
    Plus que de simples soldats, ce sont les guerriers entraînés et vétérans ayant fait leurs preuves. Ils peuvent être en charge d‘un petit groupe de soldats lors de missions particulières. Ils forment la colonne vertébrale de la Lance, son bras armé qui lui vaut cette réputation.
  • Diacres Ecarlates
    Nommés ainsi en hommage à un ordre aujourd’hui disparu, ce sont les chefs des bataillons qui mènent et dirigent les hommes au combat en se jetant eux-mêmes au cœur de celui-ci. Ce sont également eux qui officient les cérémonies quotidiennes.
  • Archiprêtres de Bataille
    Elite parmi l’élite, ce sont les combattants s’étant le plus distingués au cours de leur service au sein de la Lance et les dirigeants opérationnels de cette dernière. Ils sont peu nombreux, mais leurs capacités sont légendaires et il n’est pas rare qu’ils se voient confier de périlleuses missions en solitaire pour le compte de la Lance ou soient désignés pour garder un temple important ou une place forte, tel le célèbre Brungit l'Incendiaire de Rock Armath. Ils possèdent une liberté bien plus importante et ont le pouvoir de diriger une force de combat lorsqu’ils le jugent pertinent.
  • Le triumvirat de Vicaires
    Chefs de la Lance, ce sont eux qui ont le pouvoir suprême. Il en réside un sur chaque continent où la Lance opère (Imiftil, Nirtim et Nosvéris), un par division. Dès lors qu’ils accèdent à cette position, seule la mort, de préférence au combat, peut les en déloger. Ils ne sont pas élus mais désignés par un concile d’Archiprêtres lors de la mort du précédent Vicaire du continent. Ont dit que si les trois Vicaires se rassemblaient dans le but de faire front au combat à la tête de leurs troupes, nul ne serait capable d’arrêter la Lance Ardente, comme si Meno lui-même la brandissait.

Fêtes, cérémonies, rituels

Les fêtes sont inexistantes dans la Lance Ardente, en revanche, des événements et rituels existent et rythment la vie quotidienne des croisés.
  • Le tournoi Ecarlate
    Autant un événement de prohibition qu’un moment de recrutement et un entraînement, ce tournoi a lieu une fois par an dans un lieu neutre, déterminé deux mois à l’avance. Chaque ville du continent voit des affiches placardées donnant le lieu de rassemblement et quiconque s’y rendant peu y participer et espérer devenir l’un des dix combattants à être choisis pour rejoindre les rangs des croisés. Pour les membres de la Lance, c’est également un moyen de s’entraîner, de montrer ses compétences à ses pairs, voire de régler quelques comptes, les combats de ce genre au sein de la milice étant strictement interdits et sévèrement punis en tout autre occasion.
  • La purification
    Une fois par semaine, dans le lieu révérant Meno, les membres de la Lance doivent se purifier par les flammes. Ils croisent alors leurs deux mains au-dessus d’un feu entretenu nuit et jour et se les lave selon un procédé enseigné dès leur arrivée dans la Lance. Symboliquement, il débarrasse les mains des actes jugés néfastes, purifiant ainsi le croisé par les flammes. Ce rituel est également effectué à chaque retour de combat.
  • Le remerciement du don de la flamme
    Pratiquée par ceux maîtrisant les fluides de feu, cette prière bi-annuelle est généralement suivie par la totalité des croisés présents, qui y voient un symbole de leur dévotion envers Meno. Le pyromancien remercie Meno en abandonnant ses flammes dans un brasero. Il n’est alors plus autorisé à s’en servir tant que la cérémonie, constituée d’une messe et de longues prières et chants ne soit terminée. Ainsi, lorsque cela est fait, il retourne auprès du brasero contenant ses flammes et demande humblement à Meno de continuer à le servir ainsi, avant de symboliquement retrouver le don de la flamme en remerciant son dieu.
  • Prière de combat
    En plus de leurs armures rouges et flamboyantes, les croisés de feu sont également connus pour leurs chants de guerre. C’est une prière chantée se déroulant juste avant le début du combat, pour insuffler force et vaillance dans le corps des croisés et peur dans le cœur de leurs ennemis. Autant une prière qu’une manière d’intimider, ceux qui ont eu la chance de l’entendre en étant du bon côté s’en souviennent généralement toute leur vie et les autres également, leur vie s’achevant généralement peu de temps après. Le chant en lui-même est une Ode à la force de Meno et est choisie par l’Archiprêtre en charge pour le mois en cours. Il y en a douze différents et chacun des croisés se doit de les connaître par cœur s’il veut pouvoir entrer sur le champ de bataille.
  • La crémation de fin
    Lorsqu’un croisé trouve la mort, que ce soit au combat ou après de longues années de bons et loyaux services et carnages, son corps est traité avec respect par ses pairs et est rendu à Meno sur un bûcher funéraire. Plus le croisé était un personnage important, plus le bûcher est imposant et plus les flammes sont hautes, plus le courage et la valeur du défunt est alors reconnu par Meno lui-même. Si le corps ne peut être retrouvé pur une raison ou une autre, la cérémonie a tout de même lieu avec les effets personnels du défunt. Tous les croisés ont le droit à cet hommage, l’ultime récompense pour leur sacrifice et leur dévotion.

Dogmes religieux :

Il y a deux interdits dans la Lance Ardente. En premier lieu, nul ne doit combattre ses frères d’armes pour quelque motif que ce soit, hormis la traîtrise. En second, la flamme n’est pas un instrument de vengeance, mais de purification. Le meurtre par le feu, motivé par d’autres raisons que celles que la Lance donnent et autorisent, est interdit
Meno incarne un idéal de force, de puissance, d’honneur et de combativité pour les membres de la Lance. Les lâches sont méprisés et les déserteurs et traîtres impitoyablement traqués. Les faibles et les blessés, en revanche, sont protégés au péril de la vie des croisés qui voient ainsi souvent une noble cause au service de laquelle donner leur vie, même au cœur des batailles les plus atroces ou lancées pour de simples raisons pécuniaires. La camaraderie et l’entraide sont essentielles au sein de la Lance et malgré leur activité quelque peu remise en cause par d’autres, les croisés sont fiers d’appartenir à cette ordre et défieraient quiconque le remettraient en question.

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