Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

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Yuimen
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Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:11

☼ GAÏA ☼
La Dame de Lumière


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Présentation :

Gaïa est la Dame de Lumière, la Reine-Soleil qui illumine le monde de Yuimen. Ce fut en effet elle qui, avec l’aide de Meno, créa l’astre du jour pour que croissent les plantes et vivent les animaux et les différents peuples mortels de ce monde. Fondamentalement bonne, généreuse et bienveillante, Gaïa joue un rôle de médiatrice entre les Dieux et de mère aimante pour les mortels. Elle a ainsi souvent permis de mettre fin à certains des plus terribles conflits entre les autres Dieux, comme à l'occasion du combat opposant Yuia à Meno.

Gaïa est sûrement l’un des êtres les plus compatissants de l’univers, constamment à l’écoute des opprimés et des faibles, faisant tous son possible pour ramener les brebis égarées à la bergerie et encourageant ses disciples à faire la paix dès que possible. Elle a de ce fait passé une grande partie de son existence à vivre parmi les peuples mortels, leur transmettant son savoir ainsi que la volonté d'aider son prochain. Sous sa tutelle, se développèrent les arts et l’artisanat. Avec Yuimen, elle enseigna aussi l’agriculture et l’élevage pour que les mortels n'aient plus jamais faim, et les peuples de nomades devinrent sédentaires. Bien qu’elle ne soit pas aussi sage que Rana, ni aussi forte que Moura ou aussi belle que Yuia, Gaïa a toujours mis tout son pouvoir et son savoir au service d’autrui. Elle est de ce fait l’une des divinités les plus priées parmi les ethnies humaines et elfes, ses prêtres étant bien accueillis partout où ils se rendent.

Bien que beaucoup la considèrent comme une déesse douce et paisible, chargée d’apaiser les souffrances, Gaïa n’en est pas moins une grande combattante, défendant avec noblesse et stratégie ce qui a de la valeur à ses yeux. La Déesse ne tolère pas les gestes malveillants et a une très mauvaise opinion des individus malhonnêtes. Sa lumière, qui d’ordinaire offre force aux faibles et santé aux malades, devient l’instrument du courroux qui lui permet de détruire l’obscurité, les ténèbres et le Mal. C’est ainsi qu’une simple querelle l’opposant à Thimoros déclencha l’une des plus grandes guerres à laquelle participeront l’ensemble des Dieux, ravageant la surface du monde avant l’intervention de Zewen qui mit fin au combat. Elle invite de ce fait ses disciples à faire preuve de courage et d’obstination face aux forces du Mal, défiant les forces de la corruption par tous les moyens. Elle rappelle cependant aux guerriers qui défendent sa cause que l’incessant combat contre les forces du Mal aveugle facilement le cœur aux préceptes essentiels de son culte : la bonté, la miséricorde et la compassion. Elle encourage donc à prêcher le pardon et la justice plutôt que la vengeance dès que possible, tout en montrant de la compassion à l’égard de toutes les victimes.

Elle est partie à la fin de l’ère des Dieux avec ses pairs, respectant la volonté de Zewen, prenant cependant soin de laisser derrière elle des fidèles qui continueront à faire preuve de bonté envers les justes et à faire comparaître devant la justice les mauvais.


Peuples vénérant Gaïa :

En tant que déesse principale : En tant que déesse mineure : En tant que courant minoritaire :

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Yuimen
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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:13

Chez les Kendrans
☼ Gaïa, la Triple Déesse ☼


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Vision de la divinité :

Le peuple Kendran vénère une version complexe et pourtant complète de la déesse Gaïa. En effet, en tant que religion majoritaire de ce peuple, le dogme de Gaïa a été scindé en trois aspects distincts et complémentaires permettant à chacun de se reconnaître dans ce culte. Les trois aspects sont : Gaïa la Bienfaisante, Gaïa l’Omnisciente et Gaïa la Protectrice

Gaïa la Bienfaisante incarne les facettes généreuses et bienveillantes de la déesse. En effet, en tant que déesse de la guérison, Gaïa est avant tout associée à la lumière et à la maîtrise des fluides rattachés, qui apportent la guérison et la protection d’autrui. Ceci en fait l'aspect le plus connu et le plus populaire chez l’ensemble du peuple Kendran et tous les temples du Royaume dédiés à la déesse vénèrent cet aspect. Ses mots d’ordre sont de soulager les souffrances autour de soi et d’apporter la lumière dans les lieux de ténèbres, de faire preuve de bonté, d’intelligence et de compassion. Elle est souvent représentée comme une jeune femme ou jeune fille, d’une grande beauté, vêtue d’une toge légère, les cheveux détachés et accompagnée d’une colombe.

Gaïa l’Omnisciente est la déesse Kendranne des artistes, des artisans et de tous ceux qui cherchent la connaissance, principalement sous sa forme matérielle : création d'objets artistiques, écriture de livres... On retrouve souvent sa représentation à l’entrée de chaque bibliothèque du Royaume. Cet aspect de Gaïa est ainsi principalement suivi par les prêtres archivistes comme ceux de la grande bibliothèque de Kendra Kâr. Ce culte est moins connu et notamment célébré dans les grandes villes du sud de Nirtim qui recueillent en leur sein une bibliothèque ou un lieu de savoir et de connaissance. Les prêtres gardent souvent des savoirs interdits, car ils répugnent à détruire toute source de connaissance, préférant la cacher loin des regards mal intentionnés. Et gare à ceux qui voudraient déjouer leur vigilance... Ses principes sont d’accumuler, préserver et diffuser la connaissance sous toutes ses formes. La déesse enjoint ses disciples à ne jamais cesser d’apprendre, de bâtir des bibliothèques et de rechercher des savoirs anciens et oubliés. Elle est représentée sous la forme d’une femme d’âge mûr, à la robe simple et dénuée de tout artifice, les cheveux attachés en chignon, tenant sous son bras des livres et rouleaux et dans sa main une pomme, symbole de la connaissance.

Enfin, Gaïa la Protectrice représente la déesse combattante, gardienne de la morale et de la justice. C'est l’aspect le plus guerrier et le plus véhément de la déesse. Étant une déesse avant tout bienfaisante, le courroux de Gaïa ne s’abat principalement que sur les serviteurs maléfiques de Thimoros et d’Oaxaca, contre qui ses serviteurs vouent une guerre religieuse sans relâche. Ses combats s’appuient avant tout sur la stratégie et l’intelligence, ainsi qu'une volonté inébranlable de protéger ceux qui sont dans le besoin. Cet aspect de Gaïa est essentiellement vénéré par les ordres de militaires rattachés aux temples qui lui sont dédiés, telle l’Aube Radieuse. Les temples qui lui sont spécifiquement dédiés sont peu nombreux, présents essentiellement à Kendra Kâr et à Bouhen, mais on retrouve parfois, sur les sites d'anciennes batailles, des autels érigés à la mémoire des combattants de la lumière tombés contre les forces du mal et dédiés à la Déesse. Les paladins et croisés vont souvent s'y recueillir. Ses préceptes sont d’accorder au Mal une vigilance de tous les instants et de le combattre sur tous les fronts tout en protégeant les faibles, en libérant les opprimés et en défendant l’ordre juste. Elle est représentée sous la forme d’une femme dans la force de l’âge, armée et casquée, tenant un large bouclier et une lance, son arme de prédilection.


Organisation du culte :

La plupart des villes et villages du Royaume possède un temple, que ce soit un simple autel ou une plus grande structure pouvant abriter plusieurs prêtres. De manière générale, les temples consacrés à Gaïa sont grands, aérés et d’un blanc immaculé. Ils sont le plus souvent bâtis de façon à ce que le soleil en baigne chaque pièce durant toute la journée et abritent également, s’ils le peuvent, des cours ouvertes et ensoleillées. Les temples de Gaïa sont toujours d’une propreté impeccable et nombre d’entre eux disposent d’ailes qui accueillent des hospices pour soigner les malades et les blessés. Riches et pauvres, petits voleurs ou juges, toute personne sera accueillie et soignée. Cependant, certains temples se montreront réticents face à des personnages louches, car ceux qui vouent leur âme au Mal ont renoncé de leur plein gré aux bienfaits de la Déesse.
Les temples en zone urbaine sont aussi toujours étroitement liés avec la bibliothèque de chaque ville, voire l’abritent directement en leur sein.

Les prêtres de Gaïa portent souvent des vêtements blancs rehaussés de jaune ou d’or pour les plus hauts gradés. Ils sont respectés pour leurs savoirs et leurs prouesses magiques, sans compter que leurs conseils sont grandement prisés. Selon leur formation, ils peuvent être des conseillers, des professeurs, des diplomates et des guérisseurs et ils tiennent donc un rôle important dans la société, y compris dans des aspects non religieux en tant que médiateurs, savants ou conseillers politiques. Cependant, de nombreux prêtres des clergés de Krendra-Kâr et de Tulorim renoncent à leurs devoirs et s’aventurent en des contrés éloignées pour offrir les dons de Gaïa, rechercher de nouvelles connaissances et repousser les êtres dangereux.

En effet, les combattants de Gaïa, pour leur part, n’hésitent pas à prendre les armes lorsque cela se révèle nécessaire et leur bonté disparait quand l’église de Gaïa se met en marche contre un mal qui ne peut être racheté. Ils pourront ainsi imposer leur opinion sur le champ de bataille quand cela n’est pas possible au sein d’un conseil. Certains, comme la tristement célèbre Inquisition Écarlate qui rassembla des fidèles de Gaïa et de Meno pour lutter contre une prolifération subite des morts-vivants, marquèrent le monde par leur fanatisme et les massacres qu'ils causèrent. Plusieurs nations du monde en vinrent à leur déclarer la guerre afin d'anéantir cet ordre qui refusait d'obéir à d'autres lois que la leur.

La hiérarchie n’est pas ressentie au sein du culte de Gaïa exactement comme elle peut l’être dans d’autres religions. En effet, au sein des temples, les suivants de la Déesse Blanche se considèrent tous comme égaux. La hiérarchie a donc plus vocation à nommer des porte-paroles et à gérer l'administration des lieux de culte et de savoir. Cette hiérarchie prend tout de même un tour un peu plus strict entre les acolytes et leurs maîtres.
  • Les Fidèles
    La grande majorité des personnes priant régulièrement Gaïa. La prière à d’autres dieux n’est pas interdite, tant que leurs cultes concordent avec celui de Gaïa.
  • Les Acolytes
    Il s’agit des fidèles rentrant dans les ordres de Gaïa. Ils apprennent le culte de Gaïa, l'art de la guérison ainsi que divers connaissances générales auprès de Prêtres-professeurs. Bien qu'ils aient toujours plusieurs enseignants, il peut arriver, selon la politique du temple, qu'un professeur référent soit désigné pour s'occuper prioritairement de l'acolyte, qui lui devra obéissance. Le reste du temps, ils sont souvent relégués aux tâches annexes du temple à savoir l’entretien de celui-ci et de la bibliothèque qui lui est rattachée.
    Les acolytes deviennent Prêtres à l'issue de la cérémonie du Serment Blanc.
  • Les Prêtres
    Ils organisent les cérémonies religieuses et transmettent les enseignements de Gaïa au peuple. Rattachés à un temple, les Prêtres et Prêtresses forment la base du culte, assurant les tâches administratives ou prodiguant les soins dans le temple ou à domicile. Au contraire de l'acolyte, le prêtre choisi lui-même sa fonction et ses domaines de spécialité. Il n’est pas rare de voir certains temples réaliser des échanges entre leurs Prêtres pour leur permettre d’étendre leurs connaissances et d'éviter une trop grande spécialisation qui empêcherait aux temples d’être plus ou moins indépendants les uns des autres.
  • Les Evêques
    Ils sont l'autorité suprême du temple, il en existe donc un par temple. Leur fonction n'est pas vraiment différente des Prêtres ordinaires, mais leur ancienneté leur donne une aura de prestige. Il est donc généralement impossible d'être ordonné Evêque à moins de cinquante ans. Ils se sont généralement distingués par leur grande compréhension des enseignements de la Déesse, de sorte que tout membre du temple se posant des questions sur l'attitude à agir dans une situation précise sait qu'il pourra trouver conseil auprès du grand prêtre. Les Evêques sont nommés par les Prêtres qui choisissent à la mort du précédent Evêque lequel d'entre eux est le plus apte à lui succéder. Une fois par an, les Evêques des principaux temples du Royaume se réunissent pour discuter du culte de Gaïa et des affaires du monde.
  • Le Triumvirat des Hiérophantes
    Il s’agit de l’autorité suprême au sein du culte de Gaïa de Kendra-Kâr et de Tulorim, ceux ou celles qui sont considérés comme les plus proches de la Déesse. Les Hiérophantes sont élus démocratiquement par le conseil des Evêques à la mort du précédent et prennent leurs fonctions instantanément, chacun représentant l’un des aspects de la Déesse. Leur rôle est plus honorifique qu’autre chose, s’agissant en général d’individus à l’âge avancé, faisant uniquement des apparitions publiques au cours des grandes cérémonies et fêtes du culte. Il s’agit de véritables puits de connaissances et leurs conseils sont toujours écoutés et pris en compte. Les Hiérophantes ont pour siège le temple principal de Gaïa de Kendra Kâr.
De nombreuses organisations sont associées étroitement avec le culte de Gaïa et sont plus ou moins indépendantes du pouvoir religieux principal.
  • L’Aube Radieuse
    Les membres de cet ordre, principal ordre militaire organisé officiellement rattaché au culte, se considèrent comme les guerriers sacrés de Gaïa et notamment de l’aspect militaire de la Déesse représenté par Gaïa la Protectrice. L’Aube Radieuse attire tous ceux qui ont un cœur bon, mais surtout ceux qui sont disposés à s'endurcir lorsque trop de bonté devient un point faible. Ce sont généralement de simples Prêtres ayant décidé d’apprendre à manier les armes et l’art du combat en plus des enseignements classiques de la Déesse, dans le but de débusquer le Mal sous toutes ses formes. L’organisation y est plus rigide que dans le reste du culte, les membres ayant souvent fait vœux de célibat et de vérité.
    Il est possible de retrouver une antenne dans chaque grand temple du Royaume, les membres assurant la défense des lieux de culte, formant une sorte d’armée personnelle au sein du culte de la déesse de la Lumière. Ils vouent une haine sans nom aux créatures de Thimoros et de Phaïtos, l'Aube Radieuse étant le dernier avatar en date des efforts de serviteurs de Gaïa lassés de rester passifs devant les actes des créatures maléfiques. Bien que son siège soit toujours mobile, on sait qu'il est maintenant quelque part dans les montagnes de Nirtim. Son chef répond à de nombreux noms comme l'Imperator, le Chevalier Blanc ou la Main de Gaïa et est directement aux ordres du Hiérophante de Gaïa la Protectrice, ne répondant qu’à ses injonctions directes.
    À noter que l'Aube Radieuse n'est pas le seul ordre dans lequel se trouvent des paladins et autres combattants de Gaïa, c'est juste là que se rassemblent les plus fervents ennemis de Thimoros et d’Oaxaca.
  • Les Hospitaliers
    Ces guérisseurs parcourent le monde pour aider et soigner les personnes en péril. Ils n’est pas rare de voir un groupe d’Hospitalier sur les champs de bataille aidant les blessés et mourants. Si leur tenue de cérémonie est blanche avec un soleil rouge, ils portent quotidiennement des robes de médecin plus banales pour ne pas se salir. Les Hospitaliers ont fait vœu de pauvreté et consacrent leur vie à voyager pour aider les plus démunis. Cependant, communiquant par l'intermédiaire des Ménestrels et des symboles secrets, il leur arrive de se rassembler en nombre dans les grandes villes, avec leurs tenues de cérémonie pour défiler et se réunir dans le temple de Gaïa pour parler du monde et renouveler leurs serments. Ils répondent aux ordres du Hiérophante de Gaïa la Bienfaisante.
  • Les Gardiens du Savoir
    Ces érudits gardent les écrits et sont les principaux fidèles de Gaïa l’Omnisciente. Il leur arrive de voyager de ville en ville pour enrichir les bibliothèques des temples de la Déesse. Ils accumulent et dispensent le savoir, au point d'être souvent employés comme précepteurs par les familles nobles. Certains deviendront aussi des professeurs d'écoles plus modestes. Ils répondent aux ordres du Hiérophante de Gaïa l’Omnisciente.
  • Les Ménestrels
    C'est sûrement l'organisation la plus hétéroclite, acceptant des membres de tous horizons. C'est le groupe le plus aventurier, et ils entretiennent une collaboration étroite avec tous les autres ordres, pour lesquels ils jouent souvent le rôle de messagers. Leur but est de partager le savoir de Gaïa au commun des mortels par le biais de chants, danses et contes. Ils forment des guildes itinérantes qui sillonnent le monde et sont toujours bien accueillis auprès des clergés vénérant Gaïa des autres races.
  • L'Ordre Purificateur de Gaïa
    C'est en -542 qu'un groupe de Prêtres décidèrent de fonder l'Ordre Purificateur de Gaïa, dévoué à la chasse aux détenteurs de magie noire et aux écrits et artefacts maléfiques. L’Ordre était déjà connu pour sa violence et sa sévérité, recrutant prêtres et paladins parmi les plus fervents, imposant des rituels extrêmement durs à ceux qui voulaient y entrer ou monter en grade. Mais les choses allaient empirer lorsqu'un paladin fanatique et paranoïaque assassina les dirigeants et se proclama « Grand Maître ». Depuis, l'Ordre Purificateur de Gaïa n'a eut de cesse de se replier sur lui-même. Doté d'une force armée conséquente, il se consacre surtout à la détention, voir à la destruction, des reliques maléfiques et de leurs détenteurs. Aujourd'hui, avec l’avènement d'Oaxaca, ils se sont un peu rouverts, cherchant à recruter de nouvelles troupes. Ils se préparent à une guerre dans laquelle ils seront seuls, car il n'est pas d'autre faction, même parmi les autres adorateurs de Gaïa, qu'ils ne considèrent comme corrompue. Il s'agit sans conteste de l'ordre le plus fanatique et le plus féroce au service de Gaïa. Leur intolérance et leur absence totale de scrupule dans le cadre d'une lutte contre le Mal, dans laquelle tous les moyens sont permis, fait dire que Gaïa elle-même s'est probablement détournée d'eux. Évidemment, on prend garde à ne dire ça qu'après avoir vérifié que leurs inquisiteurs sont loin...

Fêtes, cérémonies, rituels :

Trois cérémonies rythment les étapes importantes de la vie de chacun des habitants du Royaume, qu’ils prient régulièrement Gaïa ou non :
  • Le Baptême
    Le baptême marque l’entrée du nouveau né dans la vie publique. Peu après sa naissance, ses parents l’emmènent au temple de Gaïa le plus proche pour qu’un Prêtre puisse réaliser la cérémonie. Cette dernière peu prendre des proportions différentes en fonction du rang social du nouveau né. Le nom de l’enfant est ainsi choisi officiellement devant la Déesse et est rapidement consigné dans les registres du temple. Tous les enfants Kendrans (ou presque) sont baptisés dans le temple de Gaïa même s’il choisisse de prier une autre divinité par la suite.
  • Le Mariage
    Le mariage célèbre devant la Déesse l’union de deux êtres. Tout comme le baptême, la cérémonie peut-être rendue publique si les deux personnes se mariant sont de rang social élevé. Par tradition les deux mariés doivent être tout de blanc vêtu et s’échanger un anneau porté à l’annulaire gauche.
  • L’Enterrement
    A la mort, le corps est entreposé dans le temple de Gaïa le plus proche et préparé par les prêtres. La cérémonie d’adieu au mort se fait dans le temple puis celui-ci est transporté dans le cimetière, systématiquement situé en dehors de la ville, pour y être enterré. La famille pourra continuer à apporter des fleurs sur la tombe du défunt.
Trois cérémonies rythment la vie des croyants spécifiquement :
  • La Promenade de l’Aube, ou Bain de l’Aube
    Il s’agit du rite quotidien des fidèles de la Déesse de la Lumière qui consiste en une prière (ou une marche méditative) aux premiers rayons du soleil, fêtant le retour de la lumière qui triomphe une fois de plus sur les ténèbres de la nuit. Les prières peuvent prendre différentes formes, de simples mots destinés à la Déesse afin de s’assurer sa protection pour les moins croyants, à de longues cérémonies pour les plus fidèles se déroulant dans les temples.
  • Le Pardon de Gaïa
    Cette cérémonie hebdomadaire se tient dans le temple de la ville où chaque habitant va chuchoter ses mauvaises actions (du moins, ce qu’il considère comme tel) ou des informations secrètes à l’oreille d’une effigie de la Déesse. Ainsi, en tant que Déesse de la Connaissance, seule Gaïa peut se permettre de connaître la vie privée de chacun des ses ouailles. Une fois la confession fête, le fidèle va se laver symboliquement les mains et le visage dans de l’eau préalablement bénie par un Prêtre, puis reprendre sa vie, allégé du poids de la connaissance.
  • La Fête des Lumières
    Cette cérémonie se déroule au solstice d’été, là où le jour est le plus long. Les fidèles se vêtent entièrement de blanc, et se parent de leurs plus beaux bijoux et atours. La journée s’organise autour de défilés des différents ordres religieux mais aussi des différentes congrégations des artistes ou artisans de la ville et le but et d’y célébrer la vie et le don. Danses, banquets, concerts et autres fêtes se déroulent ainsi tout au long de la journée. A la tombée de la nuit, chaque habitant lâche dans le ciel une lanterne céleste, illuminant ainsi la voûte sombre de mille lumières.
Enfin, trois cérémonies rythment la vie du clergé de Gaïa :
  • Le Serment Blanc
    Cette cérémonie très secrète marque le passage d’un Acolyte au statut de Prêtre. Il consiste en une série de rituels de purification accompagnés de questions portant aussi bien sur des domaines de culture générale que sur la conduite à adopter dans une circonstance particulière. Si l'Acolyte est considéré comme ayant répondu correctement, les portes du sanctuaire lui seront ouvertes pour qu'il rencontre le Grand Prêtre qui accomplira les derniers rituels, vouant sa vie à la Déesse de la Lumière.
  • Le Saint Conclave
    Cette assemblée réunit, une fois par an, l’ensemble des Evêques des principaux temples de Gaïa du Royaume au temple principal de Kendra Kâr. Là, et pendant une semaine, ceux-ci vont prendre des décisions importantes concernant le culte de la Déesse Blanche et son avenir : moyens humains, politiques, financiers et militaires. Il peut ainsi s’agir des échanges de Prêtres entre les temples, des derniers savoirs récoltés et enregistrés, des réparations nécessaires pour les différents lieux de culte ou des mouvements des différentes organisations rattachées au culte de Gaïa. Ces décisions, régulièrement mouvementées, sont dirigées et arbitrées par les trois Hiérophantes qui ont, quoiqu’il arrive, le mot final.
  • La Révélation de la Lumière
    A la mort d’un Hiérophante, fait n’arrivant qu’une fois tous les dix ans en moyenne, l’ensemble du culte est en deuil. Un enterrement publique est célébré à Kendra Kâr dans les jours suivants le décès et l’ensemble des Evêques est appelé à se présenter au temple de la capitale du Royaume. Ils décideront, une fois la cérémonie finie, qui sera le successeur au Hiérophante décédé. Dans la nuit suivant le choix final, un feu d’artifice magique de grande ampleur est tiré du temple pour annoncer la fin de l’élection à l’ensemble de la population.

Dogmes religieux :

Il existe relativement peu d’interdits religieux demandés précisément aux fidèles. Ceux-ci doivent cependant s’assurer de toujours porter en leur cœur les enseignements de la Déesse s’ils veulent s’assurer une éternité paisible après la mort. Il est cependant mal vu de manquer de respect aux membres du clergé ainsi que de blasphémer contre Gaïa, même pour les personnes priant d’autres Dieux.

Concernant le clergé, il n'existe aucune contrainte quant au sexe ou au célibat, mais ceci ne doit pas entamer le rôle des Prêtres au sein du culte et ainsi la plupart préfèrent mener une vie de célibataire. Comme beaucoup d’orphelins sont régulièrement accueillis par les temples, ces derniers remplacent le manque d’enfant que certains peuvent ressentir. Même si la hiérarchie est peu ressentie, les Acolytes et autres Prêtres doivent systématiquement respecter leurs supérieurs hiérarchiques et leurs ainés.

Le clergé de Gaïa se doit d’apporter son aide à ceux dans le besoin, par leurs soins, leurs connaissances ou leurs conseils. Il est mal vu, voire formellement interdit de détruire toute forme de savoir ou connaissance. L’absorption de fluides obscurs est extrêmement mal vue et se termine systématiquement par une radiation du clergé. L’absorption d’autres fluides ne pose pas de problèmes, mais est relativement rare et régulièrement pour des questions de savoir et de connaissance. La plupart porte autour du coup une chaine au bout de laquelle pend un Soleil d’Or, symbole du culte. Certains préfèrent les emblèmes spécifiques d’un des aspects de la Déesse : la colombe, la pomme, ou le casque ailé.

Son livre saint s’intitule Le Triptyque Lumineux. La plupart des copies personnelles contiennent des pages blanches supplémentaires afin que leurs propriétaires puissent y écrire des histoires qu'ils ont vécues ou entendues, dans le but de les faire perdurer.

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Yuimen
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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:15

Chez les Hafiz
☼ Gaïa, la Mère de Toute Chose ☼


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Vision de la divinité :

Gaïa est la Déesse principale vénérée par les Hafiz. On peut, à ce stade, presque parler de monothéisme pour ce peuple, car si les autres Dieux sont connus et reconnus, ils sont presque entièrement absents des us et coutumes des Gardiens du Roi de Yuimen. Le seul autre culte parallèle toléré est celui de l’individu se faisant appeler le Roi de Yuimen.

Gaïa y incarne ainsi une divinité créatrice et protectrice de tout ce qui existe et vit sur ce monde. Elle veille ainsi particulièrement sur les Hafiz, le peuple des Gardiens du Roi de Yuimen, qui, en retour, s’efforcent de vivre une vie répondant aux préceptes enseignés par la Déesse de la Lumière : bonté, harmonie, honneur, compassion et pacifisme.

Ils sont le peuple le plus proche de la Déesse et certains (principalement des Hafiz) considèrent que leur vision de la Déesse et la plus pure et la plus proche de ce qu’elle était lorsqu’elle arpentait le monde de Yuimen, même si ce jugement ne semble pas plaire à tout le monde… Cependant, du fait de cette vénération unique pour le peuple Hafiz, la Déesse Gaïa peut emprunter des domaines et attributs traditionnellement à d’autres Dieux du panthéon Yuiméniens (les fluides élémentaires restent cependant associés à leurs divinités titulaires). Gaïa devient ainsi la Déesse de la Lumière et de la Connaissance mais aussi de la Vie, de la Sagesse, de la Protection, et de la Technologie aux yeux des Hafiz.


Organisation du culte :

Les temples faisant honneur à la Déesse Gaïa sont nombreux et de tailles variables au sein de la ville de Kers, mais le plus grand et le plus imposant de tous fait face au Palais du Roi de Yuimen. La plupart des temples sont à ciel ouvert et ils contiennent presque tous des jeux de grands miroirs de cuivre, d’or, voire de San-Divyna, permettant de refléter à toute heure la lumière du soleil directement sur l’autel. Chaque temple suffisamment grand possède une aile destinée à accueillir les personnes dans le besoin, bien que cette dernière soit rarement utilisée du fait de la quasi-absence de miséreux et de malades dans la ville de Kers. Certains temples abritent en plus une bibliothèque et les plus grandes sont régies par les Gardiens du Savoir, détenteurs des secrets des technologies Hafiz.

Les prêtres de Gaïa arborent des vêtements simples et d’un blanc immaculé qu’il est possible d’identifier au premier coup d’œil. En fonction de leur rang dans la hiérarchie cléricale, ils portent des bijoux d’or : plus le nombre de bracelets à leurs poignets est élevé, plus leur rang l’est aussi. Très impliqués dans la vie de la cité de Kers, les membres du culte de Gaïa jouent à la fois le rôle de professeurs et de conseillers de chaque famille de la ville. Chaque décision prise à petite ou grande échelle se fait sous le jugement d’un Prêtre qui aura pris part au débat préalable. Peu de Moines s’aventurent au delà des remparts de la cité, tous considérant que leur devoir principal et de protéger et de faire perdurer les valeurs instaurées depuis des siècles au sein de leur peuple. Les prêtres n'ont aucun vœu de chasteté ni de célibat et il n'est pas rare qu'un temple soit régi par un Kermi. De même, les relations homosexuelles sont acceptées et le temple principal de Kers est dirigé par deux femmes en couple depuis de nombreuses années.

La hiérarchie n’est pas ressentie au sein du culte ni même entre le clergé et le reste de la population, mais un respect particulier est adressé à tous les membres du clergé de la part des profanes, tout comme les Apprentis ont un devoir de respect envers leurs supérieurs.
  • Les Fidèles
    L’ensemble du peuple des Gardiens du Roi de Yuimen rentre dans cette catégorie. En effet, il est impensable pour un Hafiz de ne pas prier la Déesse de la Lumière au moins une fois par jour.
  • Les Apprentis
    Les Apprentis sont les jeunes adultes, femmes comme hommes, ayant dédié le reste de leur vie à Gaïa. Ce choix peut être fait par tradition familiale ou par vocation. Si l’Apprenti passe la majorité de son temps au sein du temple formateur, il garde un très fort contact avec sa famille qui choisit pour lui son futur époux ou sa future épouse. Ils apprennent pendant cette période de formation, l’ensemble des rituels du culte, les traditions, coutumes et légendes de leur peuple ainsi qu’à manier les fluides de la lumière. Tous sont aussi formés, comme la tradition Hafiz l’impose, aux arts du combat. Il n’est pas rare qu’ils fassent des séjours dans différents temples de la ville afin d’élargir leur champ de connaissance.
  • Les Moines et Moniales
    Suite au Souffle de Gaïa, la cérémonie permettant l’intronisation définitive des Apprentis au sein du clergé de Gaïa, ceux-ci deviennent officiellement des Moines et Moniales. En fonction des spécialités appréhendées au sein de leur formation, ils peuvent entreprendre différents rôles, quelque soit leur sexe. Certains deviennent ainsi professeurs, d’autres diplomates, tandis que d’autres entretiennent les différents temples de Kers ou d’autres forment les futures générations de militaires de l’armée Hafiz. Tous sont cependant tenus à prendre part et à diriger régulièrement les différentes cérémonies religieuses rythmant la vie des Hafiz.
  • Les Sages Blancs
    Ce sont des Moines et Moniales prenant des responsabilités plus importantes au sein du culte. Bien que peu de choses changent en réalité, ils se voient attribué la responsabilité de plusieurs temples au sein de la cité, qu’ils doivent administrés à tous les domaines. Ils sont élus démocratiquement pour trois ans par l’ensemble du clergé de chaque district de Kers, les Apprentis ayant aussi leur voix pour les responsabiliser le plus tôt possible. Tout Moine ou Moniale peut se présenter mais ce n’est pas une obligation. Ils peuvent aussi se faire réélire autant de fois qu’ils le souhaitent. Le couple de Sages Blanches responsable du temple principal de la cité est à la tête du clergé depuis la disparition de Koushuu, l’actuel Roi de Yuimen.
  • Le Roi de Yuimen
    Le Roi de Yuimen est à la tête du clergé de Gaïa chez les Hafiz. Cependant ce rôle au sein du culte est principalement honorifique, bien qu’important pour la population, la véritable gestion quotidienne du culte étant laissée aux Sages Blancs. Il est surtout présent lors des cérémonies qui animent l’ensemble de la cité.
En plus du clergé de Gaïa, deux organisations sensiblement indépendantes y sont rattachées :
  • Les Gardiens du Savoir
    Cette organisation réunit à la fois des Moines et Moniales, mais aussi des forgerons, techniciens et autres magiciens qui possèdent le savoir de la technologie Hafiz. Cet ordre est extrêmement secret et élitiste et il faudra montrer un intellect au dessus de la moyenne si l’on souhaite y rentrer. Leur but est de conserver les technologies propres à leur peuple pour pouvoir continuer d’améliorer au quotidien la vie des leurs. Il va sans dire que leur laboratoires sont tenus loin des yeux des curieux et qu’aucun Hafiz ni étranger ne peut savoir ce qui s’y déroule réellement.
  • Les Enfants de Gaïa
    Il ne s'agit pas d'une autorité à proprement parler, bien qu'ils jouissent d'une aura incontestable sur le culte. En effet les Enfants de Gaïa ne sont pas rattachés aux temples : ce sont des élus de Gaïa, des mortels qu’elle aurait jugés dignes de transmettre sa parole dans le vaste monde. Dans toute l'histoire de Yuimen, le clergé Hafiz n'a reconnu officiellement que neuf Enfants de Gaïa qui triomphèrent d'Oaxaca durant l'âge obscur.
    Les Enfants sont vénérés et certaines cérémonies leurs sont directement adressées chez les Hafiz. Aujourd'hui, et depuis l’influence grandissante d’Oaxaca, beaucoup attendent le dixième qui apportera la réponse ultime aux forces du Mal. Bien sûr, il se pourrait aussi que Gaïa en bénisse plusieurs pour combattre Oaxaca et ses serviteurs...

Fêtes, cérémonies, rituels :

De nombreuses cérémonies célébrées dans les temples de Kers rythment la vie de tout Hafiz. Le but de ces cérémonies est avant tout de structurer et de renforcer les liens entre les individus de Kers. Les plus importantes sont les suivantes :
  • Le Don de Gaïa
    Les femmes Hafiz accouchent dans le temple de Gaïa de leur quartier, aidées par des Moniales. Dès la naissance du nouveau-né, celui-ci est d’abord présenté à la Déesse dans une salle à part, où un Sage Blanc le bénira, avant d’être retourné auprès des parents. L’enfant devient ainsi autant celui de ses parents biologiques que celui de la Déesse de la Lumière. Le lien entre l’enfant est Gaïa sera renforcé plusieurs fois pendant son enfance, où il passera régulièrement des journées entière avec des enfants de son âge au temple dans lequel il est né.
  • La Révélation de Gaïa
    L’une de ces cérémonies est appelé la Révélation de Gaïa et marque, à proprement parler, l’entrée du jeune Hafiz dans l’enfance. Cette cérémonie marque ainsi la fin de l’âge d’or des nouveau-nés et le début des premières responsabilités de chaque Hafiz. Un Sage Blanc réunit ainsi plusieurs enfants du même âge et leur explique les règles et codes qui régissent la société Hafiz. C’est aussi la première fois que les textes sacrés de Gaïa leur sont présentés et qu’ils commencent à participer à la vie religieuse de la cité.
  • L’Alliance devant Gaïa
    Le mariage marque l’entrée des jeunes Hafiz dans la vie adulte. Cette cérémonie est dirigée par un Sage Blanc et est simple bien qu’extrêmement codifiée, les mariages Hafiz étant quasiment tous des mariages arrangés. Les futurs époux ne se voient pas le jour de la cérémonie et sont préparés chacun de leur côté par leurs familles respectives. Juste avant le début de l’Alliance, ils sont symboliquement sacrifiés à Gaïa dans le même temple, par un Moine pour le jeune homme, puis par une Moniale pour la jeune fille. Ils sont ensuite séparés de leurs proches et conduits dans une pièce isolée du temple, vide, blanche, où le Sage Blanc va les unir et prononcer les vœux sacrés. À cet instant seulement les deux époux peuvent se regarder et se jurer fidélité et amitié. Les mariages homosexuels sont possibles, hommes et femmes ayant les mêmes rôles dans la société Hafiz.
  • Le Retour auprès de Gaïa
    A la mort des Haafiz, ceux-ci sont enterrés au cours d’une cérémonie simple, présidée par un Sage Blanc. Généralement seule la famille et les amis proches sont présents. Une fois la cérémonie terminée, le corps est brûlé sur un autel dans une arrière pièce du temple et les cendres sont dispersés au quatre vents, en espérant qu’elles puissent atteindre Gaïa.
De même, de nombreuses prières destinées à Gaïa se déroulent quotidiennement dans la société Hafiz et toutes les répertorier serait impossible. Voici les fêtes religieuses les plus importantes à leurs yeux :
  • Le Chant des Aurores
    Les Hafiz prient tous les matins à l’aube, avant d’aller travailler. La plupart des offices religieux ont ainsi lieu lorsque la lumière du soleil apparaît à l'horizon, des rassemblements secondaires se déroulant au zénith et au coucher du soleil. Ces cérémonies permettent de réunir l’ensemble de la population dans les temples de Kers, permettant de renforcer les liens entre les différents individus et de les faire s’impliquer dans la société Hafiz.
  • Le Jour du Zénith
    Au solstice d’été, lorsque le jour est le plus long, la cité de Kers se pare de blanc pour rendre hommage à sa Déesse protectrice. Les cérémonies se déroulent tout au long de la journée et sont joyeuses, tout en restant dignes, se composant de chants et d'offrandes et de l'absorption d'eau touchée par la lumière de l'aube.
  • Les Sacres des Enfants de Gaïa
    Les neufs Enfants de Gaïa possèdent chacun un jour de célébration au cours de l’année. Les cérémonies consistent en de longues déambulations silencieuses dans la ville avant de terminer par des messes célébrées par les Sages Blancs dans chaque temple de la ville. Des offrandes sont déposées devant leurs autels dans chacun des temples pour commémorer leur sacrifice pour la Déesse.

Dogmes religieux :

Le code de conduite dicté par le culte de Gaïa est avant tout un code moral imposé à l’ensemble de la société Hafiz pour continuer à maintenir la société telle qu’elle est actuellement. Les cinq piliers Hafiz sont les suivants :
  • Honnêteté. Ne ment pas et ne triche pas. Que ta parole soit ta promesse.
  • Courage. N'aies jamais peur d'agir, même si la prudence est sage.
  • Compassion. Aide les autres, protège les faibles et punit ceux qui les menacent. Fais preuve de miséricorde envers tes ennemis, tempérée avec sagesse.
  • Honneur. Traite les autres avec équité et fais de tes actes honorables un exemple pour eux. Fais le bien autant que possible, sans causer de préjudice.
  • Devoir. Soit responsable de tes actes et de leurs conséquences ; protège ceux qui te sont confiés et obéis à ceux qui ont une autorité sur toi.
Blasphémer contre la Déesse est formellement interdit, même si cela ne viendrait même pas à l’idée chez n’importe quel Hafiz. Le cas échéant, ce qui pourrait arriver de la part d’une personne externe à Kers, celui-ci serait immédiatement emprisonné et jugé, voire condamné à mort en fonction de son acte.

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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:16

Chez les Hinïons
☼ Angharradh, la Mère des Elfes ☼


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Vision de la divinité :

Angharradh, l’aspect elfique de Gaïa, est considérée comme la protectrice des Hinïons. Bien qu’elle soit principalement associée à la Lumière, de nombreux aspects importants de la culture elfique lui sont aussi rattachés tel que la magie, la musique, les arts, l’artisanat ou la poésie, faisant d’elle la Déesse la plus populaire chez les elfes blancs. Elle représente l’idéal de la race elfe, travaillant comme une puissante divinité de la guerre en cas de besoin et protégeant son peuple avec les mains attentionnées d’un artisan. Elle s’oppose ainsi à Valshabarath, aspect de Thimoros vénéré par les Shaakts, son ennemi de toujours. Elle est de ce fait aussi vénérée par les Shaakts rebelles habitant dans les marais du Narshass.

Elle prend l’aspect d’une jeune elfe à la beauté intemporelle, de stature royale, vêtue de long vêtements d’un blanc pur, parfois ailée de deux grandes ailes blanches et armée d’un arc blanc lui aussi. Nisramyn, l’aspect elfique de Yuimen, est le second protecteur des Hinïons et est souvent représenté dans l’ombre de la Déesse de la Lumière.

Angharradh est principalement vénérée en Hidirain et sur la côte est du Royaume de l’Anorfain. En effet, les elfes blancs habitant dans la forêt de l’Anorfain respectent et vénèrent principalement, voire exclusivement pour certains, la forêt qui les abrite. La Reine Thelhenwen est ainsi considérée comme l’élue vivante des bois. Un temple d’Angharradh est cependant présent dans la cité de Cuilnen, avant tout par tradition plus que par réel intérêt religieux, permettant aux elfes de la côte de venir se recueillir dans ce temple s’ils le désirent.


Organisation du culte :

Les temples d’Angharrad s’élèvent partout où vivent les elfes, bien que généralement ceux-ci soient construits en pleine nature. Ils sont tous magnifiques, véritables joyaux de l’architecture elfique, conçus pour s’intégrer avec grâce dans leur environnement. Les temples sont systématiquement très lumineux et ce de manière naturelle ou artificielle au moyen de torches ou autre éclairage magique. En entrant dans un temple de Angharradh, l’odeur de l’encens se fait immédiatement omniprésente et certains prétendent même que celles et ceux dont le cœur est pur peuvent voir dans l’avenir en regardant dans les volutes de fumées de l’encens. Au milieu de chaque temple s’élève une large coupe de marbre blanc contenant la Flamme blanche d’Angharradh que les prêtresses d’Angharradh doivent entretenir quotidiennement et autour de laquelle les fidèles se recueillent. On trouve en général une quantité d’objets rattachés à a culture elfique dans les temples, qu’ils s’agissent d’instruments de musique, de recueil de poésie ou de vieux grimoires poussiéreux. Les temples abritent toujours la bibliothèque de la ville, elle-même gérée par des prêtres de la Déesse de la Lumière. Enfin, une aile est toujours consacrée à un hospice accueillant les soldats blessés, les elfes tombant rarement malades.

Les prêtres d’Angharradh sont par tradition des femmes, les hommes étant plutôt relayés au culte de Yuimen. Il est bien sûr possible de trouver des hommes dans ses rangs, mais ces derniers ne pourront jamais atteindre les plus hauts rangs hiérarchiques. Les prêtresses se vêtent simplement de longues robes d’un blanc immaculé, agrémentées de délicats bijoux en or ou San-Divyna pour les supérieures hiérarchiques. Elles jouent le professeures, médiatrices et diplomates des communautés elfes, aidant aux naissances, bénissant les enfants ou les guerriers qui se rendent au combat, étant consultées pour les sujets les plus important dans chaque cité. La grande majorité d’entre elles restent ainsi derrière les remparts de la cité abritant leur temple mais certaines organisations rattachées à l’église d’Angharradh sont plus aventurières. Bien qu’elles ne soient pas tenues au célibat, les prêtresses prennent rarement un époux préférant dédier leur vie à la Déesse Blanche. Toutes les prêtresses d’Angharradh rattachées à un temple construit en pleine forêt s’efforcent d’entretenir de bonnes relations avec les créatures sylvestres.

La hiérarchie n’est peut-être pas visible de l’extérieur mais est néanmoins présente dans le clergé d’Angharradh, les plus jeunes devant respect et humilité à leurs aînées, bien que les conflits d’intérêts soient essentiellement absents. Sur chaque continent, un temple est considéré comme le temple majeur du culte, celui de Lúinwë pour Nirtim et celui d’Hidirain pour Imitfil, et les autres lieux de culte doivent suivre les décisions prises par ces deux temples. Les cultes présents sur chaque continent sont indépendants l’un de l’autre, même s’il existe pratiquement peu de différences entre les deux.
  • Les Fidèles
    Tout Hinïon, si l’on excepte le cas particulier des elfes résidant dans la Forêt d’Anorfain, est considéré comme un fidèle d’Angharradh et lui doit respect. Il leur est de toute façon impensable de ne pas avoir au minimum une pensée par jour dirigée vers leur Déesse protectrice et de nombreuses expressions elfiques lui rendent hommage.
  • Les Nesteryns
    Ce terme désigne les jeunes elfes ayant décidé de dédier leur vie à la Déesse de la Lumière. Ils commencent leur apprentissage à la fin de l’adolescence sous le regard sévère mais juste d’une Silaqui. Après une dizaine d’années d’apprentissage dans leur premier temple, les Nesteryns peuvent effectuer des stages plus ou moins longs dans les autres temples du continent, leur permettant ainsi de voyager, de rencontrer d’autres communautés elfes et de parfaire leurs connaissances. Tous les Silaquis apprennent l’ensemble des traditions elfiques et tous sont aussi formés à l’utilisation des fluides de lumière ainsi qu’à des rudiments martiaux, privilégiant l’escrime et le tir à l’arc, dans la plus pure tradition elfique.
  • Les Silaquis
    Une fois leur période d’apprentissage terminée, les Nesteryns peuvent enfin rejoindre les Silaquis, les prêtres officiels d’Angharradh suite à un examen plus ou moins informel par l’Ayda du temple. A partir de ce moment-là, les Silaquis peuvent à leur tour participer à l’organisation des cérémonies religieuses, à la formations des plus jeunes, à l’entretien des bibliothèques, au soin des blessés ou à toute autre tâche vers lesquelles les prêtres de la Déesse de la Lumière peuvent se tourner. C’est aussi à ce moment-là que les Silaquis décident s’ils préfèrent s’attacher définitivement à un temple ou partir sur les routes, abandonnant derrière eux toute progression au sein du clergé. Les hommes resteront par défaut bloqués à ce grade et ne pourront plus jamais progresser au sein du clergé d’Angharradh.
  • Les Aydas
    Les Aydas dirigent chaque temple d’Angharradh d’une main de fer dans un gant de velours. Toutes ont une parfaite maîtrise des fluides lumineux et un grand nombre se débrouille aussi très bien avec une rapière ou un arc. Elles bénéficient aussi d’un important rôle politique au sein des communautés elfes, bien qu’aucune n’acceptera un rôle de dirigeante, préférant œuvrer en tant que conseillère. Se sont elles qui président les cérémonies ayant lieu dans chaque temple, aidées des Silaquis et et des Nesteryns. Les Aydas forment tout au long de leur vie une Silaqui qui deviendra Ayda à son tour à la mort de sa tutrice. Les Aydas des temples Majeurs de Lúinwë et Hidirain sont les supérieures hiérarchiques des autres temples de leur continent respectif.
  • L’Elasha
    L’Elasha ne fait pas parti du clergé officiel d’Angharrad et jouit ainsi d’un statut particulier au sein du culte. D’après les légendes elfes, il s’agit d’une jeune elfe personnellement choisie par Angharradh elle-même à sa naissance, faisant d’elle l’élue vivante de la Déesse et un équivalent elfe des Enfants de Gaïa du peuple Hafiz. Beaucoup pensent que l’Elasha n’existe pas réellement, étant une légende inventée de toute part par les premiers elfes. D’autres cependant attendent avec impatience son arrivée car ils espèrent qu’elle permettra de renverser définitivement Oaxaca. Nirtim est considérée comme la première Elasha officielle depuis le départ de la Déesse sur Nyr’tel Ermansi. Certaines rumeurs désignent la Reine Thelhenwen comme l’actuelle Elasha, bien qu’aucune preuve ne puisse l’affirmer officiellement.
En plus du clergé d’Angharradh, certaines organisations elfes sont aussi affiliées à la Déesse de la Lumière :
  • Les Vierges de l’Arc
    Cette organisation militaire exclusivement féminine réunit des Silaquis ayant choisi la voie des armes, et plus particulièrement de l’arc, pour défendre le culte d’Angharradh et la culture elfique. Après avoir fait vœu de chasteté devant la Déesse, elles quittent leur temple de rattachement pour s’entraîner dans des lieux secrets connus d’elles-mêmes. Ce sont des guerrières implacables menant la vie dure aux fidèles de Thimoros, de Valshabarath et d’Oaxaca. Les talents elfes pour le tir à l’arc étant déjà reconnus sur tout Yuimen, ces archères l’ont poussé à leur paroxysme, aidées de leur excellente maitrise des fluides lumineux. Elles forment de petits bataillons mobiles d’une cinquantaine d’individus tout au plus, ne répondant qu’aux ordres des Elashas de Lúinwë et Hidirain. Elles sont ainsi appelées lors d’importantes batailles les opposants à des Garzoks ou des Shaakts, bien qu’elles réalisent plus régulièrement des actions d’espionnage ou d’assassinat des forces ennemies pour le compte du culte d’Angharradh.
  • La Cour d’Eté
    Cette société secrète parmi les Hinïons rassemble ceux qui sont considérés comme les élites dans leurs différents domaines, qu’ils soient artistes, artisans, militaires ou magiciens. Il faut avoir été invité par un membre officiel pour pouvoir y adhérer et en faire parti est considéré comme un honneur. Les membres se connaissent entre eux mais ne peuvent le révéler à quiconque, même leurs proches. Cette société a pour but de s’assurer de la survie de la race et de la culture elfe, culte d’Angharradh inclus, en faisant une organisation orgueilleuse et assez chauvine, considérant souvent la culture des autres races comme inférieure à la leur. Il est plus ou moins certain que les Aydas des temples de Lúinwë et Hidirain en font parti. Ils se réunissent régulièrement pour tenir des soirées au cours desquelles ont lieu autant des débats philosophiques austères que des soirées pleines d’allégresse et de joie.
  • Les Enfants du Crépuscule
    Cette organisation est exclusivement constituée de shaakts rebelles des marais du Narshass. Ce sont des prêtres d’Angharradh ayant pour objectif ultime de renverser le Matriarcat de Caix Imoros par n’importe quel moyen. Ils ne craignent plus la mort car ils savent qu’ils seront accueillis à bras ouverts par Angharradh s’ils venaient à mourir en accomplissant leur but. Ils tentent depuis plusieurs années de se rapprocher du culte d’Angharradh présent à Lúinwë pour obtenir son soutien.
  • Certains elfes décident aussi de rejoindre l'organisation hétéroclite et majoritairement humaine des Ménestrels, mettant à leur contribution leurs talents magiques et martiaux pour partager le savoir de Gaïa/Angharradh au commun des mortels.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Les elfes sont relativement pudiques sur leur vie privée et bien qu’une Silaqui soit toujours présente lors des étapes importantes de la vie de tout elfe, comme la naissance, le mariage ou l’enterrement, ces cérémonies sont discrètes voire secrètes, avant tout centrées sur l’importance de la famille. En revanche les elfes possèdent de nombreuses autres cérémonies et autres célébrations qui sont très souvent uniquement des prétextes pour faire la fête et permettent de casser la monotonie que peut prendre la longue vie des elfes.
  • Les Amastacias, les Fleurs de l’Aube
    Il s’agit des prières adressées à Angharradh tous les matins, lorsque les premiers rayons du soleil nourricier apparaissent à l’horizon, avant de se rendre sur son lieu de travail. Ces prières sont plutôt silencieuses, ou prennent la forme de chant au paroles subtiles et au mélodies délicates. Elles peuvent aussi bien se faire chez soi, devant un autel dédié à la Déesse qu’au temple le plus proche.
  • L’Amakiir, la Gloire d’Angharradh
    Célébrée au solstice d’été, l’Amakiir est l’une des fêtes les plus joyeuses de la communauté elfe. Le matin commence par des défilés religieux dans toute la ville accompagnés de danses et de chants. Un grand banquet conviant l’ensemble des fidèles de la Déesse est tenu au zénith de la journée. L’après-midi n’est que joie, musique, chants, danses et pièces de théâtre qui se déroulent dans toute la ville. Il est aussi de coutume d’adresser à la Déesse des objets d’une grande beauté qui sont entreposés dans les différents temples. La journée se termine par un nouveau banquet se terminant très tardivement dans la nuit.
  • L’Ilphukiir, le Pèlerinage de la Flamme d’Angharradh
    Ce rituel a lieu tous les trois ans. Une Silaqui sur chaque continent est désignée par l’Ayda du temple majeur correspondant et est formée pendant plusieurs mois à accomplir le rituel. Celui consiste à récupérer des braises provenant des coupes de la Flamme d’Angharradh des temples majeurs dans un fanal sacré et à réaliser par la suite un pèlerinage dans l’ensemble des temples dédiés à Angharradh. Ceci a pour but d’entretenir chaque coupe et d’ainsi renouveler chaque Flamme d’Angharradh. Le voyage est long et peut durer plus d’une année mais il est considéré comme un honneur infini pour la Silaqui désignée. Il n’est pas rare que d’autres Silaquis ou elfes blancs en quête d’aventure se joignent à elle pour l’aider dans son long périple.
  • Les Xilorés, les Jours de la Tradition
    Ces journées sont organisées une fois par mois par les Aydas de chaque temple d’Angharradh. Elles ont pour objectif de partager au sein de chaque cité les arts elfes et de les faire progresser et évoluer constamment, prenant la forme de grand concours dans toute la ville. Les jurys sont présidés par des Silaquis et différents civils tirés au sort, impliquant ainsi les fidèles. La thématique des journées change à chaque mois, avec une rotation de trois mois. La première journée du cycle s’appelle le Lindoré, la Journée du Chant, et est dédié aux arts et plus précisément à la musique, au chant, à la poésie et à la danse. La deuxième journée du cycle s’appelle le Tamaré, la Journée de l’Artisanat, et est dédiée à l’artisanat elfe, quelque soit sa forme. Enfin, le troisième et dernier jour du cycle, l’Ohtaré, le Jour de la Guerre, est dédié aux arts martiaux et notamment à l’escrime, au tir et à l’arc et à l’art de la magie. Les vainqueurs de chaque concours se voient attribuer une récompense de la part du temple d’Angharradh pouvant prendre différentes formes (un objet, une faveur…) et sont respectés par le reste de la population. Les jeunes elfes peuvent passer plusieurs mois, voire plusieurs années, pour perfectionner leurs techniques et espérer remporter ces journées.
  • Naïlo, le Serment devant Angharradh
    Cette cérémonie militaire est dirigée par l’Ayda de chaque temple avant toute bataille ou combat contre des ennemis des elfes. Devant l’armée, elle prononce ainsi les paroles sacrées permettant d’attirer la protection d’Angharradh et d’ainsi bénir les soldats, leur apportant chance et victoire au combat.

Dogmes religieux :

Les fidèles d’Angharradh peuvent prier Yuimen ou Meno mais tous attachent une importance particulière à Angharradh. Les prêtres de la Déesse sont toutefois tenus à ne vénérer qu’elle.

Il est interdit à tout elfe blanc de blasphémer contre la Déesse ou de détruire des objets rattachés à la culture elfique. Les coupables sont souvent directement jetés en prisons ou immédiatement exécutés s’il s’agit d’orques, d’elfes noirs ou de toute autre race maléfique. Les fidèles d’Angharradh se doivent ainsi de combattre tout ceux qui veulent détruire ce qu’ils ne peuvent créer ainsi que les fidèles de la Déesse Araignée.

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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:17

Chez les Varrockiens
☼ Gaïa, la Lumière de la Connaissance ☼


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Vision de la divinité :

Le peuple Varrockiens révère principalement Gaïa en tant que Déesse de la Lumière et la majorité des aspects du culte est basée sur le lien qu’a la Déesse avec les fluides lumineux. Ceci peut s’expliquer par la présence de très nombreux mages au sein de ce peuple. La Déesse n’occupe donc pas de place privilégiée dans les coutumes religieuses des Varrockiens. Ceux qui choisissent de prier la Déesse sont cependant de très grands dévots, comme tous les Varrockiens de manière générale.


Organisation du culte :

Les temples dédiés à Gaïa sont relativement simples et toujours très lumineux. Comme beaucoup de temples destinés à la Déesse de la Lumière chez les humains, une aile est destinée à abriter une bibliothèque et une autre à accueillir les malades et les blessés. Le mobilier est assez dépouillé et, si l’on oublie l’autel accueillant une représentation de la Déesse, les temples ressemblent plus à une école ou une université.

Ceci peut être expliqué par le fait que les prêtres Varrockiens de Gaïa jouent avant tout le rôle de professeurs auprès du peuple et notamment de professeurs de magie pour les fluides lumineux. En effet, tous les prêtres de Gaïa sans exception maîtrisent ces fluides associés à leur Déesse. Certains prennent aussi un rôle de conseiller pour les dirigeants Varrockiens même si cela reste une minorité. Ils portent de grands manteaux blancs doublés de fourrure et décorés de symboles cabalistiques brodés de fil doré. Ils ne sont pas tenus au célibat et peuvent ainsi mener une vie de famille en dehors de leur devoir religieux. Il n’est pas rare de croiser ces prêtres sur les routes de Nosvéris car ceux-ci aiment partir à l’aventure pour découvrir de nouveaux savoirs et perfectionner leur maitrise des fluides magiques, tout en prêchant la bonne parole partout où il peuvent trouver une oreille attentive bien entendu. La plupart sont des individus joviaux et optimistes, constamment en train de sourire ou de rire et aimant la bonne chère et le bon vin. L’église Varrockienne de Gaïa ne repose sur aucune autorité centralisée, le supérieur de chaque temple recevant autant de respect de chaque fidèle, où qu'il soit.
  • Les Fidèles
    Il s’agit des Varrockiens se rendant régulièrement au temple de Gaïa, que ce soit par quête de connaissance ou par adhésion aux préceptes enseignés par les prêtres. Il n’est pas rare que beaucoup d’entre eux maitrisent les fluides de la lumière. La prière à d’autres Dieux ne leur est pas interdite, tant que les enseignements concordent avec ceux de Gaïa.
  • Les Aspirants
    Tout Varrockiens se destinant à entrer dans le clergé de Gaïa se doit de passer par là. Les Aspirants sont testés sur leurs facultés magiques avant d’être pris sous l’aile d’un Précepteur. Pendant la dizaine d’année qui forme leur éducation, les Aspirants apprennent à lire, à écrire, permettant ainsi de copier les nombreux volumes contenus dans la bibliothèque de leur temple et de propager la connaissance. Ils se familiarisent également avec les rituels, cérémonies et autres traditions rattachées au culte. C’est aussi pendant ces années qu’ils améliorent leur maitrise de la magie. S’il n’est pas interdit d’absorber des fluides d’un autre élément, les Aspirants préfèrent se concentrer sur les fluides de la lumière, perfectionnant leur maitrise au fil des années. C’est aussi pendant cet apprentissage qu’ils choisissent un sujet de recherche qu’ils vont approfondir au cours de longues nuits passées dans les bibliothèques des différents temples de Nosvéris, jusqu’à la rédaction finale d’un manuscrit. A la fin de cette dizaine d’années d’apprentissage, l’Aspirant va défendre ses recherches et son manuscrit devant un jury de Précepteurs pour pouvoir être promu au grade supérieur.
  • Les Précepteurs
    Les Précepteurs sont les prêtres de Gaïa réalisant toutes les cérémonies chez les Varrockiens. Ce sont de véritables puits de connaissance et d’excellents soigneurs, les fidèles venant très souvent les consulter pour tout et n’importe quoi. Ils jouent ainsi le rôle de professeurs, de conseillers et de guérisseurs auprès de la population. Quand ils peuvent trouver un peu de temps libre, ils continuent leurs recherches et leur perfectionnement de la magie lumineuse, cherchant toujours à inventer de nouveaux sorts pour rendre grâce à la Déesse Lumineuse.
  • Les Erudits
    Il existe un Erudit par temple. Celui-ci est nommé à la mort du précédent. Beaucoup de Précepteurs rechignent à endosser ce rôle car cela signifie plus de devoirs administratifs et moins de temps pour pratiquer la magie. Cependant cela leur confère une aura de respect auprès de l’ensemble de la population Varrockienne qui n’est pas pour déplaire à certains. Les Erudits font souvent parti des mages lumineux les plus puissants et expérimentés sur Yuimen, égalant très souvent les mages elfes et pratiquant une magie sans cesse renouvelée par de nouvelles expérimentations.
Il n’est pas rare que certains Précepteurs Varrockiens en quête d’aventure s’éloignent de Nosvéris pour atteindre Nirtim afin de rejoindre les rangs de l’organisation Kendranne des Ménestrels.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Les cérémonies officielles de Gaïa sont assez peu nombreuses, chaque fidèle préférant vénérer la Déesse comme bon lui semble. Les Précepteurs sont cependant présents à la naissance, au mariage et à l’enterrement de leurs fidèles, connaissant généralement très bien chaque famille qu’il conseille. Certaines cérémonies sont cependant très importantes aux yeux des Varrockiens.
  • L’Eveil Lumineux
    Dès qu’un enfant Varrockien démontre une affinité pour la magie lumineuse, celui-ci est directement présenté au temple le plus proche pour qu’il soit béni par un Précepteur. Il n’est pas rare que le Précepteur ayant réalisé la cérémonie suive de très près l’enfant, le visitant régulièrement jusqu’à l’adolescence, évaluant ainsi ses talents, pour lui proposer de rejoindre les ordres si ceux-ci sont considérés comme suffisamment intéressants. Si l’enfant accepte, le Précepteur en fait son Aspirant, le prenant sous son aile. De très nombreux prêtres de Gaïa Varrockiens sont recrutés de cette façon.
  • Les Lectures de l’Aube
    Cette courte prière est réalisée tous les matins au temple de la déesse. Les fidèles ne sont pas tenus d’y participer tous les jours mais doivent venir au temple au moins une fois par semaine. Par tradition, à la fin de la prière, l’Erudit responsable du temple vient lire au pupitre le chapitre d’un livre portant sur les connaissances de son choix, partageant ainsi au plus nombreux ces savoirs.
  • Le Collège des Erudits
    Une fois par an, l’ensemble des Erudits du culte de Gaïa se rassemble dans le temple d’Henehar pendant une semaine aux alentours du solstice d’été, pour échanger sur le culte de leur Déesse ainsi que sur les derniers savoirs et connaissances révélés. Les échanges sont très souvent mouvementés mais cela reste avant tout un très bon prétexte pour se réunir et profiter de copieux repas arrosés de bons vins tous ensemble.

Dogmes religieux :

Les prêtres Varrockiens s’imposent relativement peu d’interdits, considérant que cela nuit à la pratique du culte de la Déesse ainsi qu’à la recherche de nouveaux savoirs ou de nouvelles magies. Cependant n’essayez pas de blasphémer sur leur Déesse devant eux, car tout aussi placides et bons vivants sont ils, ils restent avant tout de puissants magiciens prêts à sauter sur la première occasion pour tester leurs sortilèges nouvellement inventés. De même, la destruction de livres, rouleaux et autres grimoires est un sacrilège à leurs yeux et ils ne se feront pas attendre pour châtier le malfrat. En dehors de cela, les Précepteurs sont des hommes et femmes très accessibles pour le commun de la population. Ils mettent en général tout en œuvre pour rassembler de nouvelles idées et de nouveaux espoirs, pour permettre le développement de la prospérité de l'humanité.

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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:18

Chez les Ynoriens
☼ Riyo, la Dame de l’Aube ☼


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Vision de la divinité :

Riyo est la Déesse mineure du Soleil et de la Guérison chez les Ynoriens, la majorité de ce peuple étant dévouée à Rana et Zewen. Riyo est donc une Déesse discrète et humble, vêtue et coiffée sobrement, parlant peu, se contentant de sourire et d’apporter sa lumière sur le monde. Certaines représentations en font même l’une des suivantes de Rana, pour préciser sa place secondaire dans la société Ynorienne.


Organisation du culte :

Le seul et unique véritable temple de la Déesse Riyo se trouve à Oranan en plein centre de la ville au milieu d’une petite place. A l’image de sa Déesse, le temple est sobre d’extérieur le différenciant peu des autres bâtiments de la ville. Si l’intérieur se permet plus de fantaisies, l’ensemble reste d’une simplicité extrême. Il est cependant le bâtiment le plus lumineux de toute la cité et ce qu’elle que soit l’heure de la journée. Les villages des campagnes Ynoriennes abritent, en lieu et place des temples, de petits autels, toujours dirigés vers l’est, abritant une statue de la Déesse du Soleil.

Les prêtres de Riyo portent des kimonos aux tons jaunes et orangés qu’ils appellent eux-mêmes « robes du soleil ». Les couleurs de chaque kimono permettent de reconnaître le rang de chacun. Les prêtres de Riyo sont souvent des gens calmes et utopistes, des « gens du matin » dans tous les sens du terme. A l’instar des prêtres de Rana, ils encouragent les progrès sociaux, culturels et l'harmonie entre les races. L’organisation du culte porte sur une autorité centrale relativement faible, les prêtres envoyés en campagne prenant eux-mêmes les décisions concernant le village auquel ils sont rattachés. La hiérarchie se fait cependant un peu plus sentir à Oranan où se trouve le responsable du culte de Riyo. Les prêtres se nomment entre eux des Porteurs d'Aube.
  • Les Fidèles
    Les véritables fidèles sont relativement rares en Ynorie. Il s’agit en général d’une tradition familiale plus que d’une nouvelle révélation parmi les jeunes génération. En revanche beaucoup d’Ynoriens font appel aux prêtres de Riyo pour leurs talents de guérisseurs et il n’est ainsi pas rare de voir ces derniers sur les marches du temple d’Oranan pour éviter qu’une foule de gens ne vienne perturber le calme du temple.
  • Les Eveillés
    Les rares Ynoriens choisissant de rentrer dans le clergé de Riyo le font assez tôt, en général au milieu de l’adolescence. Les apprentis sont tous envoyés au temple d’Oranan où ils apprendront les principes du culte de la Déesse de l’Aube ainsi que l’art du soin. Les Eveillés de Riyo sont ainsi des personnes recevant un excellent apprentissage : tous savent lire et écrire et maitrisent plusieurs autres arts importants aux yeux de la Déesse et du peuple Ynorien comme la calligraphie, la musique, le chant, la danse et la poésie. L’art militaire ne leur est cependant pas enseigné, Riyo étant une Déesse pacifiste. C’est aussi à cet âge que les jeunes font leurs vœux de célibat et d’abstinence. Ils portent un kimono jaune frappé dans le dos du symbole de la Déesse : un soleil se levant sur la terre.
  • Les Semeurs de l’Aube
    Après 10 ans passés au temple d’Oranan, les Eveillés deviennent des Semeurs d’Aube et prennent le kimono orangé, toujours frappé du symbole de la Déesse. Les tâches qu’ils peuvent désormais réaliser sont nombreuses : certains deviennent professeurs et participent à l’éducation des jeunes Ynoriens ; d’autres préfèrent prendre un ou plusieurs Eveillés sous leur tutelle ; certains préfèrent repartir dans leurs campagnes pour aider les différents villageois et paysans n’ayant pas accès au même niveau de vie qu’à la capitale ; d’autres se révèlent d’excellents guérisseurs et sont renommés à travers toute la République ; tous gardent cependant leurs fonctions religieuses tout au long de la vie. Il n’existe que de très rares Semeurs de l’Aube qui choisissent une vie d’aventure, chacun préférant rester où l’on le plus besoin d’eux, à savoir près des autres. Enfin, ils se désintéressent totalement de la politique menée par la République d’Ynorie préférant s’occuper des problèmes quotidiens de ses habitants.
  • Le Maître du Levant
    Ce titre est avant honorifique et administratif. Le Maître du Levant porte un ruban rouge vif à la taille pour le différencier des Semeurs de l’Aube. Il s’agit en général du plus ancien des prêtres de Riyo présents au temple de la Déesse à Oranan. Son rôle et ses attributions ne changent pas par rapport aux autres prêtres du culte, mais si pour une raison ou pour une autre, le responsable du culte de Riyo est demandé par la ville d’Oranan ou la République d’Ynorie, c’est au Maître du Levant d’assumer cette responsabilité.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Le culte de Riyo est discret, comme sa Déesse et ses prêtres. Peu de cérémonies ont ainsi lieu en public, même si les deux principales sont ouvertes à qui veut :
  • Les Salutations au Soleil
    La prière quotidienne à Riyo se fait à l’aurore. Les portes du temple d’Oranan sont ouvertes à tous les passants. Les fidèles et religieux se tournent alors vers l’est pour adresser à la Déesse du Soleil le salut quotidien, lui demandant d’éclairer la journée de ses rayons lumineux.
  • Le Jour du Soleil
    Au solstice d’été, le temple d’Oranan est ouvert pendant toute la journée à tous les passants. Les Ynoriens peuvent ainsi profiter de cette journée pour demander conseil aux prêtres, d’en profiter pour faire une petite offrande à la Déesse du Soleil. De-même l’ensemble des Semeurs de l’Aube envoyés en campagne effectue un pèlerinage vers la capitale pour se retrouver et échanger les dernières nouvelles.

Dogmes religieux :

Si les fidèles peuvent vénérer d’autres Divinités du panthéon, ce qui est très souvent le cas, les prêtres se doivent de dévouer leur vie à Riyo. Le clergé se doit de protéger et de permettre le développement de toute chose vivante. Il accorde aussi grande importance aux activités qui aident les autres. Ainsi les Ynoriens savent qu’ils peuvent toujours compter sur les prêtres de Riyo en cas de besoin. L’ensemble des fidèles de la Déesse du Soleil est pacifiste et ils s’interdisent donc de prendre les armes.

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Yuimen
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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:19

Chez les Thorkins
☼ Bryhildr, la Conteuse ☼


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Vision de la divinité :

Bryhildr est la déesse naine de la Connaissance et plus précisément du Souvenir, de la Mémoire et des Secrets. Pour certains des Ollams, les prêtres révérant Bryhildr, la Déesse a participé avec Zewen à nommer les choses et concepts de l’univers, transformant le chaos en ordre, un concept cher aux Thorkins. La plupart des nains parlent rarement de cette déesse aux autres races, car Bryhildr représente ce que les nains préfèrent jalousement cacher aux autres : leur histoire et leur mémoire. La Déesse prend l’apparence d’une naine austère d’âge inconnu, aux cheveux blonds tressés et vêtue d’une toge blanche et d’une armure richement décorée de runes. Elle est souvent représentée tenant un lourd registre de ses deux mains.


Organisation du culte :

Les temples dédiés spécifiquement à Bryhildr sont rares et le véritable lieu de culte de la Déesse se trouve dans les bibliothèques des cités naines, où se trouvent aussi les Ollams, les prêtres dédiés à la Déesse de la Connaissance, très souvent appelés aussi Maîtres et Maîtresses des Légendes par les autres nains. Ceux-ci s’occupent de ce fait des bibliothèques et des savoirs qu’elles renferment, étant les seuls à réellement connaître l’ensemble des ouvrages entreposés.

Les Ollams s’habillent d’une toge blanche sur laquelle ils enfilent un gilet noir bordé d’or, tissé par l’Ollam lui même. Le gilet s’orne de nombreux symboles, glyphes et runes mystiques, qui ont tous un sens à leurs yeux. Chaque gilet est ainsi unique. Le nombre de symboles correspond aux (très) nombreux grades existant dans ce culte.

En effet, la hiérarchie est extrêmement importante, chaque Ollam devant systématiquement un respect profond à ses supérieurs. On peut ainsi nommer les grades suivants, par ordre hiérarchique : Aspirant, Scribe, Archiviste, Chercheur, Chercheur Accompli, Maître des Légendes du 12ème degré, Maître des Légendes du 11ème degré (et ainsi de suite jusqu’à Maître des Légendes du 1er degré), Haut Maître des Légendes, Très Haut Maître des Légendes, Maître des Légendes Accompli, Très Instruit, Patriarche (ou Matriarche) de Bryhildr, chaque promotion se faisant à la suite d’un examen écrit et oral des connaissances de l’histoire naine ayant lieu tous les dix ans.

Les Ollams jouent ainsi un rôle actif dans l’éducation des plus jeunes et participent régulièrement aux cérémonies officielles, dans l’ombre des prêtres de Valyus. Leur but principal et de faire progresser la race naine dans toutes ses entreprises et ils sont tenus de consigner l’histoire et la généalogie de leur race dans les moindres détails. Leur rôle est extrêmement respecté par l’ensemble des nains car l’instruction est considérée comme un devoir sacré au sein de la communauté naine. Les Ollams étant considérés comme les garants de leur bien-aimée culture et comme la mémoire vivante de leur peuple, il n'est pas un nain qui oserait mésestimer ces personnalités de la communauté. Cependant, la majorité des rangs de ce clergé est occupé par des femmes et de vieux nains ayant abandonné leurs carrières militaires.

La grande majorité des Ollams reste cantonnée confortablement au cœur de leur communauté pour transmettre les connaissances accumulées par leurs ancêtres, mais il n’est pas rare que les plus jeunes partent battre la lande pour partager leur savoir avec les autres nains. Si quelque chose se passe au sein d'une communauté naine, il est certain que les Ollams en seront les premiers informés. Ils entretiennent des relations exceptionnellement étroites avec chaque clan et chaque strate de la société naine.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Le culte de Bryhildr ne possède pas de cérémonie propre, les Ollams faisant leurs prières à la Déesse au petit matin, mais ceci n’est pas imposé aux fidèles. L’ensemble du culte est organisé autour de l’importance de la mémoire et de la connaissance et les Ollams considèrent qu’ils n’ont pas de temps à perdre avec certaines futilités et qu’ils n’ont pas assez de toute une vie pour tout apprendre.

Le seul rassemblement des Ollams est réalisé tous les dix ans, lors des épreuves de l’Observation des Mémoires, se déroulant sur une semaine et dans lesquels les différents Ollams vont pouvoir espérer passer au grade supérieur pour obtenir plus de responsabilités au sein du clergé, et avoir ainsi accès à plus de connaissances. Ces épreuves écrites et orales s’intéressent spécifiquement à l’histoire et aux légendes naines ainsi qu’à leurs traditions, lois et tous les autres aspects de la culture naine. Il va sans dire que plus le grade est élevé, plus l’épreuve est difficile.


Dogmes religieux :

Quel que soit leur rang, les Ollams s'appellent "frère" ou "sœur", tandis que la coutume veut que les fidèles et ceux qui ne vénèrent pas Bryhildr les appellent "Seigneur Maître (ou Dame Maîtresse) des Légendes". Les fidèles peuvent prier d’autres Dieux, et notamment Valyus, mais les Ollams sont tenus de dédier leur vie à Bryhildr, leur tâche étant trop importante aux yeux de la communauté pour se distraire.

De cette façon, les Ollams ne peuvent se marier et sont ainsi tenus au célibat pour ne pas se laisser distraire et oublier l’importance de leur tâche de collection. Il ne peuvent pas non plus détruire une connaissance quelque soit sa forme ou son contenu. Il n’est donc pas rare de trouver certains savoirs interdits dans les bibliothèques naines mais ceux-ci sont généralement bien dissimulés.

Aux yeux de Bryhildr, la Connaissance, particulièrement celle des idées, est chose suprême : ainsi une idée n'a aucun poids, mais elle peut déplacer des montagnes. Il s'agit du plus grand trésor de la communauté naine, car une idée vaut plus que tout ce qui a pu être créé par des mains mortelles. Pour les Ollams, la connaissance est le pouvoir et il est nécessaire de l'utiliser précautionneusement. La plupart font de cette manière vœu de vérité préférant ne jamais délivrer un message incomplet ou erroné.

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Yuimen
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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:20

Chez le Petit Peuple
☼ Arvoreen Pétale d’Or, la Danseuse Enjouée ☼


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Vision de la divinité :

Pour les lutins, et dans une moindre mesure pour les aldrydes, Arvoreen Pétale d’Or, l’aspect pris par Gaïa chez le petit peuple, est, en plus de son attribut lumineux, la déesse de la Joie, de la Chance et de la Curiosité, trois qualité prisées par les lutins. Elle enseigne à ses fidèles que l’ignorance et la complaisance sont dangereuses et qu’il faut explorer le monde et faire preuve d’imagination pour les contrer. D’après ses préceptes, tout problème peut être résolu par l’astuce et l’esprit doit toujours l’emporter sur la force brute, l’humiliation d’un ennemi valant souvent mieux que sa mort. Cependant comme de très nombreux lutins, Arvoreen est une Déesse capricieuse et est de ce fait associée au destin, pouvant offrir à ses fidèles à la fois fortune et malheur.

Elle prend l’aspect d’une petite femme à la tête ronde et espiègle et aux cheveux frisés et libres. Deux grandes ailes de papillon se trouvent dans son dos, faisant de cet animal son symbole.


Organisation du culte :

Le culte d’Arvoreen est dénué de hiérarchie car les rares cérémonies ne peuvent se dérouler deux fois au même endroit. De même, nul prêtre d’Arvoreen, qui s’appellent les Esclaf’farceurs, ne souhaiterait s'embêter à coordonner le clergé. De cette façon, les temples officiels n’existent pas, chacun étant libre de prier la Déesse où bon lui semble.

Les Esclaf’farceurs sont des personnes espiègles, indépendantes et imprévisibles, faisant parti des individus les plus gais de Yuimen, bien souvent incapable de rester tranquilles ou concentrés sur une tâche pendant bien longtemps. Il leur arrive régulièrement de jouer des tours aux autres, dans la plus pure tradition lutine, pour le simple plaisir que cela leur procure. Les devoirs habituels des prêtres leur sont étrangers et ils s’adressent principalement aux fidèles en leur montrant l’exemple. Ils prennent ainsi régulièrement le rôle de professeur auprès des jeunes générations, apportant une discipline basée sur le sens pratique mêlé à l’humour, cette approche divertissant les plus jeunes et rendant l’apprentissage d’autant pus facile. Leurs traditions et enseignements sont exclusivement oraux.

Fait rare pour être souligné, les Esclaf’farceurs peuvent rejoindre ou quitter les rangs du culte d’Arvoreen comme bon leur semble.


Fêtes, cérémonies, rituels :

La fête la plus connue du culte d’Arvoreen est la Communion du Rire, célébrée au 3ème jour de chaque mois et se traduisant par tout un éventail d'activités qui remplit bien la journée. Bien que les pratiques précises varient selon les Esclaf’farceurs en charge des festivités, les rituels dédiés à la Déesse incluent un très court moment de contemplation silencieuse consacré à la prière, suivi très rapidement par des danses publiques, le partage de repas communautaires, des contes accompagnés d'exhibitions visuelles magiques et des concours de farces qui durent jusque tard dans la nuit. Tous les lutins sont fortement encouragés à participer activement à la préparation et la réalisation de ces journées.

L’une des autres rares cérémonies adossée au culte d’Arvoreen que l’on peut retrouver à grande ampleur chez le petit peuple est le Lâcher de Papillons qui est célébré au solstice d’été. Pendant tout le printemps, chaque famille de lutin va élever une chenille pour la faire devenir une chrysalide dont le but et de la faire s’éclore au jour du solstice. De très nombreux lutins ne s’empêchent pas de tricher, cachant leur papillon aux yeux de tous jusqu’au jour désigné. Le jour du Lâcher, les papillons sont rassemblés au centre du village et libérés. Une croyance dit que si l'un des papillons se pose sur la tête d’une personne, alors ce dernier est béni par la Déesse.


Dogmes religieux :

Arvoreen impose relativement peu d’interdits religieux précis à ses fidèles du fait du manque d’organisation du culte.

Elle demande juste à ses ouailles de comprendre l’importance de l’humour, du rire et du divertissement. Selon elle les communautés se lient à l’aide de la coopération et de l'esprit communautaire d'individus œuvrant et s'amusant ensemble, la force d’une communauté reposant sur la coopération liant les individus. Elle encourage aussi ses fidèles à ne jamais trop se prendre au sérieux, une bonne farce illuminant les périodes difficiles, ni à craindre le changement car c’est là que réside le futur.

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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:20

Chez les Sinaris
☼ Savanna, la Mère Nourricière ☼


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Vision de la divinité :

Gaïa est vénérée à travers Savanna chez les Sinaris. Son rôle est nettement moindre que celui de Yuimen au sein de la société Sinari, mais elle intervient sur certains aspects de leur culture, notamment l’agriculture. C’est en effet sous encouragements de Gaïa que les mortels ont abandonnés la cueillette et ses aléas pour les champs et leur constance. Aujourd'hui, Savanna est vénérée en tant que la Mère Nourricière, la bienfaitrice au grand cœur à qui l'on doit de bonnes récoltes, une nourriture saine et un mode de vie robuste au sein de la nature. Savanna s'occupe aussi des affaires courantes des Sinari, les poussant à la camaraderie et au respect mutuel. Elle veille à la sécurité de chacun à son domicile. Elle est représentée comme une robuste Sinari à l’âge avancé et au port noble, vêtue sobrement d’habits de paysans.


Organisation du culte :

Les prêtres de Savanna construisent peu de temples, les rares s’élevant au beau milieu de jardins ou de champs et sont d’une simplicité extrême. Ils abritent toujours cependant une réserve de nourriture et autres provisions.

Les prêtres de Savanna se font appeler les Pastoraux et sont généralement vêtu d’une simple robe de bure, plus pratique dans leur tâches quotidiennes. Comme leur Déesse, ceux qui servent Savanna sont le plus souvent patients et calmes, lents à se mettre en colère et préfèrent la diplomatie à un conflit ouvert. Ils sont régulièrement les professeurs de leur peuple mais aussi les guérisseurs et herboristes vers qui les Sinaris se tournent régulièrement. Beaucoup d’entre eux gardent souvent une activité agricole en plus de leurs devoirs religieux. Ils instruisent ainsi leurs ouailles sur les méthodes correctes concernant les semailles, le diagnostique des maladies affectant les plantes et les animaux, ainsi que la connaissance des plantes. Ils peuvent aussi célébrer les mariages ou tenir de sages-femmes lors des accouchements des femmes ou des mises-bas des animaux de ferme. Les Pastoraux bénissent bien entendu les semences et les récoltes chaque année.

Les membres de ce culte ne reconnaissent aucune autorité centrale ; ils vivent leur foi de façon individuelle. Savanna fixe une doctrine générale, décrivant un ensemble de règles de vie et d'interdits, mais chaque fidèle est libre de les interpréter à sa guise pour son usage et celui de ses fidèles.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Le culte de Savanna étant principalement calqué sur le rythme des travaux agricoles et les aspects de la société Sinari que ceux-ci éprouvent peu le besoin de rendre un hommage formalisé à la Déesse. Les Pastoraux préfèrent de ce fait enseigner à leurs fidèles à remercier Savanna à chaque lever de soleil plutôt que de multiplier les jours sacrés.

L’une des rares fêtes associée à Savanna et rassemblant l’ensemble de la communauté Sinari se déroule au début des récoltes et est sobrement appelée les Prières de la Récolte. La cérémonie se déroule à l’aube, les Pastoraux la réalisation dans l’un des rares sanctuaire dédié à Savanna ou directement au champ, dans une étable ou une grange. Cela leur permet de s’adresser à chacun pour rappeler les enseignements de la Déesse.


Dogmes religieux :

Les dogmes du culte de Savanna sont peu nombreux, les Pastoraux ne cherchant pas à influer plus que nécessaire sur les habitudes de vie déjà profondément ancrées dans la société Sinari et ne sont ainsi pas en opposition avec les us et coutumes de ce peuple. Ils enjoignent les fidèles de la Déesse à ne jamais laisser passer un jour sans aider une chose vivante à se développer et à planter au moins une graine ou une plante par semaine.

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Re: Présentation et cultes de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance

Message par Yuimen » dim. 13 janv. 2019 11:29

Chez les Garzoks
☼ Yargash, la Vierge Scarifiée ☼


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Vision de la divinité :

Yargash est une vision particulièrement déformée de Gaïa chez une minorité de Garzoks, principalement femelles, combinant certains enseignements de la Déesse de la Lumière avec la société orque. Prenant le contrepied avec les enseignements de Thimoros, divinité principale des Garzoks, Yargash enseigne la Compassion et surtout le Sacrifice à ses fidèles. Yargash est ainsi une Déesse douce et bienveillante, ne se mettant pas facilement en colère, ce qui peut surprendre d’après les canons orques. Elle ne supporte pas que les êtres vivants puissent souffrir et elle fera tout son possible pour les protéger. Paradoxalement, elle est capable d’endurer sereinement toute torture qui lui infligée, préférant se sacrifier pour son prochain.


Organisation du culte :

Yargash ne possède pas d’organisation de culte à proprement parler. Il n’existe en réalité qu’une seule organisation révérant la déesse chez les Garzoks : les Sœurs du Sacrifice.

Cet ordre est exclusivement féminin. Les Sœurs du Sacrifice croient que leur corps doit être utilisé pour soigner ceux dans le besoin. Elles payent ainsi, au prix d’un grand sacrifice, le choix de cette noble voie, pour transférer les blessures des autres sur leur propre corps. Les prêtresses de Yargash prennent ainsi en charge la santé générale de là tribu, soignant les blessés, pourvoyant aux besoins des jeunes et des femmes enceintes, et entretenant de façon plus générale le moral au sein de la tribu. Elles enseignent également quelques notions de soins et d'herboristerie aux orques. Cet ordre se trouve essentiellement au sein des tribus orques les plus sauvages et il est ainsi presque impossible de croiser des membres de l’ordre dans de grandes villes.

Les prêtresses de Yargash sont souvent quasiment nues, uniquement vêtue d’un pagne en peau de bête, pour montrer aux autres les inscriptions rituelles gravées ou tatouées dans leur peau. En effet les Sœurs sont recouvertes de la tête au pied d’automutilations pour se rapprocher de leur Déesse. Bien qu’elles saignent régulièrement du fait de ces actes, les Sœurs ont une hygiène de vie irréprochable d’après les critères orques. La plupart porte en plus des masques rituels créés à partir d’ossements pour dissimuler aux autres leur visage déformé par les cicatrices. Il n’est pas rare d’en voire portant des bijoux fait d’épines pour leur rappeler leur rôle sur ce monde.

Malgré les enseignements de Yargash, les Sœurs du Sacrifice ne sont pas pour autant des individus sensibles. Au fil du temps, la vision quasi quotidienne des tourments avec lesquelles elles sont en contact affecte leur caractère et elles deviennent cyniques. Cela n'empêchent pas qu'elles restent incapables de ne pas venir en aide à ceux qui en ont besoin. Même quand une cause est sans espoir, elles se doivent absolument d’aider du fait de leurs vœux religieux. Elles apprennent ainsi très tôt à n’avoir peur de rien et à toujours se tenir à leurs principes. Les armes leurs étant interdites pour des raisons religieuses, les Sœurs du Sacrifice ont mis au point un art de combat à main nue, leur permettant de se défendre efficacement contre tout type d’agression. Elles sont de ce fait respectées et craintes par le reste de la population orque. D’autant que leur aspect physique et leur comportement n’améliore pas cette crainte…


Fêtes, cérémonies, rituels :

Chaque matin, les Sœurs du Sacrifice se scarifient rituellement les unes et les autres à l’aide de dagues rituelles, ajoutant de nouvelles décorations rituelles sur la peau. Les significations de ces scarifications n’ont de sens que pour elles, certains pensant qu’il s’agit de prières à leur Déesse, d’autres penchent plutôt pour le fait qu’elles inscrivent sur leur corps le nom de ceux morts au combat. Le mystère reste entier et elles ne sont pas prêtes de le révéler au premier profane venu.

Après chaque bataille, les prêtresses de Yargash rassemblent les corps des orques morts au combat et les purifient par le feu, tout en se lamentant à côté, se répandant dans des plaintes lugubres ponctuées de cris gutturaux qui éloignent très rapidement tout individu sain d’esprit. Cet acte fait office de pénitence pour les Sœurs car cela signifie qu’elles ont failli à leur tâche sacrée, ayant laissé des individus mourir sous leur protection.


Dogmes religieux :

Toutes les Sœurs du Sacrifice sont tenues aux vœux de chasteté (pas de mariage ni de relations sexuelles), de pauvreté (renoncer à toute possession matérielle), de pitié (épargner ses ennemis autant que possible) et d’abstinence (ne pas absorber de boissons alcoolisées, de drogues et autres stimulants). Si l’un de ces vœux est rompu, elles se voient retirer leurs pouvoirs par leur Sœurs et doivent se lancer dans une longue quête de pénitence avant de pouvoir penser réintégrer le clergé.

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