Sinaris

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Yuimen
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Sinaris

Message par Yuimen » mer. 1 mai 2019 12:30

Les sinaris
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Traits raciaux
  • Immunité aux sorts RP neutres : dotés d'une grande force mentale, ils sont immunisés aux sorts de contrôle mental les plus basiques.
  • Endurance : Capacité de tenir longtemps avec un effort constant et continu.
  • Besoin de se nourrir régulièrement : Plus que quiconque, les Sinaris ont besoin de manger pour profiter de leurs capacités. Ils doivent donc manger ainsi près de cinq à huit repas par jour afin de pouvoir vaquer à leurs occupations journalières.
Physiologie :

Si les Sinaris ne sont pas grands, il est en est autrement de leur tour de taille. D’une grandeur variant entre 1m et 1m30, le Sinari présente un assez joli visage plutôt rond et candide, un ventre proéminent et des pieds surdimensionnés et recouverts d’une légère toison.
De tempérament calme et pacifique, ce ne sont pas des êtres fragiles pour autant. Leur robustesse assez remarquable pourrait être comparée à celle des nains ou des garzoks. Bien que la plupart d’entre eux fuient l’aventure, lorsqu’ils y sont contraints, ils peuvent parcourir de longues distances sur des terrains accidentés, entrecoupés bien entendu de nombreux repas et pauses.


Habitat :
Bien que l’on puisse trouver des Sinaris en dehors des murailles humaines dans la région de Dehant sur Imiftil, ils habitent principalement le continent de Nirtim, majoritairement à Shory et les environs, quoiqu’il est possible également d’en rencontrer dans de nombreuses fermes du royaume de Kendra Kâr qui leur assure une protection. Les Sinaris, étant plus doués pour l’agriculture que pour les combats, préfèrent demeurer à l’abri du confort de leur modeste habitation creusée dans le sol au sein de leur village, humble, mais soigné.



Histoire :

Les Sinaris vivent et ont toujours vécu en autarcie presque complète. Peuple paisible, ils ont dû s’exiler à plusieurs reprises soit suite à des catastrophes naturelles ou suite à une expulsion par un peuple envahisseur. Ainsi, les premières traces des Sinaris dans le royaume actuel datent de -27 570 avec la fondation de la ville sinarie de Sinar entre les villes actuelles de Kendra Kâr et Luinwë, mais cela ne dura guère, car cette population migra en grande partie vers l'est, suite à un tremblement de terre en -27 110. Ils y vécurent paisiblement près de mille ans jusqu’à ce que la maladie et un hiver froid et rude apportant la famine et son lot de morts les obligent à fuir en navire pour se rendre en Imiftil où ils fondèrent la cité de Saman en -26.229. Peuple vaillant, leur cité se développa et devint prospère. Ils créèrent un port de pêche et cultivèrent les terres aux alentours. Cent ans plus tard, les communautés humaines peuplant le nord de l’Imiftil tentèrent sans succès de les conquérir. Une bataille de faible ampleur les met rapidement en déroute : les sinaris, même si manquant de combativité, sont difficilement atteignables dans leurs trous sous terre. Les humains battent en retraite, et quelques jours plus tard, des émissaires sont envoyés pour passer ce qui fut la base de leur histoire commune : les Accords de Saman. Ces accords font de la cité la première ville de Yuimen peuplée de plusieurs espèces.

Les Sinaris vécurent paisiblement pendant quelques milliers d’années jusqu’à ce que Phaïtos et Thimoros envoient leurs champions à Saman en l’an -24 520, souhaitant imposer leur religion aux habitants. Les Sinaris décidèrent de fuir une fois de plus. Près du tiers des Sinari traversa le continent en passant par le lac Brumeux jusqu'à découvrir une région vierge et inhabitée plus au sud où ils fondèrent la communauté de Dehant. Les deux tiers restants décidèrent de retraverser les mers pour retourner en Nirtim, leur patrie d'origine. Ils se rendirent à Shory et se joignirent à la communauté d’elfes bleus. Ces derniers fuirent ensuite le continent en -7 822 laissant la cité de Shory aux Sinaris qui y fondirent leur royaume.

Les Sinaris entretiennent de bonnes relations avec presque toutes les races. Ils se méfient par contre des gobelins. Ce peuple pillard a tenté de les dévaliser à plusieurs reprises, jusqu’à ce que les Sinaris demandent la protection de Kendra Kâr.



Phases de vie :

Il existe considérablement de familles nombreuses chez ce petit peuple. Quelques bras supplémentaires sont toujours les bienvenus chez les artisans et les fermiers. La durée d’une grossesse ayant une durée approximative de onze mois, les bébés à naître ne semblent pas pressés de quitter le bien-être douillet qu’offre le ventre de leur mère. Les naissances, bien que fréquentes sont toujours prétextes de fêtes dans la communauté.
Dans leur petite enfance, les Sinaris passent une bonne partie de leur journée à dormir et manger demeurant sous la surveillance attentive de leur parent. À l’enfance, ils consacrent leur peu de temps éveillé à jouer entre eux. Tout en grandissant, ils développent leur habileté pour la musique. Ils aiment exploiter ce talent et forment de petits groupes de musicien. Il est à noter cependant qu’il ne s’agit pour eux que d’un divertissement, un prétexte pour faire la fête, aucun ne songe en faire une vocation. Les Sinaris forment un peuple gai, modeste, pacifique et assez conservateur, se contentant de ce qu’ils ont sans chercher à compliquer leur petite vie tranquille.

Ils deviennent adultes vers l’âge de cinquante ans et doivent alors se choisir un métier. Leur choix oscille souvent entre l’agriculture, l’élevage, l’artisanat ou le commerce. De bons artisans, ils demeurent très conventionnels, plus portés vers les travaux manuels que les mécanismes complexes ou la magie. Craignant la magie pour des raisons inexpliquées, peu d’entre eux en sont dotés ou tenter de l’exploiter. Très rarement, certains Sinaris quittent leur village en quête d’aventures.

Lorsqu’il est question de relation amoureuse, les Sinaris sont plutôt timides. Ils se fréquentent longuement et ne se marient que lorsqu’ils sont véritablement amoureux. Ils possèdent des valeurs plutôt strictes au niveau de la sexualité qu’ils ne pratiquent qu’une fois mariés.
Ils prennent leur retraite lorsque leur corps n’est plus apte à fournir l’effort nécessaire, ce qui leur arrive aux environs de cent cinquante ans. Ils ressentent alors de plus en plus la nécessité de faire des siestes de plus en plus longues. Ils lèguent leur maison au benjamin de la famille qui en échange pourvoit à les nourrir et les loger pour le temps qu’ils leur restent à vivre. Les vieux du village, lorsqu’ils sont éveillés, se postent sur des troncs d’arbres, se contentant de se raconter les derniers potins du village et de partager leur expérience de vie aux plus jeunes. Ceux qui savent lire et écrire, et s'ils en ressentent l’envie, rédigent leur mémoire qu’ils lèguent à leur nombreuse descendance.

Chez les Sinaris, la mort n’est pas un moment triste. Au contraire, elle fait partie du cycle de la vie et est fêtée au même titre que la naissance.


Croyances et spiritualité :

Yuimen, Gaïa et Kubi sont les seuls dieux à avoir leur temple dans les lieux fréquentés par ce petit peuple. C'est donc tout naturellement vers ceux-là que se dirigent les Sinaris.

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