Aldrydes

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Yuimen
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Aldrydes

Message par Yuimen » mer. 1 mai 2019 12:32

Us et Coutumes des Aldrydes

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Traits raciaux
  • Petite taille : Avantage comme inconvénient, si c'est parfois pratique, il n'est pas toujours simple d'être petit dans un monde de grands.
  • Vol : Dotés d'ailes, les aldrydes ont la capacité de voler

Physiologie :

Les aldrydes sont des humanoïdes de petite taille (25 à 35 cm) possédant des ailes emplumées. Leurs cheveux oscillent entre le blond-doré et le roux ardent, mais aussi plus rarement des teintes plus sombres chez les mâles. Leur peau possède le même genre de couleur irréel, hésitant entre le doré et l'argenté, parfois avec des reflets bleutés. Enfin, leurs oreilles sont remplacées par des structures spiralées appelées "spirales auditives". Les aldrydes sont incroyablement agiles et rapides en vol, et leur force, proportionnellement à leur taille est également surprenante.


Habitat :

La demeure la plus commune pour les aldrydes et un tronc d'arbre creusé, que ce soit par leurs soins ou en récupérant le nid d'un oiseau. Le logis est constitué d'une série de chambres et de sous-chambres ovoïdes se ramifiant en différents secteurs, représentants les lieux de vie, de repos et de réserve. Si on peut théoriquement trouver de ces demeures un peu partout, elles sont tout de même excessivement rares et discrètes. Il arrive cependant que plusieurs semeurs s'assemblent au même endroit, formant une sorte de ville sylvestre appelée ruche. C'est le cas notamment dans la forêt des faera, où résident la majorité des aldrydes de Yuimen. Exceptionnellement, on trouve des demeures taillées dans la pierre dans la ruche du Phénix, en Imiftil.


Histoire :

L'origine des aldrydes est longtemps resté un mystère. Souvent confondues avec des faera, la première mention claire des aldrydes remonté à -1296, alors qu'une expédition à noué le contact avec la ruche de Sartori. Les aldrydes sont cependant un peuple bien plus ancien, mais son histoire n'a laissé guère de trace au fil des millénaires. Ce n'est que tout récemment, avec lors d'un événement extraordinaire prédit par le calendrier aldryde et appelé le "feu dans le ciel", que cette histoire s'étoffa.

Les aldrydes sont en réalité issues d'un autre monde appelé Avissérion, le "monde des oiseaux", où elles sont le peuple dévoué à un dieu appelé le Phénix. Celui-ci se rend sur Yuimen une fois tous les 11 000 ans pour ressusciter et, il y a 33 000 ans de cela, certains aldrydes l'ont suivi. La ruche du Phénix fut bâtit à cette époque, comme un lieu préparant chaque retour du Phénix par l'édification d'un nid en vu de sa crémation et de sa résurrection. Mais le temps plongea peu à peu les aldrydes dans l'oubli, et une révolte éclata. Les rebelles furent chassé de la ruche du Phénix. Les mâles s'unirent alors pour demander à y retourner, mais les femelles, refusant de faire machine arrière, se retournèrent contre eux et entreprirent de les massacrer, sauf ceux qu'elles gardèrent congeler pour former un nouveau peuple.

Les millénaires passèrent. Lors de la guerre contre Oaxaca, en -7750, un mal dont la nature exacte est aujourd'hui perdu, appelé le "Fléau des ombres" ravagea la forêt des faera. À l'insu des peuples de Yuimen, les aldrydes combattirent ce mal et vinrent à bout de l'influence de la déesse, mais au prix d'innombrables pertes. Les petites ruches décimées et éparpillées se rassemblèrent alors pour fonder Sartori.

Les explorations de la forêt des faera conduisit à la découverte des aldrydes vers -1400, et le premier document officiel les mentionnant et les reconnaissant comme peuple est un traité signé à la demande d'Oranan, reconnaissant la forêt comme un territoire appartenant à la république d'Ynorie, mais indépendant et protégé.

Tout récemment, l'éclatement d'un mouvement rebelle à conduit à la libération des mâles congelé à Sartori, ainsi qu'à la redécouverte de la ruche du Phénix. Mais beaucoup d'aldrydes femelles tolèrent mal cette récente redécouverte de leur passé qui remet en cause la tradition millénaire de la congélation des mâles. La société aldryde est arrivé à une période charnière, tandis que transformations sociales et bouleversements sèment le trouble et la dissension chez ce peuple farouche.


Phases de vie :

Les aldrydes commencent leur vie en tant que cocons, qui éclorons pour donner naissance à des aldrons et aldrones. Incapables de voler, les femelles seront éduquées dans les traditions de leur peuple et apprendront à se nourrir et survivre dans la nature, tandis que les mâles effectueront des tâches simples d'entretien. Arrivé au début de l'age adulte, vers 65 ans, les mâles sont congelés dans les colonies les plus traditionalistes. Dans les autres, ils apprendront à voler et à se débrouiller, comme les femelles.

À l'age adulte, les femelles sont nommées « akrilla » et les mâles « marsicos ». La vie des aldrydes est très autonome : même si la structure familiale est importante, chacun assure sa survie de son côté. On notera quand-même des travaux de groupe pour creuser les maisons, mais aussi élever les chonkras, les chenilles produisant le précieux silm si couramment utilisé pour les vêtements ou la construction. Chaque année, des vols d'accouplement sont organisés, comme autant de parades aériennes dont la beauté illumine les rares spectateurs non-aldrydes qui en sont témoin. Dans les colonies traditionnelles, les mâles sont décongelés pour l'occasion et recongelés ensuite.

Les aldrydes vivent rarement plus de 300 ans, de part la vie rude dans la nature, la fatigue des ébats nuptiaux, mais aussi parfois leur dégoût vis à vis des ravages du vieillissement, qui les pousse à s'isoler et à se laisser mourir. Les aldrydes morts sont enveloppés dans un cocon de silm, comme un retour à l'état de cocon, puis brûlé tel le Phénix avant de voir leurs cendres fertiliser les arbustes à chonkras.


Croyances et spiritualité :

Les aldrydes ne vénèrent que très peu des dieux. On peut mentionner quelques aldrydes vivant au contact de membres d'autres peuples et adoptant leurs croyances dans une certaine mesure. À par ça, les aldrydes ne croient quand leur ancien dieu, le Phénix, et en la préparation de son retour périodique depuis le monde d'Avissérion, ce qu'il a fait tout récemment. Comme ledit retour ne se reproduira maintenant pas avant 11 000 ans, cette spiritualité se caractérise surtout par une attente assez passive...

En attendant, une certaine vénération est accordée au calendrier aldryde, découpé en 500 quartiers de 22 ans chacun, représentant le cycle de vie du Phénix. Même la plus petite famille abrite dans sa ruche un emblème porte-bonheur semblable à une roue, évoquant le calendrier. Seules les plus grandes familles, notamment les dirigeants de la Ruche de Sartori et de la Ruche du Phénix possèdent des versions complètes, en terre cuite, de ces calendriers dont les gravures permettent de situer précisément par rapport aux étoiles et aux événements célestes les grandes fêtes de la société aldryde. Les gardiennes du calendrier, ainsi que des divers reliques du peuple aldryde et de la tradition orale, son appelées les « prêtresses des milles couleurs », en référence à leurs robes bariolées. Ce sont également elles qui sont chargées d'organiser les fêtes et les festivals.

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