Taurions
Elfes verts, Enfants de la Forêt
Traits raciaux :
- Méditation : Ne dorment pas. Ils n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
- Vision nocturne : Capacité de voir de nuit, à la lueur des étoiles et de la lune, comme en plein jour.
Physiologie :
Les Taurions sont généralement plus petits que leurs cousins blancs, se rapprochant des tailles plus couramment observées chez les Shaakts et dépassant ainsi rarement le mètre quatre-vingt. Ils sont cependant plus robustes et puissamment bâtis pour des elfes. Ils ont la peau verte, présentant très souvent des reflets bruns ou cuivrés. De la même manière, leurs petits yeux, légèrement sensibles à la lumière du fait de leur vie en milieu forestier, affichent des couleurs alternant entre le marron, le noisette ou toutes les nuances de vert possibles. Leur chevelure adopte des couleurs plus variées, pouvant être simplement brune ou noire, mais aussi parfois blonde ou rouge cuivré, s’éclaircissant au fur et à mesure des années jusqu’à devenir d’un blanc immaculé à un âge avancé.
Ils préfèrent se vêtir le moins possible, préférant les habits aux coupes simplistes dans les tons sombres de vert ou de brun. Ils compensent cette sobriété vestimentaire au moyen de décorations corporelles de toutes sortes : tatouages, peintures de guerres, plumes ou autres perles. Les Taurions restent cependant dans l’ensemble une race très humble et ces décorations et artifices ne sont jamais trop extravagants ni tape-à-l’œil.
Habitat :
Les Taurions ne font qu’un avec la nature et ils se sentent ainsi mal à l’aise dans les zones les plus urbaines et civilisées de Yuimen. Il n’est donc pas étonnant de trouver les plus grandes communautés d’elfes verts dans le Cœur de l’Anorfain sur Nirtim et aux alentours de la Cité-Etat d’Hidirain. Les elfes verts se retrouvant volontairement en dehors de ces deux régions forestières sont particulièrement rares.
Contrairement à leurs cousins blancs, bleus, ou même noirs, les Taurions ne se sont jamais senti le besoin pressant de construire des murs ou autres cités dans leurs forêts. Ceci explique le fait qu’il n’existe pas de réelle localité appartenant à la culture des elfes verts. Leur mode de vie clanique renforce cette absence de forte cohésion politique au sein de ce peuple. La plupart se passent de maisons, meubles ou toute autre possession qu’ils ne peuvent transporter, subsistant de ce que la nature peut leur offrir : hautes branches des grands arbres, cavités naturelles entre les racines, ruisseau caché au plus profond des bois, buisson de baies à la saveur sucrée… Certains cependant tendent à une vie plus sédentaire et forment de petites communautés installées au sein de foyers construits de pierres brutes et de bois sculpté. Ces constructions se fondent tellement bien dans leur environnement qu’il est tout à fait possible de traverser l’un de ces villages sans s’en rendre compte.
Les Taurions restent un peuple discret et relativement méfiant des étrangers. Cette attitude varie de clan en clan, certains ne faisant que se cacher, d’autres n’hésitant pas à menacer les intrus. Lorsqu’une flèche atterrit à moins d’un pied d’un étranger, cela indique la distance maximale dont il peut se rapprocher vivant d’un territoire protégé par les elfes verts ; le tir suivant étant souvent mortel, la réputation d’archers des Taurions n’étant plus à faire. En revanche, les elfes verts adorent les animaux et il n’est pas rare de trouver des loups, grands félins, ou autres oiseaux de proies apprivoisés dans leurs tribus.
Histoire :
Les elfes verts sont issus avec leurs cousins blancs et noirs des elfes primitifs, les premiers elfes qui parcoururent les terres du monde de Yuimen pendant l’Ere des Dieux. Petit à petit chaque future race s’isola les unes des autres, les elfes verts, ou Taurions, gardant un style de vie proche de ceux des premiers elfes. Ils se retirèrent dans la forêt qui recouvrait une bonne partie du continent de Nirtim avec leurs cousins blancs, dont ils sont restés relativement proches tout au long de l’Histoire. Ils les aidèrent ainsi à bâtirent les fondations de la capitale actuelle du Royaume de l’Anorfain : Cuilnen.
Depuis, les Taurions se sont plus ou moins désintéressés des autres peuples, ne cherchant pas à entrer en relation avec les autres et faisant même de leur mieux pour rester inconnus et invisibles au fond de leurs forêts. Ils défendent cependant avec un très fort intérêt leurs espaces forestiers et n’hésiteront pas à s’allier avec les Hinïons pour protéger ce qu’ils considèrent comme vital à leurs yeux, pouvant rapidement mobiliser les différents clans composant leur communauté si une guerre venait à éclater.
Phases de vie :
Les jeunes Taurions sont très rapidement instruits aux lois de la survie dans la nature, et ce depuis qu’ils savent tenir sur leurs pieds, bien souvent avant même de savoir parler. Le système d’apprentissage de ce peuple se fait par l’expérience personnelle : le tuteur place l’enfant dans une situation bien précise, pour qu’il apprenne à s’en sortir tout seul. Pendant cette période, ils sont ainsi fortement entourés d’un de leurs parents, enseignant l’ensemble des rudiments de la culture des elfes verts et de leur clan à leur progéniture. C’est à cette période qu’ils apprennent à vivre en communion avec la nature, à lire les signes que leur offre la forêt et à ne former plus qu’un avec elle.
A la fin de l’enfance, période arrivant environ une quarantaine d’année après la naissance de l’enfant Taurion, les jeunes elfes prennent très naturellement une indépendance vis-à-vis de leurs parents. Ils vivent désormais seuls, ne rendant visite à leurs anciens tuteurs que lorsque cela s’avère absolument nécessaire, la rupture entre l’enfant et son parent se faisant petit à petit jusqu’à devenir définitive. C’est pendant cette période qu’ils deviennent véritablement membre à part entière de la forêt, étant considéré comme un des habitants de celle-ci au même titre que n’importe quel animal ou arbre, chassant et se nourrissant seuls. Cette période peut durer autant de temps que le Taurion le décidera, l’âge adulte n’étant pas marqué par un événement particulier chez les elfes verts, ceux-ci étant considéré très tôt comme des êtres autonomes par le reste de leur communauté.
Certains Taurions décident de ce fait de rester vivre en ermite n’ayant pour logement que des arbres, des grottes, voire même des tanières creusées à même le sol, vivant reclus du reste de leur communauté, étant entièrement livrés à eux-mêmes. La grande majorité d’entre eux préfère cependant se regrouper en clans, appréciant la force du collectif. Certains clans restent nomades, ne restant que quelques jours à un endroit, tandis que d’autres choisissent une vie plus sédentaire. Ils ne chassent et ne cueillent des fruits que pour se nourrir, tachant de ne prendre à la forêt que le strict nécessaire. Tous les elfes verts sont aussi d’excellents archers et leur réputation dépasse largement les frontières de leurs forêts mères. Les Taurions n’ont pas vraiment de métier, chacun se suffisant à lui-même, mais il n’est pas rare de trouver certains clans rassemblés autour d’une même identité ou d’un intérêt commun comme la magie, l’archerie, l’artisanat ou encore l’amour des bêtes sauvages.
L’âge adulte marque aussi l’avènement des relations amoureuses entre les Taurions. Généralement, il n’y a qu’une seule nuit d’amour pour un couple, visant ainsi uniquement à la procréation, leur premier et véritable amour étant la nature. Le couple reste soudé le temps de la grossesse de la femme, et à la naissance de l’enfant, ils se séparent. Le parent qui élève l’enfant ne peut plus avoir de relation amoureuse avant d’avoir terminé l’éducation de celui-ci. L’autre part, quant à lui, vers de nouvelles aventures. Le but ultime de chaque Taurion est d’avoir réussi l’éducation d’au moins un enfant, offrant à la nature ce qu’elle lui a offert. Malgré le grand nombre d’amants qu’ils ont parfois au cours de leur vie, jamais ils n’oublient l’un d’entre eux.
Après l’âge avancé d’un millénaire et demi, les Taurions deviennent stériles. La plupart se retirent alors seuls dans la forêt pour méditer sur leur vie passée. Ne se nourrissant presque pas, ils entretiennent leur amour de la forêt en vivant en parfaite communion avec elle. Les légendes disent que les Taurions ne meurent jamais : quand un vieux Taurion décide que sa vie sur terre a été assez longue, il se couche dans un endroit connu de lui seul et laisse son corps s’offrir entièrement à la forêt. Son esprit quitte son enveloppe charnelle et va se glisser au cœur d’un arbre, rendant à la forêt la vie qui lui avait été offerte auparavant.
Croyances et spiritualité :
Les elfes verts sont un peuple très spirituel et très superstitieux. Du fait qu’ils vivent en symbiose avec la forêt qui les accueille, les nourrit et les protège, la très grande majorité d’entre eux se tourne donc spirituellement et philosophiquement vers une vénération de cette-dite forêt. Toutes leurs actions sont donc vouées à respecter cette nature qui les entoure, n’y prélevant que le strict nécessaire pour vivre, lui rendant leur enveloppe corporelle une fois la fin venue. Ce culte est particulièrement observable dans la région du Cœur de l’Anorfain, où ce mouvement spirituel est aussi partagé par les elfes blancs résidants à Cuilnen, la Reine Thelhenwen étant même considérée comme l’élue des bois.
Les Taurions qui ont décidé de se tourner vers les dieux élémentaires vénèrent principalement Naritrùme, l’incarnation de Yuimen parmi les elfes verts, ce dieu étant en parfaite adéquation avec les enseignements inculqués par ce peuple. Les clans Taurions les plus proches des Hinïons, comme il peut être facilement observé dans la Cité-Etat d’Hidirain, ont aussi absorbé le culte d’Angharradh, même si leur dévotion est moins forte que celle des Hinïons.
Ils préfèrent se vêtir le moins possible, préférant les habits aux coupes simplistes dans les tons sombres de vert ou de brun. Ils compensent cette sobriété vestimentaire au moyen de décorations corporelles de toutes sortes : tatouages, peintures de guerres, plumes ou autres perles. Les Taurions restent cependant dans l’ensemble une race très humble et ces décorations et artifices ne sont jamais trop extravagants ni tape-à-l’œil.
Habitat :
Les Taurions ne font qu’un avec la nature et ils se sentent ainsi mal à l’aise dans les zones les plus urbaines et civilisées de Yuimen. Il n’est donc pas étonnant de trouver les plus grandes communautés d’elfes verts dans le Cœur de l’Anorfain sur Nirtim et aux alentours de la Cité-Etat d’Hidirain. Les elfes verts se retrouvant volontairement en dehors de ces deux régions forestières sont particulièrement rares.
Contrairement à leurs cousins blancs, bleus, ou même noirs, les Taurions ne se sont jamais senti le besoin pressant de construire des murs ou autres cités dans leurs forêts. Ceci explique le fait qu’il n’existe pas de réelle localité appartenant à la culture des elfes verts. Leur mode de vie clanique renforce cette absence de forte cohésion politique au sein de ce peuple. La plupart se passent de maisons, meubles ou toute autre possession qu’ils ne peuvent transporter, subsistant de ce que la nature peut leur offrir : hautes branches des grands arbres, cavités naturelles entre les racines, ruisseau caché au plus profond des bois, buisson de baies à la saveur sucrée… Certains cependant tendent à une vie plus sédentaire et forment de petites communautés installées au sein de foyers construits de pierres brutes et de bois sculpté. Ces constructions se fondent tellement bien dans leur environnement qu’il est tout à fait possible de traverser l’un de ces villages sans s’en rendre compte.
Les Taurions restent un peuple discret et relativement méfiant des étrangers. Cette attitude varie de clan en clan, certains ne faisant que se cacher, d’autres n’hésitant pas à menacer les intrus. Lorsqu’une flèche atterrit à moins d’un pied d’un étranger, cela indique la distance maximale dont il peut se rapprocher vivant d’un territoire protégé par les elfes verts ; le tir suivant étant souvent mortel, la réputation d’archers des Taurions n’étant plus à faire. En revanche, les elfes verts adorent les animaux et il n’est pas rare de trouver des loups, grands félins, ou autres oiseaux de proies apprivoisés dans leurs tribus.
Histoire :
Les elfes verts sont issus avec leurs cousins blancs et noirs des elfes primitifs, les premiers elfes qui parcoururent les terres du monde de Yuimen pendant l’Ere des Dieux. Petit à petit chaque future race s’isola les unes des autres, les elfes verts, ou Taurions, gardant un style de vie proche de ceux des premiers elfes. Ils se retirèrent dans la forêt qui recouvrait une bonne partie du continent de Nirtim avec leurs cousins blancs, dont ils sont restés relativement proches tout au long de l’Histoire. Ils les aidèrent ainsi à bâtirent les fondations de la capitale actuelle du Royaume de l’Anorfain : Cuilnen.
Depuis, les Taurions se sont plus ou moins désintéressés des autres peuples, ne cherchant pas à entrer en relation avec les autres et faisant même de leur mieux pour rester inconnus et invisibles au fond de leurs forêts. Ils défendent cependant avec un très fort intérêt leurs espaces forestiers et n’hésiteront pas à s’allier avec les Hinïons pour protéger ce qu’ils considèrent comme vital à leurs yeux, pouvant rapidement mobiliser les différents clans composant leur communauté si une guerre venait à éclater.
Phases de vie :
Les jeunes Taurions sont très rapidement instruits aux lois de la survie dans la nature, et ce depuis qu’ils savent tenir sur leurs pieds, bien souvent avant même de savoir parler. Le système d’apprentissage de ce peuple se fait par l’expérience personnelle : le tuteur place l’enfant dans une situation bien précise, pour qu’il apprenne à s’en sortir tout seul. Pendant cette période, ils sont ainsi fortement entourés d’un de leurs parents, enseignant l’ensemble des rudiments de la culture des elfes verts et de leur clan à leur progéniture. C’est à cette période qu’ils apprennent à vivre en communion avec la nature, à lire les signes que leur offre la forêt et à ne former plus qu’un avec elle.
A la fin de l’enfance, période arrivant environ une quarantaine d’année après la naissance de l’enfant Taurion, les jeunes elfes prennent très naturellement une indépendance vis-à-vis de leurs parents. Ils vivent désormais seuls, ne rendant visite à leurs anciens tuteurs que lorsque cela s’avère absolument nécessaire, la rupture entre l’enfant et son parent se faisant petit à petit jusqu’à devenir définitive. C’est pendant cette période qu’ils deviennent véritablement membre à part entière de la forêt, étant considéré comme un des habitants de celle-ci au même titre que n’importe quel animal ou arbre, chassant et se nourrissant seuls. Cette période peut durer autant de temps que le Taurion le décidera, l’âge adulte n’étant pas marqué par un événement particulier chez les elfes verts, ceux-ci étant considéré très tôt comme des êtres autonomes par le reste de leur communauté.
Certains Taurions décident de ce fait de rester vivre en ermite n’ayant pour logement que des arbres, des grottes, voire même des tanières creusées à même le sol, vivant reclus du reste de leur communauté, étant entièrement livrés à eux-mêmes. La grande majorité d’entre eux préfère cependant se regrouper en clans, appréciant la force du collectif. Certains clans restent nomades, ne restant que quelques jours à un endroit, tandis que d’autres choisissent une vie plus sédentaire. Ils ne chassent et ne cueillent des fruits que pour se nourrir, tachant de ne prendre à la forêt que le strict nécessaire. Tous les elfes verts sont aussi d’excellents archers et leur réputation dépasse largement les frontières de leurs forêts mères. Les Taurions n’ont pas vraiment de métier, chacun se suffisant à lui-même, mais il n’est pas rare de trouver certains clans rassemblés autour d’une même identité ou d’un intérêt commun comme la magie, l’archerie, l’artisanat ou encore l’amour des bêtes sauvages.
L’âge adulte marque aussi l’avènement des relations amoureuses entre les Taurions. Généralement, il n’y a qu’une seule nuit d’amour pour un couple, visant ainsi uniquement à la procréation, leur premier et véritable amour étant la nature. Le couple reste soudé le temps de la grossesse de la femme, et à la naissance de l’enfant, ils se séparent. Le parent qui élève l’enfant ne peut plus avoir de relation amoureuse avant d’avoir terminé l’éducation de celui-ci. L’autre part, quant à lui, vers de nouvelles aventures. Le but ultime de chaque Taurion est d’avoir réussi l’éducation d’au moins un enfant, offrant à la nature ce qu’elle lui a offert. Malgré le grand nombre d’amants qu’ils ont parfois au cours de leur vie, jamais ils n’oublient l’un d’entre eux.
Après l’âge avancé d’un millénaire et demi, les Taurions deviennent stériles. La plupart se retirent alors seuls dans la forêt pour méditer sur leur vie passée. Ne se nourrissant presque pas, ils entretiennent leur amour de la forêt en vivant en parfaite communion avec elle. Les légendes disent que les Taurions ne meurent jamais : quand un vieux Taurion décide que sa vie sur terre a été assez longue, il se couche dans un endroit connu de lui seul et laisse son corps s’offrir entièrement à la forêt. Son esprit quitte son enveloppe charnelle et va se glisser au cœur d’un arbre, rendant à la forêt la vie qui lui avait été offerte auparavant.
Croyances et spiritualité :
Les elfes verts sont un peuple très spirituel et très superstitieux. Du fait qu’ils vivent en symbiose avec la forêt qui les accueille, les nourrit et les protège, la très grande majorité d’entre eux se tourne donc spirituellement et philosophiquement vers une vénération de cette-dite forêt. Toutes leurs actions sont donc vouées à respecter cette nature qui les entoure, n’y prélevant que le strict nécessaire pour vivre, lui rendant leur enveloppe corporelle une fois la fin venue. Ce culte est particulièrement observable dans la région du Cœur de l’Anorfain, où ce mouvement spirituel est aussi partagé par les elfes blancs résidants à Cuilnen, la Reine Thelhenwen étant même considérée comme l’élue des bois.
Les Taurions qui ont décidé de se tourner vers les dieux élémentaires vénèrent principalement Naritrùme, l’incarnation de Yuimen parmi les elfes verts, ce dieu étant en parfaite adéquation avec les enseignements inculqués par ce peuple. Les clans Taurions les plus proches des Hinïons, comme il peut être facilement observé dans la Cité-Etat d’Hidirain, ont aussi absorbé le culte d’Angharradh, même si leur dévotion est moins forte que celle des Hinïons.