Ynoriens

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Yuimen
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Ynoriens

Message par Yuimen » mer. 1 mai 2019 12:19

Ynoriens


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Traits raciaux
Deux Aptitudes RP au choix : généralistes, les humains n’ont pas de spécificité commune. Ils peuvent donc, au départ, choisir un trait les distinguant dans la liste des aptitudes RP.


Physiologie :

De taille relativement petite par rapport à leurs homologues d'autres contrées, les yeux légèrement bridés aux couleurs tirant généralement sur le sombre, ces humains ont une peau à la pigmentation plus claire dont le teint d'un rose velouté tire vers un jaune pêche.

Du plus humble paysan au commerçant le plus fortuné, leur habillement se décline selon toute une variété de qualité variant de la simple combinaison faite de lin ou de coton jusqu'aux riches parures de soie brodée qu'ils nomment kimonos. Ce peuple possédant un sens aigu du décorum, les membres des familles pauvres ou riches font toujours preuve de soin et de goût pour les petites et grandes occasions.

Leurs cheveux présentent des longueurs bien variables. Cependant, lorsque les cheveux des hommes ont atteint une certaine longueur, ils les nouent en nattes. La pilosité faciale est acceptée, à condition qu'elle reste toujours taillée avec netteté, de grandes moustaches pareilles à deux grandes mèches étant considérées comme un exemple d'élégance.



Habitat :
Comme leur nom l’indique, les ynoriens habitent principalement la république d’Ynorie, vaste pays s’étendant sur une large partie de l’ouest de Nirtim. Délimitée par les Cîmes Cifflantes au Nord, les Collines Salées au Sud, d’une chaîne de montagnes entourant le duché de Luminion à l’Est et d’enfin la mer à l’Ouest, l’Ynorie est une nation dont le territoire est défini par des obstacles naturels précis.


Histoire :
L’arrivée des premiers hommes en Ynorie remonte à l’ère sombre, il y a de ça quelques dizaines de milliers d’années. Ces humains ayant en commun leur foi en Rana devinrent les premiers ynoriens et connurent la paix pendant plusieurs millénaires. Par contre en -1856, ils durent se défendre contre une attaque kendrane. Profitant du soleil dans leur dos, les armées Kendranes combattent et triomphent des armées d'Ynorie. Oranan capitule et l'Ynorie est placée sous tutelle de Kendra Kâr. Cette défaite des Ynoriens porta le nom de Bataille du levant. Bien que vaincus, les ynoriens résistèrent aux tentatives de conversion et demeurèrent fidèles à leur déesse Rana. Les siècles passent et le royaume d’Ynorie reprend progressivement son indépendance vis-à-vis Kendra Kâr. Les gouverneurs se succèdent et leurs idéaux s’approchent de plus en plus de ceux de leurs citoyens. En -1093, près d’un siècle après qu’un noble du nom de Soga Ryo ait lancé le projet de la création d’une puissante capitale, Oranan voit le jour. La descendante de Soga Ryo se nomme Yno Ryo et est élue dirigeante de la ville. Tout comme ses ancêtres, elle cultive l’honneur et invite ses pairs à en faire de même. Le gouvernement Kendran s’en inquiète. Leurs dignitaires invitent Yno Ryo à une rencontre au sommet où elle mourra sous les armes kendranne. Afin de venger le meurtre de leur dirigeante, ses suivants formèrent une armée portant son nom : Ynoryo, qui devient ensuite Ynorie. Commence alors la guerre d’Indépendance de l’Ynorie qui dure trente longues années, se concluant sur la victoire des Ynoriens.

Pendant plusieurs siècles, le pays connait une croissance importante, tant sur le point économique que militaire. Il se dote d’une véritable armée professionnelle à même de repousser efficacement les assauts Garzoks qui n’ont jamais cessé.



Phases de vie :

Les enfants Ynoriens vivent leurs premières années au sein du "clan familial" ne se limitant pas aux parents et à la fratrie, mais s'étendant à tous ceux partageant le même nom : grands-parents, oncles, cousins. Très tôt, on leur apprend l'histoire de leur famille, puis de leur peuple.

À son avènement, le conseil républicain a tenté de mettre en place un système d'éducation où les enfants des familles aisées vont très tôt, c’est-à-dire vers l’âge de quatre ou cinq ans, apprendre les rudiments de la lecture et de l'écriture. Par contre, les familles les moins aisées répugnent encore à confier l'éducation de leurs jeunes enfants aux autres. Dans tous les cas, l'honneur reste un principe moral fondamental avec lequel les enfants doivent se familiariser très tôt.

L'éducation a longtemps été fondée sur l'hérédité des statuts individuels lorsqu'il y avait encore la royauté, mais cela a évolué depuis que ce royaume d'Ynorie est devenu une république. Les enfants d'artisans comme ceux de diplomates peuvent aller à l'école jusqu'à quatorze ans en toute gratuité. Bien souvent ensuite, sachant que le pays d'Ynorie est en état de guerre quasi continu, les jeunes s'enrôlent dans les rangs militaires du pays.

Les filles sont généralement vouées à faire le meilleur mariage possible, quelle que soit la strate sociale à laquelle elles appartiennent. Sur elles reposeront l'unicité et l'honneur de l'ensemble de la famille et elles se doivent tout de même de bien choisir. Aux yeux de la famille, faire un bon mariage a priorité sur l’épanouissement personnel de la mariée. Le mariage étant à la fois une question d'amour et de stratégie, la cérémonie qui lie deux Ynoriens est très solennelle. C'est un serment fait sur l'honneur de vivre pour le bien des deux clans familiaux, et par extension du peuple tout entier.

À l'âge adulte, lorsque les professions sont choisies, les individus n'ont plus vraiment la possibilité de changer de métier. Le commerçant fera du profit à la sueur de son front, l'artisan fera de son travail une excellence, le religieux sera modèle de sagesse et le guerrier sera fier et volontaire. Ce peuple minutieux et vaillant cherche avant tout la perfection: ils font les choses bien, ou ne les font pas.

Les plus robustes continuent leurs activités jusqu'à la fin de leur vie. Les seniors partagent leur savoir, leur sagesse et leurs conseils aux plus jeunes. Respectant une bonne hygiène de vie, ce peuple a une espérance de vie assez importante pour des humains, pouvant aller jusqu'à quatre-vingts ans.

La cérémonie funéraire est intimiste et se déroule en deux phases.
Lors de la première, le corps du défunt est enveloppé dans un tissu blanc et conduit au crématorium. Les prières sont silencieuses et chacun, ami, proche, voisin, famille, se doit de rester impassible. Dans cette culture, nul ne déshonorera un défunt de ses larmes lors de la cérémonie. Les prêtres célèbrent son nom ainsi que ceux de ses ancêtres et mentionnent ses exploits au cours de sa vie. Le corps est ensuite brûlé, les cendres seront mises dans une urne destinée au conjoint, la mère ou l'aîné des enfants.

La deuxième étape est solitaire. Au cœur du Bochi, sorte de cimetière qui ne recueille que des urnes à cendres, se trouve le jardin des morts, entouré de hautes haies préservant l'intimité des personnes. Le porteur de l'urne devra alors accomplir le dernier rituel, nommé Hosoi. Il devra se couper les cheveux au-dessus des épaules en signe de deuil, les tresser et les déposer autour du couvercle de l'urne. Il devra ensuite en toute intimité faire ses adieux à l'être aimé sans contraintes et sans limites. C'est le seul moment dans la vie d'un Ynorien où il pourra pleinement délivrer ses larmes. Certains congédient la douleur de la perte par le sang en se lacérant le corps, d'autres déchireront leurs vêtements en hurlant leur peine ou d'autres encore maudiront les responsables et leurs générations futures. Mais une fois de retour au Bochi, il ne sera plus question de pleurer l'être disparu.




Croyances et spiritualité :

Rana, déesse de la sagesse et du vent, est omniprésente dans le cœur des Ynoriens. Elle est celle qui apporte la liberté et la réflexion dans cette république, alors que Zewen, lui aussi prié dans ce pays, apporte ce qui est figé, strict, et le destin.

De là découle une particularité de leur culture religieuse : la Roue du Destin.
Zewen représente la roue qui tourne inlassablement dans la plus grande monotonie où l'homme revit sans cesse et n'est que le résultat de ses actions passées. Tandis que Rana, en brisant ce cycle constant, donne toute l'importance à la réflexion et à la pensée qui sont à la fois éphémères et libératrices. Raison pour laquelle, dans cette république, elle est partout. Sous son influence, les Ynoriens accordent de plus en plus d'importance à leur propre logique plutôt qu'au respect aveugle de tout ce qui a été établi antérieurement.

Les autres cultes ne sont aucunement désavoués même s'ils sont minoritaires. On peut ainsi retrouver en Ynorie des cultes dédiés à Gaïa, Yuimen, Yuia et Moura.

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