Marcy
Posté : sam. 26 avr. 2025 00:10
Race et ethnie : Humaine Kendran
Caractéristiques raciales :
- Masquage de trace
- Marche silencieuse
Classe de départ : Distance
Description physique et de la personnalité :
Petite rouquine aux grands yeux verts, Marcy ne paie pas de mine à première vue. Enfant des rues, elle a un corps maigre, une peau pâle parsemée de nombreuses tâche de rousseur et ses longs cheveux roux sont souvent emmêlés si elle ne les attache pas avec une cordelette ou tout autre ruban qu’elle trouve. Du haut de ses quatorze an, Marcy ressemble pourtant encore à une enfant avec sa silhouette menue qui lui permet de se faufiler partout. Ses longs doigts fins lui permettent une dextérité souvent enviée, utile pour chaparder des bourses et des petits objets quand personne ne regarde ou pour jouer avec la dague qu’elle garde sur elle, aussi tranchante que son caractère. La seule chose qui semble adoucir son caractère est sa lyre qu’elle garde précieusement comme un trésor et dont elle a appris seule à en jouer.
Car la jeune fille n’est pas facile à appréhender. Cassante et agressive, elle n’a pas peur de montrer les dents et de mordre si le besoin s’en fait sentir. Persuadée de devoir se débrouiller seule dans la vie, elle accepte rarement et avec beaucoup de mauvaise foi l’aide d’autrui et ne supporte pas qu’on lui donne des ordres ou qu’on lui dise ce qu’elle devrait faire. Si elle peut faire des efforts et se montrer de bonne compagne en certaines occasions très spécifiques, c’est surtout une adolescente en pleine recherche d’elle-même. Son caractère agressif cache en réalité de nombreuses peurs et des doutes qu’elle enfouie profondément, consciemment ou non. Sans savoir quoi faire de sa vie et sans réel passé auquel se raccrocher, elle cherche la raison de sa présence sur Yuimen, incapable d’imaginer que tout ça n’est que le fruit d’un hasard bien difficile à vivre.
Biographie générale :
Marcy. Ce prénom est la seule chose qu’elle a conservé de ses parents, morts lors d’une attaque de caravane alors qu’ils ralliaient Kendra-Kar depuis l’un des duchés. Une attaque de peaux-vertes, selon les autorités qui ont découvert le carnage et la présence d’une seule survivante, une petite fille de cinq ans cachée parmi les ruines de ce qui avait été un chariot de marchands, les mains serrées sur une lyre dont elle refusa de se séparer. Sans autre information que ce prénom, impossible de remonter à une quelconque famille et les restes de la caravane n’apprirent rien aux soldats qui, faute de mieux, transportèrent la survivante jusqu’à la capitale. Même son âge est incertain, la petite étant loin de pouvoir énoncer correctement une information ordonnée et logique. On l’interrogea un peu, puis on classa l’affaire. Les attaques n’étaient pas rares et, même si une battue avait été lancé pour nettoyer l’endroit de la présence des Garzok, Marcy n’en apprit jamais plus.
Trop jeune pour être utile à quoi que ce soit, on la confia à un orphelinat pour les enfants des soldats et autres morts à cause des menaces pesant sur le royaume. Un endroit strict, austère où les enfants étaient surtout livrés à eux-mêmes et la discipline était la seule forme d’interaction avec les adultes gérant l’endroit. Beaucoup d’enfants se livrait au vol et au chapardage et, bien vite, Marcy ne fit pas exception. Elle servait à prévenir les plus âgés quand les gardes arrivaient ou bien elle faisait semblant de rien pour récupérer les bourses pleines de yus pour que ceux les ayant volés ne puissent pas se faire attraper avec la moindre preuve. Puis elle passa à la pratique. Pickpocket, petites arnaques sur des jeux truqués, vol sur des étals de marchand, tout y passait. A force, un groupe d’une dizaine d’enfant forma une petite troupe de voleur qui ne fréquentait plus l’orphelinat, vivant de rapine plutôt que des dons trop rares d’une population qui ne s’occupait pas vraiment d’eux.
Cela dura quelques années avant que l’activité du petit groupe n’attire trop l’attention sur eux et que l’effectif du groupe ne se réduise au fur et à mesure à force d’incarcération ou parce que certains trouvaient une voie qui les éloignait du vol. Marcy finit par faire cavalier seule, se débrouillant par ses propres moyens, dormant là où elle pouvait et explorant les égouts de la ville qu’elle commença à connaître comme sa poche. C’est d’ailleurs dans les égouts qu’elle trouva sa petite dague ; Couverte de sang séché et visiblement pas de première jeunesse, c’était malgré tout une arme utile pour elle et elle la garda. Elle continua ainsi jusqu’à ses douze ans, lorsqu’un de ses anciens compagnons lui parle de ce nouvel orphelinat, apparemment différent, où lui-même logeait. Elle se laissa convaincre de mauvaise grâce et s’y présenta un matin pluvieux.
L’endroit, apparemment financé par des héros dont elle ignorait les noms jusque-là, était loin de celui qu’elle avait fréquenté quand elle était toute petite. Farouchement indépendante malgré tout, elle profitait uniquement de la chambre qu’elle partageait avec d’autre filles de son âge et les repas servis tous les jours. Elle n’avait aucun intérêt pour les cours d’artisanats ou de cuisine qu’elle exécrait sincèrement. Malgré cette situation plus enviable, elle continua le vol et le pickpocket, au grand dam de la gérante, Méli, avec qui elle se prenait régulièrement de bec. Elle accepta uniquement d’apprendre à compter, sachant pertinemment que cela lui serait forcément utile, mais elle était incapable de rester assise à apprendre quelque chose pour trop longtemps et elle claqua bien vite la porte des cours de lecture et d’écriture, incapable de s’y concentrer et d’y trouver un quelconque intérêt. L’argent avait son utilité, mais un livre ? A part les revendre, elle n’en trouvait pas d’intérêt pour elle.
Malgré le fait qu’elle ne s’occupe que d’elle-même, la jeune fille a quand même réussi à se faire quelques amis dans l’orphelinat et les enfants sont toujours ravis de la voir descendre de sa chambre avec sa lyre dans la main. Elle se pose alors devant la cheminée et passe un moment à en jouer, secrètement ravie de l’intérêt qu’elle crée à ce moment-là. Des moments qu’elle chérit, persuadée que, comme tout le reste, ils ne dureront pas. Malgré cette situation plus confortable, et à aujourd’hui quatorze ans, elle continue ses vols et son exploration de Kendra-Kâr, l’immense capitale lui réservant toujours des surprises, incapable d’envisager une vie rangée à faire un métier qu’elle n’aimera de toute façon pas.
Croyances :
Elevée à la Kendranne, elle prie Gaïa avec application, se disant que ça peut lui éviter des problèmes. Elle en sait trop peu sur la religion pour avoir une réelle affinité avec les dieux, ne connaissant pour la plupart que leurs noms, mais guère plus. Elle s’en remet davantage à l’argent et à elle-même, mais elle sait remercier sa protectrice quand elle pense qu’elle lui a quand même donné un petit coup de main. On n’échappe pas à des malfrats ou aux gardes à chaque fois sans un petit coup de pouce divin, après tout, non ?
Compétence/Sort de combat de départ : Improvisation déconcertante
Objets de Départ :
- Une Lyre
- Une dague
- 10 Kunai