PNJ du Royaume Conquis de Pohelis

[Yuimen]

PNJ du Royaume Conquis de Pohelis

Pohelis :

PNJ injouables :

• Tal'Raban

PNJ jouables sous-condition:

PNJ jouables:

[Yuimen]

Tal’Raban

Le plus grand des Nécromants

Disponibilité : Jouable sous conditions.
Localisation(s) : Principalement à Omyre, dans ses appartements de la Tour Noire.
Classe : Magie (Légendaire, ombre).
Race : Humain Kendran (anciennement), Sindel (actuellement).
Âge : Inconnu (Mort à 54 ans en -4712).

Description physique :

Depuis sa réincarnation, Tal'Raban occupe le corps d'un Sindel en excellente forme physique. Cependant, ses ambitions vont bien au-delà d'un simple corps elfique, car depuis la découverte des antiques Nés-Du-Sang, le nécromancien embrasse le rêve fou de ressembler à cette ultime représentation de la Non-Vie. Cependant, la façon d'y parvenir lui est inconnue et l'ambitieux lieutenant de la Dame Noire s'affaire à la tâche en charcutant son corps, dépeçant sa peau et taillant ses os jusqu'à atteindre le statut d'ersatz qui ne le satisfait aucunement.

Ainsi, Tal'Raban est contraint de dissimuler sa silhouette et son visage sous une capuche et de grands vêtements amples, honteux du résultat atteint. Sa mâchoire se dévoile de temps à autre, terrifiant amas de crocs éparpillés dans une bouche qui peine à rester fermée. Personne n'est parvenu à l'observer de plus près sans pouvoir raconter sa découverte à d'autres et personne parmi les Treize n'ose se moquer des échecs du nécromant face à lui.

Description de la personnalité :

De sa naissance à aujourd'hui, le caractère de Tal'Raban n'a que très peu changé. Forgé dans la rancœur et l'amertume, le nécromant a une très basse estime des vivants et de tout ce qui respire. Ne se considérant aucunement comme l'un d'entre eux, il est ouvertement opposé à l'équilibre que tente de faire régner Phaïtos dans son royaume. De nature arrogante, Tal'Raban est un être maniéré et très respectueux de l'étiquette, imposant le respect de toute personne de grade inférieur qui s'adresse à lui. Bien que cela ne soit pas nécessaire depuis son immortalité, il applique son éducation bourgeoise à chacun de ses repas et ne tolère aucun manquement aux règles de savoir-vivre lorsqu'il est témoin d'un écart.

Quand bien même il sait se tenir, Tal'Raban est fort orgueilleux. Manigances, expérimentations et batailles, tout revient toujours à lui et ceux qui le connaissent bien savent comment en profiter. Car oui, malgré sa supériorité dans de nombreux domaines, le nécromant est particulièrement sensible à la flatterie et à toute forme de flagornerie susceptible de le séduire.

Éléments biographiques historiques et actuels :

« Ce qui est mort ne peut vivre la défaite. »

Devise de Tal'Raban

L'histoire de Tal'Raban aurait pu être banale : né du comte de Bouhen et d'une servante, il vivait dans l'ombre de ses frères et sœurs mais dans le faste et le confort. Il fut cependant contraint à l'exil lorsqu'une famille rivale, dont descend le comte actuel, s'empara du pouvoir par la force et préféra l'écarter. Horrifié par l'assassinat de ses parents et écœuré d'être aussitôt rejeté par les nobles de la ville, il se tourna rapidement vers des arcanes qui lui permettraient de se venger : la magie noire et la nécromancie. En effet, suite à une ancienne épidémie, les nécromanciens se multipliaient, se battaient et rivalisaient parfois même avec les grands rois pour obtenir le pouvoir. Loin de ces grandes luttes, il chercha auprès d'eux le pouvoir de prendre la place du comte de Bouhen. Mais avec le temps, et en découvrant l'étendu de ce que pouvait accomplir la nécromancie, il se consacra bientôt entièrement à sa soif de puissance et de grandeur. Peu à peu, l'homme consumé par son désir de revanche sur la vie ne chercha plus qu'à contrôler la mort.

Ce fut le début d'une période faste ; il devint l'un des Lord Nécromants, ordre qui, bien que sur le déclin, lui ouvrit la porte à de nouveaux savoirs. Apprenant les secrets les plus noirs, notamment l'ancienne magie shaakt, il prit ce nom de Lord Tal'Raban, signifiant en shaakt ancien « Maître de la Mort ». Son ambition le fit bientôt briguer la place de Premier Lord. Il y parvint par la force en vainquant le Premier Lord en place et en détruisant le château d'Endor, décidé qu'il était à construire un nouveau siège de pouvoir et à réformer l'ordre. C'est à cette occasion qu'il fut surnommé « Le plus grand des Nécromants ». Mais le pouvoir d'un grand seigneur n'était pas suffisant : il voulait devenir immortel et ainsi garantir la pérennité de son pouvoir ; il voulait se faire vénérer comme un dieu par ses suivants. Il se renseigna alors auprès de Chandakar, le premier seigneur-liche du monde, sur les moyens de devenir immortel. Nullement intéressé par la transformation en mort-vivant, il apprit en revanche l’existence d'un « Parchemin du Cercle de Phaïtos », qui devait contenir un moyen d'accéder réellement à l'immortalité. Ce dernier, volé par l'inquisition écarlate, se trouvait maintenant dans la bibliothèque du temple de Gaïa à Kendra Kâr. Sachant ceci, il terrassa Chandakar et, au sommet de son pouvoir, décida de lancer un raid contre la cité blanche. S'il parvint à récupérer le parchemin sans la moindre difficulté, c'est sur le chemin du retour que son plan se corsa. En effet, alors que rien ne semblait pouvoir l'arrêter, il fut gravement blessé par le légendaire théurgiste, le Chasseur d'ombre. Il ne se débarrassa de celui-ci que par la ruse, mais l'armée kendrane et le Temple de Gaïa, profitant de sa faiblesse, le terrassèrent, envoyant son âme tourmentée aux enfers, et récupérèrent le parchemin.

Toujours possédé par son désir mégalomane de devenir immortel, il ne put jamais atteindre le repos. Son âme parcourait l'enfer, s'y comportant comme un seigneur dans sa cour. Tout au long de l'histoire, plusieurs événements étranges, sectes maléfiques, malédictions, hantises... semblent lui être liés, comme autant d'expressions de ses tentatives pour échapper à la mort et consumer les vivants. Jusqu'au jour où il rencontra l'âme de Herle Krishok. Le nécromancien de Tulorim avait appris à son disciple, Gadory, un moyen de communiquer directement avec les morts. C'était la solution : Tal'Raban raconta à Herle son histoire et celle du « Parchemin du Cercle de Phaïtos », pour que Gadory se charge de le retrouver et de le récupérer. Alors pendant que le disciple recherchait l'objet de leur convoitise, Tal'Raban et Herle réunirent avec eux dix autres âmes. Dix âmes puissantes et pleines de rancœur avec lesquels ils pourraient former le Cercle des Treize, seul détail que Tal'Raban avait eu le temps de déchiffrer du Parchemin. Lorsque Gadory revint et leur confia qu'ils devaient devenir les âmes damnées d'Oaxaca, aucun d'eux n'hésita. Ainsi, ils se rendirent tous à Tulorim, là où était scellée Oaxaca, et le nécromancien puisant dans la volonté de ses alliés, effectua le rituel. Le moment de la renaissance était venu.

Pour sa réincarnation, Tal'Raban a choisi le corps d'un Sindel, qu'il a ensuite corrompu du pouvoir des morts pour en faire le réceptacle idéal. Tal'Raban a tout du fou mégalomane, mais il n'en est pas moins d'une froide intelligence et d'une puissance hors norme. Plus qu'en commandant ses armées, il sert Oaxaca en usant des spectres pour effrayer et manipuler ses ennemis. De nombreuses batailles ont été gagnées par le fer des autres lieutenants, mais nulle n'ignore que ces batailles auraient pu être des défaites si l'ennemi n'avait pas été hanté toute la nuit par de sinistres cauchemars et des visions de mort. Maître de la peur, autoproclamé seigneur du nouvel ordre des Lord nécromants, Tal'Raban sert fidèlement sa maîtresse... en attendant de devenir lui-même un dieu.

Depuis la Bataille de Kochii, il s'est replié sur Pohélis, dont il a pris le contrôle. Il préfère y mener ses expériences sur la mort, déléguant le pouvoir à son Gouverneur : Ratziel