La Crique des pêcheurs

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » dim. 29 mars 2020 19:46

Comme il fallait s’y attendre, le crabe bleu à l’agonie rendit l’âme lorsque Lubie enfonça une dernière fois sa lame dans sa chaire. Lorsqu’elle sentit que la bête était bien morte, elle retira le poignard et l’essuya contre la manche de sa tunique avant de le ranger. Ce fut à ce moment qu’elle sentit sa blessure la brûler.

(Aïe…) Le sel marin infiltré dans la blessure, bien que bénigne, ne fit pas de bien et accentua la douleur. Mais la naine, trop orgueilleuse, n’en fit rien voir et endura son mal, qui de toute façon ne devrait pas durer. Au moins le croyait-elle.

Elle porta son regard sur le reste du groupe et constata qu’ils avaient réussi à trois à combattre le crabe noir qui semblait beaucoup plus coriace que le bleu. Elle n’eut même pas le temps de jeter un regard sur l’autre bassin, encore moins le temps d’esquisser le moindre mouvement vers celui-ci, car c’était bien son idée, que Oljyn l’apostropha. En colère, il jeta son venin sur elle. Il lui reprochait d’avoir agi sans avoir d’abord réfléchi. Il aurait voulu qu’ils s’organisent avant prétextant que dix secondes de plus n’auraient pas fait de tort au Moutarie.

(C’est assez impressionnant comment son visage se déforme sous l’effet de la colère. S’il en fait trop, il va peut-être finir par avoir cette expression en permanence, ce qui serait dommage, car mis à part, qu’il lui manque une barbe et que sa peau est jaune, il parait bien quand il est calme.)

Il termina en accusant Lubie d’être la responsable de sa blessure, il l’accusait aussi l’utilisation de ses potions.

S'il avait connu un peu plus Lubie, il aurait su qu’aucun sermon, dispute ou remontrance ne pouvaient venir à bout de sa tête de cochon. Elle n’avait pas l’habitude d’argumenter ou de se justifier, mais elle faisait tout de même à sa tête.

D’un ton calme, posé, elle le regarda bien fixement dans les yeux avant de lui répondre.

« J’ai pris la décision que je pensais juste, et je le pense encore. Je ne vous ai pas obligé de me suivre, c’est votre décision de me protéger. Si je prends des risques, je prends aussi les conséquences. Je ne suis pas responsable de la diminution de vos réserves… et puis, vous n’êtes pas ma maman. »

Tout en parlant, elle remarqua que la maman moutarie était en train de rejoindre sa progéniture. Le capitaine qui avait remarqué la même chose leur fit part de ses observations, il connaissait bien la faune marine et leur expliqua qu’il n’était pas dans les habitudes des Denahs d’attaquer les Moutaries. Il proposa de tenter d’effrayer les crabes pour protéger la famille de Moutarie et si son plan ne fonctionnait pas, il laisserait les aventuriers foncer dans le tas.

(Attendez… Denahs sont les crabes bleus et les moutaries sont ses animaux laineux, c’est noté. )


Cela dit, il regarda la naine et lui fit un clin d’œil amical, ce qui arracha un sourire à la naine qui apprécia l’attention, même si elle ne la jugea pas nécessaire.

(J’ai une maman à la peau jaune, et un papa à la barbe rouge...)

Cela dit, sans attendre l’assentiment des autres, Seal plaça un sifflet entre ses lèvres, et courut vers ses derniers, gesticulant les bras dans les airs.
Puis d’une voix calme, Koriah posa une main rassurante sur l’épaule de la naine.

(Et voici mon grand frère aux yeux rouges…)

Il partageait en partie l’avis d’Oljyn, mais contrairement à ce dernier, il était capable de l’exprimer calmement. Il expliqua que bien que ça avait bien fini, ça aurait pu être différent.

(Non, en fait, j’ai deux papas.)

Lubie se contenta de répondre :

« Je comprends bien votre vision. » Sa réponse était bien franche, elle avait bien compris leur vision, mais elle n’était pas davantage convaincue. Elle croyait encore qu’elle avait pris la bonne décision et elle savait que même après réflexion, elle aurait fait la même chose.

Tout comme l’avait rapporté Seal, Koriah confirmait que l’agressivité des Denahs n’était pas habituelle, et pouvait être de même nature que celle qui habitait les monstres marins qui avaient attaqué les pêcheurs.

Tout comme Koriah, Lubie aperçut la grave blessure d’Oljyn. En autre temps, elle lui aurait offert sa potion de soin, mais dans les circonstances, surtout suite à l’emportement de ce dernier, elle n’en fit rien.
La naine demeura attentive aux agissements de Sael de façon à être prête, s’il demandait son aide. Entretemps, elle s’approcha du deuxième bassin et avança un peu en direction des grottes, tout en commentant.

« Il est peut-être temps d’explorer la grotte. »

((( Lubie marche, dépasse légèrement le deuxième bassin et se dirige vers la grotte. )))

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » dim. 29 mars 2020 20:35

Intervention pour Koriah, Lubie, Oljyn et Sael

><

Alors que la maman moutarie approchait pour venir en aide à sea portée, Sael lançait de grands avertissements à coups de sifflets pour effrayer les Denahs. Et son hypothèse fut la bonne, car à peine les crabes furent-ils menacés par le bruit et la grosse bête jaune qu'ils se replièrent vers la mer pour ne jamais revenir. La moutarie prit le temps de les pousser jusqu'à l'eau en frappant ses nageoires, puis se dirigea vers ses petits pour les réconforter. La scène était touchante et bien qu'ils lui étaient venu en aide, la mère fit barrière de son corps contre les aventuriers. Elle n'était pas agressive, mais protectrice avec ses enfants. Les crabes vaincus ou intimidés, leur concert de claquements n'était plus qu'un souvenir alors que le bruit des mouettes revenait sur la plage.

Hors de danger, il fallait peut-être s'occuper des blessures. À moins que le coffre ne soit trop tentant pour passer à côté ? Quant à la grotte, l'air qui s'y engouffrait résonnait comme un appel aux aventuriers.

><

Récompenses :
  • Sael = 0,5 (En mode chef de gare SNCF) = 0,5 XP
"Bwaf Assistance, que puis-je faire pour vous ?"

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » lun. 30 mars 2020 01:22

En chemin vers la grotte, Lubie arrêta son avancée pour voir les résultats des tentatives de Sael. Et ce fut avec succès qu’il effraya les Denahs avec son sifflet, ses grosses paluches gesticulant dans les airs, sa grosse barbe rouge et sa peau bleue. Bien entendu, les claquements de nageoires de la moutarie concoururent aussi au succès de l’entreprise.
Alors qu’elle s’apprêtait à reprendre son chemin vers la grotte, elle ne put s’empêcher de remarquer que l’ynorien boitait.

( Il se trompe s’il s’imagine que je vais aller l’aider.)

Après un bref soupir, elle rebroussa chemin. Ce faisant, elle déchira la manche intacte de sa tunique, l’autre étant déchiré par sa blessure.
Une fois à sa hauteur, elle regarda Oljyn dans les yeux et lui dit calmement avec un très très très léger soupçon de rancune dans la voix :

« Bouge pas, je vais te faire un pansement. »

(C’est pas pour l’aider, c’est juste pour pas que son sang s’écoule partout et qu’il n’attire pas de prédateurs.)
Tenta-t-elle de se convaincre.


(((Lubie va faire un pansement à Oljyn si ce dernier ne l’empêche pas. Elle va utiliser la manche propre de sa tunique. )))

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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » lun. 30 mars 2020 11:24

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Malgré le soutien que Koriah m’apporte, de manière plus tempéré, pour faire comprendre à la naine que son initiative aurait pu nous coûter beaucoup elle affirme que foncer tête baissée vers un brachyu était ce qui lui semblait être le plus juste et comme ce n’est pas suffisant de prononcer des stupidités elle rajoute que je ne suis pas sa maman avant de prendre le chemin de la grotte. En effet ! Et elle est bien en veine car si c’était le cas je lui donnerais volontiers une paire de gifles éducatrices dont les parents ont le secret pour sa mise en danger inconsciente.

Enfin bref, l’important est qu’aucun de nous ne soit gravement blessé. Nos attentions se dirigent vers le troupeau de denah restant, agressant les moutaries. L’expert de la faune marine du groupe fait remarquer, à juste titre, que les denahs ne sont d’ordinaires pas si agressifs. Il extirpe alors un sifflet de son sac pour se mettre à foncer vers les crabes en faisant de grands gestes et cela fonctionne !

Koriah me propose de ramener les morceaux de chair au port pour en tirer quelques Yus et acheter d’autres potions. Je prends un instant pour inspecter mon mollet. Les entailles ne sont pas si méchantes que ça, pas de quoi retourner au village, j’en serais ridicule. J’incline tout de même la tête quand il émet l’hypothèse que c’est plus qu’une sirène qui se cache dans cette grotte. Je m’y dirige d’ailleurs, suivant de loin la naine. Mes premiers pas sont difficiles mais la douleur s’estompe pour les suivants même si mon pas reste hésitant. J’aperçois alors la naine revenir vers moi et m’ordonner d’un ton légèrement teinté de rancune de ne pas bouger, souhaitant me faire un pansement. Je reste immobile, la laissant déchirer une manche de sa tunique pour s’occuper de ma coupure.

« Merci. » Dis-je simplement.

Mon regard observe les alentours pour ne pas rester poser sur la naine agenouillé à mes pieds. Mes yeux se posent alors sur le bassin où s’agitent les serpents de Moura. A la différence des denahs se sont des créatures sournoises et agressives qui sont une véritable plaie pour les pêcheurs. Ces reptiles se retrouvent coincés dans les filets avec les poissons et au moment de l’ouvrir ils se jettent sur le pauvre bougre qui n’a pas fait attention, pouvant y perdre un bras où une partie du visage. Je remarque soudain entre les queues agités un objet qui brille. Je plisse les yeux pour essayer de déceler quelque chose de plus précis à travers la vase soulevée par les mouvements des bestioles.

« Ce serait pas un coffre ça ? »

Je perçois deux arrêtes de bois bien nette, cerclé d’un métal qui brille quand un rayon de L’eau ne doit pas être bien profonde mais la présence des serpents sont un vrai problème qu’il ne faut pas prendre à la légère. Mais si on peut découvrir un trésor en plus de la maigre récompense des co-dirigeants de la ville... Ça vaut peut être le coup de s’y intéresser.


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Modifié en dernier par Oljyn le mar. 31 mars 2020 13:54, modifié 1 fois.

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Koriah
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Koriah » lun. 30 mars 2020 13:14

Visiblement la stratégie du Sang-pourpre porta ses fruits et les denahs s'enfuirent vers la mer, laissant ainsi à la mère moutarie tout le loisir de rejoindre ses petits. Une chose de réglée, voilà qu'ils pouvaient passer aux choses sérieuses pensa le Karthès en se tournant vers la crique. De son côté, Lubie était plutôt à répliquer vertement aux reproches de l'Ynorien, mais heureusement les choses n'allèrent pas plus loin.
Tous étaient maintenant fin prêts à passer à la suite Koriah suivit ses camarades d'expédition en direction de la crique. Il ressentit un petit élancement au niveau de son mollet et baissa les yeux sur la petite plaie en retenant une légère grimace.

(Ca va c'est pas grand chose.)

Oljyn était dans le même cas de figure que lui mais avait tout de même l'air un peu plus touché. La Thorkine s'arrêta alors pour lui prodiguer un bandage de fortune tout en mettant sa rancoeur de côté. Mignonne la petite. Koriah profita donc de cette courte halte pour arracher le bas de son pantalon qui était déjà en petite partie déchirée, et noua le tissu autour de la petite blessure. Se faisant il releva distraitement la tête en entendant l'Ynorien prendre la parole et tourna le regard dans la direction indiquée.

A quelques mètres d'eux se trouvait un petit bassin dans lequel s'agitaient deux serpents de moura. Des bestioles pouvant faire de plus redoutables adversaires avec leur corps souple et tout en muscle. Le Karthès posa ensuite son regard rougeoyant sur l'objet indiqué et reconnut là la forme d'un coffre. Il hocha donc la tête mais sans grande conviction :

« Ca y ressemble ouaip, t'as sans doute raison. »

Cependant plus il prenait le temps de détailler l'objet du regard, et plus cela y ressemblait fortement. Bon sang qu'est-ce qu'un coffre pouvait bien faire là ? Quoiqu'il en soit voilà qui attisait la curiosité du colosse. Une fois son bandage de fortune achevé Koriah se redressa.

« Mais ces bestioles vont pas nous faciliter la tâche pour aller voir ça de plus près, ça m'étonnerait qu'ils nous laissent approcher tranquillement. »

Un petit combat de plus ne faisait pas peur au Karthès, mais valait mieux tout de même tenter de ne pas enchaîner les blessures avant même d'arriver à la crique.

« Quelqu'un connaît le point faible de ces trucs ? Une bonne manière de les combattre ? »

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » lun. 30 mars 2020 13:50

Mes gesticulations et sifflements ont l’effet escompté sur les Denahs, qui se tourne aussitôt vers l’origine du bruit, moi donc, et voient dans leur ligne de mire la maman moutarie les charger avec une violence inouïe dans le regard. Enfin j’imagine, parce que moi je ne vois que sa nageoire caudale. Le boule de la daronne. C’est donc avec un sentiment de victoire que je vois les crabes bleus s’enfuir pour regagner l’océan, et la mère boucles-d’or aller rassurer et protéger ses petits de notre éventuelle présence dangereuse. Personnellement, je compte surtout les laisser se remettre de leurs émotions. Ce n’est pas tous les jours que sa progéniture doit se retrouver mise en danger par une saleté de Brachyu.

Je le retourne pour voir la naine, étonnamment peu rancunière, tenter de soigner la blessure à la jambe du marin d’eau douce. Peut-être un instinct maternel inavoué jusque-là. Je reviens vers eux juste au moment où Ol’ dévoile ses capacités d’yeux de lynx, malgré le fait qu’ils soient bridés. Et bon sang, sa découverte remue en moi tous mes instincts de pirate. Un coffre, par Moura. Un trésor, pardi ! Laissé là enterré par un abruti richissime qui ne pensait pas que la marée pourrait le sortir des sables. Bon, manque de pot, un couple de serpents de Moura monte la garde dans ce trou plus profond et rempli d’eau. Et je ne suis pas le seul à les avoir vus : Koriah s’interroge sur le danger qu’ils représentent. Je me dois de le prévenir :

« C’est pas une bonne idée d’chercher à les combattre, ce sont des vraies saloperies des mers ces trucs-là. Ça t’arrache une main sans que tu le voies venir. Des Serpents de Moura, symboles de la force de la déesse des mers. Un prédateur ultime pour tout ce qui barbote. »

Je passe ma main dans ma barbe rouge. C’est un animal sacré, il serait malavisé de tenter de les tuer : ça nous mettrait le mauvais-œil sur tout le reste de l’expédition. Et pourtant, ce coffre, parbleu comme il me fait de l’œil. Je hausse les épaules.

« Y’a pas de bon moyen de les combattre, ce sont des vraies teignes qu’il vaut mieux éviter. Ceci dit… j’ai peut-être une idée pour les occuper le temps que l’un ou deux de nous aille chercher le coffre. Des gars qui auront assez de force, idéalement… »

Mon regard se pose sur le gorille et le singe jaune. Ils feraient parfaitement l’affaire s’ils n’avaient pas été blessés. Le risque est quand même foutrement présent.

« On pourrait leur refiler du crabe à bouffer, elles se jetteront sans doute dessus. Ça peut les distraire le temps qu’on aille chercher le coffre. Le souci, c’est que ces bêtes là, ça repère le sang à des lieues à la ronde, et ça les excite encore plus que les requins. Donc les blessés sont hors courses pour la plongée… Reste que moi, en gros. Avec toi, Kori, si tu veux prendre le risque. Faut juste espérer que le Denah soit plus appétissant que nous… »

Je me gratte l’arrière de la tête, dans l’attente du verdict de mes compagnons.

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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » lun. 30 mars 2020 14:28

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Koriah me confirme que c’est bien un coffre que j’aperçois mais il doute que les serpents nous laissent facilement regarder ça de plus près. Le peau bleu s’empresse de le prévenir que c’est une mauvaise idée de chercher à les combattre et je ne peux que lui donner raison. Il propose cependant un plan, un plan pas si bête qui consiste à attirer les serpents hors du bassin avec la chair des crabes. Il précise cependant que ces créatures sentent l’odeur du sang bien mieux que les requins et qu’il vaudrait mieux que je m’écarte du bassin. Je me met à genoux pour suspendre le geste de la naine.

« Attends un instant Lubie. »

Je décroche le filet de pêche de ma ceinture pour le poser au sol.

« Mettons la chair de denah là dedans. »

J’entreprends ensuite de déchirer un bout de mon propre pantalon pour essuyer le sang de mes plaies, faisant même pression sur mon mollet pour le faire couler.

« Du crabe à la sauce sanguine d’humain. Ils ne pourront pas résister. Je vais lancer le filet assez proche du bassin et quand les serpents se jetteront dessus je le tirerais pour les attirer le plus loin possible. Vous devriez avoir le temps de récupérer le coffre. »

Je tourne la tête vers le Capitaine Crabe qui a eu la bonne idée de les appâter. Attendant une sorte de validation de sa part, de nous tous je ne doute pas qu’il est le plus friand de coffre au trésor. Puis je redirige mon attention vers Lubie en m’adressant à elle d’une voix bien plus calme.

« Merci Lubie, je vais le faire moi même. »

Je panse ma blessure et me prépare pour appâter les monstres qu’aucun pêcheur ne veut dans ses filets. Quelle ironie.

>>>


((Propose d'appâter les serpents avec le filet rempli de chair de denahs et de tissu imbibé de sang.))
Modifié en dernier par Oljyn le mar. 31 mars 2020 13:53, modifié 1 fois.

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Koriah
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Koriah » lun. 30 mars 2020 15:18

Tous les regards se tournèrent vers le bassin en question, et Sael les prévint alors qu'il ne valait mieux pas prendre ces créatures là à la légère. Le Sang-pourpre avait évidemment de bien meilleures connaissances que Koriah en matière de créatures marines, et ce dernier fit donc confiance à son jugement. Le capitaine poulpe leur proposa donc un plan audacieux et plutôt bien trouvé.

« Kori ? J'savais pas qu'on était devenu intime haha. Mais soit ça me va comme plan. »

Le Karthès baissa les yeux sur son bandage, heureusement la plaie était assez minime. Touché au tibia et cette partie du corps ne saignant très peu, cela ne devrait pas trop détourner les deux serpent de l'appât qu'ils prévoyaient de leur lancer. Un appât qui plus est, fut ingénieusement amélioré par l'Ynorien. Il reporta donc son attention sur le peau-bleu.

« Je viens avec toi. A deux on aura plus vite de prendre ce coffre, et s'il y a du grabuge se sera toujours mieux que de te retrouver tout seul là bas. »

Koriah attendit ensuite qu'Oljyn finisse de confectionner l'appât, et alla contourner le bassin en compagnie de Sael une fois que tout fût prêt.



[HJ : -Donne son accord pour le plan.
- Contourne le bassin en compagnie de Sael une fois que tout est préparé. ]

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » lun. 30 mars 2020 16:46

Alors que la naine s’affaire à faire le pansement, la peau jaune, docile, demeure immobile.

(Il a intérêt à pas bouger, je ne veux pas passer des lustres agenouillée à ses pieds.)

Reconnaissant et sans doute moins orgueilleux et véritablement moins têtu que la naine, Oljyn la remercia sincèrement, du moins c’était ce qui semblait. La naine pour toute réponse se contenta d’un signe de tête.

Regardant ailleurs pendant les manœuvres de soin, Oljyn leur fit remarquer la présence d’un coffre.

(Ça y est, il l’a vu)

Lubie avait aussi cru apercevoir quelque chose sortant de l’eau, mais puisque ce n’était pas une créature en danger, elle n’y avait pas prêté attention. Mais alors qu’il en parlait, elle arrêta son geste médical un moment, tourna la tête en direction de l’objet sûrement déjà convoité par son compagnon de fortune et constata effectivement qu’il avait raison. Il était effectivement possible de repérer un couvercle bombé ainsi des bandes de métal rivetées. Mais outre le coffre, il était aussi possible de distinguer de longues bestioles vertes qui ressemblaient à des serpents aquatiques.

Koriah étant à leur hauteur, confirma l’espoir de Oljyn et la crainte de Lubie, il s’agissait bien d’un coffre. Et comme si c’était une évidence qu’il voulait le récupérer, il se demandait déjà comment y arriver, craignant que ces bestioles plus malfaisantes leur fassent obstacle. Ayant remarqué les connaissances de Seal et Oljyn sur les créatures aquatiques, il eut le bon sens de leur demander quel était leur point faible. Aussitôt Seal répondit. Il s’agissait de bêtes vicieuses qui n’hésiteraient pas à arracher un bras à qui s’aventurait dans le bassin.

(Une bonne chose, on va pouvoir se rendre à la grotte.)

Cependant, ne renonçant pas au coffre pour autant, il partagea l’idée qu’il avait en tête. Il proposa de leur donner de la chair de crabe à manger. Pendant que les serpents prendraient leur repas, deux costauds pourraient aller chercher le coffre.

(Je suis exclue du coup… parfait, car je n’y serais pas allée. )

Par contre, il y avait un hic. Les bestioles flairaient le sang facilement et s’en prendraient sûrement aux compagnons blessés. Il n’y avait donc que Sael qui serait épargné. Ce fut alors le pêcheur qui eut une idée. Demandant à la naine de cesser ses soins, Oljyn décrocha son filet de pêche, déchira son bas de pantalon et l’imbiba de sang. Son idée était simple et brillante, appâter le serpent de mer avec de la chair de crabe imbibé de son sang.

L’idée déplaisait grandement à Lubie qui s’était relevé à peu près au même moment que la peau jaune lui indiquait aimablement ne plus avoir besoin de ses services.

Tout en grommelant, Lubie se dirigea vers l’entrée de la grotte et s’y arrêta les bras croisés, les sourcils froncés.

Même le grand aux yeux rouges était hypnotisé par ce damné coffre. Il se proposa illico de se rendre dans l’eau avec Sael afin de l’aider à retirer le coffre.
(Et ça se permet de me faire la leçon.)

Découragée par leur comportement cupide, elle leur cria :

« Je vous attends ici. Ce coffre ne m’intéresse pas. »

(((Lubie ne s'intéresse pas au coffre. Elle se rend non loin de l'entrée de la grotte et les attends.)))

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » lun. 30 mars 2020 17:18

Le plan prend forme et trouve écho dans les deux mâles de la compagnie : Oljyn y trouve même l’audace d’y ajouter son grain de sel (ou de riz) en ajoutant à l’appât de chair de Denah son propre sang humain en guise de « sauce ». Un vrai petit plat préparé qu’on leur concocte, à ces bestioles gardiennes. J’espère qu’elles apprécieront le geste et qu’elles nous laisseront tranquille, le géant et moi. Géant qui, tout en cautionnant mon plan, s’étonne du diminutif dont je l’ai paré. Boarf. Intimes, non, mais nous faisons partie de la même équipe. Je rétorque à sa remarque un simple sourire et un haussement d’épaule. S’ils veulent jouer les vierges effarouchées par un peu de familiarité, ils sont mal tombés avec moi.

La naine, n’en faisant encore qu’à ses idées, se désolidarise du groupe et préfère aller nous attendre près de la grotte. Parfait, une rapace en moins pour piller son contenu !

Nous pouvons donc dès lors mettre notre plan à exécution. Alors qu’Oljyn se charge de remplir son filet de morceaux choisis de Denah et de ses frusques ensanglantées, le géant et moi approchons doucement du bassin d’eau salée, restant dans un premier temps suffisamment loin pour ne pas attirer les serpents. Lorsque le demi-pêcheur ynorien est fin prêt, avec son filet, et qu’il le place à portée de la mare, il est temps pour le gorille et moi d’agir. Je n’hésite pas à descendre dans l’eau, me courbant pour ramener mes mains près du sol sablonneux, et mes premiers mouvement sont, avant toute tentative de soulever le coffre, de désensabler un peu celui-ci, pour faciliter la traction.

De mes mains palmées, je rassemble ainsi le sable pour l’écarter du coffre, agissant prestement car le temps est compté. Et seulement ensuite, j’aide le musclor de la bande à soulever le coffre pour le traîner hors de l’eau, loin de ces serpents de Moura bien mal mis. Espérons que notre plan fonctionne, sinon on n’est pas dans la merde.

[HJ : exécute le plan]

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » lun. 30 mars 2020 21:23

Intervention pour Koriah, Lubie, Oljyn et Sael

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Le plan décidé, tout le monde ; à l'exception de Lubie ; y va de sa touche personnelle pour récupérer le coffre à moitié enfoui dans le bassin. Les cadavres récupérés dans un méchoui retenu par le filet du pêcheur donne déjà l'eau à la bouche des Serpents de Moura qui s'agitent lorsque leur festin s'approche. Ce dernier touche à peine la surface de l'eau que l'écume et les bulles apparaissent soudainement sous l'excitation des prédateurs des mers, incapable de se contenir à l'idée d'un tel repas. Alors qu'ils attendent que toute l'attention des serpents soit accaparé par la ripaille, Koriah et Sael pénètrent dans l'eau froide en dissimulant leur présence au maximum. La tension est à son comble pendant les premières secondes, de voir les bêtes se retourner sans prévenir pour passer à l'attaque, mais il faut dire que la quantité de chair à leur disposition est plus intéressante que deux mets qui défendront leur vie. Les mains creusent facilement sous le coffre qui demeure plus petit qu'attendu, certainement déformé par l'illusion optique de l'eau lorsqu'on se tient hors du bassin. Les deux hommes le soulèvent sans mal et le poids plus que modéré indique qu'il renferme bien quelque chose, à la grande satisfaction des aventuriers. Cependant, la joie est de courte durée pour les plongeurs et en particulier pour Koriah. Alors qu'ils s'apprêtaient à sortir de l'eau, les Serpents se désintéressèrent du festin qu'ils avaient engloutis bien trop rapidement et s'attaquèrent vivement aux intrus du bassin. Sael s'en échappa avec plus de peur que de mal, mais le colosse sentit la douloureuse morsure s'éveiller comme un cri dans son tibia. Les dents de la bête ne le quittèrent que lorsqu'il se hissa sur le sable, mais la blessure était profonde et particulièrement vicieuse.

Il fallait espérer que le jeu en valait la chandelle, aussi les aventuriers purent découvrir le butin du coffre une fois celui-ci forcé par une pelle ou une barre à levier. Des pièces d'étain, beaucoup. Un poignard, plutôt banal, mais dans un état neuf. Deux potions rouges, certainement pour soigner quelques blessures. Et un grand morceau de voile de bateau pour recouvrir tout ça et empêcher aux fioles de se fracasser à l'intérieur du coffre. À qui pouvait bien appartenir tout ça ? Un pirate ? Qu'importe, c'était désormais le trésor des aventuriers.


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Récompenses :
  • Koriah Karthès = 0,5 (Échanges avec le groupe) + 2 (Pêche au coffre) = 2,5 XP
  • Lubie Séguin = 0,5 (Échanges avec le groupe) + 0,5 (soins à un camarade) = 1 XP
  • Oljyn Shazano = 0,5 (Échanges avec le groupe) + 2 (Pêche au coffre) = 2,5 XP
  • Sael Purpuras = 0,5 (Échanges avec le groupe) + 2 (Pêche au coffre) = 2,5 XP

Butin du coffre :
  • 150 Yus en pièces d'étain
  • Un poignard en bon état (Qualité ordinaire)
  • Deux potions moyennes de soin (Soigne une blessure légère)
  • Une voile de bateau déchirée (beaucoup de tissu propre)
"Bwaf Assistance, que puis-je faire pour vous ?"

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Koriah
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Koriah » lun. 30 mars 2020 22:45

L'appât était lancé, et celui-ci ne tarda pas à capter l'attention des deux reptiles marins. Ces derniers s'agitèrent avec excitation et rampèrent avec une vivacité étonnante vers le repas concocté par Maître-sushi. Tandis que l'Ynorien tirait toujours plus son filet loin du bassin pour enfin laisser les deux serpents profiter de leur festin, Koriah et Barbe-rousse se dirigèrent en catimini vers le coffre. L'eau était plus froide que ce à quoi s'était attendu le colosse, mais à vrai dire son attention était plutôt portée ailleurs. Les yeux rivés sur le « dos » des reptiles, le colosse creusa sous le coffre avec l'aide du Sang-pourpre. La tâche prit moins de temps que prévu, et le Karthès hissa non sans-mal sur son épaule la petite caisse qui faisait tout de même bien son poids.
C'est cependant à ce moment là que les deux reptiles, ayant déjà engloutis leur repas à une vitesse inquiétante pivotèrent et repérèrent les intrus.

« Merde ! Vite on se tire ! »

Avec son coffre sur l'épaule il était effectivement peu aisé pour le gaillard d'utiliser son espadon ! Celui-ci se mit donc à courir tant bien que mal, l'eau entravant grandement ses mouvements. Faisant démonstration d'une étonnante rapidité, l'un des reptiles planta ses crocs dans le mollet déjà blessé de Koriah, lui arrachant ainsi une exclamation suivi d'un grondement sourd.

« Bon sang ! Mais lâche-moi sale m... ! »

La suite se perdit dans sa barbe, et sur le coup d'une impulsion le Karthès leva le coffre au-dessus de sa tête, prêt à le jeter de tout son poids sur ce maudit serpent qui restait accroché à sa jambe. Heureusement le bon sens reprit rapidement le dessus et Koriah sortit comme il put du bassin, incitant ainsi la bête à enfin lâcher prise. Soulagé, il se dirigea vers ses compagnons d'expédition toute fois en boitant. Chaque pas le fit grimacer et il lâcha le coffre une fois suffisamment éloigné. Le colosse laissa ses compères s'occuper de l'ouverture de la caisse et inspecta sa blessure... Et puré, c'était pas joli à voir.

(Saloperie va.... Attends voir que je revienne et tu vas faire mon repas.)

Son mollet saignait cette fois abondamment, la blessure était sérieuse et il fallait se rendre à l'évidence, Koriah serait plus un boulet qu'autre chose s'il continuait ainsi l'expédition. Pestant intérieurement il lui fallut de grands efforts pour daigner reconnaître la justesse de cette voix raisonnable. Le grand gaillard espéra que le coffre contenait un minimum de choses intéressantes, qu'ils n'aient pas fait tout ça pour rien. Alors que ses compagnons étaient parvenus à forcer le cadenas, Koriah jeta un coup d'oeil avec eux au contenu. Il s'y trouvait une dague de bien belle qualité, deux potions rouges et une grande voile abîmée. Ne voulant pas utiliser leurs trouvailles pour s'occuper de sa blessure, alors que cela serait en plus sûrement insuffisant, le Karthès dut se faire à l'idée qu'il ne pourrait pas continuer dans ses conditions. Et certains regards qu'il croisa achevèrent de l'en convaincre.

« Elle m'a pas loupé cette fichue bestiole... C'est ma faute j'aurai dû faire plus attention, tant pis, vaut mieux que vous gardiez vos potions pour vous ou ceux que vous trouverez là bas.. Surtout que vu la profondeur de la blessure je ne sais pas si elles seront suffisantes... Rah fais chié. »

Lui qui était parti en quête d'aventures, voilà que ça commençait bien. Mais ça lui apprendra à être plus prudent à l'avenir ! L'expédition n'avait pas à être mise à mal par sa maladresse. Le Karthès fouilla alors dans son sac et tendit une bougie à Oljyn puis Sael.

« Tenez j'avais pris ça pour nous tous, ça pourra peut-être vous servir si jamais c'est bien une sirène qui est derrière tout ça. »

Son regard se baissa ensuite vers le coffre, nul doute qu'ils auraient bien plus besoin de l'arme, des potions et du tissus que lui. Il demanda donc :

« Ca vous va si je prends 50 pièces ? Ca me paiera mon trajet de retour, à défaut de toucher la prime haha... »

Koriah les laissa ensuite se servir et leur souhaita bonne chance avant de regagner la ville pour recevoir des soins appropriés :

« Bon courage et faites gaffe à vous ! Et Lubie écoute-les bien avant de foncer dans le tas. Ca t'évitera de finir comme moi voir pire haha. Allez bonne route et qui sait, peut-être que ces dernières se retrouveront un jour. A plus »

Le colosse partit sur ces mots en direction de Saman, son mollet trempé de sang et boitant à chaque pas... Mais en ayant toute fois quand même la force de prendre au passage le cadavre d'un des deux denahs.



[ HJ : - Donne une bougie à Oljyn et une autre à Sael.
-Vois avec les autres s'il peut prendre 50 pièces du coffre.
-Quitte l'event pour reprise d'activité IRL.

Merci à vous 4 pour ce petit début d'anim ! Ce fut bien sympa :jap: .]

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » mar. 31 mars 2020 03:51

Debout et adossée sur la paroi rocheuse de la grotte, sentant l’air qui s’y engouffrait, Lubie regardait attentivement les manœuvres de ses trois compagnons d’aventures. Si elle désapprouvait leur obsession pour ce coffre de bois, elle admirait tout de même leur ingéniosité, leur stratégie et surtout leur travail d’équipe. Elle savait bien qu’ils en auraient besoin une fois dans cette grotte.

Oljyn avait utilisé son propre sang pour asperger la chair des crabes bleus. Chair destinée à appâter les serpents marins alors que les deux autres, plus costauds et moins blessés allaient récupérer ce coffre de bois.

Lubie les observa creuser dans le sable et libérer le coffre qui s’avérait plus petit qu’ils ne l’avaient imaginé. Portant le coffre à deux, s’apprêtant même à sortir du bassin, les deux colosses furent sournoisement attaqués par les serpents qui en avaient déjà terminé avec leurs entrées et convoitaient le repas principal, un sang pourpre accompagné d’un phalange de Fenris. Ils préférèrent la peau blanche à la bleue en attaquant sauvagement le tibia de Koriah. Il réussit de peine à sortir du bassin et ce ne fut qu’à ce moment que le serpent lâcha enfin prise.

Lubie quitta sa position contre la paroi de la grotte et courut afin de vérifier l’état de grand homme.

N’ayant aucun intérêt au coffre, Lubie s’approcha de Koriah, son mollet était en très mauvais état, tellement mauvais qu’il lui serait difficile de les suivre dans la grotte. Lubie pensait, ou plutôt savait qu’il ne pouvait plus poursuivre la mission, mais elle demeura silencieuse, elle n’avait pas de leçon à lui donner, c’était à lui de prendre cette décision qui était en fait aussi douloureuse que sa blessure.

Il décida donc de quitter l’expédition, jugeant avec raison que c’était la bonne chose à faire. Sa blessure étant trop profonde, il devait partir pour se faire soigner, un bandage ou une potion de soin ne suffirait pas. Après avoir avoir ne pas avoir été assez prudent, il prit la part qui lui revient, une maigre part en fait pour ce sacrifice.

Avant de partir, il leur souhaita tous bonne chance et leur demanda d’être plus prudents qu’il ne l’était lui-même. Puis s’adressant tout particulièrement à la naine, il lui conseilla de bien écouter les autres avant de foncer dans le tas afin d’éviter qu’il lui arrive le même sort que lui.
Lubie lui sourit et lui dit :

« Je ne serais jamais entrée dans ce bassin, il était trop profond. Je ne sais pas nager et j’ai peur de l’eau.... Soigne bien ta blessure.»

Elle se retint de dire qu’il avait risqué beaucoup pour un coffre qui ne contenait au final pas grand-chose.

Elle le regarda partir avec regret, des trois, il était celui qui avait le meilleur caractère. Sans lui pour les tempérer, ça risquait de barder. Mais Lubie n’était pas si inquiète pour la suite des aventures, puisque dans les grottes, elle se trouvait dans son élément.

(Et dire que c'est lui que je craignais le plus lorsque je les ai vu arriver au puits.)

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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » mar. 31 mars 2020 13:49

<<<

Le plan fonctionne. Les serpents se jettent sur le repas comme des pirates sur un coffre. Les deux costauds en profitent et se lancent à l’eau pour extirper le trésor du bassin. Malheureusement on sous estime la gloutonnerie des monstres marins. Non seulement ils engloutissent les morceaux de crabes mais en plus l’un d’eux veut se tailler un bout de Koriah et plante sa mâchoire dans le mollet du géant. Je saisis mon sabre, prêt à trancher la tête du monstre si elle l’empêche de sortir du bassin mais il parvient à se dégager lui même en emportant le coffre.

Tout comme Lubie, je me dirige rapidement vers lui pour me rendre compte de la blessure subit. Une bien vilaine morsure qui va fortement l’handicaper pour la suite de l’aventure et il semble s’en rendre compte car il choisit de retourner au village pour s’occuper de ses plaies. Il nous confie à moi et au Sang Pourpre une bougie pour se boucher les oreilles en cas où il se ferait entendre un chant de sirène et demande si il peut tout de même prendre une part des pièces d’étain qui sont dans le coffre.

" Tu peux prendre ma part pour t’assurer que ta blessure soit soignée. Bonne route et merci à toi."

J’incline la tête et me détourne du coffre, étant peu intéressé par le poignard qui s’y trouve et les potions de soins que je possède déjà. Je prends tout de même le temps de découper un morceau de tissu dans la voile pour me refaire un meilleur bandage bien propre à la jambe. Je laisse le reste au pirate avant de me diriger vers la grotte.


((- Fait don de sa part du coffre à Koriah
- Se refait un bandage avec le tissu propre de la voile))

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » mar. 31 mars 2020 17:20

Le plan a l’air de fonctionner, même si le sable remué dans le bassin irrite mes yeux. Avec surprise, je sens vite le coffre remonter, tracté par la bête qui fait de nouveau jouer sa force. Je me mets en soutien pour l’aider à soulever ce qui s’apparente plus, finalement, à un coffret. L’effet loupe des flots peut être trompeur, je devrais le savoir. Mais même si nous nous pressons, je sens que ce n’est pas suffisant : ça recommence à s’agiter dans notre dos, et je suis persuadé que les serpents ont fini leur repas, malgré la grande quantité offerte. Je me presse hors de l’eau, aidant le géant à tracter le coffre sur le sable, mais je vois dans son regard une douleur incisive le toucher : il s’est fait mordre.

Il mord sur sa chique, bravement, et porte le coffre sans rien dire au reste du groupe. Mais je sais que sa blessure est grave, que c’est peut-être la fin pour lui. De l’aventure, en tout cas. Et il ne tarde pas à nous le confirmer, partageant ses achats avec nous, offrant au jaune et à moi-même une bougie. Son idée de se boucher les oreilles. Il demande s’il peut avoir sa part du trésor. Et comment qu’il y a droit. Oljyn me devance en lui donnant sa part, et à mon tour je peux commenter :

« Prends tout l’argent, Kori. Tu l’as mérité. Bon vent, l’ami. »

Je le laisse s’éloigner, observant d’un air absent Ol’ se faire un bandage propre avec la toile protégeant le reste du contenu du coffre. Après un instant, il s’en va à son tour rejoindre la naine près de l’entrée de la grotte, me laissant apparemment le reste du trésor. La dague, je la prends de bonne grâce, ainsi que les deux potions rouges, de soins de première urgence, apparemment. Je me charge également de la voile partiellement découpée par Oljyn. Ça pourra toujours servir pour de futurs bandages : car quelque chose me dit qu’on n’est pas au bout de nos peines.

La boite de bois libérée de son contenu, je fais un dernier signe d’adieu à Koriah le brave et rejoins les deux autres près de la grotte.

« Bien. Entrons voir ce qui nous attend là-dedans. »

La perte d’un membre de la tribu ne doit pas nous affecter le moral : nous devons aller de l’avant. Même si je sens que sans la montagne de muscle… ça ne sera pas vraiment pareil. C’est fou comme on peut vite s’attacher à une personne que l’on ne connaissait pas du tout quelques heures avant, dans ce genre d’événements. L’esprit de camaraderie, d’équipe. Je jette un regard à Lubie et Oljyn. On va tâcher de le garder malgré tout. Prenant la tête, s’il le faut, je pénètre l’entrée de la grotte avec mes compagnons.

[HJ : Koriah peut donc prendre les 150 yus du coffre. Personnellement je prends la dague, les deux potions et le reste de tissu de la voile qui emballait le tout.]

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » mer. 1 avr. 2020 01:22

Intervention pour Koriah, Lubie, Oljyn et Sael

><

Amputé d'un membre, le groupe rentre finalement dans la fameuse grotte aux nombreux mystères. La traversée en zig-zag d'un premier couloir long de quelques dizaines de mètres oblige rapidement les aventuriers à allumer les premières torches. La lumière n'est pas totalement absente, mais il faudrait de longues minutes pour s'habituer à l'obscurité et cela ne permettrait que de s'y déplacer à tâtons. Le bruit ambiant est chargé de l'écho des gouttes qui tombent au sol ainsi que d'autres bruits plus étranges qu'il est encore difficile à définir et le groupe finit par atteindre un endroit bien plus large que le couloir.

Image

Des flaques, des rochers et des murs parfois humides, la pièce est plus large que longue et il y règne une odeur de sel marin couplée à la significative odeur du sang. Et pour cause, deux corps abîmés par des morsures et d'autres plaies inquiétantes jonchent le sol non loin des aventuriers, baignant déjà dans une petite marre d'hémoglobine. De par leur accoutrement, ils semblaient pêcheurs et la traînée de sang qui s'échappe vers un nouveau tunnel laisse penser qu'ils tentaient de s'échapper de la grotte. Au fond de la pièce, cette même traînée de sang bifurque vers un homme qui halète fortement, blessé comme les autres. Sa tenue ressemble fortement à celle des habitants de Saman et il est allongé sur le ventre, se tenant sur son bras au coude abîmé, grimaçant de douleur. Il repère rapidement les trois silhouettes humanoïdes et après avoir prit le temps de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une menace imminente, il bredouille quelques mots d'une voix suppliante.

"Ai...dez-moi... Par pitié..."


>< >< ><


Récompenses :
  • Lubie / Oljyn / Sael / Koriah = 0,5 (Une séparation larmoyante) = 0,5 XP
"Bwaf Assistance, que puis-je faire pour vous ?"

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » mer. 1 avr. 2020 04:07

Décidément, Lubie ne comprenait rien aux hommes et encore moins aux marins.

(Là, je ne comprends plus rien. Ils risquent beaucoup pour sortir du bassin un coffre, qu’ils croient rempli de trésors. Et une fois qu’ils l’ont, ils cèdent leur maigre part. )

En effet, Oljyn et Sael n’avaient pas voulu de la part qui leur revenait, ils en avaient fait don à leur compagnon qui s’en allait se faire soigner. Lubie vit qu’Oljyn refaisait son pansement avec un bout de tissu propre trouvé dans le coffre, ce qui était une bonne chose. Mais comme Sael leur signala, il était enfin le temps de voir ce qu’il en retournait dans cette grotte.

Consciente de son avantage dans les lieux sombres Lubie pressa le pas.

« Laissez-moi prendre la tête. Les endroits sombres ça me connait, mais vision y est particulièrement acérée. »

Cela dit, elle mit la main dans son sac pour en ressortir sa bougie, et tout en la tenant fort dans son poing pour la ramollir, elle proposa :

« Koriah, avait eu l’idée de faire des bouchons de cire avec des bougies… Mais vaut mieux nous préparer tout de suite en l’amollissant et en faisant de petites boules toutes prêtes si jamais le son nous assaille. »

Ayant arraché un bout de cire de sa bougie, elle la rangea dans son sac et tout en avançant dans la grotte, elle tentait de la façonner en deux petites boules.

En entrant dans la grotte, l’obscurité les assaillit. Lubie laissa aux autres le temps d’allumer leur torche pendant qu’elle laissait ses yeux faire le point. Si la lumière vive éblouissait ses yeux, elle était parfaitement à l’aise dans l’obscurité. Lubie en tête de la petite troupe, ils traversèrent un long couloir plutôt tortueux.

L’humidité se joint à l’obscurité de la grotte et les échos renvoyaient le bruit des gouttes d’eau qui tombaient sur le sol et d’autres sons que Lubie n’était pas apte à identifier. Après quelques minutes de marche, ils pénétrèrent dans une espèce de salle beaucoup plus vaste que le couloir qu’ils venaient de traverser.

Lubie s’arrêta. Outre l’odeur d’humidité qui emplissait ses narines, elle sentit aussi une odeur iodée (ça, c’est la mer) et une autre plus ferreuse ( du sang ? )

Balayant la pièce du regard, elle eut tôt vu deux cadavres gisant sur le sol, leurs corps recouverts de blessures et de mystérieuses plaies inquiétantes. En examinant de plus près les taches de sang sur le sol, il était possible de déduire que ces derniers sortaient d’un tunnel à leur gauche lorsqu’il fut happé par on ne sait quelle monstruosité.

Elle ouvrit la bouche pour s’adresser à ses compagnons, lorsqu’elle entendit une voix plaintive les appeler. Devant eux, un peu plus loin dans la grotte, quelqu’un appelait à l’aide.

Si Lubie s’était précipitée sans demander son reste pour venir en aide à un moutarie, il était facile d’imaginer quel serait son comportement si c’était la vie d’un humain qui était en jeu.

(Allez, j’y va…)

Mais elle s’arrêta brusquement dans ses pensées et avant même que son pied gauche ne se souleva du sol, elle se contrôla. Et au lieu de partir en trombe pour secourir l’infortuné, elle se tourna la tête vers ses compagnons et leur demanda :

« On y va ? »

Lubie était bien une naine têtue, mais elle avait bonne mémoire… en fait, qui aurait pu oublier la scène que lui avait fait Oljyn un peu plus tôt.

(((Lubie entre dans la grotte, se fait de petites boules de cire, et se rendra vers le blessé, si et seulement si, ses compagnons sont du même avis)))
Modifié en dernier par Lubie Séguin le jeu. 2 avr. 2020 04:35, modifié 3 fois.

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » mer. 1 avr. 2020 13:04

Nous pénétrons finalement la grotte aux chants mystérieux, dont nous n’avons toujours entendu la moindre note. Après à peine quelques mètres dans un étroit corridor, il nous est forcé d’allumer nos moyens de vision. La naine nous fait part de ses aptitudes de vision dans le noir qui sauront faire d’elle une bonne éclaireuse, dans cette obscurité partielle. Pour ma part, je ne tarde pas plus à allumer ma lanterne, que je pointe devant moi pour voir à ne pas trébucher sur une des pierres glissantes constituant le sol. Les grottes du bord de mer sont souvent pleines de pièges naturels, trous et bosses, qu’il vaut mieux éviter. C’est donc prudemment que j’avance aux suites de la moitié d’une. Après plusieurs autres mètres dans ce conduit zigzaguant dans la roche, nous parvenons à une salle plus vaste, vers laquelle je lève la lanterne pour maximiser sa portée d’éclairage. Et ce que ça révèle ne me parait pas bon du tout pour la suite de notre périple : deux cadavres déformés par leurs blessures profondes gisent là non loin de nous.

Et là, une lueur d’espoir, faible et tremblante : une voix nous appelle, demandant de l’aide. Un survivant qui a peut-être des informations cruciales sur ce qui s’est passé ici. Mais blessé et sans doute aux portes de la mort. Lubie s’enquiert de savoir si nous devons y aller, suivant à la lettre les conseils du professeur Chang. Pour ma part, j’acquiesce de la tête et m’adresse à la petite du groupe :

« Tiens, vas-y et tente de découvrir ce qu’il sait. Il a l’air mal en point, tente de soulager ses plaies les plus graves. »

Sur ces mots, je lui tends la toile découpée récupérée dans le coffre. Elle en aura peut-être l’usage. Je précise alors :

« Je vais enquêter sur les deux cadavres de mon côté, voir ce qui a pu causer leur mort… »

Et piller leurs poches, bien entendu, mais ça je ne suis guère forcé de leur dire. Laissant Oljyn faire le choix de son action, soutenir la naine serait peut-être le mieux, je m’approche de mon côté prudemment des deux corps inertes et en approche ma lanterne pour observer leurs blessures de plus près et tenter de conclure à la forme de celles-ci ce qui a pu les causer. Habilement, je m’attarde aussi sur les éventuelles poches et bourses qu’ils auraient sur eux. Qui sait si l’un d’eux n’est pas ce fameux Emile Louis ! Et puis, autant alléger leurs corps de poids dont ils n’auront pas besoin dans les enfers.

[HJ : Sael fait don du tissu de voile à Lubie et part enquêter sur les cadavres/piller ces derniers]

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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » mer. 1 avr. 2020 13:27

La générosité du camarade des fruits de mer me surprend. Couplé à sa connaissance des espèces marines et son ingéniosité, je commence à ressentir une pointe de respect à son égard. Le regard que je lui lance quand je l’entend laisser sa part de l’argent au géant aux yeux rouges le fait sans doute transparaître.

Mais je lui laisse peu de temps pour le remarquer car nous pénétrons sans tarder dans la grotte à la suite de Lubie qui nous conseille de former des boules de cire pour nous protéger du chant des sirènes et ouvre la marche avec l’avantage d’avoir une vision correcte dans l’obscurité là où je suis forcé d’allumer une torche à l’aide de mon briquet qui me donne du fil à retordre dans cette caverne humide. Au quatrième essai raté je pousse un juron peu élogieux sur la mère du silex avant de le frapper une nouvelle fois la pierre contre le percuteur d’acier au dessus de l’amadou.

« Putain ! »

Une sixième tentative me permet enfin d’avoir un foyer pour allumer ma torche. J’éteins le champignon pour le remettre dans mon sac avant de m’aventurer avec les autres dans la galerie qui débouche dans une large cavité où une odeur désagréable de sang se mêle à celle du sel. Pour cause, deux cadavres en sale état sont à ma gauche, je cherche à percevoir les bords de la cavité à l’aide de ma torche sans trop m’avancer pour l’instant. Cette grotte me fait penser à celle où j’ai rencontré cette étrange pieuvre cavernicole et je ne manque pas de vérifier que l’une d’elle n’est pas accrochée au plafond avant d’observer les corps. Des pêcheurs vu leurs tenues, pas celles d’un joaillier. Je vérifie tout de même qu’ils ne ressemblent pas à la description d’Emile Louis faite par le co-dirigeant avant qu’une voix faible me provoque un sursaut. Je me tourne et pointe la lumière de ma torche vers la provenance de la voix; un homme blessé nous supplie de l’aider. Lubie nous demande si nous y allons et je cligne à nouveau des yeux avec la meme sensation qu’au moment où elle chargé les denahs sans réfléchir. Je n’ai pas le temps de répondre ce que je pense que le bleu la sauve en affirmant que c’est une bonne idée et lui confie le tissu propre pour panser les plaies tandis qu’il va inspecter les corps. J’incline la tête et accompagne Lubie qui est proclamée, à la grande majorité, guérisseuse du groupe.

J’inspecte la forme de ses blessures tout en lui adressant la parole d’une voix se voulant rassurante.

« Salut. Voici Lubie, elle va s’occuper de vos blessures. Là bas c’est Sael et moi c’est Oljyn.Nous sommes envoyés par la ville pour sauver les survivants et mettre un terme au problème de la crique. Comment vous appelez vous et qu’est-ce qui vous à fait ça ? »


((Allume une torche. Vérifie le plafond de la grotte et approche du blessé pour inspecter ses blessures et lui parler))

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » mer. 1 avr. 2020 17:18

Intervention pour Lubie, Oljyn et Sael

><

Le groupe se scinde en deux pour porter secours au blessé et récupérer ce qui peut l'être sur les corps, matériel et information. Les habits des victimes sont relativement simples et laissent facilement supposer qu'il s'agit de paysans ou d'ouvriers aux poches vides, si ce n'est quelques bouts de bois et pièces d'étain qui se baladent dans la doublure des vêtements. Les blessures méritent davantage d'attention tant elles sont significatives des morsures de requins, serpents de Moura et autres créatures aux dents acérées qui peuplent les mers. Les corps trempés laissent supposer qu'ils ont certainement nagé à leurs côtés. Sael parvient à reconnaître plusieurs des bêtes citées dans les blessures, mais il est encore difficile de se faire une idée précise pour le Sang-Pourpre tant la peau et les chairs sont en mauvais état. Une autre particularité attire son regard : les veines tout autour des yeux sont gonflées d'une étrange couleur bleu foncée, sans explication aucune.

Pris en charge par les deux aventuriers venu lui porter secours, l'homme blessé se réjouit de trouver la chaleur d'autres humains, du moins qui y ressemblent. Il fond en larmes, incapable de se relever et s’agrippant au bras d'Oljyn en grimaçant. Ses blessures sont profondes, trop profondes pour lui promettre que tout ira bien, mais il fait ce qu'il peut pour s'efforcer de répondre aux questions qui lui sont posées.

"Lau-Laudric. Avec d'autres habitants d'la ville, on a tenté d'explorer la grotte pour savoir ce qui empêchait les... Humpf... les pêcheurs de r'tourner en mer. On a découvert que c'était bien une sirène qui envoûtait les créatures, qui les rendait mauvaises. Quand elle s'est mise à nous embrouiller l'esprit avec son... chant, tout l'monde est dev'nu fou. Y'en a qui se sont battus entre eux, qui l'ont rejoint au fond d'la grotte, qui se sont fracassés la tête contre les murs. J'crois qu'elle a gardé plusieurs d'entre nous comme prisonniers, mais j'sais pas c'qu'elle va faire d'eux... Moi et ces deux-là, on a réussi à s'enfuir, mais elle avait déjà lâché ses bêtes pour nous rattraper et on s'est fait bouffer d'partout. J'ai joué l'mort pour leur échapper, mais j'sens que j'vais pas continuer à jouer longtemps..."

Il s'arrête pour tousser du sang qui rejoint les nombreuses traces sur le sol. Son heure semble bientôt arriver.
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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » jeu. 2 avr. 2020 05:16

Les réponses de ses comparses ne se firent pas attendre. Sael préféra leur laisser le blessé alors que de son côté, il examinerait les cadavres afin de découvrir la cause de sa mort. En disant cela, il tendit le bout de tissu de voile afin qu’elle en fasse des pansements pour le blessé.

Lubie, perplexe, regarda quelques instants Sael,.

(Ouin…. Bon… ok… Si je ne l’avais pas vu donner sa part du trésor à Koriah, je l’aurais soupçonné de vouloir fouiller les cadavres… je suis sûrement trop méfiante… l’or ne semble pas l’intéressé après tout.)

Mais après réflexion, elle ravisa son jugement.

Une fois qu’Oljyn eut incliné la tête en signe d’assentiment, Lubie accéléra le pas pour porter secours au blessé.
Tout comme Oljyn Lubie inspecta les plaies du pauvre homme, mais laissa Oljyn prendre la parole d’un ton pour mettre l’homme en confiance afin qu’il déballe son sac.

(Pas mauvaise comme stratégie.)

Après s’être présenté et fait de même pour les deux autres, Oljyn lui demanda de se nommer et ce qui lui était arrivé.

Le pauvre homme agonisant et en état de choc fondit en larmes. Trop amoché, il lui était incapable de se lever. Il fallait se rendre à l’évidence, ses plaies étaient trop grandes et profondes, ce n’était pas un petit bout de tissu de voile qui allait retenir tout ce sang qui ne cherchait qu’à quitter ce corps meurtri pour rougir le sol.

La seule chose qu’ils pouvaient lui offrir était un certain réconfort. Et dans son cas, cela consistait simplement en l’empathie pour sa situation. L’écouter raconter son histoire, ce fut tout ce qu’ils pouvaient faire. Lubie prit donc l’air attentif de celle qui ne voulait pas perdre un mot de l’histoire, ce qui était vrai en fait.

Il se prénommait Laudric. La curiosité et une certaine dose de courage l’avaient poussé à explorer la grotte en compagnie d’autres villageois, ils voulaient voir ce qui s’y cachait vraiment. Et il s’agissait bien d’une sirène qui envoutait les gens par leur chant tout en les rendant mauvais. Certains, pris de folies s’entretuèrent.

(Pas besoin d’une sirène pour ça. Oljyn et Sael peuvent s’entretuer tout à fait naturellement sans sirène. )

Il ajouta également que la sirène avait fait des prisonniers sans pour autant qu’il en connaisse la cause. Ils étaient trois avoir réussir à prendre la fuite, mais sans jamais se rendre à destination. Il avoua sentir sa fin proche, tout en toussant et crachant du sang.

(Une sirène qui envoute par son chant. Oui, on nous l’avait dit… mais pourquoi des prisonniers ?)

Mais avant de pousser l’enquête plus loin, il était temps de prendre quelques mesures de protection. Elle regarda les petites boules de cire qu’elle avait ramollie et se demanda si ce serait suffisant pour empêcher le chant de la sirène d’envahir son esprit. Puis elle releva la tête et avisa ses deux compagnons, élevant suffisamment la voix pour que Sael aussi l’entende, tout en s’éloignant d’un pas du susceptible Oljyn pour ne pas lui crier dans les oreilles.

« Préparez-vous à mettre vos bouchons de cire dans vos oreilles, en espérant que ça va atténuer le chant pour un certain temps. »
Elle déposa le bout de tissus sur les épaules du blessé.

« On va retrouver les prisonniers. » Affirma-t-elle d’un ton qui se voulait plus confiant qu’il ne l’était en particulier.

Elle se releva ensuite pour examiner un peu plus la salle, le plafond, les murs, le plancher inégal et les bassins d’eaux. Elle se méfiait de ces bassins pouvant renfermer d’immondes créatures qui pouvaient en surgir sans crier gare.

Rejoignant ses compagnons, elle leur fit brièvement part d’une partie de ses réflexions.

« Cela semble assez bizarre que la sirène fasse des prisonniers. Il faudrait parvenir jusqu’à elle et connaitre ses intentions. »


Avant que l’un d’eux la considère plus folle qu’elle ne l’était, elle ajouta :

«Cela va s’avérer dangereux, il nous faut trouver des stratégies avant de nous jeter ainsi dans la gueule du loup. Est-il possible de la surprendre qu’elle ne détecte pas notre venue ? Y aller sans lanterne serait peut-être une option, si je vous servais de guide et que vous me faites confiance ? Ou serait-il préférable de tenter de l’attirer ici ? Quelles sont vos idées ?

((( Lubie écoute le blessé, examine les lieux, puis lance quelques idées afin qu'ils élaborent un plan )))

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » jeu. 2 avr. 2020 12:51

Tout en inspectant les corps et leurs blessures avec attention, mes mains lestes font glisser dans ma bourse les quelques pièces qui traînent dans leurs poches. Une bien misérable récompense, parcourue de petits morceaux de bois inutiles et surprenants. L’observation des plaies est heureusement bien plus riches, et je peux reconnaître là la trace de plusieurs créatures marines : celle des Serpents de Moura, mais aussi les blessures caractéristiques à double rangée de dents des requins. Une belle boucherie en tout cas, qui ne me laisse guère plus d’indice que ces maigres conclusions. Autre observation notable : les veines autour des yeux des victimes sont communément enflées et d’une jolie couleur bleutée qui ne me dit cependant rien qui vaille. Un enchantement ? L’effet d’un poison ? Ce n’est pas beau à voir en tout cas, et assez rapidement je me détourne de ces deux macchabées pour écouter une intervention de Lubie, qui hausse le ton pour me mettre dans la confidence. Elle précise qu’il nous faudra bientôt nous préparer à mettre nos bouchons de cire dans nos esgourdes pour atténuer le chant de la sirène pendant un moment. Apparemment, c’est ce qui aurait causé la folie chez ces aventuriers-pêcheurs non expérimentés. Elle affirme ensuite que nous allons retrouver les prisonniers. Ainsi donc ils ne seraient pas tous morts. Intéressant. Les Sirènes ne sont pas connues pour faire des prisonniers, mais pour satisfaire leur faim assez directement. Celle-ci aurait inventé le concept de garde-manger ?

J’avance vers mes compagnons et le mourant qui crache du sang, tout en sortant la bougie offerte par Koriah pour en malaxer la cire pour la réchauffer en vue d’en faire les précieuses boulettes qui nous permettront, avec l’accord de Moura, d’échapper au chant maudit de la sirène. Je pense un instant, caustique, que Lubie et Oljyn avaient déjà un peu de mal à s’entendre avant ça : ça n’arrangera rien d’être à moitié sourd.

Lubie poursuit en expliquant qu’il nous faudra trouver des stratégies pour aller jusqu’à elle, voire même trouver un moyen de l’attirer ici. Elle propose une approche furtive où nous arriverions sans lumière, comptant uniquement sur ses aptitudes à la vision nocturne. Cela ne me plait guère, me voir privé de deux sens, l’ouïe et la vue, dans un tel traquenard, ça semble une mauvaise idée. Et pourtant, arriver sans se faire remarquer serait notre meilleur atout. Je partage un instant mes propres conclusions :

« Si une bestiole nous tombe dessus sans que nous n’y voyions, ça peut être fort dangereux. Un système d’éclaireur, plutôt, où tu irais en avant et nous préviendrais de te suivre si la voie est sûre ? »

Mes yeux se reportent sur le moribond. Je tâche de voir s’il a les mêmes stigmates aux yeux que ses compagnons. Il en sait peut-être quelque chose, aussi n’hésité-je pas à lui demander :

« Vos deux compagnons, là. Qu’est-ce qu’ils ont eu aux yeux ? »

Tout indice est bon à prendre pour la suite…

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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » jeu. 2 avr. 2020 14:05

Les blessures sont graves, trop graves pour que mes potions puissent agir. Lubie abandonne l’idée de panser ses blessures tant elles sont profondes et nombreuses. L’homme s’accroche à mon bras, conscient que c’est bientôt la fin. Je remarque les traces de morsures, de griffures. L’oeuvre de monstres marins c’est certains mais impossible de savoir lesquels. Cela pourrait être des denahs, des brachyu ou des serpents comme ceux qui étaient à l’extérieur mais nous pourrions aussi croiser d’autres créatures dangereuses, des requins flèches ou des chats-poissons. Des monstres que je n’ai encore jamais vu les écailles et j’en étais assez content.

Le blessé dit s’appeler Laudric et affirme que c’est bien une sirène qui est à l’origine de tout ça et qu’elle a fait perdre la raison à l’expédition à l’aide de son chant. Il précise qu’elle a fait des prisonniers et que lui et les deux autres se sont fait poursuivre et lacérés par ses créatures. Une sirène qui contrôle des créatures, c’est une chose que je n’ai jamais entendu mais je suis loin d’être un expert.

« Fait chier. »

Dis-je dans un souffle en commençant à malaxer mes bouts de cire. Lubie réfléchit à voix haute avant de proposer de progresser dans le noir pour prendre la sirène par surprise. Sael affirme avec évidence que nous priver de deux sens élémentaires n’est pas une bonne idée. Il propose en revanche un système d’éclaireur où Lubie prendrait de l’avance, une tactique bien risquée pour la naine. Je me tourne vers le peau bleu après qu’il ait interrogé Laudric sur les yeux des cadavres.

« Et si nous faisions l’inverse ? Sael et moi nous avancerons devant avec nos torches, les yeux grands ouverts. Lubie pourrait rester plus en arrière, tapie dans l’obscurité. Si la sirène cherche à nous prendre par surprise nous aurons l’avantage d’être deux et Lubie pourra la surprendre à son tour. Qu’en pensez vous ? »

Je me prépare à enfoncer la cire dans mes oreilles avant de suivre les traces de sang qui s’enfoncent dans la galerie, sabre à la main. Je suis prêt à avancer, quelque soit le plan.

(( prépare des boules de cire pour se protéger du chant de la sirène et propose à Lubie de reste en arrière dans le noir pour prendre la sirène par surprise.))

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » jeu. 2 avr. 2020 15:07

Intervention pour Lubie, Oljyn et Sael

><

Visiblement déterminés à poursuivre l'exploration de la grotte, les aventuriers et leur assurance réchauffent le cœur de l'agonisant. Il s'efforce de maîtriser les vertiges qui lui font tourner la tête pour répondre au Sang-Pourpre, mais sa fin approche à mesure qu'il se fatigue.

"Gnnh... La sorcière... C'est elle qui leur a fait ça... Si vous l'écoutez trop longtemps... Vous aussi, vous allez... Argh..."

Il serre des dents qui s'imbibent de sang. Le pauvre bougre bave une salive teintée de rouge et ne peut empêcher son cœur de s'arrêter. Dans un râle de douleur, il finit par succomber à ses blessures et s'effondre dans son propre sang, incapable de tenir plus longtemps. La salle devient plus calme, plus sereine maintenant que son halètement agonisant ne résonne plus dans la grotte. Le groupe se retrouve donc seul, avec sa décision de poursuivre l'exploration de la grotte ou de préparer un plan d'attaque.


>< >< ><


Récompenses :
  • Lubie / Oljyn / Sael = 0,5 (Vous savez maintenant à quoi vous attendre) = 0,5 XP
"Bwaf Assistance, que puis-je faire pour vous ?"

Image
L'appel au standard "Bwaf Assistance" est taxé à hauteur de 90 Yus suivi d'une tarification de 25 Yus par minute. La discussion est susceptible d'être enregistrée s'il y a un os.

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » jeu. 2 avr. 2020 16:52

Le moribond répond péniblement à ma question en affirmant que c’est la sorcière qui leur a fait ça aux yeux. Et que nous risquons semblable sort si nous y allons sans précautions. C’est en tout cas ce que je traduis de ses pénibles gémissements qui se clôturent par son trépas final. Effondré sur lui-même dans son propre sang, il rend son dernier soupir. Je hausse les épaules, un peu désappointé de n’en avoir appris plus, et me penche sur son cadavre pour lui fermer les yeux et lui offrir un visage digne devant la mort. J’en profite, pendant qu’Oljyn propose une autre version de plan, pour faire les poches du nouveau macchabée, sans m’en cacher de mes pairs. Après tout, ne cherche-t-on pas un mystérieux carnet ? Il peut se trouver sur n’importe lequel d’entre eux. Et si je trouve quelques nouvelles piécettes et qu’ils m’alpaguent pour que je les partage avec eux, je le ferai sans rechigner, avec le sourire. Mais me gardant bien de leur dire que j’en ai déjà trouvé sur les autres macchabées.

Le semi-norien souhaite donc un plan un peu différent du mien : il nous verrait nous enfoncer, lui et moi, de manière un peu insouciante (en apparence du moins) vers la suite de la grotte, et Lubie resterait dans le couvert des ombres, prête à intervenir si nous nous faisons piéger. Un bluff d’effet de surprise, j’aime l’idée, et Lubie semble également y donner son accord. C’est de bonne grâce que j’annonce donc :

« C’est d’accord, faisons ça ! »

Mes petites boules de cire sont prêtes à être enfournée au moindre bruit douteux, et c’est de concert qu’Oljyn et moi nous rendons donc, toute lumière dehors, vers la suite de cette mystérieuse grotte, suivant les traînées de sang laissant présager l’origine des monstres ayant occis les marins.

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