Présentation du Désert de l'Est

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Yuimen
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Présentation du Désert de l'Est

Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:47

Présentation du Désert de l'Est

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Population :

38 000 habitants en tout, dont 26 000 des zurqadams et 10 000 lances d'El Abhar. Les 2 000 restants sont les esclaves et les affranchis qui viennent d'ethnies et de races différentes ; ce sont majoritairement des whiels, des varrockiens ou des kendrans mais les esclaves non-humains étant très prisés, il y a des représentants de nombreuses autres races.

Ci-dessous, la population des cinq principaux clans du désert :
- Kel Attamara, 7 500 individus.
- Kel Abzu, 4 300 individus.
- Al Setesh, 3 600 individus.
- Kel Yammu, 2 800 individus.
- Kel Apep, 1 800 individus.


Description générale :

Le désert de l'est, aussi appelé le désert bleu, est un lieu aride qui se différencie des autres déserts par son sable qui est de couleur bleu. Selon les endroits, le décor jongle entre erg (désert de dunes) et reg (désert de pierres).

Il ne fait pas bon s'y promener en touriste et il faut être fou pour penser pouvoir y survivre sans quelqu'un connaissant parfaitement bien le terrain. Les lances d'El Abhar tuent automatiquement tout étranger pénétrant dans leur territoire et de nombreux clans chercheront à vous réduire en esclavage. Des créatures dangereuses telles que les véroces, les vers des sables, les wunrkrols, les vers aqueux, les jinns et, dans une moindre mesure, les serpents et les scorpions aux venins mortels sont autant de rencontres à éviter (Bien entendu, il existe aussi des animaux sauvages moins agressifs vivant ici, comme les camïus ou les aniacs). La température peut monter jusqu'à cinquante degrés en journée et descendre jusqu'à zéro la nuit, les tempêtes de sable sont monnaie courante et les rares sources d'eau sont jalousement protégées ou enfouies dans les montagnes.

La plupart des chevaux supportant mal le climat désertique, les peuples du désert leur préfèrent les dromadaires, qui demandent moins de ressources en eau et en nourriture et sont plus endurants.

Le clan Kel Attamara, commandé par Salaheddine, fidèle à Yuimen, est à l'origine une alliance d'une cinquantaine de familles différentes et sont depuis longtemps le clan dominant. Ils sont anti-esclavagistes et très actifs en la matière, organisant des raids ciblés pour affranchir les esclaves des autres clans, offrant souvent aux meilleurs guerriers et aux plus belles femmes d'intégrer leur clan et conduisant les autres en sûreté du côté du royaume de Yarthiss ou du comté de Nélys. Ils vivent en semi-nomadisme, la tribu se mouvant au gré des caprices du désert, des points d'eau potable et de la nourriture trouvable alors que là où les basses montagnes de l'ouest s'aperçoivent à l'horizon, le temple de Yuimen et le palais du désert se dressent, entourés de tentes de nomades, à proximité de l'oasis de Blewaz.

De nombreux autres clans et familles, la plupart esclavagistes, s'opposent à la croissance et la puissance grandissante du clan Kel Attamara en tentant de nombreux raids pour affaiblir celui-ci avec plus ou moins de succès.
Ils ne s'allient cependant pas et s'affrontent même assez souvent entre eux, à cause de rancœurs millénaires, de convoitises de ressources et de différents religieux. En effet, leurs croyances se divisent entre Thimoros, Phaïtos et Moura en général.

Il n'existe que deux clans dévoués à Moura, le clan Kel Yammu et le clan Kel Abzu. Ceux-ci se disputent le contrôle des côtes exploitables à l'est et au sud du désert, où des criques boisées et bien protégées entre les falaises permettent la construction de navires. Les bords de mer au nord leur sont inintéressants car inexploitables et trop dangereux, les marées transformant les plages en bourbiers et autres sables mouvants où les héqets aiment à se dissimuler. Ces deux clans vivent principalement de la piraterie, de l'esclavage et de la pêche, abordant les navires avec leurs zarugs pour piller leurs richesses et asservir leurs équipages.

Pour ce qui est des clans dévoués à Thimoros et Phaïtos, il en existe plusieurs dizaines. Ceux-ci ont été progressivement chassés des dunes par le clan Kel Attamara et se sont réfugiés dans les reliefs à l'ouest, où les montagnes sèches deviennent de véritables forteresses. Ils sont restés longtemps divisés, embourbés dans des querelles intestines mais le clan Al Setesh, adorateur de Phaïtos, prend actuellement le dessus sur tous les autres alors que le clan Kel Apep, le plus important clan d'adorateurs de Thimoros, se disloque petit à petit.

À noter aussi dans les montagnes du nord-ouest la présence des Lances d'El Abhar qui gardent farouchement les entrées de son territoire souterrain. N'espérez pas y être bien accueilli, le moindre être intelligent est perçu comme une menace à éliminer aussitôt. Leur culture toute entière tourne autour de la soumission complète qu'ils doivent à leur chef de droit divin, le grand sarrum. Leurs cultes religieux sont très insolites et assez cryptiques, tout tournant autour du grand sarrum qui serait l'incarnation de Zewen ; si un individu de son propre peuple l'éliminait, il n'y aurait plus de destin possible et ce serait la fin de l'existence. Leurs terres sont considérées comme maudites par les zurqadams et beaucoup se demandent si ce peuple existe réellement ou n'est qu'une légende.

Au nord du désert, l'auberge "Entre Deux Mondes" est la première habitation que vous verrez faire le lien avec l'occident. Elle se dresse juste à la frontière du royaume de Yarthiss avec le désert de Perellos et sert principalement de relais aux marchands ainsi qu'aux chasseurs de vers venus du royaume de Yarthiss. Ils accueillent aussi les chercheurs-mages qui étudient le site de fouille de Bien'en Tal, à une vingtaine de kilomètres plus à l'est.

Au sud-ouest, une dizaine de kilomètres avant d'arriver à la frontière avec le comté de Nélys, vous pourrez trouver de nombreux squelettes pétrifiés dans le creux des dunes qui ont fusionné avec le sable, vestiges de l'antique guerre entre humains et éarions et de millénaires d'expérimentations nécromantiques par les clans d'adorateurs de Phaïtos. Le village de Tian Nin, fidèle aux Kel Attamara, à une quarantaine de kilomètres vers le nord, fait parfois les frais de leurs expérimentations.

Enfin, à l'ouest, le massif de Sharq'Al-Jabal, infertile et abrupt sur tout son pan est, est très laborieux à traverser. Il renferme de nombreuses grottes, cavernes et galeries souterraines ainsi que certains vestiges datant de l'ère des dieux mais, une fois les premiers cols franchis, il se fera de plus en plus doux et accueillant jusqu'à ce que vous arriviez dans les hauteurs du comté de Nélys. A l’extrême sud-est du massif, vous tomberez peut-être sur l'inquiétant temple de Thimoros qui est caché entre les rocs...


Histoire :

L'histoire du désert de l'est commence dès la création du monde de Yuimen, durant l'ère des dieux.
Le territoire était autrefois une zone fertile où hommes primitifs, tritons et éarions vivaient. Moura permis à ces deux derniers de commencer une civilisation avec la fondation d'une gigantesque ville qui lui serait dédiée, qu'ils appelèrent simplement "Deni-Moura", ce qui voulait dire "La Bénédiction de Moura" dans la langue locale de l'époque. Le site de fouilles de Bien'en Tal se situe là et permet aux érudits d'en apprendre plus sur cette très antique cité. En effet, Moura donnait de gigantesques faveurs à ses fidèles au dépit des hommes et des autres dieux. Yuimen fut le premier à lancer les hostilités en s'en prenant à Deni-Moura par le biais des humains, qui réduisirent la ville à néant au prix d'un siècle de conflit et poussèrent les éarions à fuir vers Nirtim ou dans les fonds sous-marins. Zewen obligea alors les dieux à cesser le combat, cette guerre déstabilisant l'équilibre de ce monde encore balbutiant. Moura accepta mais décida de ne plus favoriser cette terre en l'arrosant de ses pluies, la faisant devenir au fur et à mesure un véritable désert, un désert qui serait de sable bleu comme éternel rappel de son passé. Certains éarions et tritons, coincés sur place, s'installèrent dans les grottes et souterrains des montagnes mais finirent par en être tous chassés par les humains jusqu'à leur disparition totale du désert. Des traces de leur passage sont encore trouvables. Des humains resteront malgré tout vivre sur les lieux, ceux qui sont restés sur place sont devenu les zurqadams du désert de l'est et ceux qui se sont réfugiés dans les montagnes, les lances d'El Abhar. Certains seront restés fidèles à Yuimen depuis cette époque, d'autres se seront tournés vers le culte de Moura, espérant qu'elle les pardonne un jour et refasse jaillir l'eau sur ces terres, d'autres encore louent Zewen d'avoir fait cesser cette meurtrière querelles entre les dieux et d'autres auront fini par penser, à force de vivre sur ces terres où règnent la mort et le chaos, qu'il valait mieux se tourner vers les frères obscurs.

Durant l'ère des royaumes elfes, le désert de l'est fait parti des rares territoires à n'appartenir officiellement à aucun des royaumes.

Il n'y a malheureusement guère plus à dire sur l'histoire du désert de l'est. Depuis la guerre entre Yuimen et Moura, il ne s'agit plus que d'histoires de familles et de clans nomades embourbés dans toutes sortes de conflits, soit en tentant de survivre, soit en essayant d'imposer une suprématie totale sur le désert, vieux fantasme qui ne s'est jamais réalisé pour personne et qui de toute façon ne serait sans doute pas destiné à durer.

A cause de la rigueur et de la dangerosité de ce désert qui n'a aucune ressource vraiment digne d'intérêt et des autochtones particulièrement belliqueux qui le peuple, il n'y a jamais eu aucune tentative d'invasion ou de colonisation notable.

Il faut cependant noter de subtils changements dans le mode de vie des zurqadams depuis -225, date à laquelle le clan Kel Attamara a décidé d'abandonner la pratique de l'esclavage. Les nombreux esclaves soudainement affranchis leur auront permis d'en apprendre plus sur le monde extérieur et de bénéficier de leur savoir-faire, les encourageant à des relations commerciales avec le reste du continent, apportant une expertise inédite en agriculture et en maçonnerie. Le palais du désert du clan Kel Attamara, la construction de temples et l'apparition de villages comme celui de Tian Nin semblent marquer le tout début d'un processus de sédentarisation.


Diplomatie :

Les relations avec l'extérieur sont très sommaires, chaque clan ayant des impératifs très différents. La plupart des autres peuples ignorent totalement leur mode de vie et leur contexte politique, ils n'entendent rien à la division des clans et aux rapports de force qui se trament dans le désert de l'est.
Ils sont simplement vus comme des barbares par le reste du monde.

Le clan Kel Attamara aimerait corriger cette réputation et s'ouvrir au reste du monde mais entre les clans esclavagistes à l'ouest et les clans de pirates sur les côtes, la tâche leur est bien difficile.

Ces fameux clans de pirates, c'est-à-dire le clan Kel Abzu et Kel Yammu, sont ironiquement les plus ouverts sur le monde. Leurs noms sont souvent plus connus que celui du clan Kel Attamara, notamment dans le domaine maritime. Au-delà de la piraterie, ils sont aussi esclavagistes et doivent vendre leurs surplus de marchandises. Auparavant, les esclaves inutiles étaient affranchis ou sacrifiés à Moura. Ces pratiques ont cessé avec l'arrivée au pouvoir de Sandbad Kel Abzu, qui a lancé les premières expéditions commerciales avec le reste du continent et sera vite imité par le clan Kel Yammu. Si le royaume d'Exech et certains clans du désert de l'ouest font bien volontiers affaire avec eux, le matriarcat de Khonfas, toujours demandeur en la matière, est allé jusqu'à demander des livraisons le plus régulièrement possible.
Et si le commerce d'esclave ne semble pas intéresser les autres pays du continent, les nobles marchands de la fédération de Whiel ont par contre montré un certain intérêt envers leurs capacités navales et militaires et se sont déjà très officiellement servis d'eux en tant que mercenaires.

Les clans d'adorateurs de Phaïtos et Thimoros, quant à eux, sont trop occupés par leurs conflits pour s'occuper de quoi que ce soit d'autre.

Pour ce qui est des lances d'El Abhar, ils sont totalement renfermés sur eux-même, leur existence est pratiquement inconnu des autres peuples. Seul les zurqadams, qui aura connu quelques escarmouches avec eux, en parle parfois mais il reste souvent un doute sur le fait qu'il s'agisse d'un véritable peuple résidant dans ces montagnes maudites ou de grotesques légendes car les survivants de ces affrontements ont souvent eu tendance à grossir le trait, à les déshumaniser parfois jusqu'au ridicule.

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