Comaranthe
Cité Militaire
Population :
1 350 habitants. Très forte majorité d'humains kendrans, autres ethnies humaines exceptionnelles.
Présence notable d'une communauté d'une cinquantaine de bratiens.
Description générale :
Située sur Nirtim au sud-est de la Chaine du Karathren, Comaranthe se trouve dans l'ouest du duché de Valorian, dans la plaine du Val d'Orian, non loin de la frontière avec le duché d'Amaranthe.
Comaranthe est fondée sur les ruines d'une ancienne cité thorkine. Les épaisses fortifications et solides bâtiments en pierre ont été investi par les soldats et les habitants mais ceux-ci sont surtout regroupés à l'est, de nombreux bâtiments et les anciennes mines restent à l'abandon.
Quelques parties éparses de la ville accueillent des potagers et des petits élevages.
Autour, des champs de vignes s'évanouissent jusque derrière les reliefs. On vit ici de la viticulture, de la chasse et d'élevage de chèvres, moutons, porcs et volailles. les habitants produisent leurs propres vins et fromages.
D'une tradition profondément militaire, une culture méritocratique guerrière s'est imposée au fil du temps sur le bourg. Meilleur est le guerrier, meilleur est sa condition, quelque soit son espèce, son sexe ou ses croyances. (Si tant est qu'on ne puisse pas suspecter qu'il fasse parti du camp ennemi.)
Récemment, les taxes ont augmenté et tout homme valide ayant entre seize et cinquante ans a été enrôlé de force par le duché pour être formé à Pont-d'Orian et être envoyé dans la guerre contre Oaxaca.
Le comte de Comaranthe et sa population ont pu cependant tenir le choc. Tout le monde dans le comté étant formé militairement, chaque sujet est responsable de la sûreté des terres. Il a aussi été décidé de mettre toutes les productions en commun et d'organiser un rationnement.
Les femmes assument maintenant la quasi-totalité du travail avec les enfants et les quelques hommes restant, des nouvelles de leurs proches leur parvient chaque mois de l'intendant ducal et nombreuses sont celles qui savent déjà avoir perdu des membres de leur famille au combat.
Histoire :
L'histoire de Comaranthe commence en -2 540.
Le royaume de Mertar était alors en pleine croissance et avait des besoins en minéraux toujours plus forts. Des expéditions avaient été organisées dans tout le continent, à la recherche de nouveaux sites intéressants à exploiter.
La région de l'actuel comté de Comaranthe était un de ceux-ci.
L’œil averti des thorkins repéra tout de suite le potentiel de l'endroit et le premier site sur lequel il s'installèrent furent le plateau sur lequel est situé le village, dont l'intérieur était riche en cuivre et en platine. Ils découvrirent plus tard et plus loin dans la région, des gisements de jade, de granit et de marbre.
Il ne fallut alors pas longtemps pour que les thorkins bâtissent une véritable ville qui puisse centraliser toutes les ressources avant de les envoyer à Mertar : Comarth.
A son apogée, plus de 9 000 thorkins vivaient là, exploitant dans une véritable frénésie mines et carrière, élevant de robustes boucs pouvant traîner le fruit de leur labeur jusqu'à Mertar et servir dans leurs batailles.
Moins d'un siècle après, les exploitations s'étaient vidées de leurs veines les plus juteuses. Alors que nombreux s'étaient résolus de revenir dans le royaume de Mertar, les autres, dans des sursauts d'espoirs, commencèrent à creuser de nouvelles mines sur des suspicions, des rumeurs et des intuitions. Mais elles étaient rarement fructueuses, tombant souvent sur des gisements bien maigres ou finissant complètement bredouille.
C'est presque la région toute entière qui a ainsi été retournée et creusée dans une avidité maladive.
Les thorkins finirent par déserter petit à petit l'endroit et seuls quelques irréductibles vivaient encore ici lors de l'appel du roi de Mertar en -1 630, qui sommait à tous ces sujets de revenir à la capitale.
Comarth se transforma alors en ville fantôme jusqu'en - 1320, lorsque les kendrains se mirent à explorer et revendiquer ces terres. L'épaisse muraille et les bâtiments de pierre construits par les thorkins était une opportunité, une forteresse toute faite pour les kendrains qui s'accaparèrent des lieux comme d'une énorme caserne. Une mauvaise traduction d'une inscription thorkine transforme "Comarth" en "Comaranthe".
L'endroit garde cette fonction purement militaire jusqu'en -1 130, où le général Boyard Voïvode est récompensé du titre de comte pour ces faits militaires en Ynorie et de la région autour de Comaranthe. Les premiers colons s'installent.
En -1 118, le comte Boyard Vovoïde meurt. Son seul fils, Hospodar, est un bâtard illégitime. Le comté revient donc au frère de Boyard, Knez Vovoïde, qui bannit Hospodar du comté de Comaranthe. Hospodar se réfugie à Mordansac.
En -1 115, Hospodar, aidé par la garde du comte de Mordansac et d'une compagnie de mercenaire, s'empare de la ville et du titre de comte. Refusant de porter le même nom que celui de son père et de son oncle, il se fait nommer "Hospodar de Comaranthe".
En -980, le comté de Comaranthe et de Mordansac deviennent des vassalités du nouveau duché de Valorian.
Durant les siècles suivant, de nombreux conflits entre les comtes et le duc se produisirent. Comaranthe est de nombreuses fois assiégée mais jamais prise.
En -350, des clans de liykors noirs arrivent dans le duché. D'abord dans les montagnes, où ils massacrent les bratiens ; les survivants descendent dans la plaine, avertissent le comte du danger qui arrive et demandent sa protection. Le comte leur permet de s'installer dans le bourg.
Les liykors noirs arrivent à la fin de l'été dans le comté. La garde de Comaranthe, complètement dépassé, n'arrive pas à protéger toute la population. De nombreux paysans fuient vers Pont-d'Orian.
La "compagnie des chasseurs de liykors de Blanchefort" donne son aide au comte de Comaranthe et déclare avoir débarrassé le comté de ses liykors en -344 mais d'autres seront abattus par la garde de Comaranthe jusqu'en -337.
En -120 débute une ère de paix dans le duché. Les générations successives de ducs et comtes organisèrent régulièrement des campagnes pour éliminer les créatures et les bandits menaçant la population avec efficacité, en faisant un territoire très sûr pour le commerce et la paysannerie. Les villageois n'ayant plus besoin de s'abriter derrière les larges murs de Comaranthe, nombreux sont ceux qui quittent le bourg et ses reliefs rocailleux pour aller former des hameaux sur les terres plus fertiles du sud du comté.
Dans le même temps, la caserne de Comaranthe perd de son importance en faveur de celle de Pont-d'Orian.
En l'an 3, la nouvelle dynastie à la tête du duché impose son autorité tyrannique. Tous les hommes valides des comtés sont enrôlés de gré ou de force pour rejoindre la guerre contre Oaxaca.
Ouverture aux races non résidentes :
Les habitants de Comaranthe sont, seront ou ont été des soldats. Pour eux, ceux qui refusent l'éducation militaire ou d'aller se battre sont des lâches qui n'ont rien à faire dans le comté.
Comaranthe étant situé dans un cul-de-sac loin de tout, on ne s'y retrouve pas par hasard. Certains sont envoyés ici par leur famille pour être faire leurs classes, d'autres viennent pour se faire oublier du monde et d'autres encore pour y trouver le repos du guerrier. Bref, tous ceux qui savent se battre ou veulent apprendre sont les bienvenus, peu importe votre race, votre sexe ou vos croyances tant que vous n'êtes pas du côté de l'ennemi ! Les bratiens qui sont arrivés ici il y a plus quatre siècles l'ont bien compris et se sont totalement intégré ici de cette manière.
Les seuls non-militaires à être tolérés ici sont les marchands ambulants et les amuseurs le temps qu'ils fassent leurs affaires ou leurs spectacles, mais qu'ils n'escomptent pas s'installer !
PNJ importants :
Commerces :