
Race et ethnie : Sang-Mêlée Wiehl - Hinïon
Caractéristiques raciales :
- Ouïe d'elfe
- Résistance au poison
Classe de départ : Magie
Description physique et de la personnalité :
Physique :
A première vue, Lyra pourrait passer pour une jeune femme humaine, à la beauté singulière. Mais un œil attentif décèlera vite les traces de son héritage elfique. La finesse de ses traits et ses oreilles effilées, à peine dissimulées sous sa chevelure rousse indisciplinée témoignent de son sang mêlé. Demi-elfe née entre deux cultures, elle porte dans son apparence la délicate tension entre mystère et raffinement ainsi que civilisation et quotidien banal.
Son trait le plus notable est sa chevelure flamboyante, d’un rouge profond et aux reflets de cuivre qui cascade librement autour de son visage, tombant en vagues naturelles sur ses épaules. Souvent ramenés en chignon pratique ou noués à la va-vite avec un ruban usé ou un simple lacet de cuir de manière négligé, primant l’utile au détriment de l’esthétique.
Son visage doux, légèrement anguleux, est marqué d’une beauté discrète. Le ton clair de sa peau, aux nuances rosées, contraste avec la constellation de taches de rousseur qui parsèment ses pommettes et se rejoignent sur l’angle de son nez fin et délicat, surplombant une bouche bien dessinée, aux lèvres souvent pincées dans la concentration. Enfin, ses grands yeux verts, vastes et pensifs, observent le monde comme une énigme à résoudre, investit de cet éclat de curiosité des gens qui vivent pour comprendre.
Sa silhouette est fine, presque fragile, affichant un manque d’endurance et de résistance. Haute d’un mètre soixante-cinq, dotée d’une démarche discrète, presque effacée, sa posture témoigne d’un souhait de se faire oublier, dans les longs corridors des bibliothèques ou dans les rues animées de la ville. Ses gestes sont calmes, économes, empreints de cette prudence qu’on ceux qui préfère observer et analyser.
De légères callosités ornent ses doigts : Bien loin de celles des rudes travaux manuels, mais plutôt celles laissées par les longues heures passées à écrire. D’ailleurs, ses mains fines et nerveuses sont tâchées d’encre et de poussière de plantes séchées.
Ses vêtements sont le plus souvent simples et fonctionnels. Une tunique de lin légèrement élimée, un corsage ajusté sans être trop serré ainsi qu’un manteau à capuche, qu’elle garde le plus souvent tiré sur sa tête lorsqu’elle sort de ses endroits habituels. Les couleurs qu’elle choisit démontrent un souhait de discrétion. Rien de clinquant, du vert, du brun, de l’ocre : Juste ce qu’il faut pour se fondre dans le décor.
Personnalité:
Née de deux cultures différentes, élevée sans repères concrets, Lyra a souffert de cette tension identitaire, ne parvenant pas à s’identifier pleinement. Elle s’est forgé une personnalité faite de repli et d’introspection, faisant d’elle une force tranquille, observatrice, à l’écoute et patiente. En parfait contraste avec ce tempérament, elle a noué au fil du temps une affinité intime et intuitive avec le fluide du feu, adaptant cet élément sulfureux a sa personnalité calme et discrète.
Pour elle, le feu n’est pas le destructeur. Au contraire, il représente la flamme de l’esprit, la connaissance vivante qui s’exprime lorsqu’elle perce un mystère. C’est la lueur d’un foyer, la chaleur d’une main tendue, une torche dans l’obscurité oppressante. C’est une présence réconfortante et protectrice qui peut se montrer farouche, mais jamais cruelle.
Réservée sans être froide, elle démontre une certaine sensibilité, préférant les discussions intimistes et profondes, dans les lieux feutrés aux grands congrès et réunions d’amis en des endroits bondés et bruyants. Sa voix est douce, parfois murmurante, comme une braise endormie. Ce n’est pas une meneuse mais une conseillère qui écoute avant de parler, pesant ses mots et ses actes. Empathique, elle devine facilement les émotions des autres, leurs non-dits. Elle ne se dévoile en revanche que très rarement, par peur d’être incomprise, d’être jugée différente.
Son intelligence est fine, analytique, teintée d’un regard poétique sur le monde. Elle imagine chaque individu, chaque évènement, comme un texte à relier à un grand tout pour effacer les zones d’ombres et les mystères irrésolus. Elle n’a pas le gout de l’aventure physique, du danger ou de la gloire mais s’y accommode lorsque les bibliothèques et laboratoires ne parviennent plus à étancher sa soif de connaissance.
Biographie générale :
Fruit de l’union éphémère d’une Wielh et d’un aventurier Hinïon, Lyra n’a jamais connue son père. L’elfe blanc, dont le nom même reste un mystère, a laissé derrière lui une trace aussi ténue qu’une étoile filante : Une étrange amulette gravée, ornée de symboles anciens et indescriptibles pour les simples habitants de l’arrière-pays de Breen, lieu de naissance et de vie de notre protagoniste. Sa mère, douce mais débordée, fut emportée par une fièvre alors que Lyra n’était qu’une enfant. Ce fut Maela, la guérisseuse du hameau, qui incapable de sauver la mère, décida d’élever la fille, lui offrant un toit, de la tendresse et surtout : le goût du savoir.
Lyra grandit donc entre les étagères poussiéreuses remplies d’herbier, de grimoires et de rouleaux oubliés. Elle apprit à lire bien avant les autres enfants, et passa le plus clair de son temps à étudier, à jouer à l’alchimiste ou à lire tout ce qui lui tombait sous la main. C’est au cœur de cette enfance qu’elle découvrit son affinité avec le fluide du feu, lors d’évènements anodins qui troublèrent ses émotions encore instables et immatures. La maison de Maela fut le théâtre de plusieurs débuts d’incendie fort heureusement toujours maîtrisé, mais cela attira la méfiance de la population à l’égard de la petite Lyra. C’est auprès des mages itinérants et des livres qu’elle pouvait dégoter que la jeune pyromane apprit à canaliser sa magie, découvrant que le feu n’avait pas simplement le pouvoir de consumer : Il rassurait lors des nuits noires, il réchauffait les froides nuits d’hiver. C’était un symbole d’espoir, de vie. Elle se mit à chérir son don, comme un cadeau précieux.
A la fin de l’adolescence, elle quitta le foyer réconfortant de Maela, qui ne suffisait plus à épancher sa soif de savoir. C’est directement à Breen qu’elle s’installa, comme apprentie copiste. Elle travaillait principalement pour le greffier local, recopiant et éditant les actes municipaux. Breen étant une ville de traverse, les rues regorgeaient de vie et les voyageurs y étaient fréquents, les érudits de passage également, ce qui était l’opportunité rêvée pour se mettre sous la dent des écrits plus exotiques que les décrets locaux.
Jeune femme, Lyra devint totalement autonome, sa soif insatiable de connaissance, son envie de découvrir les mystères du monde et ceux de sa famille la hante, Breen n’est pas en mesure de satisfaire ses envies, son regard se tourne vers le monde, vers de plus grandes cités, vers de plus grands savoirs.
Croyances :
Elle respecte les divinités, sans pour autant les vénérer. Elle a été éduquée dans les principes du culte de Gaïa et des divinités inférieures, appréciant tout particulièrement Meno.
Compétence/Sort de combat de départ : Feux follets (magie de combat feu, ciblé)
Objets de Départ :
- Arme magique (mauvaise qualité) : Grimoire poussiéreux
- Protection pour le torse (mauvaise qualité) : Robe de voyage usée
- Petite potion de mana (rend 2PM)