Présentation
Maeve
Âge : 75 ans
Race et ethnie : Aldryde
Traits raciaux :
- Petite taille : Avantage comme inconvénient, si c'est parfois pratique, il n'est pas toujours simple d'être petit dans un monde de grands.
- Vol : Dotés d'ailes, les aldrydes ont la capacité de voler
Description physique et de la personnalité :
Haute comme trois pommes, fines comme un épi de blé, rousse comme une forêt d'automne, avec de grandes ailes frétillantes voilà les premiers points visibles de notre chère Maeve.
Comme toutes Aldrydes, Maeve est une personne de très petite taille, ce qui la ramène à environ 20 centimètres et très fine. Elle porte une épaisse chevelure rousse qui cascade sur ses épaules et s'échoue au niveau de ses reins. Ses grands yeux verts semblent toujours briller d'un éclat espiègle ce qui colle avec son petit sourire en coin. Malgré sa taille, elle porte tous les atouts d'une femme avec en plus une jolie paire d'ailes. Cela fait d'elle une jolie toute petite femme.
Curieuse de nature, Maeve semble intéressée par tous, sans distinction de bien, de mal, de politesse, de moment ou de lieu. Venant de sortir de son arbre, elle est en totale admiration devant les évolutions du monde dit "civilisé". Bien qu'elle cherche à rentrer chez elle, elle se dit qu'elle peut bien profiter un peu avant de retourner à ses sœurs et à son tour donner naissance à ses cocons.
Comme toutes Aldrydes, Maeve est une personne de très petite taille, ce qui la ramène à environ 20 centimètres et très fine. Elle porte une épaisse chevelure rousse qui cascade sur ses épaules et s'échoue au niveau de ses reins. Ses grands yeux verts semblent toujours briller d'un éclat espiègle ce qui colle avec son petit sourire en coin. Malgré sa taille, elle porte tous les atouts d'une femme avec en plus une jolie paire d'ailes. Cela fait d'elle une jolie toute petite femme.
Curieuse de nature, Maeve semble intéressée par tous, sans distinction de bien, de mal, de politesse, de moment ou de lieu. Venant de sortir de son arbre, elle est en totale admiration devant les évolutions du monde dit "civilisé". Bien qu'elle cherche à rentrer chez elle, elle se dit qu'elle peut bien profiter un peu avant de retourner à ses sœurs et à son tour donner naissance à ses cocons.
Biographie générale :
Maeve est née dans un arbre, jusque-là, rien de bien différent de ceux de sa race. Elle a été conçue par un mâle fraichement décongelé et une mère déjà âgée. D'ailleurs, elle fut la dernière de ses enfants. Elle ne vit sa mère que quelques jours alors qu'elle n'était qu'une aldrone, une larve dépendante des soins prodiguée par ses ainées. C'est durant les premiers jours de sa vie que sa mère prit la décision de quitter le nid pour aller finir ses jours ailleurs, loin du regard des siens.
Cela ne changeant franchement rien à la vie de notre Maeve, les adultes s'occupaient aussi bien que possible d'elle durant la longue période de son enfance. Elle ne manqua de rien. Elle put s'amuser avec les autres aldrons mais sans jamais sortir hors de la zone dédiée aux jeunes et aux cocons. Le temps filait rapidement et doucement son corps mutait pour la faire devenir adolescente.
Son premier choc fut d'être séparé de ses amis mâles lors d'une cérémonie dédiée à leurs congélations. C'est également à ce moment qu'elle fit son premier contact avec la violence. En effet, rares étaient les hommes volontaires à la congélation. Les femmes les entrainaient de force vers la magicienne qui les congelait d'une formule rapidement citée. Elle s'affola de voir cela.
Il lui fallut plusieurs semaines pour se remettre du choc et avoir à nouveau la tête aux apprentissages. Tout cela était prévu par le protocole, les jeunes aldrines étaient à chaque fois choquées par le procédé et il fallait toujours du temps pour que la nécessité de la cérémonie se fasse plus claire pour finalement être acceptée. Maeve ne fit pas exception à la règle.
Une fois remise et à son affaire, elle put commencer son apprentissage. Elle apprit à s'occuper des cocons et des larves. Ce travail demandait une présence de tous les instants afin que les jeunes ne manquent jamais de rien. Elle vécut à ce moment ses premiers échecs, voyant des cocons ne jamais éclore, des larves mourant suite à des dysfonctionnements. Toutes ses étapes étaient dures, mais ainsi était rythmée la vie dans les étages inférieurs.
Maeve prit rapidement le pli de cette nouvelle vie, elle s'appliquait à faire ses tâches le plus soigneusement possibles, donnant tout son amour et sa tendresse aux jeunes. Lors de ses moments de détente, elle entreprit de suivre des cours de musique et de danse. Toute son énergie passait dans ces activités et le soir, lorsqu'elle se couchait, elle était heureuse de sa vie.
C'est durant ces années de jeunesse que peu à peu ses ailes se déployèrent. D'abord blanches et irrégulières, puis prenant peu à peu leurs teintes d'automne. Lorsqu'elles furent totalement développées, une cérémonie de passage à l'âge adulte se tint. Elle reçut des mains de la matriarche ses habits de Silm, marquant son appartenance aux adultes.
Elle alla se vêtir de ses nouveaux vêtements, fière et belle. Lors de son retour dans la salle de fête, elle vit que l'ambiance avait changé. Du moment sérieux de la remise des vêtements, la fête était en passe de se transformer en folie. Les mâles reproducteurs, les femelles âgées, les jeunes, tous dansaient dans la nuit au son entrainant des musiciens. Les rires fusaient, les chants résonnaient durant trois jours et trois nuits.
Lorsque la troisième nuit toucha à son terme, Maeve et les autres jeunes furent emmenés à l'extérieur. La fête, la joie et la promiscuité avec les mâles avaient chamboulé la jeune aldrone. Elle sentait de son bas-ventre des pulsations et son regard était fixé sur les mâles. Lorsque le premier rayon de soleil perça la nuit, les jeunes s'envolèrent répondant à un instinct ancestral enfoui en eux.
Le vol nuptial était un moment hors du temps pour Maeve. Elle ne sut jamais ce qui se passa durant l'envol. Elle voyait les corps se frotter, les mâles suivant les femelles avec fougue, les corps s'emmêler de façon tellement sensuelle. Elle sent un mâle qu'elle reconnut pour être de sa portée venir la caresser du bout des doigts avant d'entreprendre des gestes plus osés. Elle vivait la scène comme un rêve. Sa fine jupe de Silm remontait, les caresses étaient d'une douceur enivrante. Elle ne faisait plus qu'un avec le mâle, leurs esprits s'entremêlèrent.
Ils s'élevèrent haut ainsi, dépassant de beaucoup la cime des arbres, montant plus haut que les collines voisines, touchant presque les nuages. Ses yeux dans les siens, son corps contre le sien, elle ne voyait ni ne sentait rien d'autre que lui. Elle ne vit donc pas le rapace qui tournait près d'eux, dessinant des cercles réguliers, son regard fixant le couple. Elle ne vit pas non plus l'oiseau se retourner pour piquer vers eux, prenant une vitesse folle durant sa chute.
Ce qu'elle vit par contre, c'est les serres acérées de l'oiseau de proie se refermer sur elle et son amant d'un vol. La chance fit qu'elle se trouvant prise contre la paume de la serre, les griffes l'effleurant mais s'enfonçant mortellement dans le corps du mâle. Il ne vit pas la mort venir tellement elle fut violente. Maeve tenta de s'enfuir, mais la pression était telle qu'elle ne put rien faire. Elle sentait le corps mort du mâle contre elle, son corps se refroidir rapidement jusqu'à devenir glacé.
Elle se débâtit longtemps, glissant peu à peu entre le corps et la serre rugueuse jusqu'à se libérer de la serre mortelle. Elle tomba longtemps, n'arrivant pas à activer ses ailes meurtries. Elle vit qu'elle survolait une vallée inconnue avec en son centre un bourg. Elle ne reconnaissait rien de ce qu'elle voyait et de toute manière elle n'avait pas le temps de s'y concentrer. Les mètres défilaient alors qu'elle n'arrivait jours pas à déployer ses ailes.
Après une chute lui terrifiante, ses ailes voulurent bien s'ouvrir, ralentissant rapidement sa progression. Dans un effort énorme, elle réussit à battre des ailes. Il n'y a pas de doute que cela lui permit de rester en vie lorsqu'elle s'écrasa relativement violemment dans un buisson de rhododendron qui finit pour sa part d'amortir sa chute.
Les bras et le visage lacéré, elle se releva, chancelante, le corps meurtri par la chute, l'âme affaiblie par l'horreur vécue. Elle avança de quelques pas avant de s'écrouler dans l'herbe fraichement coupée et elle perdit conscience.
Cela ne changeant franchement rien à la vie de notre Maeve, les adultes s'occupaient aussi bien que possible d'elle durant la longue période de son enfance. Elle ne manqua de rien. Elle put s'amuser avec les autres aldrons mais sans jamais sortir hors de la zone dédiée aux jeunes et aux cocons. Le temps filait rapidement et doucement son corps mutait pour la faire devenir adolescente.
Son premier choc fut d'être séparé de ses amis mâles lors d'une cérémonie dédiée à leurs congélations. C'est également à ce moment qu'elle fit son premier contact avec la violence. En effet, rares étaient les hommes volontaires à la congélation. Les femmes les entrainaient de force vers la magicienne qui les congelait d'une formule rapidement citée. Elle s'affola de voir cela.
Il lui fallut plusieurs semaines pour se remettre du choc et avoir à nouveau la tête aux apprentissages. Tout cela était prévu par le protocole, les jeunes aldrines étaient à chaque fois choquées par le procédé et il fallait toujours du temps pour que la nécessité de la cérémonie se fasse plus claire pour finalement être acceptée. Maeve ne fit pas exception à la règle.
Une fois remise et à son affaire, elle put commencer son apprentissage. Elle apprit à s'occuper des cocons et des larves. Ce travail demandait une présence de tous les instants afin que les jeunes ne manquent jamais de rien. Elle vécut à ce moment ses premiers échecs, voyant des cocons ne jamais éclore, des larves mourant suite à des dysfonctionnements. Toutes ses étapes étaient dures, mais ainsi était rythmée la vie dans les étages inférieurs.
Maeve prit rapidement le pli de cette nouvelle vie, elle s'appliquait à faire ses tâches le plus soigneusement possibles, donnant tout son amour et sa tendresse aux jeunes. Lors de ses moments de détente, elle entreprit de suivre des cours de musique et de danse. Toute son énergie passait dans ces activités et le soir, lorsqu'elle se couchait, elle était heureuse de sa vie.
C'est durant ces années de jeunesse que peu à peu ses ailes se déployèrent. D'abord blanches et irrégulières, puis prenant peu à peu leurs teintes d'automne. Lorsqu'elles furent totalement développées, une cérémonie de passage à l'âge adulte se tint. Elle reçut des mains de la matriarche ses habits de Silm, marquant son appartenance aux adultes.
Elle alla se vêtir de ses nouveaux vêtements, fière et belle. Lors de son retour dans la salle de fête, elle vit que l'ambiance avait changé. Du moment sérieux de la remise des vêtements, la fête était en passe de se transformer en folie. Les mâles reproducteurs, les femelles âgées, les jeunes, tous dansaient dans la nuit au son entrainant des musiciens. Les rires fusaient, les chants résonnaient durant trois jours et trois nuits.
Lorsque la troisième nuit toucha à son terme, Maeve et les autres jeunes furent emmenés à l'extérieur. La fête, la joie et la promiscuité avec les mâles avaient chamboulé la jeune aldrone. Elle sentait de son bas-ventre des pulsations et son regard était fixé sur les mâles. Lorsque le premier rayon de soleil perça la nuit, les jeunes s'envolèrent répondant à un instinct ancestral enfoui en eux.
Le vol nuptial était un moment hors du temps pour Maeve. Elle ne sut jamais ce qui se passa durant l'envol. Elle voyait les corps se frotter, les mâles suivant les femelles avec fougue, les corps s'emmêler de façon tellement sensuelle. Elle sent un mâle qu'elle reconnut pour être de sa portée venir la caresser du bout des doigts avant d'entreprendre des gestes plus osés. Elle vivait la scène comme un rêve. Sa fine jupe de Silm remontait, les caresses étaient d'une douceur enivrante. Elle ne faisait plus qu'un avec le mâle, leurs esprits s'entremêlèrent.
Ils s'élevèrent haut ainsi, dépassant de beaucoup la cime des arbres, montant plus haut que les collines voisines, touchant presque les nuages. Ses yeux dans les siens, son corps contre le sien, elle ne voyait ni ne sentait rien d'autre que lui. Elle ne vit donc pas le rapace qui tournait près d'eux, dessinant des cercles réguliers, son regard fixant le couple. Elle ne vit pas non plus l'oiseau se retourner pour piquer vers eux, prenant une vitesse folle durant sa chute.
Ce qu'elle vit par contre, c'est les serres acérées de l'oiseau de proie se refermer sur elle et son amant d'un vol. La chance fit qu'elle se trouvant prise contre la paume de la serre, les griffes l'effleurant mais s'enfonçant mortellement dans le corps du mâle. Il ne vit pas la mort venir tellement elle fut violente. Maeve tenta de s'enfuir, mais la pression était telle qu'elle ne put rien faire. Elle sentait le corps mort du mâle contre elle, son corps se refroidir rapidement jusqu'à devenir glacé.
Elle se débâtit longtemps, glissant peu à peu entre le corps et la serre rugueuse jusqu'à se libérer de la serre mortelle. Elle tomba longtemps, n'arrivant pas à activer ses ailes meurtries. Elle vit qu'elle survolait une vallée inconnue avec en son centre un bourg. Elle ne reconnaissait rien de ce qu'elle voyait et de toute manière elle n'avait pas le temps de s'y concentrer. Les mètres défilaient alors qu'elle n'arrivait jours pas à déployer ses ailes.
Après une chute lui terrifiante, ses ailes voulurent bien s'ouvrir, ralentissant rapidement sa progression. Dans un effort énorme, elle réussit à battre des ailes. Il n'y a pas de doute que cela lui permit de rester en vie lorsqu'elle s'écrasa relativement violemment dans un buisson de rhododendron qui finit pour sa part d'amortir sa chute.
Les bras et le visage lacéré, elle se releva, chancelante, le corps meurtri par la chute, l'âme affaiblie par l'horreur vécue. Elle avança de quelques pas avant de s'écrouler dans l'herbe fraichement coupée et elle perdit conscience.
Croyances :
Maeve a été élevée dans une maison plutôt ouverte, mais respectueuse du Phoenix
