Présentation
Kassar le laid
Âge : 27 ans
Race et ethnie : Humain de Wiehl
Traits raciaux :
- Résistance aux maladies : Le personnage ne tombe qu'exceptionnellement malade, son corps sachant extrêmement bien se défendre contre les attaques extérieures.
- Privation nutritive : Permet de tenir en relativement bon état physique sans manger durant une semaine ni boire pendant 3 jours (Les deux sont cumulables), dans des environnements normaux (Ni trop chaud, ni trop froid).
Description physique et de la personnalité :
Le corps émacié, le teint jauni, les traits tirés et quelques rares cheveux gras : Kassar semble mériter son surnom de « le laid ». Même sa démarche est affectée par ce mal : une grosseur suspecte sur sa jambe gauche le fait boiter dans ses déplacements, et ses bras semblent raides dans leurs mouvements, comme gênés par quelques maux osseux. Pour couronner ce déplaisant tableau, la mâchoire semble elle aussi coincée, l’obligeant à mâcher certains sons et l’empêchant de parler normalement.
Un mal qui ne l’empêche pas de prêcher. Car à ceux qui écoutent, il se dira touché par Jerì, dans son aspect du Père des Maladies. Fiévreux et amer dans ses propos, Kassar semble obsédé par une question : son apparence est-elle la marque d’un contact du divin (ce qui, paradoxalement, le rendrait plus « pur »), ou celle d’un innommable hasard ( ce qui le rendrait « impur » comme le pense chaque passant). Cette quête le mène d’oracles en devins, d’apothicaires en quartiers infectés, de théologiens en arcanistes, pour y trouver une réponse.
Un mal qui ne l’empêche pas de prêcher. Car à ceux qui écoutent, il se dira touché par Jerì, dans son aspect du Père des Maladies. Fiévreux et amer dans ses propos, Kassar semble obsédé par une question : son apparence est-elle la marque d’un contact du divin (ce qui, paradoxalement, le rendrait plus « pur »), ou celle d’un innommable hasard ( ce qui le rendrait « impur » comme le pense chaque passant). Cette quête le mène d’oracles en devins, d’apothicaires en quartiers infectés, de théologiens en arcanistes, pour y trouver une réponse.
Biographie générale :
Kassar vient du village de Frélême, située dans le Royaume d’Exech. L’endroit, établi non loin d’un des rares points d’eau du centre du pays, est rude : le climat de savane rend tout travail de la terre une tâche herculéenne, et les habitants y vivent chichement, dans la crainte des prédateurs et de la prochaine disette.
Kassar était promis à ce pauvre destin : il fut marié à Joneta, une femme du village de son âge, avec laquelle il eut quelques enfants. Il passait ses journées à travailler une terre ingrate, dans illettrisme et le danger, ponctuées de prières à Yuimen pour demander un jour de plus.
Et le jour de ses 27 ans, Kassar tomba malade. Ce qui n’était que quelques vertiges et douleurs devient vite insupportable. Sa peau le brûlait, son corps craquait à chaque mouvement, respirer était une souffrance. Sans médecin, le village fit ce qu’il faisait à chaque malade : l’enfermer dans une cabane et prier pour son rétablissement.
Après 3 jours de souffrance, Kassar ressortit de la cabane, mais il n’était plus vraiment le même, ayant acquis sa pitoyable apparence et ses grossières déformations. Le village, superstitieux, cru que Kassar avait décédé et qu’il était revenu en mort-vivant : leurs assauts terrifiés le força à fuir seul, sans eau ni nourriture, dans l’immensité aride de sa patrie.
Son salut, il ne le dut qu’à la malchance d’un autre voyageur. Il trouva un bâton, et dans la folie de sa faim et de sa soif, il tua le voyageur pour voler vêtements, nourritures et eau. Avec un couteau, il se tailla un masque de fortune dans le bois de son chariot, afin de masquer sa laideur à Exech, sa prochaine destination...
Kassar était promis à ce pauvre destin : il fut marié à Joneta, une femme du village de son âge, avec laquelle il eut quelques enfants. Il passait ses journées à travailler une terre ingrate, dans illettrisme et le danger, ponctuées de prières à Yuimen pour demander un jour de plus.
Et le jour de ses 27 ans, Kassar tomba malade. Ce qui n’était que quelques vertiges et douleurs devient vite insupportable. Sa peau le brûlait, son corps craquait à chaque mouvement, respirer était une souffrance. Sans médecin, le village fit ce qu’il faisait à chaque malade : l’enfermer dans une cabane et prier pour son rétablissement.
Après 3 jours de souffrance, Kassar ressortit de la cabane, mais il n’était plus vraiment le même, ayant acquis sa pitoyable apparence et ses grossières déformations. Le village, superstitieux, cru que Kassar avait décédé et qu’il était revenu en mort-vivant : leurs assauts terrifiés le força à fuir seul, sans eau ni nourriture, dans l’immensité aride de sa patrie.
Son salut, il ne le dut qu’à la malchance d’un autre voyageur. Il trouva un bâton, et dans la folie de sa faim et de sa soif, il tua le voyageur pour voler vêtements, nourritures et eau. Avec un couteau, il se tailla un masque de fortune dans le bois de son chariot, afin de masquer sa laideur à Exech, sa prochaine destination...
Croyances :
Principalement Jerì : Dans la fièvre de l’étrange maladie qui l’a frappé, Kassar a vu la possibilité que cette maladie (et la difformité qui a suivi ) soit une marque de faveur du Père des Maladies. En tout cas, il a besoin d’y croire : qui voudrait vivre dans un monde où une telle horreur peut tomber sur vous et vous seul, sans raison ni but ?
Néanmoins, il déteste Yuimen. Pour la vie grotesque qu’il a eut dans son village, loin de la bénédiction du dieu. Pour l’avoir laissé être déformé ainsi, alors qu’il comptait parmi ses fidèles.
Quant aux autres dieux, dans le doute, il croit en leurs existences, mais n'a pas d'avis tranchés sur eux.
Néanmoins, il déteste Yuimen. Pour la vie grotesque qu’il a eut dans son village, loin de la bénédiction du dieu. Pour l’avoir laissé être déformé ainsi, alors qu’il comptait parmi ses fidèles.
Quant aux autres dieux, dans le doute, il croit en leurs existences, mais n'a pas d'avis tranchés sur eux.