Calimène (Chevalier du Chaos)
Posté : mer. 23 janv. 2019 18:04
Présentation
Calimène
Âge : Il serait impoli de demander son âge à une Dame, la décence pourrait vous suggérer que l’écuyer semble âgée d’une vingtaine d’année.
Race et ethnie : Humaine de Kendran
Traits raciaux :
Description physique et de la personnalité :
Toutes les âmes sombres ne portent pas le noir en bandoulière, voilà ce qui pourrait être l’introduction aimable destinée à présenter la Dame Calimène. Le teint usuellement clair et les yeux gris aciers de la Dame, si l’on passe outre la détermination qui semble habiter la prunelle de ces mirettes, semblent inspirer une douce confiance à ses interlocuteurs. Des lèvres dessinées, rehaussées par d’onéreux onguents, incitent la plupart des hommes à la courtoisie. De taille à peine supérieure à la moyenne, Calimène se démarque toutefois par l’énergie qu’elle impose à chacun de ses mouvements : une démarche féline à défaut d’être altière et une vigueur digne de ces grands voyageurs ayant mainte fois traversé les steppes. Habituellement porteuse de la cuirasse du Chevalier Sirène, claire et proche du corps, Calimène semble attacher une vertu particulière à porter un matériel rutilant. Lustrée, la pièce d’armure est nettoyée aussi souvent que nécessaire et ses lanières de cuir aussi souvent huilées que possible. Pour autant, la psyché de l’écuyer ne correspond que guère à ce qu’elle incarne. Froide et déterminée, dévorée par une ambition sans cesse grandissante, elle incarne en apparence une personnalité passe partout, aux traits souvent adaptés aux désirs de son interlocuteur ou de son interlocutrice. Souhaitant atteindre les plus hauts sommets, elle se révèle peu regardante quant aux moyens, tant que les buts lui paraissent louables.
Biographie générale :
Native de Kendra-Kâr, Calimène a été élevée parmi la Maison Ligure, dynastie commerçante vivant de l’intense activité portuaire de la cité. Eduquée et instruite de la lecture classique et des bases du calcul durant l’enfance, c’est durant l’une de ses leçons que sa destinée change radicalement de voie. Prise entre deux lors de l’un de ses déplacements auprès de l’un de ses instituteurs, Calimène enfant est retrouvée proscrite dans l’une des ruelles du quartier, victime indirecte d’un règlement de comptes entre sectateurs d’obédiences chaotiques. Intoxiquée par les miasmes d’un sombre sortilège, elle ne se relève qu’après plusieurs semaines de fièvres, délires, vomissements et pertes de poids. Confiée aux bons soins de la prêtrise de Gaïa, elle se réveille différente de ce qu’elle était quelques semaines plus tôt : l’influence néfaste ayant été purgée de son corps mais continuant à habituer sournoisement quelques dédales de son âme. A la mort de son père, Calimène hérite des affaires en berne de ce dernier et vend les parts de son commerce à ses associés. Ces derniers, hommes de bonnes familles et de bonne foi, continuent à ce jour à verser à Calimène une pension suffisant à entretenir la demeure familiale en Kendra-Kâr et l’intendance de trois serviteurs. Ayant quitté la ville dès la mort de son père, Calimène, voyageant seule durant un temps, entre au service du Chevalier Sirène, la Dame Myrne, en tant qu’écuyer. Instruite du métier des armes et des techniques de monte à cheval, elle sert le chevalier durant une année avant que ce dernier ne décède d’une mauvaise fièvre. A ce jour Calimène, porteuse de la cuirasse de feu son instructrice, continue son périple, cherchant à moindre frais comment assouvir ses ambitions. Débitrice auprès de la Déesse, elle maintient un respect sincère pour l’exercice du culte de Gaïa.
Croyances :
Calimène affiche une attitude respectueuse envers l’ensemble du panthéon ; notamment envers le culte de Gaïa. Si les bigoteries excessives lui hérissent rapidement la pointe des cheveux, la calculatrice reconnait l’aspect structurant des cultes sur les peuples et le pouvoir que le dogme impose sur les vulgaires. Depuis son intoxication par les fluides obscurs, le chevalier sirène se sent happée par l’influence et les enseignements de Thimoros, sans savoir si elle y sera in fine sensible.