Présentation
Leidenstein
Âge : 25 ans
Race et ethnie : Humain Kendran
Traits raciaux :
- Vision nocturne : Permet de voir dans l'obscurité presque comme en plein jour.
- Marche silencieuse en armure : permet de déplacer sans faire de bruit avec une armure lourde.
Description physique et de la personnalité :
Leidenstein est d'une beauté et d'une jeunesse remarquable qui commence par la pâleur de ses blonds cheveux, à la limite du blanc immaculé qui souligne la blancheur maladive d'un homme natif des forêts profondes de conifères du Duché des Montagnes à la bordure des montagnes naines. Son nez aquilin, ses lèvres fines et son menton glabre effacé lui donnent une apparence de poupée de porcelaine, enfance figée dans un corps d'homme musclé, taillé par le labeur et l'aisance. Passé sa chevelure, c'est sa taille qui impressionne particulièrement et il ne serait pas surprenant de le mesurer à la barre des deux mètres, aussi cette hauteur trompe sa silhouette plus maigre et chétive qu'elle n'est en réalité. Sa démarche reste malgré tout souple, et si les linteaux de porte représentent un ennemi mortel pour lui, il n'est pas le géant pataud de bien des contes pour enfants.
Malgré cette tendresse apparente, Leidenstein n'est certainement pas un enfant, et encore moins un enfant de choeur, et la plaisante douceur de son regard glacé comme les cîmes qui longtemps trônèrent par delà ses cieux se change parfois en un ardent brasier bleu dans ses moments de colère; son attitude soupe au lait au bord du lunatique mi-figue mi-raisin lui portant souvent préjudice. Il est ainsi bien difficile d'encadrer une véritable ligne de conduite chez l'errant personnage qui se cherche lui même encore sans code de conduite écrit dans la roche. Tantôt chevaleresque, tantôt enragé, jonglant en permanence avec la fine bordure de la santé mentale, il n'est pas rare que les pires rumeurs circulent à son nom sans être justifiées, simplement par mécompréhension du triste sire; Individu mystérieux sans pour autant le vouloir ou même entretenir cet avis, ce qui n'est pas sans flatter son égo.
Car s'il n'est pas des plus narcissiques, sa curiosité pour les épreuves d'armes se rapproche bien près d'une pulsion suicidaire tant la bravoure et la stupidité insouciante de la jeunesse se confondent en ses moments de férocité aveugle, qu'il soit question d'un ennemi bien supérieur en nombre ou d'un adversaire talentueux.
Par cette passion pour les faits d'armes dignes des plus belles chansons, son dédain pour les faibles peut tromper : un paysan n'attirera pas le moins du monde son attention -pas même un regard- sinon viendrait-il à s'armer; Auquel cas la fureur belliqueuse du sombre errant viendrait s'abattre dans un courroux de métal jusqu'à ce que le défi ne se révèle trop ennuyeux. Aussi abandonnera-t-il sans prévenir un homme désarmé ou hors de combat à son triste sort, quand bien même cela le mènerait à un destin tragique, plus tard.
Lorsqu'un tel engagement se poursuit, que sa proie se révèle à la mesure du danger perçu ou que sa défiance aura vaincu le peu de patience de Leidenstein alors cette fureur se changera en une soif aveugle de sang, le fracas du métal n'apaisant plus les élans guerriers du fin bretteur dont les pulsions ne sauront trouver apaisement qu'en cris, en bris d'os et en râles d'agonie, qu'il apaisera cette fois-ci en immolant sans merci sa victime. Pour un oeil extérieur, cette barbarie choquerait tout autant que le paisible silence qui s'en suit alors, la rage éphémère du jeune homme retombant aussitôt.
Lorsqu'il ne s'agit pas de se battre à mort, la moindre joute verbale aboutira aux mêmes conclusions, et s'il n'ignore pas son interlocuteur, le triste personnage s'abaissera bien vite à bouder en rajeunissant d'une dizaine d'années ou bien se calmer après avoir épuisé ses poumons à hurler moults inepties à la figure de son ire personnifiée, fondant en une paix fragile à peine remis de ses sentiments volatiles.
Outre sa psyché, Leidenstein est d'une santé fragile et malgré ses prouesses, reste vulnérable à la maladie. Intolérant à l'alcool, presque aquaphobique et d'un teint anémique, son aversion pour le soleil qui poudroie le force à se couvrir lorsque d'autres se promèneraient torse nu et se prélasseraient. S'il mange toujours à sa faim, celle-ci lui vaudrait le sobriquet "d'appétit de moineau", l'anorexie n'étant jamais loin bien qu'il n'affiche pas d'indices faméliques sur son corps sec et musclé.
Malgré cette tendresse apparente, Leidenstein n'est certainement pas un enfant, et encore moins un enfant de choeur, et la plaisante douceur de son regard glacé comme les cîmes qui longtemps trônèrent par delà ses cieux se change parfois en un ardent brasier bleu dans ses moments de colère; son attitude soupe au lait au bord du lunatique mi-figue mi-raisin lui portant souvent préjudice. Il est ainsi bien difficile d'encadrer une véritable ligne de conduite chez l'errant personnage qui se cherche lui même encore sans code de conduite écrit dans la roche. Tantôt chevaleresque, tantôt enragé, jonglant en permanence avec la fine bordure de la santé mentale, il n'est pas rare que les pires rumeurs circulent à son nom sans être justifiées, simplement par mécompréhension du triste sire; Individu mystérieux sans pour autant le vouloir ou même entretenir cet avis, ce qui n'est pas sans flatter son égo.
Car s'il n'est pas des plus narcissiques, sa curiosité pour les épreuves d'armes se rapproche bien près d'une pulsion suicidaire tant la bravoure et la stupidité insouciante de la jeunesse se confondent en ses moments de férocité aveugle, qu'il soit question d'un ennemi bien supérieur en nombre ou d'un adversaire talentueux.
Par cette passion pour les faits d'armes dignes des plus belles chansons, son dédain pour les faibles peut tromper : un paysan n'attirera pas le moins du monde son attention -pas même un regard- sinon viendrait-il à s'armer; Auquel cas la fureur belliqueuse du sombre errant viendrait s'abattre dans un courroux de métal jusqu'à ce que le défi ne se révèle trop ennuyeux. Aussi abandonnera-t-il sans prévenir un homme désarmé ou hors de combat à son triste sort, quand bien même cela le mènerait à un destin tragique, plus tard.
Lorsqu'un tel engagement se poursuit, que sa proie se révèle à la mesure du danger perçu ou que sa défiance aura vaincu le peu de patience de Leidenstein alors cette fureur se changera en une soif aveugle de sang, le fracas du métal n'apaisant plus les élans guerriers du fin bretteur dont les pulsions ne sauront trouver apaisement qu'en cris, en bris d'os et en râles d'agonie, qu'il apaisera cette fois-ci en immolant sans merci sa victime. Pour un oeil extérieur, cette barbarie choquerait tout autant que le paisible silence qui s'en suit alors, la rage éphémère du jeune homme retombant aussitôt.
Lorsqu'il ne s'agit pas de se battre à mort, la moindre joute verbale aboutira aux mêmes conclusions, et s'il n'ignore pas son interlocuteur, le triste personnage s'abaissera bien vite à bouder en rajeunissant d'une dizaine d'années ou bien se calmer après avoir épuisé ses poumons à hurler moults inepties à la figure de son ire personnifiée, fondant en une paix fragile à peine remis de ses sentiments volatiles.
Outre sa psyché, Leidenstein est d'une santé fragile et malgré ses prouesses, reste vulnérable à la maladie. Intolérant à l'alcool, presque aquaphobique et d'un teint anémique, son aversion pour le soleil qui poudroie le force à se couvrir lorsque d'autres se promèneraient torse nu et se prélasseraient. S'il mange toujours à sa faim, celle-ci lui vaudrait le sobriquet "d'appétit de moineau", l'anorexie n'étant jamais loin bien qu'il n'affiche pas d'indices faméliques sur son corps sec et musclé.
Biographie générale :
Né dans les forêts qui bordent les cimes majestueuses des cités naines, dans l'ombre des feuilles et de la pierre, c'est à peu près tout ce qui nous parvient de la jeune enfance de Leidenstein. L'absence de particule et d'héraldique laisse penser à une origine roturière sans vraiment en être sûre, les habitants de la région en arborant souvent sans qu'il ne s'agisse de marque de noblesse.
Son accent particulière brut sur les consonnes, et les roulements de "R" fréquents sont caractéristiques des mélanges culturels entre les montagnards et les kendrans, aussi est-il difficile de savoir avec certitude ses origines même si la pâleur de sa peau le rapproche plus du centre de Nirtim que des plaines Kendranes.
C'est ce mystère qui participe à la plus grande malédiction de Leidenstein : sa réputation. On parle tantôt de lui comme d'un animal, tantôt comme d'une créature bien plus sombre, et les aléas de la vie se sont au fil du temps ligués contre lui; les petits ruisseaux formant les grands fleuves, chaque minuscule rumeur vint se greffer au cantilène du Triste Sire Leidenstein contre son gré.
Ainsi commence son épitaphe, qui un jour se clôturera sans doute brutalement : Né d'une pâleur maladive, il tomba gravement malade dès son plus jeune âge; on raconte que ses cheveux moururent en premier et, drainés de leur vigueur, tournèrent au blanc cadavérique, avant que lui-même ne sombre dans un sommeil mortel dont il ne fut sauvé que par les prières répétées de ses parents à un dieu sombre non identifié. Que ces prières furent réellement prononcées et fonctionnèrent ou non, l'enfant survécu à l'hiver et put remarcher peu après. Grandissant à vue d’œil, sa vitalité fragile s'attribua à toutes sortes de croyances : appétit de moineau, intolérance à l'alcool, il est désormais expression commune dans les forêts de se méfier de "Celui qui ne boit pas de vin", et de se protéger des plantes locales, en accrochant des gousseaux aux portes comme on salerait sa porte pour chasser le mauvais esprit. Piètre navigateur fluvial, des chutes à répétition dans l'eau glacée traumatisèrent finalement le jeune homme qui développa une aversion particulièrement forte pour les courants d'eau et un mal de mer violent, aussi est-il bien su aux alentours que l'eau vive chasse l'homme, et que seul le gué le plus paisible lui offrirait l'accès.
Grandissant toujours, sa taille lui valut de lourdes douleurs de croissance et son visage toujours puéril n'aidèrent pas à le rendre plus amical pour les villageois superstitieux de son hameau apparemment paisible. Son comportement ambiguë et sa démarche raide le repoussèrent en paria de la société, et ce ne fut qu'après avoir atteint un âge plus avancé encore qu'il parvint à se faire accepter de nouveau, à défaut d'effacer toute suspicions sur ses soi-disant virées nocturnes qui lui permettaient de se rendre auprès du peu de connaissances qu'il possédait sans subir le courroux des gens apeurés.
L'hiver glacial approchant, les attaques d'animaux affamés eurent la tragique coïncidence de se produire la nuit, lorsque les forestiers se relayaient pour surveiller les mouvements de loups et traquèrent parfois par inadvertance la piste du pâle enfant. Finalement chassé de chez lui, il rejoignit peu après de petits braconniers locaux pendant une courte année : ses quelques accès de colères furent source d'incidents auprès de voyageurs qui causèrent une fois de plus des tensions avec ses camarades de basse fortune. Une nuit un peu arrosée fit éclater une courte bagarre durant laquelle Leidenstein en vint dans un geste de désespoir à mordre son compère à l'épaule jusqu'au sang; la blessure, non traitée, s'infecta finalement scellant le destin des deux hommes et une nouvelle errance pour le triste enfant.
Ayant acquis quelques connaissances en combat, Leidenstein se mit au service de quelques marchands de passage cette fois-ci et abandonna la petite criminalité pour escorter d'humbles chariots de fourrure, excepté lorsque ceux là se prenaient à traverser les rivières locales. Les marchands les plus susceptibles de croire les habitants locaux se prirent à raconter leur histoire, celle d'un homme qui les suivit pour finalement disparaître sans raison alors que ceux là découvraient son aversion soudaine. Lui qui souhaitait simplement cacher sa honte sans demander son reste ne faisait qu'empirer.
A mesure que les murmures de doyennes s'amplifiaient, les propositions s'amincir auprès des voyageurs et sa carrière tomba à l'eau, aussi fallut-il que Leidenstein monte d'un cran sa dose de violence quotidienne. Lorsque repousser racailles et jeunes loups ne lui suffit plus, les bandes armées lui tendirent les bras. Piètre mercenaire, sa fougue lui valut autant d'admiration que d'aversion, et si ses passes d'armes avaient parfois de quoi inspirer les siens, la violence qu'il laissait éclater et les sournoiseries qu'il développa au combat lui valurent leur lot d'aversion.
Le naturel revenant au galop, sa solitude habituelle revint à lui lors d'une nouvelle rixe durant laquelle il fut cette fois-ci défait. Les spadassins des plus offrants découvrant finalement un enfant déformé par la colère en lieu et place de l'intrépide casse-cou; une vilaine blessure l'envoyant au sol d'un coup net, sa côte brisée sous l'impact d'un manche de lance qu'il avait précédemment brisé d'une habile tranche. Laissé pour mort, ses anciens camarades racontèrent alors comment celui qui avait bu le sang d'un braconnier à mort et ne pouvait passer l'eau courante avait été vaincu par un simple pieu au cœur, achevant ainsi de meubler son propre conte : comme toutes les créatures populaire, celle là pouvait désormais être vaincue.
Mais s'il n'était pas un monstre, il n'était en tout cas plus un enfant mais bien un homme brisé, enragé et avide d'en découdre avec la vie pour se prouver son immortalité. Jusque là invaincu, sa confiance s'était brisée et ses limites étaient désormais plus floues que jamais, aussi se jura-t-il de vaincre un adversaire toujours plus puissant, plus doué ou simplement supérieur. Il jura contre l'arbre à pendu où on l'avait laissé aux charognards qu'il ne cesserait qu'une fois tué, et qu'aucune morale ne viendrait entraver cette quête semi-divine. Lui qui ne croyait en rien mettait désormais sa foi en lui-même, et si sa croisade le menait aux pieds des dieux, alors il les rencontrerait l'arme à la main pour se forger une nouvelle légende, loin des horreurs infondées qui souillaient son sillage.
Son accent particulière brut sur les consonnes, et les roulements de "R" fréquents sont caractéristiques des mélanges culturels entre les montagnards et les kendrans, aussi est-il difficile de savoir avec certitude ses origines même si la pâleur de sa peau le rapproche plus du centre de Nirtim que des plaines Kendranes.
C'est ce mystère qui participe à la plus grande malédiction de Leidenstein : sa réputation. On parle tantôt de lui comme d'un animal, tantôt comme d'une créature bien plus sombre, et les aléas de la vie se sont au fil du temps ligués contre lui; les petits ruisseaux formant les grands fleuves, chaque minuscule rumeur vint se greffer au cantilène du Triste Sire Leidenstein contre son gré.
Ainsi commence son épitaphe, qui un jour se clôturera sans doute brutalement : Né d'une pâleur maladive, il tomba gravement malade dès son plus jeune âge; on raconte que ses cheveux moururent en premier et, drainés de leur vigueur, tournèrent au blanc cadavérique, avant que lui-même ne sombre dans un sommeil mortel dont il ne fut sauvé que par les prières répétées de ses parents à un dieu sombre non identifié. Que ces prières furent réellement prononcées et fonctionnèrent ou non, l'enfant survécu à l'hiver et put remarcher peu après. Grandissant à vue d’œil, sa vitalité fragile s'attribua à toutes sortes de croyances : appétit de moineau, intolérance à l'alcool, il est désormais expression commune dans les forêts de se méfier de "Celui qui ne boit pas de vin", et de se protéger des plantes locales, en accrochant des gousseaux aux portes comme on salerait sa porte pour chasser le mauvais esprit. Piètre navigateur fluvial, des chutes à répétition dans l'eau glacée traumatisèrent finalement le jeune homme qui développa une aversion particulièrement forte pour les courants d'eau et un mal de mer violent, aussi est-il bien su aux alentours que l'eau vive chasse l'homme, et que seul le gué le plus paisible lui offrirait l'accès.
Grandissant toujours, sa taille lui valut de lourdes douleurs de croissance et son visage toujours puéril n'aidèrent pas à le rendre plus amical pour les villageois superstitieux de son hameau apparemment paisible. Son comportement ambiguë et sa démarche raide le repoussèrent en paria de la société, et ce ne fut qu'après avoir atteint un âge plus avancé encore qu'il parvint à se faire accepter de nouveau, à défaut d'effacer toute suspicions sur ses soi-disant virées nocturnes qui lui permettaient de se rendre auprès du peu de connaissances qu'il possédait sans subir le courroux des gens apeurés.
L'hiver glacial approchant, les attaques d'animaux affamés eurent la tragique coïncidence de se produire la nuit, lorsque les forestiers se relayaient pour surveiller les mouvements de loups et traquèrent parfois par inadvertance la piste du pâle enfant. Finalement chassé de chez lui, il rejoignit peu après de petits braconniers locaux pendant une courte année : ses quelques accès de colères furent source d'incidents auprès de voyageurs qui causèrent une fois de plus des tensions avec ses camarades de basse fortune. Une nuit un peu arrosée fit éclater une courte bagarre durant laquelle Leidenstein en vint dans un geste de désespoir à mordre son compère à l'épaule jusqu'au sang; la blessure, non traitée, s'infecta finalement scellant le destin des deux hommes et une nouvelle errance pour le triste enfant.
Ayant acquis quelques connaissances en combat, Leidenstein se mit au service de quelques marchands de passage cette fois-ci et abandonna la petite criminalité pour escorter d'humbles chariots de fourrure, excepté lorsque ceux là se prenaient à traverser les rivières locales. Les marchands les plus susceptibles de croire les habitants locaux se prirent à raconter leur histoire, celle d'un homme qui les suivit pour finalement disparaître sans raison alors que ceux là découvraient son aversion soudaine. Lui qui souhaitait simplement cacher sa honte sans demander son reste ne faisait qu'empirer.
A mesure que les murmures de doyennes s'amplifiaient, les propositions s'amincir auprès des voyageurs et sa carrière tomba à l'eau, aussi fallut-il que Leidenstein monte d'un cran sa dose de violence quotidienne. Lorsque repousser racailles et jeunes loups ne lui suffit plus, les bandes armées lui tendirent les bras. Piètre mercenaire, sa fougue lui valut autant d'admiration que d'aversion, et si ses passes d'armes avaient parfois de quoi inspirer les siens, la violence qu'il laissait éclater et les sournoiseries qu'il développa au combat lui valurent leur lot d'aversion.
Le naturel revenant au galop, sa solitude habituelle revint à lui lors d'une nouvelle rixe durant laquelle il fut cette fois-ci défait. Les spadassins des plus offrants découvrant finalement un enfant déformé par la colère en lieu et place de l'intrépide casse-cou; une vilaine blessure l'envoyant au sol d'un coup net, sa côte brisée sous l'impact d'un manche de lance qu'il avait précédemment brisé d'une habile tranche. Laissé pour mort, ses anciens camarades racontèrent alors comment celui qui avait bu le sang d'un braconnier à mort et ne pouvait passer l'eau courante avait été vaincu par un simple pieu au cœur, achevant ainsi de meubler son propre conte : comme toutes les créatures populaire, celle là pouvait désormais être vaincue.
Mais s'il n'était pas un monstre, il n'était en tout cas plus un enfant mais bien un homme brisé, enragé et avide d'en découdre avec la vie pour se prouver son immortalité. Jusque là invaincu, sa confiance s'était brisée et ses limites étaient désormais plus floues que jamais, aussi se jura-t-il de vaincre un adversaire toujours plus puissant, plus doué ou simplement supérieur. Il jura contre l'arbre à pendu où on l'avait laissé aux charognards qu'il ne cesserait qu'une fois tué, et qu'aucune morale ne viendrait entraver cette quête semi-divine. Lui qui ne croyait en rien mettait désormais sa foi en lui-même, et si sa croisade le menait aux pieds des dieux, alors il les rencontrerait l'arme à la main pour se forger une nouvelle légende, loin des horreurs infondées qui souillaient son sillage.
Croyances :
Leidenstein entretient une animosité cordiale envers les dieux, n'ayant pas été quelqu'un de particulièrement chanceux. Les quelques coups du destin qu'il peut attribuer aux divinités ne sont généralement que des mots en l'air, mais le doute le retient cependant de trop jurer à leur encontre. Son comportement vis à vis des fidèles est cependant respectueux, et le jeune guerrier sait mieux faire que de blasphémer gratuitement. Malgré cette douce colère, les légendes de mortels aux faits d'armes quasi (voir) divins ne cessent de leur faire miroiter, et se faire une place parmis eux à coup de lame ne le dérangerait pas. Tremblez, panthéons !
