Présentation
Jager
Âge : 35 ans
Race et ethnie : Humain (Père Ynorien, Mère Kendrane
Traits raciaux :
- Masquage de trace : Le personnage est capable de se déplacer avec dextérité dans tous types de milieux et peut ainsi ne pas laisser de trace détectable derrière lui, sauf bien sûr par un spécialiste en pistage.
- Pistage : Par sa capacité d'observation, le personnage est capable de repérer les petits détails nécessaires au suivi de traces dans tous types de milieux.
Description physique et de la personnalité :
Jager est un fils de bûcheron et a hérité de son père force et haute stature (1,80m), force qu'il a développé dans les travaux d'abattage. Ses traits son ynoriens, mêlés de kendran. Mais son visage disparaît derrière ses sourcils noirs broussailleux, ses longs cheveux sombres et sa barbe fournie, qu'il taille au couteau lorsque les deux deviennent trop longs. Depuis qu'il a quitté son village, il se soucie peu de l'apparence qui est la sienne. Ses vêtements sont avant tout pratiques, chauds, conçus pour vivre dans les bois, été comme hiver ; il les taille et les coud lui même, dans les peaux des animaux qu'il chasse ou dans des étoffes qu'il achète à Shory, à partir du patron que constituent les vêtements qu'il possédait en quittant l'Ynorie.
Son apparence est celle d'un sauvage, d'un homme des bois, et il n'est pas rare qu'il effraie les enfants ou les voyageurs qu'il croise. Son seul signe distinctif est une longue balafre horizontale qui lui traverse la joue gauche de part en part, du nez à l'oreille. Ses traits sont durs, comme taillés à la serpe dans du bois, et burinés par le soleil et le grand air. Ses yeux sont d'un bleu sombre, très profond.
Les aventures vécues depuis son départ de la République d'Ynorie l'ont marqué tant physiquement. Sur les traces des reliques d'Aaron, dont il est maintenant porteur, il a d'abord croisé un gentâme, et échangé des informations à un prix qu'il n'estime pas encore : seule demeure une marque où s'est posée la main de la créature obscure, une forme de main décharnée sur la joue gauche, qui lui remonte jusqu'à l'oeil et le début du front, où la peau s'est noircie et flétrie.
La seule fois où la colère l'a dominé, Jager a tué sa femme et l'amant de celle-ci. La conséquence de cet acte a été deux morts supplémentaires. Ce passé le hante et, depuis, il reste constamment sur ses gardes, guettant le moindre signe d'emportement. Dix ans de solitude dans la forêt l'ont rendu peu loquace, tourné vers la nature. Ses rares visites en ville le rendent toujours mal à l'aise, d'autant plus qu'il attire les regards, se refusant à changer de style lorsqu'il quitte son environnement naturel. Toutefois, ses rapports aux personnes qu'il rencontre sont courtois, emprunt de la bonne éducation inculquée par sa mère.
La nouvelle marque noire sur son visage ne lui attire pas que des sympathies. Toutefois, au fil du temps et de la fréquentation d'autres espèces vivantes, notamment les sinaris, il accepte de faire quelques pas vers ses semblables. Cependant, s'ouvrir au monde ne se fait pas sans peine, et si vaste que soit le continent de Nirtim, il souhaite pouvoir avancer loin de son passé, ce qui l'a poussé à franchir l'océan vers l'Imiftil.
Son apparence est celle d'un sauvage, d'un homme des bois, et il n'est pas rare qu'il effraie les enfants ou les voyageurs qu'il croise. Son seul signe distinctif est une longue balafre horizontale qui lui traverse la joue gauche de part en part, du nez à l'oreille. Ses traits sont durs, comme taillés à la serpe dans du bois, et burinés par le soleil et le grand air. Ses yeux sont d'un bleu sombre, très profond.
Les aventures vécues depuis son départ de la République d'Ynorie l'ont marqué tant physiquement. Sur les traces des reliques d'Aaron, dont il est maintenant porteur, il a d'abord croisé un gentâme, et échangé des informations à un prix qu'il n'estime pas encore : seule demeure une marque où s'est posée la main de la créature obscure, une forme de main décharnée sur la joue gauche, qui lui remonte jusqu'à l'oeil et le début du front, où la peau s'est noircie et flétrie.
La seule fois où la colère l'a dominé, Jager a tué sa femme et l'amant de celle-ci. La conséquence de cet acte a été deux morts supplémentaires. Ce passé le hante et, depuis, il reste constamment sur ses gardes, guettant le moindre signe d'emportement. Dix ans de solitude dans la forêt l'ont rendu peu loquace, tourné vers la nature. Ses rares visites en ville le rendent toujours mal à l'aise, d'autant plus qu'il attire les regards, se refusant à changer de style lorsqu'il quitte son environnement naturel. Toutefois, ses rapports aux personnes qu'il rencontre sont courtois, emprunt de la bonne éducation inculquée par sa mère.
La nouvelle marque noire sur son visage ne lui attire pas que des sympathies. Toutefois, au fil du temps et de la fréquentation d'autres espèces vivantes, notamment les sinaris, il accepte de faire quelques pas vers ses semblables. Cependant, s'ouvrir au monde ne se fait pas sans peine, et si vaste que soit le continent de Nirtim, il souhaite pouvoir avancer loin de son passé, ce qui l'a poussé à franchir l'océan vers l'Imiftil.
Biographie générale :
Mon enfance se déroula sans heurts, dans un village tranquille équidistant d'Oranan et Bouhen. Mon père, né sur les terres entourant Oranan, gagnait sa vie comme bûcheron quand il rencontra ma mère, une femme de Bouhen qui accompagnait une caravane pour vendre en Ynorie ses productions - elle fabriquait des bijoux en bois sculpté. La caravane s'était arrêtée dans le village de mon père, ce fut l'occasion de quelques festivités ; il rencontra ma mère, chercha à la revoir sur le chemin du retour. Puis il se fit engager à Bouhen pour la courtiser dans les règles. Lorsque le ventre de ma mère commença à s'arrondir, annonçant ma venue, ils partirent s'installer dans un petit village près de la forêt, à une distance égale de leurs cités respectives. Et je naquis.
Mon enfance se déroula sans heurts. Je suivais mon père dans les bois, aidant à ma manière. Au début je portais ses casse-croutes dans un baluchon, trottinant pour me maintenir à sa hauteur. Quand je fus assez fort pour soulever une serpette je commençai à retirer les plus petites branches et l'écorce des arbres abattus, à constituer les fagots, à débroussailler autour des arbres à abattre. Je crûs en taille, en force, dépassant mon père : ainsi me fut acquis le privilège de manier la cognée pour faire choir les colosses des forêts. Les jours de repos, je traquais le gibier pour améliorer l'ordinaire de la famille avec un peu de viande. Je devins un bûcheron respecté, et vint le temps où je gagnais assez bien ma vie pour prétendre bâtir une maison, et trouver une femme.
L'année de mes vingt quatre ans s'installa au village une nouvelle famille, et avec elle une jeune fille de trois ans plus jeune que moi, une demoiselle bien gironde, qui finit par occuper toutes mes pensées. Un an à la courtiser ne fut pas de trop pour qu'elle accepte de m'épouser. Nous nous installâmes alors ensemble dans ma maison, et déjà je songeais à l'agrandir pour y faire tenir un fils ou une fille. Je filais le parfait bonheur. Je croyais qu'elle m'aimait. Puis vint le jour où, surpris par un orage, je rentrais plus tôt du chantier d'abattage, pour la trouver au lit avec le forgeron du village. En l'apercevant nue, dans les bras d'un autre, je n'ai pas pu juguler ma colère : ma hache se couvrit de sang. Les choses ne s'arrêtèrent pas là. Les deux frères du forgeron, des paysans jusque là sans histoire, demandèrent un jugement du sang. Ma hache prit la vie du premier sans peine, il était aveuglé par la rage, trop jeune, trop frêle pour manier l'épée empruntée à un ami. Le second fut beaucoup plus coriace, et le duel de la fin de l'après-midi jusqu'au soir, il maniait une masse d'arme avec l'assurance et la solidité de celui qui battait toute sa récolte au fléau. Lorsque je réussis enfin à lui faire sauter son arme des mains, au mépris de toutes les règles du jugement du sang, il tira un couteau qu'il dissimulait et me balafra la joue gauche, une cicatrice que je conserve toujours depuis, comme un souvenir. Il n'emporta qu'un peu de mon sang avec lui, ma hache lui broya le crâne dans l'instant suivant.
La justice des hommes allait sans doute me rattraper, et quand bien même ne me punirait-elle pas de mort, ou d'un supplice bien pire, je ne pouvais plus vivre au village : trop de morts reposaient maintenant dans son cimetière par ma faute. Abandonnant ma maison, mes possessions et toutes mes économies à la veuve du plus âgé des frères du forgeron, après avoir fait des adieux sommaires à mon père, ma mère et mes deux sœurs, je suis parti avec ma hache, mon arc, quelques possessions indispensables. Jamais je ne pourrai me débarrasser du souvenir du regard des membres de ma famille : partagé entre la peine de me voir partir et l'horreur que leur inspiraient mes actes. La mort dans l'âme, du sang sur les mains, je suis parti vers l'est. Là m'attendaient des forêts giboyeuses, un lieu où me faire oublier.
Le temps a passé depuis. Mes parents ont probablement vieilli, mes soeurs se sont peut-être mariées. Dix ans que je traque du gibier dans les forêts et les contreforts sud des montagnes de Nirtim. Je m'étais rendu quelques fois à Kendra Kâr, pour des fournitures bien précises, pour négocier certaines peaux, mais la plupart de mes transactions se font à Shory. L'argent gagné me permettait de m'acheter les biens de première nécessité, mais il m'en restait encore assez. Je mettais de côté le reste de la somme pour un jour la faire parvenir à ma famille, à celle des hommes que j'avais tué. Jusque là je n'avais jamais osé me mettre en chemin, et j'ignorais à qui confier la somme pour qu'elle arrive à bon port. Je continuais donc ma vie jusqu'au moment où je trouverais le courage de revenir, et d'affronter le regard de ceux dont je fus l'ami, le frère, le fils, le voisin.
Au terme d'années de solitudes, j'ai renoué peu à peu un lien avec d'autres être vivants, pensants, parlant. Les sinaris ont été mon principal contact, et c'est à eux que je dois nombre de pas de mon retour vers me semblables. Qu'ils m'aient mis sur la trace d'un héros glorieux de mon peuple, Aaron, ou entraîné vers le royaume inconnu des elfes, sans l'astuce de certains, je serais devenu sauvage pour de bon. Pourtant, il me faut maintenant partir, m'aventurer vers d'autres forêts, sur des routes qui ne sont pas jalonnées de souvenirs, qui mènent vers des contrées vierges de tout attachement.
Mon enfance se déroula sans heurts. Je suivais mon père dans les bois, aidant à ma manière. Au début je portais ses casse-croutes dans un baluchon, trottinant pour me maintenir à sa hauteur. Quand je fus assez fort pour soulever une serpette je commençai à retirer les plus petites branches et l'écorce des arbres abattus, à constituer les fagots, à débroussailler autour des arbres à abattre. Je crûs en taille, en force, dépassant mon père : ainsi me fut acquis le privilège de manier la cognée pour faire choir les colosses des forêts. Les jours de repos, je traquais le gibier pour améliorer l'ordinaire de la famille avec un peu de viande. Je devins un bûcheron respecté, et vint le temps où je gagnais assez bien ma vie pour prétendre bâtir une maison, et trouver une femme.
L'année de mes vingt quatre ans s'installa au village une nouvelle famille, et avec elle une jeune fille de trois ans plus jeune que moi, une demoiselle bien gironde, qui finit par occuper toutes mes pensées. Un an à la courtiser ne fut pas de trop pour qu'elle accepte de m'épouser. Nous nous installâmes alors ensemble dans ma maison, et déjà je songeais à l'agrandir pour y faire tenir un fils ou une fille. Je filais le parfait bonheur. Je croyais qu'elle m'aimait. Puis vint le jour où, surpris par un orage, je rentrais plus tôt du chantier d'abattage, pour la trouver au lit avec le forgeron du village. En l'apercevant nue, dans les bras d'un autre, je n'ai pas pu juguler ma colère : ma hache se couvrit de sang. Les choses ne s'arrêtèrent pas là. Les deux frères du forgeron, des paysans jusque là sans histoire, demandèrent un jugement du sang. Ma hache prit la vie du premier sans peine, il était aveuglé par la rage, trop jeune, trop frêle pour manier l'épée empruntée à un ami. Le second fut beaucoup plus coriace, et le duel de la fin de l'après-midi jusqu'au soir, il maniait une masse d'arme avec l'assurance et la solidité de celui qui battait toute sa récolte au fléau. Lorsque je réussis enfin à lui faire sauter son arme des mains, au mépris de toutes les règles du jugement du sang, il tira un couteau qu'il dissimulait et me balafra la joue gauche, une cicatrice que je conserve toujours depuis, comme un souvenir. Il n'emporta qu'un peu de mon sang avec lui, ma hache lui broya le crâne dans l'instant suivant.
La justice des hommes allait sans doute me rattraper, et quand bien même ne me punirait-elle pas de mort, ou d'un supplice bien pire, je ne pouvais plus vivre au village : trop de morts reposaient maintenant dans son cimetière par ma faute. Abandonnant ma maison, mes possessions et toutes mes économies à la veuve du plus âgé des frères du forgeron, après avoir fait des adieux sommaires à mon père, ma mère et mes deux sœurs, je suis parti avec ma hache, mon arc, quelques possessions indispensables. Jamais je ne pourrai me débarrasser du souvenir du regard des membres de ma famille : partagé entre la peine de me voir partir et l'horreur que leur inspiraient mes actes. La mort dans l'âme, du sang sur les mains, je suis parti vers l'est. Là m'attendaient des forêts giboyeuses, un lieu où me faire oublier.
Le temps a passé depuis. Mes parents ont probablement vieilli, mes soeurs se sont peut-être mariées. Dix ans que je traque du gibier dans les forêts et les contreforts sud des montagnes de Nirtim. Je m'étais rendu quelques fois à Kendra Kâr, pour des fournitures bien précises, pour négocier certaines peaux, mais la plupart de mes transactions se font à Shory. L'argent gagné me permettait de m'acheter les biens de première nécessité, mais il m'en restait encore assez. Je mettais de côté le reste de la somme pour un jour la faire parvenir à ma famille, à celle des hommes que j'avais tué. Jusque là je n'avais jamais osé me mettre en chemin, et j'ignorais à qui confier la somme pour qu'elle arrive à bon port. Je continuais donc ma vie jusqu'au moment où je trouverais le courage de revenir, et d'affronter le regard de ceux dont je fus l'ami, le frère, le fils, le voisin.
Au terme d'années de solitudes, j'ai renoué peu à peu un lien avec d'autres être vivants, pensants, parlant. Les sinaris ont été mon principal contact, et c'est à eux que je dois nombre de pas de mon retour vers me semblables. Qu'ils m'aient mis sur la trace d'un héros glorieux de mon peuple, Aaron, ou entraîné vers le royaume inconnu des elfes, sans l'astuce de certains, je serais devenu sauvage pour de bon. Pourtant, il me faut maintenant partir, m'aventurer vers d'autres forêts, sur des routes qui ne sont pas jalonnées de souvenirs, qui mènent vers des contrées vierges de tout attachement.
Croyances :
Jager prie l'ensemble des dieux du panthéon de Yuimen, dans un rapport très simple et quotidien de la prière, qu'il s'agisse d'un appel à la bénédiction de Yuia lorsque vient l'hiver, l'attention de Meno s'il s'agit d'allumer un feu par jour de grand vent et ainsi de suite. Toutefois, chaque bête qu'il tue dans ses chasses, chaque arbre qu'il abat lors de son travail de bûcheron, est consacré à Yuimen par quelques mots de prière, afin que la vie poursuive son cycle. Du fait de ses origines ynoriennes, sa dévotion envers Rana est aussi plus poussée et, régulièrement, il lui rend hommage et l'implore de lui insuffler la sagesse nécessaire à la poursuite d'une vie lui permettant de compenser ses crimes passés.
