Présentation
Arlün Hizio
Âge : 24 ans
Race et ethnie : Liykor fujonien
Traits raciaux :
- Crocs et griffes : Ils sont dotés d'une dentition faite pour arracher la chair, et de griffes leur permettant toutes sortes de choses.
- Résistance au froid : Couverts d'une épaisse fourrure et habitués aux régions froides, ils s'y sont accoutumés et ne souffrent plus des environnements glacés.
- "Animal" : Ils sont souvent associés à des animaux, et sont donc généralement mal perçus par les autres espèces pensantes.
Description physique et de la personnalité :
Du haut de son mètre presque soixante, Arlün est un spécimen élancé très ordinaire de la race fujonienne. Son épaisse fourrure d’un blanc éclatant, ses yeux noirs impénétrables, ses lèvres fines et noires également, le bout de ses pattes, noires oui, vous avez bien deviné, ne vous aideront pas à le distinguer de ses congénères.
Contrairement à quelques-uns de ses congénères, Arlün n’a pas vraiment d'ornement personnel : pas de perles ni de plumes colorées piquées dans sa fourrure. Et quant au concept étrange de vêtements, on lui a sagement conseillé de troquer son pagne par un pantalon s’il allait chez les thorkins ou les humains. Arlün en a donc choisi un suffisamment ample et court pour laisser sa fourrure respirer. Par-dessus, il porte une longue cape noire qu’il peut rabattre sur le devant en cas de pluie et qui couvre ses oreilles. Avec ça, il paraît qu’il aura moins de chances de se retrouver criblé de flèches pour sa ressemblance avec un animal. Quant au reste, il lui a semblé qu’il pouvait continuer d’ignorer veste et chaussures.
Enfin, artefact le plus précieux de son attirail : son archiluth. Imaginez un luth auquel on a ajouté un grand manche pour y ajouter encore plus de cordes pour pouvoir augmenter la tessiture de l'instrument
Côté tempérament, quand il ne vient pas exprès sur le devant de la scène pour accrocher un auditoire avec sa voix et son archiluth, Arlün est plus confortable dans une position d’observateur en retrait, rieur et tranquille, du moins jusqu’à ce que sa curiosité ne le pousse à vous poser quelques questions, ou bien que votre curiosité ne trouve le bon sujet pour le faire parler, et alors… j’espère que votre intérêt était réel, sinon, eh bien, armez-vous de patience.
Contrairement à quelques-uns de ses congénères, Arlün n’a pas vraiment d'ornement personnel : pas de perles ni de plumes colorées piquées dans sa fourrure. Et quant au concept étrange de vêtements, on lui a sagement conseillé de troquer son pagne par un pantalon s’il allait chez les thorkins ou les humains. Arlün en a donc choisi un suffisamment ample et court pour laisser sa fourrure respirer. Par-dessus, il porte une longue cape noire qu’il peut rabattre sur le devant en cas de pluie et qui couvre ses oreilles. Avec ça, il paraît qu’il aura moins de chances de se retrouver criblé de flèches pour sa ressemblance avec un animal. Quant au reste, il lui a semblé qu’il pouvait continuer d’ignorer veste et chaussures.
Enfin, artefact le plus précieux de son attirail : son archiluth. Imaginez un luth auquel on a ajouté un grand manche pour y ajouter encore plus de cordes pour pouvoir augmenter la tessiture de l'instrument
Côté tempérament, quand il ne vient pas exprès sur le devant de la scène pour accrocher un auditoire avec sa voix et son archiluth, Arlün est plus confortable dans une position d’observateur en retrait, rieur et tranquille, du moins jusqu’à ce que sa curiosité ne le pousse à vous poser quelques questions, ou bien que votre curiosité ne trouve le bon sujet pour le faire parler, et alors… j’espère que votre intérêt était réel, sinon, eh bien, armez-vous de patience.
Biographie générale :
Ses compagnons de voyage dormaient dans un coin de la grotte. La grotte en question n’avait rien à voir avec les infinies cavernes de glace qui avaient constitué son paysage familier depuis sa naissance. C’était une simple anfractuosité dans la roche qui les abritait à moitié du vent et de la neige et qui ne méritait pas vraiment le nom de grotte. Au petit matin, ils reprendraient la route, et arriveraient probablement avant la nuit à Mertar, la capitale thorkin. Arlün était plein d’un étrange sentiment de nostalgie, d’incertitude, et à la fois excité comme un enfant à l’idée de découvrir la première étape de son voyage. Il était déterminé à découvrir le monde, à apprendre comme il pourrait la musique, et à ne pas se décourager à la première des déconvenues que lui avaient prédites ses congénères… Bref, les dernières semaines n’avaient pas été de tout repos pour lui, entres longues fêtes jusqu'à son départ, et adieux répétés avec ses proches et moins proches, sans compter les nuits passées dans le palais des charmes, à discuter principalement.
Bref, il manquait de sommeil, mais bien que son tour de garde fusse terminé depuis un moment, il cogitait trop pour aller réveiller Verna.
Il contemplait donc les étoiles, la neige qui tombait sans un bruit, et les lumières au loin qui indiquaient sans doute la présence des Thorkins et l’approche de la capitale naine. Pour essayer de taire l’appréhension qui le tenait éveillé à l’idée d’avoir quitté les siens pour ne pas revenir avant peut-être plusieurs années, et pour se convaincre qu’il y arriverait, qu’il n’allait pas revenir au bout d’un mois la queue entre les jambes, Arlün commença à égrener les souvenirs des événements qui l’avaient conduit jusqu’ici.
Premier souvenir ? Pas encore de rapport avec la musique, mais ce qui constituait un de ses premiers éveils esthétiques. Il avait quatre ans environ. Yuhé l’accompagnait à l’aire commune pour qu’il joue avec les autres enfants. Yuhé, c'était sa mère. Dans la société fujonienne, la mère et le père n’avaient pas vraiment la même place que dans la société humaine, tout le clan élevait l’enfant. Quant aux parents, les couples pouvaient se faire ou se défaire facilement, au gré des affinités. Mais les parents d’Arlün, Lapnur et Yuhé, avaient pris goût à voir le petit grandir, découvrir le monde, alors il dormait le plus souvent à côté de l’un ou de l’autre, et ils faisaient particulièrement attention à lui. Bref, premier souvenir, pas la musique, mais la lumière. Parce que ce jour-là, dans cette galerie-là, pour une raison qu’il ignorait, il n’avait pas vu la lumière bleutée des cavernes de glace agencées magiquement, mais par un phénomène naturel ou orchestré par un maître de l’art de la glace, il avait vu des éclats de roses, de verts, comme un arc-en-ciel, ou la couleur du ciel au petit matin. C’était son premier éveil esthétique, et peut-être une première réalisation soudaine à quatre ans, qu’il y avait beaucoup, beaucoup de choses tout aussi incroyables qu’il n’avait jamais vues ou même imaginées.
Deuxième souvenir. Arlün n’était pas beaucoup plus vieux, il avait commencé à s’intéresser à l’art de la glace, mais comme tout art, l’apprentissage était long et difficile, et malheureusement, il n’avait à première vue aucune affinité pour la magie, et pas un fluide de glace dans toute sa carcasse qui aurait pu l’aider à progresser dans cet art traditionnel fujonien. En revanche, il commençait déjà à aimer écouter les histoires des conteurs lors des veillées quotidiennes, et les musiques ancestrales de la tribu. À son âge, il ne se posait pas tant de questions sur son avenir, mais il était fasciné par tous ces talents que les plus âgés entretenaient et que lui n’avait pas. Puis, un jour, on annonça l’arrivée de nomades bratiens et fujoniens originaires d’Imfitil.
C’était un événement rare, et pour lui, le tout premier du genre. La communauté d’Amarok vivait cachée et retirée, mais pour qui se posait la question, il n’était plus si secret que des lyikors blancs vivaient encore en Nirtim et qu’ils se trouvaient en haut d'une des cimes glacées de la grande chaîne du Karathren. On disait que même les liykors noirs le savaient, que les nains en avaient déjà abattus quelques-uns au pied des montagnes… Brrr. Mais parfois, c’était aussi des voyageurs des communautés bratiennes et fujoniennes d’Imfitil qui apparaissaient sur le pas de la porte, et alors c’était la fête. Mais cette année-là, ce fut encore plus la fête, parce que dans la dizaine de voyageurs qui avaient fait le pèlerinage, il y avait un musicien et une saltimbanque comme Arlün n’en avait jamais vu de pareil.
Le musicien bratien s'appelait Munr, et clairement, une bonne partie du jeu d'archiluthiste d'Arlün s'est façonné en tentant de copier tout ce qu'il faisait. Il jouait dans un style personnel inspiré de la musique bratienne mais aussi de ses voyages. Une musique à la fois mélancolique et dansante, des motifs répétés et qui pourtant changeaient toujours par petites touches, un jeu mélodique et rythmique complexe qui se tissait autour d'une ligne assez simple à suivre, et qu'il accompagnait d'un chant tranquille à la voix grave, presque parlé parfois. Arlün n'avait pas les mots pour décrire cette musique si différente de celle qu'il connaissait, mais il fut immédiatement happé.
La saltimbanque fujonienne s'appelait Dejvani. Elle savait un peu tout faire, aussi bien accompagner Munr d'une voix pure, frapper un tambourin en rythme, danser, jongler, faire des acrobaties, sauter et tenir debout en équilibre sur son bâton de marche... Quand Arlün évoquerait plus tard son envie de voyager à son tour, c'est elle qui lui enseignerait les premiers rudiments du combat au bâton ou à la lance.
Arlün fit ce qu'il put pour traîner dans leur entourage et piquer ce qu'il put du jeu de Munr jusqu'à leur départ.
Ensuite, il intégra de façon forcenée les cours d'Art de la voix d'Amarok, traîna avec tous les musiciens et musiciennes, conteurs et conteuses du village. Par chance, Munr et Dejvani revinrent régulièrement tous les trois à cinq ans. Arlün pouvait en profiter pour leur montrer ses progrès, mieux comprendre les détails de leurs chansons, tous les petits trucs, pour mieux triturer les règles qu'il assimilait et fabriquer à son tour les chansons qui lui plaisaient tant. Leur séjour ne durait malheureusement jamais assez longtemps.
Arlün finit par concevoir le projet de partir lui aussi faire un long voyage pour découvrir les musiques d'ailleurs et les intégrer à son jeu personnel. Il savait qu'il troquerait ainsi l'émulation des musiciens virtuoses qui peuplaient Amarok par l'incertitude et les dangers du voyage, mais il sentait qu'il voulait entendre encore plein de styles différents pour mieux construire le sien.
Pour tenter de le prémunir un peu mieux des dangers du voyage qu'il comptait entreprendre, Dejvani et Munr lui racontèrent des histoires sur les endroits qu'ils avaient traversés, sans omettre tous les problèmes auxquels ils avaient parfois été confrontés. Dejvani prit en charge de lui enseigner à se battre, en lui expliquant que ça pouvait lui sauver les poils à quelques occasions peut-être mais que ça ne suffirait souvent pas.
Puis ils partirent à nouveau. Arlün continua de s'entraîner avec des gens de son village, prit quelques années pour approfondir son jeu et son répertoire, et finit par décréter le jour de son propre départ.
Arlün frémit, parce que maintenant, il était vraiment parti, encore accompagné jusqu'à Mertar d'une petite escorte de deux fujoniens, mais ensuite il serait seul. Comment dormir dans ces conditions ? Il ne savait pas, mais malgré tout, il se leva pour aller demander à Verna de prendre la relève, il fallait quand même qu'il dorme un peu. Quelques minutes plus tard, il dormait paisiblement.
Bref, il manquait de sommeil, mais bien que son tour de garde fusse terminé depuis un moment, il cogitait trop pour aller réveiller Verna.
Il contemplait donc les étoiles, la neige qui tombait sans un bruit, et les lumières au loin qui indiquaient sans doute la présence des Thorkins et l’approche de la capitale naine. Pour essayer de taire l’appréhension qui le tenait éveillé à l’idée d’avoir quitté les siens pour ne pas revenir avant peut-être plusieurs années, et pour se convaincre qu’il y arriverait, qu’il n’allait pas revenir au bout d’un mois la queue entre les jambes, Arlün commença à égrener les souvenirs des événements qui l’avaient conduit jusqu’ici.
Premier souvenir ? Pas encore de rapport avec la musique, mais ce qui constituait un de ses premiers éveils esthétiques. Il avait quatre ans environ. Yuhé l’accompagnait à l’aire commune pour qu’il joue avec les autres enfants. Yuhé, c'était sa mère. Dans la société fujonienne, la mère et le père n’avaient pas vraiment la même place que dans la société humaine, tout le clan élevait l’enfant. Quant aux parents, les couples pouvaient se faire ou se défaire facilement, au gré des affinités. Mais les parents d’Arlün, Lapnur et Yuhé, avaient pris goût à voir le petit grandir, découvrir le monde, alors il dormait le plus souvent à côté de l’un ou de l’autre, et ils faisaient particulièrement attention à lui. Bref, premier souvenir, pas la musique, mais la lumière. Parce que ce jour-là, dans cette galerie-là, pour une raison qu’il ignorait, il n’avait pas vu la lumière bleutée des cavernes de glace agencées magiquement, mais par un phénomène naturel ou orchestré par un maître de l’art de la glace, il avait vu des éclats de roses, de verts, comme un arc-en-ciel, ou la couleur du ciel au petit matin. C’était son premier éveil esthétique, et peut-être une première réalisation soudaine à quatre ans, qu’il y avait beaucoup, beaucoup de choses tout aussi incroyables qu’il n’avait jamais vues ou même imaginées.
Deuxième souvenir. Arlün n’était pas beaucoup plus vieux, il avait commencé à s’intéresser à l’art de la glace, mais comme tout art, l’apprentissage était long et difficile, et malheureusement, il n’avait à première vue aucune affinité pour la magie, et pas un fluide de glace dans toute sa carcasse qui aurait pu l’aider à progresser dans cet art traditionnel fujonien. En revanche, il commençait déjà à aimer écouter les histoires des conteurs lors des veillées quotidiennes, et les musiques ancestrales de la tribu. À son âge, il ne se posait pas tant de questions sur son avenir, mais il était fasciné par tous ces talents que les plus âgés entretenaient et que lui n’avait pas. Puis, un jour, on annonça l’arrivée de nomades bratiens et fujoniens originaires d’Imfitil.
C’était un événement rare, et pour lui, le tout premier du genre. La communauté d’Amarok vivait cachée et retirée, mais pour qui se posait la question, il n’était plus si secret que des lyikors blancs vivaient encore en Nirtim et qu’ils se trouvaient en haut d'une des cimes glacées de la grande chaîne du Karathren. On disait que même les liykors noirs le savaient, que les nains en avaient déjà abattus quelques-uns au pied des montagnes… Brrr. Mais parfois, c’était aussi des voyageurs des communautés bratiennes et fujoniennes d’Imfitil qui apparaissaient sur le pas de la porte, et alors c’était la fête. Mais cette année-là, ce fut encore plus la fête, parce que dans la dizaine de voyageurs qui avaient fait le pèlerinage, il y avait un musicien et une saltimbanque comme Arlün n’en avait jamais vu de pareil.
Le musicien bratien s'appelait Munr, et clairement, une bonne partie du jeu d'archiluthiste d'Arlün s'est façonné en tentant de copier tout ce qu'il faisait. Il jouait dans un style personnel inspiré de la musique bratienne mais aussi de ses voyages. Une musique à la fois mélancolique et dansante, des motifs répétés et qui pourtant changeaient toujours par petites touches, un jeu mélodique et rythmique complexe qui se tissait autour d'une ligne assez simple à suivre, et qu'il accompagnait d'un chant tranquille à la voix grave, presque parlé parfois. Arlün n'avait pas les mots pour décrire cette musique si différente de celle qu'il connaissait, mais il fut immédiatement happé.
La saltimbanque fujonienne s'appelait Dejvani. Elle savait un peu tout faire, aussi bien accompagner Munr d'une voix pure, frapper un tambourin en rythme, danser, jongler, faire des acrobaties, sauter et tenir debout en équilibre sur son bâton de marche... Quand Arlün évoquerait plus tard son envie de voyager à son tour, c'est elle qui lui enseignerait les premiers rudiments du combat au bâton ou à la lance.
Arlün fit ce qu'il put pour traîner dans leur entourage et piquer ce qu'il put du jeu de Munr jusqu'à leur départ.
Ensuite, il intégra de façon forcenée les cours d'Art de la voix d'Amarok, traîna avec tous les musiciens et musiciennes, conteurs et conteuses du village. Par chance, Munr et Dejvani revinrent régulièrement tous les trois à cinq ans. Arlün pouvait en profiter pour leur montrer ses progrès, mieux comprendre les détails de leurs chansons, tous les petits trucs, pour mieux triturer les règles qu'il assimilait et fabriquer à son tour les chansons qui lui plaisaient tant. Leur séjour ne durait malheureusement jamais assez longtemps.
Arlün finit par concevoir le projet de partir lui aussi faire un long voyage pour découvrir les musiques d'ailleurs et les intégrer à son jeu personnel. Il savait qu'il troquerait ainsi l'émulation des musiciens virtuoses qui peuplaient Amarok par l'incertitude et les dangers du voyage, mais il sentait qu'il voulait entendre encore plein de styles différents pour mieux construire le sien.
Pour tenter de le prémunir un peu mieux des dangers du voyage qu'il comptait entreprendre, Dejvani et Munr lui racontèrent des histoires sur les endroits qu'ils avaient traversés, sans omettre tous les problèmes auxquels ils avaient parfois été confrontés. Dejvani prit en charge de lui enseigner à se battre, en lui expliquant que ça pouvait lui sauver les poils à quelques occasions peut-être mais que ça ne suffirait souvent pas.
Puis ils partirent à nouveau. Arlün continua de s'entraîner avec des gens de son village, prit quelques années pour approfondir son jeu et son répertoire, et finit par décréter le jour de son propre départ.
Arlün frémit, parce que maintenant, il était vraiment parti, encore accompagné jusqu'à Mertar d'une petite escorte de deux fujoniens, mais ensuite il serait seul. Comment dormir dans ces conditions ? Il ne savait pas, mais malgré tout, il se leva pour aller demander à Verna de prendre la relève, il fallait quand même qu'il dorme un peu. Quelques minutes plus tard, il dormait paisiblement.
Croyances :
Arlün Hizio a été élevé dans les croyances de son peuple, il ne les conteste pas ni ne les rejette. Mais il n’est pas particulièrement croyant ou dévoué à un dogme particulier. Sa pratique religieuse est plus celle d’un cueilleur de contes dont il pourra à l’occasion faire un libre usage sans s’attacher à la lettre de la tradition.
Il n’en reste pas moins influencé par la conception centrale dans les croyances fujoniennes d’un équilibre sophistiqué entre forces en apparence contraires.
Quant à ses valeurs, Arlün a été élevé dans un monde que certains appelleraient paradisiaque. Pas d’argent, pas de travail, une poignée d’heures par jour condamnées au travail harassant mais dans la bonne humeur de l’extraction des tagnes, et le reste du temps libre pour la pratique de tout un tas d’activités et une forte émulation artistique, mais sans hostilité. La confrontation avec le monde extérieur sera un choc, abstraitement il le sait déjà, mais pas encore concrètement. Il a hâte de découvrir les cultures des autres peuples, et il croit encore que sa bonne foi lui permettra de dépasser toute animosité qu’il pourrait rencontrer, et d’aider dans la mesure de ses capacités toute personne qu’il trouverait dans le besoin.
Il n’en reste pas moins influencé par la conception centrale dans les croyances fujoniennes d’un équilibre sophistiqué entre forces en apparence contraires.
Quant à ses valeurs, Arlün a été élevé dans un monde que certains appelleraient paradisiaque. Pas d’argent, pas de travail, une poignée d’heures par jour condamnées au travail harassant mais dans la bonne humeur de l’extraction des tagnes, et le reste du temps libre pour la pratique de tout un tas d’activités et une forte émulation artistique, mais sans hostilité. La confrontation avec le monde extérieur sera un choc, abstraitement il le sait déjà, mais pas encore concrètement. Il a hâte de découvrir les cultures des autres peuples, et il croit encore que sa bonne foi lui permettra de dépasser toute animosité qu’il pourrait rencontrer, et d’aider dans la mesure de ses capacités toute personne qu’il trouverait dans le besoin.