Présentation
Kiyoheiki d'Esh Elvohk

Âge : 48 ans
Race et ethnie : Demi-elfe (Shaakt / Ynorien)
Traits raciaux :
- Shaakt - Méditation : Ne dorment pas. Ils n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
- Humain - Résistance au poison : Permet de minimiser les effets des poisons, et rend impossible la mort par le poison.
Description physique et de la personnalité :
Kiyo' (à prononcer Ki-i-io) tient de son côté maternel plusieurs traits physiques marqués : une taille modeste (partiellement expliquée par sa jeunesse) en avoisinant le mètre quarante, un regard en amande ainsi qu'une chevelure longue, raide et noire. Celle-ci est généralement retenue au niveau de sa nuque par un ruban d'une teinte dorée. Il ne peut cependant pas se dissimuler aisément au milieu des humains à cause d'une peau sombre tirant sur le gris héritée de son ascendance shaakte. Ses yeux sont d'un violacé profond et vibrant, surplombant un grain de beauté du côté droit. Habitué au maniement des armes et aux exigences de la milice, son corps est plutôt musclé et athlétique, mais son éducation à des activités demandant de la précision lui confère une certaine grâce dans sa posture et ses mouvements quotidiens.
Ce demi-elfe est quelqu'un d'amical, de secourable et d'honnête. Élevé à l'ynorienne, son sens des valeurs est basé sur l'honneur. S'il donne sa parole, il s'y tiendra, quoiqu'il puisse se passer par la suite. Son ascendance mixte le rend moins fermé à la discussion que ses compatriotes, quelle que soit la nature de son interlocuteur. Si la chose est possible, il est du genre à privilégier le dialogue et la neutralisation d'un danger plutôt que sa simple éradication. Il reste intègre et juste, lui donnant parfois un air « coincé » lorsqu'il accomplit son devoir. Redoutant l'échec pouvant nuire à son honneur ou à celui des autres, il est du genre à donner le meilleur de lui-même en toutes circonstances. S'il est du genre strict envers les autres, il l'est doublement envers lui-même.
Derrière cet aspect amical au sourire timide mais sincère, sa jeunesse et sa personnalité en pleine construction le laissent parfois vulnérable. Une blessure morale l'affectera longuement, en particulier si l'attaque vient d'une personne qu'il respecte ou apprécie.
Il aime sentir le vent sur son visage et les plaisirs simples, comme voir un pétale tomber dans sa coupelle d'alcool, écouter les discussions de ses proches ou encore méditer dans son jardin au son d'une clochette.
Kiyoheiki ne déteste pas grand-chose hormis les questions insistantes au sujet de sa mère, les calomnies concernant ses parents ou ceux qui lui sont proches, et les orques, mais davantage par devoir que par conviction. Il se refuse à mentir, et préfère de loin garder le silence ou éluder la question que s'y adonner.
Ce demi-elfe est quelqu'un d'amical, de secourable et d'honnête. Élevé à l'ynorienne, son sens des valeurs est basé sur l'honneur. S'il donne sa parole, il s'y tiendra, quoiqu'il puisse se passer par la suite. Son ascendance mixte le rend moins fermé à la discussion que ses compatriotes, quelle que soit la nature de son interlocuteur. Si la chose est possible, il est du genre à privilégier le dialogue et la neutralisation d'un danger plutôt que sa simple éradication. Il reste intègre et juste, lui donnant parfois un air « coincé » lorsqu'il accomplit son devoir. Redoutant l'échec pouvant nuire à son honneur ou à celui des autres, il est du genre à donner le meilleur de lui-même en toutes circonstances. S'il est du genre strict envers les autres, il l'est doublement envers lui-même.
Derrière cet aspect amical au sourire timide mais sincère, sa jeunesse et sa personnalité en pleine construction le laissent parfois vulnérable. Une blessure morale l'affectera longuement, en particulier si l'attaque vient d'une personne qu'il respecte ou apprécie.
Il aime sentir le vent sur son visage et les plaisirs simples, comme voir un pétale tomber dans sa coupelle d'alcool, écouter les discussions de ses proches ou encore méditer dans son jardin au son d'une clochette.
Kiyoheiki ne déteste pas grand-chose hormis les questions insistantes au sujet de sa mère, les calomnies concernant ses parents ou ceux qui lui sont proches, et les orques, mais davantage par devoir que par conviction. Il se refuse à mentir, et préfère de loin garder le silence ou éluder la question que s'y adonner.
Biographie générale :
Pour connaître Kiyo, il faut d'abord évoquer ses parents.
Son père, Myrimak d'Esh Elvohk, était un shaakt ayant fui Caix Imoros avant d'être adulte. Par un concours de circonstances, en tuant des orques pendant son voyage, il sauva un modeste guerrier d'Oranan avec lequel il finit par se lier d'une inhabituelle amitié. Les deux compères combattirent côté à côte pendant quelques années, revenant régulièrement à Oranan où ils retrouvaient l'épouse de l'ynorien, Sakuya, et son très jeune fils Toranosuke. Vint un jour sombre où l'humain se découvrit malade, mais plutôt que de s'apitoyer sur son sort, il décida de confier le bonheur de son épouse à l'elfe noir, avant d'aller vendre chèrement chaque instant de sa vie sur le champ de bataille.
Le shaakt et l'ynorienne se sont soutenus mutuellement face à cette épreuve, jusqu'à ce qu'une tendresse certaine naisse entre eux.
De là est né le demi-elfe, prénommé Kiyoheiki en hommage à feu Kiyomaru.
Kiyo' se souvient peu de sa mère. Il se rappelle juste d'une femme aimante, douce, aux mains fraîches sentant les fleurs, mais surtout très fragile.
Le chef de sa famille maternelle n'avait pas du tout vu d'un bon œil cette relation entre deux races aussi différentes. Un scandale aux yeux de beaucoup, y compris dans sa propre demeure, car impliquant l'une de ses enfants à peine veuve et un illustre inconnu aux oreilles pointues. Il s'opposa férocement à leur union, mais voyant que cela ne les séparait pas, il usa de son influence pour arracher Toranosuke au couple, puis renia sa propre fille. Malgré toute l'affection de Myrimak, se savoir ainsi déshonorée et abandonnée par les siens plongea Sakuya dans une profonde mélancolie. Le demi-elfe crut comprendre qu'elle avait eu un accident, mais il n'en a jamais su davantage.
Pendant une vingtaine d'années, Myrimak déploya des trésors de patience pour guider son fils sur les chemins de pensées ynoriens. Chacun de ses propos était illustré par une anecdote concernant son ami disparu. Un véritable héros, dont les exploits et la noblesse d'âme faisaient naître l'admiration chez le demi-elfe. Son éducation restait difficile, en particulier parce que l'enfant se développait bien moins vite que ses congénères, et était en conséquence victime de leurs moqueries, légères, mais persistantes et cruelles. Kiyo' ayant développé un cœur aussi aimant que celui de sa mère, il ne ripostait pas face aux assauts, qu'ils fussent verbaux ou physiques. Ce fut suite à une altercation plus musclée, et demandant la médiation d'un milicien pour séparer les parents impliqués, que son géniteur décida de le retirer de l'école. L'enfant avait beau avoir besoin de fréquenter des jeunes des son âge, Myrimak refusait de le voir s'éteindre à cause des brimades. Il cessa de travailler hors de la cité pour pouvoir rester à ses côtés et lui apprendre à se défendre seul et honorablement, au moyen du maniement d'une arme compensant sa petite taille.
Quelques années après cela, un autre drame survint dans leur vie. Des chasseresses shaakts avaient retrouvé la trace du fugitif, le contraignant à faire un choix. Entre rester à Oranan, en mettant en danger la vie de son fils, et repartir en cavale au détriment de la sienne, la décision fut pénible, mais rapide à prendre. L'elfe opta pour la fuite.
Kiyo' se rappelle d'une soirée particulièrement pluvieuse, et de son père qui s'était mis à genoux, les mains sur le sol, dans une posture particulièrement humble. Devant lui, l'image floue du frère cadet de Sakuya, qui le priait de se relever. Un sentiment étrange étreignait son jeune coeur, car il avait alors eu la certitude que ce n'était pas que de la pluie qui ruisselait sur son visage lorsque l'elfe sombre jeta un dernier regard par-dessus son épaule avant de partir dans la nuit.
Ce fut ainsi, sans esclandre ni un mot à son intention, que Myrimak, après lui avoir confié la bague argentée de sa mère, sortit du quotidien de son fils.
Kiyoheiki fut élevé pendant une autre vingtaine d'années par l'oncle Masaya, guérisseur et herboriste de profession. Il lui apprit suffisamment de choses pour qu'il puisse, un jour, hériter de la boutique. Il ne lui interdit pas de continuer à pratiquer l'art de cette arme étrange que lui avait offert son père. Kiyo', tout en espérant le retour de son paternel, s'investit grandement dans son activité, concoctant des onguents et des remèdes à partir de plantes. Même si plusieurs clients appréciaient son travail et le lui faisaient savoir plus ou moins directement, certaines personnes continuaient à dénigrer ses médicaments à cause de ses origines shaaktes.
À la suite d'une altercation à ce sujet et d'un accident, le demi-elfe découvrit la présence de fluides de lumière en lui.
L'oncle Masaya, excédé par les mots cruels employés contre son neveu, jeta un froid dans la pièce en écrasant violemment une jarre sous sa paume. Giclée de sang, tessons plantés dans la chair et sons de gorge contenus attestaient de la gravité de la plaie. Tandis qu'il priait ardemment Gaïa tout en nettoyant la blessure, le demi-elfe put sentir et voir l'énergie magique en effacer les traces. Travaillant dur, il s'habitua à ce don, mais prit la décision de n'utiliser ce savoir qu'en cas de nécessité. Après tout, les plantes faisaient toujours des merveilles pour des maux moins graves.
Ce matin, c'est un Kiyoheiki perplexe que l'on peut apercevoir au comptoir. Un messager vient de lui apporter une missive scellée. Le cachet ne laisse place à aucun doute. Le chef de cette famille d'Oranan, dont sa mère a été exclue, demande à le voir.
Et cela semble urgent.
Son père, Myrimak d'Esh Elvohk, était un shaakt ayant fui Caix Imoros avant d'être adulte. Par un concours de circonstances, en tuant des orques pendant son voyage, il sauva un modeste guerrier d'Oranan avec lequel il finit par se lier d'une inhabituelle amitié. Les deux compères combattirent côté à côte pendant quelques années, revenant régulièrement à Oranan où ils retrouvaient l'épouse de l'ynorien, Sakuya, et son très jeune fils Toranosuke. Vint un jour sombre où l'humain se découvrit malade, mais plutôt que de s'apitoyer sur son sort, il décida de confier le bonheur de son épouse à l'elfe noir, avant d'aller vendre chèrement chaque instant de sa vie sur le champ de bataille.
Le shaakt et l'ynorienne se sont soutenus mutuellement face à cette épreuve, jusqu'à ce qu'une tendresse certaine naisse entre eux.
De là est né le demi-elfe, prénommé Kiyoheiki en hommage à feu Kiyomaru.
Kiyo' se souvient peu de sa mère. Il se rappelle juste d'une femme aimante, douce, aux mains fraîches sentant les fleurs, mais surtout très fragile.
Le chef de sa famille maternelle n'avait pas du tout vu d'un bon œil cette relation entre deux races aussi différentes. Un scandale aux yeux de beaucoup, y compris dans sa propre demeure, car impliquant l'une de ses enfants à peine veuve et un illustre inconnu aux oreilles pointues. Il s'opposa férocement à leur union, mais voyant que cela ne les séparait pas, il usa de son influence pour arracher Toranosuke au couple, puis renia sa propre fille. Malgré toute l'affection de Myrimak, se savoir ainsi déshonorée et abandonnée par les siens plongea Sakuya dans une profonde mélancolie. Le demi-elfe crut comprendre qu'elle avait eu un accident, mais il n'en a jamais su davantage.
Pendant une vingtaine d'années, Myrimak déploya des trésors de patience pour guider son fils sur les chemins de pensées ynoriens. Chacun de ses propos était illustré par une anecdote concernant son ami disparu. Un véritable héros, dont les exploits et la noblesse d'âme faisaient naître l'admiration chez le demi-elfe. Son éducation restait difficile, en particulier parce que l'enfant se développait bien moins vite que ses congénères, et était en conséquence victime de leurs moqueries, légères, mais persistantes et cruelles. Kiyo' ayant développé un cœur aussi aimant que celui de sa mère, il ne ripostait pas face aux assauts, qu'ils fussent verbaux ou physiques. Ce fut suite à une altercation plus musclée, et demandant la médiation d'un milicien pour séparer les parents impliqués, que son géniteur décida de le retirer de l'école. L'enfant avait beau avoir besoin de fréquenter des jeunes des son âge, Myrimak refusait de le voir s'éteindre à cause des brimades. Il cessa de travailler hors de la cité pour pouvoir rester à ses côtés et lui apprendre à se défendre seul et honorablement, au moyen du maniement d'une arme compensant sa petite taille.
Quelques années après cela, un autre drame survint dans leur vie. Des chasseresses shaakts avaient retrouvé la trace du fugitif, le contraignant à faire un choix. Entre rester à Oranan, en mettant en danger la vie de son fils, et repartir en cavale au détriment de la sienne, la décision fut pénible, mais rapide à prendre. L'elfe opta pour la fuite.
Kiyo' se rappelle d'une soirée particulièrement pluvieuse, et de son père qui s'était mis à genoux, les mains sur le sol, dans une posture particulièrement humble. Devant lui, l'image floue du frère cadet de Sakuya, qui le priait de se relever. Un sentiment étrange étreignait son jeune coeur, car il avait alors eu la certitude que ce n'était pas que de la pluie qui ruisselait sur son visage lorsque l'elfe sombre jeta un dernier regard par-dessus son épaule avant de partir dans la nuit.
Ce fut ainsi, sans esclandre ni un mot à son intention, que Myrimak, après lui avoir confié la bague argentée de sa mère, sortit du quotidien de son fils.
Kiyoheiki fut élevé pendant une autre vingtaine d'années par l'oncle Masaya, guérisseur et herboriste de profession. Il lui apprit suffisamment de choses pour qu'il puisse, un jour, hériter de la boutique. Il ne lui interdit pas de continuer à pratiquer l'art de cette arme étrange que lui avait offert son père. Kiyo', tout en espérant le retour de son paternel, s'investit grandement dans son activité, concoctant des onguents et des remèdes à partir de plantes. Même si plusieurs clients appréciaient son travail et le lui faisaient savoir plus ou moins directement, certaines personnes continuaient à dénigrer ses médicaments à cause de ses origines shaaktes.
À la suite d'une altercation à ce sujet et d'un accident, le demi-elfe découvrit la présence de fluides de lumière en lui.
L'oncle Masaya, excédé par les mots cruels employés contre son neveu, jeta un froid dans la pièce en écrasant violemment une jarre sous sa paume. Giclée de sang, tessons plantés dans la chair et sons de gorge contenus attestaient de la gravité de la plaie. Tandis qu'il priait ardemment Gaïa tout en nettoyant la blessure, le demi-elfe put sentir et voir l'énergie magique en effacer les traces. Travaillant dur, il s'habitua à ce don, mais prit la décision de n'utiliser ce savoir qu'en cas de nécessité. Après tout, les plantes faisaient toujours des merveilles pour des maux moins graves.
Ce matin, c'est un Kiyoheiki perplexe que l'on peut apercevoir au comptoir. Un messager vient de lui apporter une missive scellée. Le cachet ne laisse place à aucun doute. Le chef de cette famille d'Oranan, dont sa mère a été exclue, demande à le voir.
Et cela semble urgent.
Croyances :
Kiyoheiki est un être pieux, passant généralement un temps équivalent à prier chaque divinité en laquelle il croit. Gaïa, en remerciement du Don de Lumière que son corps recèle, Rana qu'il estime l'aider à prendre de sages décisions, Moura offrant sa force à son bras pour défendre sa Patrie, et Zewen par tradition. Il n'est pas dévot pour autant, et respecte sans difficulté le choix de religion des autres, conscient de la nécessité d'un équilibre entre les différentes forces du monde.
Cependant, il ne tolère pas les abus commis au nom des dieux.
Cependant, il ne tolère pas les abus commis au nom des dieux.