La Grande Forge d'Argaïe

[Yuimen]

La grande forge d'Argaïe

Cette grande forge est la plus fréquentée de toute la cité. Bien que ses prix soient souvent plus élevés que la moyenne, on y trouve toujours de tout. Argaïe, un ancien maître d'armes, reste derrière en forge tandis que ses charmantes assistantes, Violaine et Phanie, tiennent la boutique. La première s'occupera des transactions concernant les armures quand l'autre sera plus axée sur les armes.
Particularité de cette forge, c'est l'imposante enclume en Gravilay, immuable, qui se tient au milieu de la forge et autour de laquelle tout l'atelier est agencé.

><

Équipement vendus par Argaïe :

Équipements (De Haute qualité maximum) :

• Arme à 1 main : Glaive - Epée longue - Gantelets en métal - Poignard - Kriss - Dague
• Arme à 2 mains : Lance avec pointe en métal - Espadon - Hallebarde
• Arme de trait : Arc bois et métal - Arbalète bois et métal
• Carquois et projectiles
• Armes de jet : Couteau de lancer - Javeline

• Bouclier : Bouclier rond en métal - Écu - Pavois

• Protection corps : Cotte de mailles - Plastron - Pansière - Armure de plates
• Protection bras : Gantelet métal - bouclier de poignet - Epaulière en métal
• Protection Tête : Cervellière - Nasal - Bassinet
• Protection Jambe : Jambières en métal

Objets particuliers

• Armure Charmeuse (Armure lourde Niv.10. Cette magnifique armure peut envoûter un adversaire, l'empêchant d'attaquer son porteur à ce tour. 50% de réussite)

Fonctionnement :

• Achat :
  • Objets personnalisables : Choisir le type d'objet dans la liste, lui donner un nom, un niveau, un rang de qualité et en calculer le prix via la règle des équipements.
  • Objets uniques : Choisir l'objet dans la liste présentée.
• Vente : Le vendeur ne reprend que les objets du même type que ceux qu'il vend.
• Calcul des prix de vente, achat, réparation : via la Règle sur les équipements
• La demande doit être postée, avec le lien du post, dans le sujet d'Interventions GM.

[Aeglos]

La charrette menée par le nain s'arrêta près de la forge, ce dernier lui annonçant qu'il allait décharger sa marchandise et qu'il prendrait un verre à la taverne. Aeglos descendit de la banquette, flattant l'encolure du cheval pour le remercier du voyage qu'ils avaient effectué plus ou moins sereinement et s'arrêta devant le nain, qui ne manqua pas de grommeler en remarquant que le sindel était deux, à trois fous plus grand que lui. Aeglos posa sa main sur l'épaule de son compagnon et lui annonça:

- J'ai quelques affaires en ville, mais j'ignore si je reste longtemps à Kendra Kâr. J'ai entendu quelques rumeurs d'une aide demandée par Nessima et ma patrie me manque cruellement. Toutefois, je me ferais un plaisir de te revoir ici ou à Mertar si l'occasion se présente à moi.

Il lui sourit puis le laissa à ses affaires, pénétrant au sein de la bâtisse dont il émanait une certaine chaleur, presque une fournaise selon Aeglos qui, d'une part n'appréciait guère le feu en raison de son affiliation avec le culte de la Dame de Glace, et d'autre part parce qu'il supportait assez mal la chaleur, préférant à cela une température plus basse.

Il avisa deux charmantes assistantes, tout du moins charmantes aux yeux d'un être humain et non d'un sindel, et un homme d'une forte carrure qui martelait sans cesse son enclume. Tout autour, sur les murs ou dans les rateliers se trouvaient armures et armes en tout genre. Le sindel n'était guère porté sur la violence et la guerre, mais il avait récupéré un équipement plutôt encombrant et préférait de loin le dépenser chez un forgeron de Kendra Kâr plutôt que de se faire voler son équipement par n'importe quel voleur ou brigand qui renconterait à nouveau son chemin.

S'approchant du comptoir, il les salua poliment et posa l'épée d'Izurith et le plastron lourd qu'il portait depuis un moment.

- Cela devrait vous intéresser, je doute que vous ayez déjà vu de telle beauté et comme vous le voyez, je ne suis guère taillé pour le combat rapproché.

(Vente de l'armure lourde lvl 15 (1575 yus) et de l'épée d'Izurith lvl10 (350 yus) : total de 1925 yus)

[GM Apprenti 2]

Intervention pour Aeglos

Lorsqu’Aeglos entre dans la boutique, les deux assistantes lèvent les yeux de leur comptoir pour l’observer tandis qu’il approche, lui souhaitant la bienvenue. L’une lui sourit tandis que l’autre hausse un sourcil tandis qu’il dépose l’épée et l’armure qu’il souhaite vendre en en ventant la qualité à sa façon. Cette dernière examine les objets tandis que l’autre reste comme hypnotisée par le Sindel, avant que la voix sèche de sa collègue ne la fasse sortir de sa rêverie.

- Phanie ! Tu peux montrer l’épée à Argaïe ?

Adressant un dernier regard au Sindel, la dénommée Phanie obtempère et s’en va discuter avec l’imposant forgeron qui ne s’arrête pas de battre le fer tandis que l’assistante restée au comptoir dépose tant bien que mal l’armure lourde sur un mannequin avant d’écouter ce que lui rapporte sa consœur et de se tourner de nouveau vers Aeglos.

- En effet c’est intéressant… 963 yus pour le tout vous conviendrait-il ? Et si vous craignez le combat rapproché, n’hésitez pas à jeter un œil, nous avons des protections qui restent efficaces tout en étant très légères.

Elle désigne un coin en particulier avec un sourire avant de tendre la rondelette somme prévue

- Vous fallait-il autre chose ?

Elle se tient à la disposition d’Aeglos si c’est le cas. Sinon, elle va retourner à ses affaires non sans soupirer en voyant sa collègue ne cesser d’observer le Sindel d’un air admiratif et intéressé.

[Aeglos]

Les observant discrètement travailler, l'une fixant son regard sur sa personne, sans que cela ne leur dérange ou ne l'incite à la charmer, Aeglos écouta la seconde assistante demander plus d'informations sur le prix des deux équipements au forgeron. La dénommée Phanie qui semblait rêvasser revint vers sa collègue pour lui indiquer le prix, cette dernière lui demandant si 1925 yus lui suffiraient. La somme était largement suffisante aux yeux du mage qui ne s'y connaissait pas tant que cela sur les armes et armures, préférant se reposer sur sa magie pour se protéger et utiliser sa langue plutôt qu'une lame pour convaincre plutôt que tuer ceux qui n'étaient pas en accord avec ses idées.

Lorsque l'assistante lui proposa un équipement léger mais qui pourrait le protéger en cas de confrontation immédiate et bien trop proche aux goûts de n'importe quel mage, il hésita un instant, n'étant pas habitué aux armures de cuir, toutefois son acuité visuelle lui permit de déceler quelques équipements en cuir qui ne seraient pas de trop pour protéger sa patrie.

Il n'avait ni touché la bourse bien garnie qu'elle avait posé sur le promontoir ni quitté sa place depuis lors qu'il lui annonça d'une voix calme et douce :

- Effectivement, je pense que je vais suivre votre conseil. Je vois une paire de gantelets, de bottes de cuir qui m'iraient parfaitement et cette armure de cuir est de bonne qualité.

Il leur sourit avant de pointer chacun des articles que sa vue perçante avait remarqué, puis lorsqu'il sera servi, les prendra, s'inclinera respectueusement devant elles avant de partir.

(Achat de gantelets en cuir + bottes de cuir + armure en cuir le tout lvl6: total de 450 yus)

[GM Apprenti 1]

Intervention pour Aeglos

L'assistante, visiblement ravie d'avoir réussi à persuader le Sindel d'acheter quelque chose, s'empressa de lui apporter l'équipement demandé :

"Excellent choix messire, le cuir est de très bonne qualité, vous ne serez pas déçu!"

Elle compta soigneusement la somme requise, prélevée dans la bourse qu'Aeglos avait laissée sur le comptoir, puis le contempla avec un sourire rêveur aux lèvres tandis qu'il s'équipait puis quittait la boutique.

[Akihito]

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Deuxième Arc : L’art de faire parler la Foudre

Chapitre XXXII.2 : La visite de Kendra-Kâr

Si la forge des Himatori était une boutique familiale, celle d’Argaïe était bien plus impressionnante. A l’instar de la forge de Mertar, celle-ci était composée d’un grand hall dans laquelle des râteliers d’armes et des mannequins d’armures composaient l’intégralité du décor. Un comptoir long d’une dizaine de mètres tenu par deux jeunes femmes séparait l’espace réservé aux clients de celui où les forgerons travaillaient. Trois personnes étaient d’ailleurs en train d’assister une quatrième, plus musculeuse, et produisaient le tintement de l’acier en train d’être travaillé. Plusieurs personnes de différentes ethnies et races observaient les armes ou armures, pour la plupart par simple curiosité et flâneries et d’autres avec des expressions bien plus concernées. Les deux voyageurs passèrent par la seule et unique entrée gardée par deux solides gaillards armés de lances. Dans un chuchotement, Anthelia expliqua qu’ils étaient là pour prévenir de tout vol des objets présentés dans le hall. A leur air patibulaire, il se douta que rares seraient les personnes à tenter une action aussi audacieuse.
Au comptoir, deux files se tenaient en face des deux vendeuses tenant le comptoir : au-dessus de la première, une kendrane rousse en tablier brun, se trouvait un panneau de bois noble frappé d’une épée. Le second panneau surplombant la seconde vendeuse était orné lui d’un dessin de plastron d’armure. Les symboles avaient ce mérite d’être clair et ils s’engagèrent dans la seconde file, composée d’une seule personne en train de parler avec la vendeuse, des grèves polies sur le comptoir. La courte chevelure blonde du client laissait apercevoir de longues oreilles pointues blanches, ce qui indiquaient que c’était vraisemblablement un hïnïon. Il déposa une petite bourse sur le comptoir, prit les grèves et après un bref salut à son interlocutrice, s’en alla sans jeter un seul regard à Akihiko. Ce dernier s’avança et détailla la vendeuse pendant qu’elle rangeait la bourse sous son comptoir. Une femme kendrane issue d’un métissage probablement, vu qu’elle possédait une peau plutôt mate pour une native du royaume. Son visage laissait entendre qu’elle devait être entrée dans la trentaine ou n’en était pas loin, exprimant un mélange discret entre l’assurance de l’âge et la vitalité de la jeunesse. Elle portait également un tablier de cuir mais à la différence de sa collègue, elle le portait seulement à la taille et il n’était pas attaché au niveau du cou, rendant visible une tunique à manche courte rouge de bonne facture. Les mains qu’elle posa sur le comptoir étaient elles aussi trop intacts pour avoir manié le marteau du forgeron.
Après un long soupir, elle tourna son regard bleu acier vers son nouveau client et força un sourire.

"Bonjour cher client, je suis Phanie. Bienvenue à la Forge d’Argaïe. Que puis-je pour vous ?

- Bonjour mademoiselle Phanie. Voilà, pendant mon voyage, j’ai dû affronter et défaire un Drakarn, une sorte de léviathan marin. J’ai pu récupérer une partie de ses écailles qui m’ont donnée bien du fil à retordre à percer, aussi me suis-je dit qu’elles pourraient peut-être servir à confectionner une quelconque pièce d’armure ?

- Un Drakarn vous dîtes ? demanda d’un air étonné la jeune femme. Je n’en ai jamais entendu parler, mais ce doit-être une créature terrifiante pour porter un tel nom.

- On ne vous le fait pas dire, répondit Anthelia en décrivant sommairement le monstre tandis que Akihiko extirpait le sac contenant les écailles données par le capitaine.

- Vous devez être un combattant puissant pour être venu à bout d’une telle créature !

- Je n’étais heureusement pas seul pour l’abattre, mon amie a elle aussi participé, de même que quelques autres personnes. Voici les écailles, vous pensez pouvoir en faire quelque chose ? "

La jeune femme plongea la main dans le sac et en tira une écaille de la longueur d’un pouce et la fit miroiter à la lueur du jour qui perçaient par les grandes fenêtres ornant le hall et servant de vitrine. Elle s’excusa un instant et héla un apprenti, le chargeant d’aller lui chercher Argaïe. Elle s’en retourna alors vers Akihiko.

"Veuillez excuser le temps que cela peut prendre, mais c’est un type de matériau que nous ne voyons pas souvent. J’ai donc fait quérir le maître-forgeron, il pourra vous en dire plus.

- Aucun problème, acquiesça le jeune homme avant de voir la jeune femme soupirer de nouveau. Tout va bien ?

- Oh oui oui, excusez mon impolitesse. C’est simplement que les clients sont parfois assez… Difficiles.

- Comme celui qui vient de passer ?

- Lui tout particulièrement. C’est la troisième fois qu’il vient se plaindre de l’ajustement de ses grèves et comme il paye, il estime que cela lui donne tous les droits.

- Un personnage des plus irritants alors… Allez, courage mademoiselle Phanie, il y a des abrutis partout, c’est comme ça. Mais il ne faut pas se laisser décourager !

- Merci de votre sollicitude, répondit la vendeuse dans un sourire cette fois bien plus chaleureux. Ah, voilà Argaïe."

Elle s’effaça pour laisser place à un forgeron très musclé qui n’avait pas besoin de son tablier pour justifier son statut de forgeron. Bien que plus petit que Akihiko, ses bras étaient aussi épais que ses cuisses et les traces de suie maculaient son tablier, de même que quelques endroits où le cuir avait vraisemblablement brûlé. Il salua le jeune homme et après s’être essuyé les mains sur un torchon pendant à sa ceinture, examina les écailles.

"Ce sont bien des écailles de Drakarn. Par Meno, cela fait une paye que je n’en ai pas vu. Où avez-vous trouvé ça mon garçon ?

- Sur le Drakarn lui-même.

- Cela a dû être un combat des plus éprouvants. Mais ces écailles, une fois traitées, pourront faire une bien belle pièce. Que voulez-vous que j’en fasse ?

- Eh bien… réfléchit Akihiko en se grattant le menton. C’est une bonne question. Que me proposeriez-vous ?

- L’idéal serait de profiter de la souplesse de l’assemblage des écailles. Une cotte d’écailles serait le choix le plus judicieux, mais je vois que vous portez déjà une cotte de mailles de Faerunne et je doute de pouvoir en faire quelque chose de plus résistant. Mais cela pourra protéger efficacement vos bras ou vos jambes sans gêner leurs mouvements.

- Je préfère indéniablement protéger mes bras. Et mes protections actuelles ont bien vécu, il serait peut-être temps de les changer. Je quitte la ville dans quatre jours, cela vous laisse-t-il assez de temps pour réaliser ce travail ?"

A suivre...

Achat HRP : Achat de protections de bras : Bras d’armure en cotte d’écailles de Drakarn (Armure intermédiaire, Niv.17) : 2000 yus.

[Gamemaster6]

Intervention pour Cherock

Le forgeron étudia rapidement les écailles contenues dans le sac que Cherock avait avec lui avant d’examiner les bras du jeune homme. Phanie, sur sa demande, pris différentes mesures sur les bras de Cherock, du tour de son poignet à la longueur de son avant-bras en passant par la hauteur du coude. Lorsqu’elle eut terminé et donner les informations au forgeron, celui-ci se tourna vers le fulguromancien.

- J’ai une commande en cours, je m’occuperai de celle-ci juste après, donc revenez demain après-midi, ce sera prêt sans faute. Phanie, je te laisse voir les détails.

Emportant le sac d’écailles il retourna dans son atelier sans ajouter un mot de plus tandis que son assistante donnait quelques détails à Cherock.

- Au vu de la particularité du matériau, je pense que vous ne pourrez pas récupérer plus que les équipements demandés, Argaïe va sans doute faire des essais avant de fabriquer définitivement vos protections, pour être sûr de leur qualité. Mais s’il dit que ce sera prêt demain, ce sera le cas.

Lorsque Cherock revint, le lendemain, il trouva Phanie accoudée au comptoir, visiblement lasse. En l’apercevant, un sourire sincère s’afficha néanmoins sur son visage.

- Bonjour, vos protections sont prêtes, je vous amène ça.

Disparaissant quelques minutes, elle revint avec un baluchon qu’elle ouvrit, dévoilant les fameuses protections en écaille de Drakarn. Le travail était d’une qualité indiscutable et les écailles polies semblaient briller sous la lumière des torches et de la forge, nul doute qu’elles feraient de même sous le soleil. Phanie ajusta ne dernière fois les protections sur le bras de Cherock et, voyant que la taille était parfaite, lui donna le prix d’une telle création.

- Alors… pour tout ça, main d’œuvre, matériaux, temps…

Elle marmonna dans sa barbe inexistante tout en faisant un comptage si rapide que les chiffres semblaient être une incantation obscure pour les oreilles de Cherock, avant de relever la tête.

- Un total de 2000 yus tout rond ! Avez-vous besoin d’autre chose avec cela ?

[Akihito]

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Deuxième Arc : L’art de faire parler la Foudre

Chapitre XL.1 : La douceur d’une femme.

La forge D’Argaïe, tout comme le premier jour de sa visite, était vibrante d’activité. Mais contrairement à la dernière fois, il n’eut pas à faire la queue et put directement rejoindre la vendeuse au regard bleu dont le nom lui revint juste à temps.

« Bonjour Mademoiselle Phanie. Désolé pour le retard, j’ai eu un petit… Contre-temps. Mes protections sont-elles prêtes ?

- Bonjour Monsieur Akihiko, un plaisir de vous revoir. Oui, elles le sont, je vous les amène. »

La vendeuse avait dit tout cela dans un grand sourire chaleureux, ce qui fit grogner Anthelia à ses côtés. Sa réaction amusa Akihiko qui comprenait enfin le petit manège de la jeune femme.

« Déjà jalouse ? »

Pour toute réponse, il eu droit au poing fermé de la jeune femme cognant gentiment son épaule, ce qui fit rire le jeune homme qui l’invita à recommencer une fois qu’il aurait sa nouvelle protection. Protection qui ne tarda pas à arriver dans les bras de la vendeuse. Elle fit le tour du comptoir et les posa sur ce dernier avant d’inviter Akihiko à retirer ses gants renforcés ainsi que sa cotte de maille. Il s’exécuta et se retrouva vêtu de sa tunique noire dévoilant son bras et sa cicatrice nouvellement acquise. La vue de cette dernière stoppa un instant le geste de Phanie, qui leva un regard surprit vers le jeune homme.

« Vous n’aviez pas cette cicatrice lorsque nous avons pris les mesures ! Que vous est-il arrivé ?

- C’est le fameux contre-temps mentionné plus tôt. Disons que j’ai été assez imprudent avec un artefact magique, répondit Akihiko avec un sourire sans joie.

- Vous avez décidément une vie passionnante. »

Akihiko sentit une désagréable sensation, comme une... soif de sang, émaner dans son dos. Il vit la tatoueuse foudroyer du regard Phanie, appréciant peu son ton et son sourire enjôleur. Cette dernière déglutit et se tut pour l’aider à enfiler sa protection. C’était une longue manche composée des écailles du Drakarn, doublée à l’intérieur d’un tissu plus agréable au contact que les écailles et permettre un confort sommaire, mais bienvenu. Deux sangles de cuir partaient de l’épaule pour passer sous l’aisselle opposée et maintenir la cotte d’écailles. Elles s’articulaient très bien les unes avec les autres, laissant une parfaite aisance de mouvement. Certes, le poids était autrement plus encombrant que ses anciennes protections, mais ces dernières ne protégeaient pas l’intégralité de son bras. S’il s’interrogea un temps sur la non-présence de sangle au niveau du poignet pour maintenir l’armure, il se rendit compte que les écailles, si elles permettaient une souplesse pour plier son bras et le mouvoir à son bon vouloir, ne pouvaient pas se retrousser comme une manche de tissu. Les mesures avaient aussi permis de bien cintrer le bras de Akihiko, empêchant donc tout glissement. La seconde protection vint compléter la première avec la même attache et une fois rhabiller de sa cotte de maille et de son manteau de voyage, il put constater du remarquable travail du forgeron. Quoi qu’un peu ralentit par le poids des écailles qui n’étaient pas en Faerunne, il était toujours aussi libre de ses mouvements.

« Un travail magnifique, acquiesça le jeune homme. Vous pourrez dire au forgeron Argaïe qu’il compte un nouveau client satisfait par ses produits.

- Vous m’en voyez ravie. Alors, pour le prix… Main d’œuvre, matériaux, temps… Cela fera deux milles yus tout rond ! Avez-vous besoin d’autre chose ?

- Deux mille ? Une somme qui me parait tout à fait honnête. Les voici, dit Akihiko en déposant deux yus d’or dans la paume de la vendeuse. Ensuite.. Auriez-vous un prix à me proposer pour ces gantelets ? Ils sont renforcés avec de la Faerunne, le métal élémentaire de l’air. »

Akihiko tendit les deux gants qui l’avaient accompagné depuis Mertar. Cela l’ennuyait de s’en séparer quelque part au fond de lui, mais il se devait d’avoir une protection plus décente et en meilleur état.

A suivre...

Vente HRP : Vente de : Gants en Faerunne renforcés (Armure intermédiaire, Niv.16) : 750 yus + 3*200 (doses de Faerunne de l'équipement) : 1350 yus.

[Gamemaster6]

Intervention pour Cherock

Un sourire avenant sur le visage, la vendeuse se saisit des gants et hausse un sourcil en constatant leur légèreté

- De la faerunne en effet…

Prenant le temps d’examiner les gants sous toutes les coutures, elle les repose sur le comptoir avant de visiblement réfléchir. Elle affiche de nouveau un sourire qui se réduit légèrement lorsqu’elle jette un œil derrière Cherock.

- Hrmm... Oui, alors je peux vous les reprendre pour… 1350 yus, si cela vous convient.

Elle pose ladite somme sur le comptoir et la pousse vers Cherock, attendant qu'il s'en saisisse.

- Avez-vous besoin d’autre chose ?

Si ce n’est pas le cas, elle va vite se détourner pour ne plus subir le regard orageux de la jeune femme accompagnant le fulguromancien, s’en plaignant plus tard à sa collègue en allant boire un verre entre amies.

[Faëlis]

Argaïe, le plus célèbre forgeron de Kendra Kâr, était à la tâche. Martelant puissamment le métal, il était concentré sur son travail. Sachant que la forge exigeait une grande précision et un respect des temps prescrits, Faëlis attendit patiemment qu'il ait fini. Puis, lorsque le colosse vint à sa rencontre, il lui présenta ses armures, ainsi que quelques équipements à vendre.

(((Achat cuirasse niv 18 = 3000yus
Vente arc : 1575/2=787 yus
Vente cuirasse : 525/2 = 263 yus
Total : 1950 yus)))

[Gamemaster6]

Intervention pour Faëlis

Le forgeron, sans un mot, examine les pièces apportées et écoute attentivement les demandes de l'hinïon en le détaillant avec précision, comme s'il essayait de graver chaque détail dans son esprit. D'un geste, il demande à une de ses assistantes de s'occuper de la transaction tandis qu'il retourne à sa forge pour préparer la commande. La jeune femme étudie en détail les deux objets, fronçant les sourcils en détaillant l'armure.

- Un objet intéressant messire ... je peux vous offrir 787 yus pour l'arc qui est, ma foi, de bonne facture; Cette armure... Il semble y avoir un étrange pouvoir qui en émane... je vous la reprend pour 388 yus. Quant à votre commande ... cela vous coûtera 3000 yus ... en tout cela vous fera 1825 yus messire. Pour votre armure, il faudra attendre un peu, repassez demain, elle sera prête. Souhaitiez-vous autre chose ?

Avec un aimable sourire charmeur, elle attend une potentielle réponse de Faëlis. S'il ne souhaite rien de plus, elle retourne à son précédent travail, non sans reluquer le jeune elfe.

[Faëlis]

Le forgeron se révéla de très bons conseils, même si ces conseils ne faisaient pas forcément plaisir. L'armure d'Alfy se faisait vieille et usée, et il insista sur le fait qu'il était préférable de s'en séparer. Se séparer de la mémoire de ce brave elfe noir ? C'était quelque chose de pesant... mais peut-être valait-il mieux en effet que son histoire se poursuive avec quelqu'un d'autre. Faëlis se résolut à acheter une nouvelle cuirasse, tout en vendant ses équipements superflus. Le passé devait rester dans le passé. Être aussi efficace que possible pour sauver Aliéna, c'était ça l'avenir...

Il s'engagea à revenir le lendemain pour récupérer sa pièce et repartit vers l'auberge.

[Akihito]

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Deuxième Arc : L’art de faire parler la Foudre

Chapitre XLVIII.1 : Runologie

Le mot s’imposa à lui alors qu’il voyait enfin les murailles de la cité blanche se découper au loin. « Renforcer ». Comme il s’y attendait, c’était une action, un verbe. Et pas des moindres : cela faisait quelque temps que Akihiko songeait à incruster plusieurs runes sur une pièce de son équipement, mais aucune des combinaisons qu’il avait imaginées jusque-là n’avait trouvée grâce à ses yeux. Cette nouvelle rune ouvrait de nombreuses autres combinaisons, par son sens qui se prêtait tout naturellement à la combinaison avec d’autres mots. Satisfait, il rangea la rune avec les autres et poursuivit sa route en compagnie d’Anthelia. La faim commençait à le tirailler puisque la journée avait bien été entamée, mais il se contint et attendit d’arriver en ville pour se jeter sur les fruits que proposait le premier étal qu’il croisa. Amy lui fit remarquer qu’il aurait très bien pu se nourrir dans le manoir, les bandits ne se nourrissant pas d’herbe et d’air, mais il ne releva pas. Elle avait raison quelque part, mais il n’y avait tout simplement pas penser.

(Ca ne sert à rien de s’attarder là-dessus.)

Une pomme à la main, il se dirigea vers sa prochaine destination, un magasin qu’il visitait décidément bien souvent depuis son arrivée il y a une petite semaine : la forge d’Argaïe. Cette fois-ci, il n’eut pas à faire la queue et se dirigea donc vers le comptoir qu’il n’avait pas encore visité jusqu’alors : celui orné d’une épée et qui devait donc s’occuper de tout ce qui concernait les armes. La jeune femme qui s’en occupait n’était pas Phanie (pleinement occupée avec un riche noble, ne relevant même pas sa présence) au grand soulagement d’Anthelia, mais la kendrane à la crinière rousse et aux yeux noisettes qui, si elle lui offrit un sourire alors qu’il approchait, était bien plus commercial qu’amical.

« Bonjour Monsieur, je suis Violaine. Que puis-je pour vous ?

- Bonjour mademoiselle Violaine, je souhaiterais simplement me défaire d’équipements que j’ai eu l’occasion de ramasser. Pourriez-vous y jeter un œil ?

- Mais certainement. Votre visage ne m’est pas inconnu, vous ne seriez pas venu récemment ?

- Si, répondit l’enchanteur en déposant dagues et rondache sur le comptoir et la lance appuyé dessus. Mais j’ai commercé avec votre collègue, Phanie.

- Oh, c’est donc vous… dit la jeune femme en jetant un regard amusé dans son dos, où se trouvait Anthelia. Bien, voyons voir… »

Akihiko allait la laisser à son inspection, quand une idée lui vint en tête.

« Une dernière chose : j’ai en ma possession plusieurs runes que j’aimerais faire incruster… Sauriez-vous où je pourrais trouver quelqu’un capable de me rendre ce service ? »

A suivre...

Vente H-RP :

• Rondache cerclée de fer (Bouclier, Bonne qualité) : 500 / 2 = 250 yus (je suppose qu'il est moyen)
• Lance ailée (Arme de mêlée à deux mains, Niv 15) : 1575 / 2 = 787.5 yus
• Deux dagues équilibrées (Arme de mêlée à une main, Niv16) : 1200/2 * 2 = 1200 yus.

Total : 2237 yus.

[Gamemaster2]

Intervention pour Cherock O'Fall

><

La vendeuse acquiesce avant de te répondre.

"Oui, bien sûr. Le vieux Moboutou tient une boutique non loin d'ici. Elle se trouve à l'est de la ville, vous ne pouvez pas la rater. Et puis, tout le monde la connaît."

Son œil expert s'attarde ensuite sur la marchandise dont tu souhaites te délester, visiblement ravie. Du bon matériel, qu'elle prend le temps d'observer en long et en large avant de frotter ses yeux fatigués par le travail acharné.

"Très intéressant, tout ça. Et c'est en bon état. Je vous en offre deux pièces d'or et trois d'argent."

Sur ces mots, elle ramasse la somme dans son coffre et attend ta réponse, la bourse à la main.

[Mathis]

<---Les Habitations

Je n’en avais pas ressenti le besoin jusqu’à présent, mais puisque je repartais en mission, je me devais de mettre mon équipement à jour. Ce fut donc avec une certaine fébrilité que j’entrai dans la forge. Connaissant les lieux, je me dirigeai vers la ravissante employée affairée au comptoir.

« Bonjour Phanie, Violaine n’est pas loin ? J’aurais besoin de son expertise. »

Elle m’offrit un ravissant sourire que je lui rendis.

« Bonjour Mathis, je peux te fournir mon expertise si tu veux ! »

Phanie était la meilleure en ce qui concernait les armes, mais je n’avais pas de souci de ce côté pour le moment.

« Ce serait avec plaisir, mais c’est au sujet de mes armures que je suis ici. »

S’approchant légèrement au-dessus du comptoir, elle me dit d’un air mutin.

« Alors, on se voit à l’auberge de la tortue guerrière ce soir ? »

Il nous arrivait de se rencontrer à cette auberge et de passer la soirée et parfois la nuit ensemble. Mais il n’y avait pas d’engagement entre nous deux, elle autant que moi tenait à sa liberté.

« Pas ce soir, désolée, je repars en aventure et je ne sais pas encore quand je reviendrai.»

Elle fit une petit moue de déception avant de rajouter espiègle.

« Dommage pour toi, tu ne sais pas ce que tu manques ! »

Ce à quoi je répondis sans attendre, sourire aux lèvres.

« Oh oui ! Je le sais… mais mon absence fera des heureux qui pourront enfin t’approcher… si tu leur en laisses l’occasion. »

Phanie n’était pas seulement une jolie femme, elle était dotée d’une belle personnalité, d’un irrésistible charme et d’une vive intelligence. Ajoutée à cela un caractère bien trempée, elle savait choisir son cavalier. Même si ses prétendants étaient nombreux, peu avaient ma chance de la fréquenter.

Cela dit, elle s’avança pour me donner un baiser sur la joue et me souhaiter bonne chance pour ma prochaine aventure. Suite à quoi, elle appela Violaine et partit s’occuper d’un client qui voulait des conseils au sujet de l’achat d’une épée.

Plus réservée, Violaine en vint directement à la raison de ma venue.

« Que puis-je faire pour toi Mathis ? »

Tout en mettant mes armures sur le comptoir, je donnai les explications nécessaires.

« Bonjour Violaine ! Tout d’abord, ce plastron de cuir me vint d’Esseroth, j’y tiens beaucoup, j’aimerais le faire réparer. Il est endommagé, ici et ici. » Dis-je tout en montrant les déchirures.

Je la laissai noter tout ça avant de poursuivre,

« J’aimerais aussi améliorer ce casque. Et je veux vous vendre cette cuirasse et ce plastron »

Pendant qu’elle examinait mon équipement, je rajoutai.

« J’aimerais faire l’acquisition de ces jambières de cuir là. La qualité me semble bonne et la couleur s’agence bien avec mon plastron d’Esseroth. » Dis-je en pointant de magnifiques jambières de cuirs exposés en vitrine.

(((Transaction:

• Réparation :Plastron de cuir d'Esseroth (Armure légère, Haute Qualité). (brisé) : 2 000 /4 = . = 500 yus
• Vente
  • Cuirasse Kel Attamara (Armure légère, Qualité Artisan) : 1 000 /2 = 500 yus
  • Plastron de plate renforcé (Armure lourde, Qualité Artisan): 2 000/2 = 1 000 yus
• Achat:
  • Jambière en cuir couleur assortie au plastron de Fan ming (Armure légère, Haute qualité): 2 000 yus
• Coût total: 500 +2 000 - 500 -1 000 = 1000 yus

)))


---> Forge d'Argaïe (suite)

[Gamemaster6]

Intervention pour Mathis

Violaine examine d'abord le plastron à réparer, les sourcils froncés comme si la question n'était pas aussi évidente qu'on pouvait le croire

- Oui, ça doit pouvoir se faire, je te le met de côté, repasse demain, cela devrait être réparé. Voyons la suite...

Elle prit un peu de temps pour examiner les deux plastrons, notamment celui en métal avant de déclarer.

- Ils sont en bon état, je peux t'en offrir 1500 yus. Maintenant en ce qui concerne les jambières... Voyons

Elle en choisit une paire parmi celles présentes, correspondant à la demande de son client et la posa devant Mathis.

- Essaies et, si elles te vont, ce sera 2000 yus, donc au total... Je te demanderai 1000 yus. Tu devras juste repasser demain pour les réparations sur le plastron. Cela te convient ?

[Mathis]

<---Précédemment à la forge d'Argaïe

En bonne connaisseuse, Violaine examina attentivement chacune des pièces que je lui avais présentées.
A mon grand soulagement, elle m’annonça qu’il était possible de réparer le plastron, mais que je devrais revenir le lendemain. Ce qui me contraria légèrement puisque je prévoyais partir dans la journée. Mais je préférais faire le compromis de ne partir que le lendemain, portant fièrement ce plastron originaire d’Aliéanon.

Sans surprise de ma part les deux plastrons que je lui laissai étaient en très bon état et le prix qu’elle m’en offrit me parut très raisonnable.

Violaine avait l’œil et les jambières qu’elle choisit pour moi m’allèrent comme un gant. Le prix suggéré me convint parfaitement.

****

Une fois à la maison, je fis l’inventaire complet de mon sac et décidai ce que j’emporterai avec moi pour ma nouvelle mission.

****

Je revins le lendemain, et plastron me tendit le plastron, je le mis immédiatement et j’en fus satisfait. Après avoir salué Phanie et Violaine, je repartis vers la boutique de Lilo.

---> Boutique de Lilo