Le Marché

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Yuimen
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Le Marché

Message par Yuimen » mer. 27 déc. 2017 15:20

Le marché

Image


La place du marché est énorme et ne comporte pas moins d'une centaine de tentes et de stands en tout genre. Certains commerçants ne sont là que de passage puisqu'ils vont de ville en ville, mais d'autres passent toute leur année là sur le terrain.

On vend de tout du moment que ça aide les ménagères. On trouvera ici bon nombre de femmes et de serviteurs qui viennent faire leurs courses pour préparer le repas ou enrichir leur vaisselle. Beaucoup de charrettes sillonnent les allées de ce marché, et ceci du matin au soir puisque les marchands arrivent très tôt pour proposer leurs denrées journalières à la vente et repartent très tard le soir.

Relativement verdoyante, cette place est très accueillante pour qui aime la foule, mais il faut bien tenir ses affaires car les voleurs sont nombreux à l'heure où le porte monnaie se vide à toute allure. Les miliciens sont bien sûr présents, mais ce n'est pas l'endroit où on les trouve le plus, loin de là...

><

Objets vendus par les marchands :

Équipement (De bonne qualité maximum) :
  • Arme magique 1 main : Orbe
  • Arme magique 2 mains : Bâton
  • Protection corps : pourpoint - robe
  • Protection tête : diadème - capuche
  • Capes
  • Bijoux magiques
  • Ceinture de consommables
Fluides magiques d'éléments :
  • Fluide 1/16e, 1/8e, de tous les types d'éléments.
Divers :
  • Objets RP
  • Gourdes magiques et potions (sauf les immenses potions)
  • Carquois et projectiles.

Fonctionnement :
  • Achat :
    • Objets personnalisables : Choisir le type d'objet dans la liste, lui donner un nom, un niveau, un rang de qualité et en calculer le prix via la règle des équipements.
    • Objets uniques : Choisir l'objet dans la liste présentée.
  • Vente : Le vendeur ne reprend que les objets du même type que ceux qu'il vend.
  • Calcul des prix de vente, achat, réparation : via la Règle sur les équipements
  • La demande doit être postée, avec le lien du post, dans le sujet d'Interventions GM.

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Kerenn
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Re: Le Marché

Message par Kerenn » sam. 6 juil. 2019 19:37

Alors que j'arpente les rues de la capitale Kendrane en direction du temple des plaisirs, j'avise l'immense marché qui se tient sur une vaste place verdoyante proche du centre-ville, ce qui me fait penser que je trouverai là certaines "bricoles" que je n'ai pu me procurer sur Elysian et qui m'aideront fortement dans la tâche que je me suis fixée. Profitant sans vergogne de ma stature et de mon inquiétante apparence, je fends la foule tout en restant extrêmement vigilant, sachant que de nombreux tire-laines traînent dans le coin. Après une quinzaine de minutes de recherche, je finis par trouver ce que je cherche: un vendeur de potions et autres utilitaires magiques. Je m'approche prestement de son comptoir de manière à ce qu'il me repère, ce qui n'est pas sorcier compte tenu de ma race et de ma taille, afin de lui demander:

"Salutations, marchand. J'aurais besoin d'une grande gourde magique ainsi que d'une certaine quantité de potions et fluides: Cinq grandes potions de Mana, cinq grandes potions de soin, cinq grands élixirs d'énergie; Ainsi que deux fluides d'obscurité costauds, un petit fluide d'obscurité et quatre fluides de feu sérieux. Peux-tu me fournir ça?"

J'appuie ma demande d'un froid rictus et ajoute à mi-voix:

"Et évite d'essayer de m'arnaquer, je le prendrais très mal."

J'espère qu'il sera en mesure de me vendre ce que je suis venu chercher. Il est plus que temps que ma puissance magique prenne toute son ampleur et puis, m'équiper un peu en vue d'éventuels ennuis ne sera vraiment pas un luxe. Qui sait où ma quête me conduira?

Note GM:

Achat de:

1 gde gourde magique (500 yus)
5 gdes potions de Mana (5*110=550 yus)
5 gdes potions de soin (5*100=500 yus)
5 gds élixirs d'énergie (5*110=550 yus)
2 fluides obscurité 1/4 (2*250 yus=500 yus)
1 fluide obscurité 1/16 (50 yus)
4 fluides de feu 1/4 (4*250=1000 yus)

Total: 3650 yus

Si vous ne parvenez pas à trouver la vérité en vous-même, où donc espérez-vous la trouver?
Zenrin Kushu

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Gamemaster8
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Re: Le Marché

Message par Gamemaster8 » dim. 7 juil. 2019 01:21

Intervention Gmique pour Kerenn

A ta salutation, le marchand se contente de te répondre par un signe de tête, trop occupé à prendre en note mentalement ce que tu lui demandes. Lorsque tu le préviens de ne pas lui jouer de tour son visage blémit, ce qui trahit sa crainte de toi, car il tente de garder son calme et de ne pas paraître intimidé outre mesure.

Sans perdre une seconde , le jeune blondinet ramasse une à une les fioles demandées et les dépose sur la table devant lui. Avant de te les remettre, il refait le compte pour s'assurer qu'il n'a rien oublié. Il est jeune dans le métier, mais consciencieux.

Ayant repris sa contenance, il t'annonce le prix.

"Mes potions sont de qualités monsieur, vous me devez 3 650 yus."

Une fois que tu as lui as remis son dû, il répond au client suivant, un nain grognon impatient, qui manque de te bousculer lorsque tu quittes le comptoir du marchand.
Image
À votre service, pour le plaisir de rp !

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Kerenn
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Re: Le Marché

Message par Kerenn » dim. 7 juil. 2019 02:47

Le marchand, un jeune blondinet, pâlit lorsque je le préviens de ne pas tenter de me la jouer à l'envers, mais il ne s'en active pas moins pour me fournir ce que je lui ai demandé en précisant que son matériel est de qualité. Un fin sourire carnassier relève mes lèvres: ça j'en jugerai, et mieux vaudrait pour lui que ce soit le cas car au vu de la petite fortune qu'il me demande, je n'hésiterai pas à le retrouver pour lui exposer mon point de vue. Une fois mon dû payé, je suis en train de ranger soigneusement mes achats de manière à ce qu'ils ne risquent pas de cliqueter - les vieilles habitudes ont la vie dure - lorsqu'un Thorkin bougon manque me heurter dans sa précipitation à rejoindre le comptoir. Fut un temps où cela lui aurait valu de très gros ennuis, mais j'ai changé et je ne tiens par ailleurs nullement à perdre mon temps avec la milice. Aussi est-ce d'un ton dangereusement neutre que je lui propose:

"Soyons courtois, voulez-vous?"

Le Thorkin me jette un regard agacé mais, rendu prudent par ma carrure et mon apparence martiale, finit par grogner un assentiment et s'écarte quelque peu. J'achève de ranger mes affaires, sauf l'un des grands fluides d'obscurité que j'avale aussitôt d'une traite.

(Brrr! Saleté, c'est glacial!)

J'ai un peu l'impression que je viens d'ingurgiter un poison mortel qui me glace le corps au point que j'en ai la chair de poule, mais je sens aussi la sombre puissance des fluides obscurs qui se répand dans mes veines, emplit l'entier de mon corps, terrible mais infiniment délectable, désirable. Un sourire féroce ourle mes lèvres tandis que des idées de violence et de mort me traversent l'esprit, mais je les dompte sévèrement en me concentrant sur le visage de Kahena et elles ne tardent pas à s'estomper. Le froid mettra plus de temps à se dissiper à ce qu'il semblerait, mais qu'importe, ce n'est de loin pas pire que certaines nuits dans le désert de Sarnissa et cela ne m'a jamais empêché d'agir. Aussi est-ce sans plus tarder que je reprends ma route en direction du Temple des plaisirs, pressé maintenant d'y parvenir.

Note GM:

-absorption d'un fluide d'obscurité 1/4

Si vous ne parvenez pas à trouver la vérité en vous-même, où donc espérez-vous la trouver?
Zenrin Kushu

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Aeglos
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Re: Le Marché

Message par Aeglos » jeu. 29 août 2019 16:27

Vérifiant que les lanières de cuir de son armure étaient correctement serrées, Aeglos se dirigea tranquillement vers le marché. Il était presque impossible de rater le marché de Kendra-Kâr avec ses nombreuses tentes et étals proposant des articles en tout genre. La vie grouillante de Kendra-Kâr avait de quoi fasciner le sindel. Tous ces humains aux vies si courtes, si pleins de vie et aux esprits emplis de rêves qu'ils ne réaliseraient sans doute pas tous, et pourtant cela ne les empêchait pas de poursuivre leurs objectifs sans relâche. Son peuple méprisait les humains, ils étaient arrogants, ignorants et grossiers. Cette croyance était encore plus répandue à Tahelta, il en avait été témoin à de nombreuses reprises lors des multiples bals et autres banquets exquis à la cour royale de Tahelta. Pourtant, Aeglos était différent des siens, les humains n'étaient pas à ses yeux des animaux impis qu'il fallait au mieux tenir éloignés de la civilisation éclairée des sindeldi ou au pire massacrer jusqu'aux derniers. Au contraire, selon lui, ils représentaient une facette de la beauté de ce monde. Leur fragile existence était la quintescence même de la beauté et en tant que prêtre de la Dame Blanche, le sindel se faisait un devoir de préserver toute beauté existante sur Yuimen et sur les autres mondes si l'opportunité se présentait à lui.

Se mêlant à la foule, il avisa plusieurs étals qui l'intéressaient tout particulièrement. Il trouva un vieil homme accoudé au comptoir de son commerce qu'il salua avec la plus grande déférence. Si les armures n'étaient pas son domaine d'expertise, il en allait tout autrement des objets magiques.

- Vous avez de biens beaux articles à ce que je peux voir. Il me faudrait une grande fiole de fluide de glace.

Une fois ses achats effectués, il se dirigea vers un autre étal qu'il avait remarqué également. Celui-ci commençait à attirer du monde, surtout des apprentis aventuriers humains qui semblaient avoir été appâtés par l'offre faite par Nessima. La cité de Tahelta voire en premier lieu la compagnie aérienne auront tôt fait de les dissuader selon lui. Lorsqu'il put enfin s'approcher de l'étal occupé par un homme d'une trentaine d'année, il lui annonça tout de go:

- Deux potions moyennes de mana ainsi que deux potions moyennes de soin ne seront pas une sinécure pour aider mon peuple, si vous voulez bien pourvoir à mon besoin.

Une fois ses achats terminés, il se rendra près de la piste d'atterrisage de l'aynore qui le conduirait à Tahelta.


( 1/4 de fluide glace (250 yus), 2 potions moyenne de mana (100 yus) et 2 potions moyennes de soin (100 yus): total de 450 yus)

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GM Apprenti 1
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Re: Le Marché

Message par GM Apprenti 1 » jeu. 29 août 2019 21:02

Intervention pour Aeglos


Le vieil homme, tenancier du premier commerce auquel Aeglos se rendit, observa le Sindel d'un air surpris disant assez qu'il ne croisait pas souvent des membres de ce peuple dans la région. Mais, bon commerçant, il s'empressa de dénicher le fluide que le mage lui demandait et le posa devant lui :

"Voici, messire Elfe. J'en demande la modique somme de 250 yus, premier choix garanti."

Il encaissa son dû après avoir contrôlé que le montant soit exact et secoua la tête d'un air perplexe alors que le Sindel s'en allait, comme s'il se demandait ce qui se tramait pour qu'un de ces rarissimes Elfes Gris se ballade à Kendra Kâr. Au comptoir suivant, ce fut un jeune blondinet d'une trentaine d'années qui l'accueillit ; s'il parut moins surpris que le précédent marchand, son sourire s'élargit à la commande d'Aeglos et il ne tarda pas à lui sortir les quatre fioles demandées :

"Hop, deux potions moyennes de mana et deux potions moyennes de soin, ça vous fera 200 yus je vous prie!"

Tout comme son confrère, il vérifia soigneusement le montant avant de l'encaisser et de souhaiter une bonne fin de journée à son client.
.

De l'autre côté du miroir... Mais je vous aiderai sans vous décevoir !
GM en apprentissage, dégagez le passage !

.

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Ulric
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Re: Le Marché

Message par Ulric » ven. 30 août 2019 15:17

Les rues

Le marché était un véritable village au sein même de la Cité Blanche. Un village fait de tentes et d’étals en tous genres, avec ses propres axes principaux et voies étroites dans lesquels s’engouffraient avec entrain une clientèle en mal de dépenses. La plupart des stands proposaient des articles du quotidien nécessaire aux citoyens de Kendra-Kâr : légumes, ustensiles, étoffes colorées ou épices embaumant l’air. Devant ceux-là, Ulric apercevait surtout des femmes faisant leurs courses pour le repas du soir, ou des hommes en livrées de serviteurs chargés de remplir le garde-manger de leurs maitres aristocrates.

D’autres stands proposaient des produits plus exotiques : potions, bâtons, robes de mages, et autres. Il aperçut un elfe vêtu de cuir s’offrir une fiole de ce qui devait être des fluides de glace. C’était si simple, pour certains ! Si seulement les kendrans n’étaient pas si méfiants envers les fluides sombres, cela ferait longtemps qu’il aurait pu commencer à explorer son don.

Ulric passa derrière l’elfe qui terminait de payer sa nouvelle acquisition, profitant de sa grande taille pour balayer les alentours du regard au-dessus de la foule compacte. Il aperçut enfin un stand qui semblait proposer ce qu’il cherchait. Il se fraya un chemin entre les badauds, ce qui n’était pas compliqué, ces derniers se poussant d’eux même de son chemin tout en vérifiant que leur bourse était toujours bien en place.

L’apprenti mage arriva enfin devant le stand : ce dernier proposait diverses étoffes et vêtements, d’avantages destinée aux classes laborieuses de la ville. Des vêtements simples qui ne retenait pas l’attention : c’était parfait. Cependant, le commerçant regardait Ulric d’un œil mauvais, s’attendant sans doute à ce qu’il lui demanda des produits gratuits en guise de bonne action.

« Je ne fais pas la… »


« Charité », le coupa Ulric, « Je sais. »

Ulric sortit sa bourse pour montrer qu’il avait de l’argent : pas beaucoup, certes, mais il en avait. Il pointa une tunique en lin sans coloration qui pendait dans le fond du stand, ainsi que des braies de laine brune -le genre qui tiendrait sur la longueur- et demanda un prix. Le commerçant lui indiqua une somme -qu’Ulric savait encore payer, par miracle- et ils effectuèrent la transaction sans plus un mot.

Ulric s’éloignât du stand sans un « merci ». Bien que son interaction avec le marchand l’eût énervé, il était aussi soulagé. Il pourrait à nouveau se fondre dans la masse, sans sa vieille tunique déchirée et tachée de sel. Dès qu’il serait de retour à l’auberge, il pourrait s’en débarrasser et, avec les haillons, il laisserait, symboliquement, son ancienne vie derrière lui. Bien que, se dit-il, la symbolique ne changerait sans doute pas grand-chose au fait qu’il avait du sang sur les mains et qu’il y avait des gens en ville qui voulaient très certainement sa peau.

Ce n’était pas que Wilifrid avait été la première personne qu’il avait tué, ni même qu’il ressentait des remords, mais auparavant, il avait au moins son gang pour l’épauler.

L’apprenti mage tenta de chasser ses inquiétudes en repensant aux exercices qui l'attendaient, maintenant qu'il pensait avoir compris comment lancer son sort. Ça valait bien le coup de prendre des risques, si ça lui permettait de développer ses pouvoirs. Et puis, s’il voulait une vie sans risque, il serait resté à Luminion et aurait ouvert une boutique.

Soudain, une voix tira Ulric de ses pensées :

« Hey, grand machin ! »

Ulric se retourna, et découvrit un homme de très petite taille. Ou un très grand sinari ? Il n’arrivait pas à le dire. Le nouveau venu avait d’énormes pieds, mais toujours assez standards pour avoir des chaussures à sa taille, et d’épaisses rouflaquettes brunes encadraient son visage potelé. Un vieux manteaux recouvrait ses épaules et dissimulait à moitié un gilet de cuir par dessous. Il devait faire quelque chose entre 1 mètre 40 et 1 mètre 50, à vue d’œil. C’était trop grand pour un sinari, non ? Pas qu’il en ait vu assez souvent pour en être sûr.

« Surveille ta langue, nabot. »

Il lui lança un regard noir, faisant comprendre qu’il n’avait clairement pas envie d’être emmerdé, mais le potentiel sinari ne se montra pas intimidé. Il avait l’air un peu amusé, même.

« Oh, pardonnez-moi, je ne voulais pas vous offenser. », dit-il avec une fausse révérence dans la voix. « Je voulais juste parler un peu. »

« Eh bien, tu vois, j’étais en train de vendanger dans le coin », commença-t-il, en employant un argot de voleur pour « couper des bourses » qu’Ulric n’eut pas de difficulté à comprendre, « et, pour être honnête, quand je t’ai vu passé, la tête dans la lune, je me suis dit « Tiens, voilà une récolte facile, quoiqu’un peu maigre », et j’allais passer à l’action quand j’ai remarqué deux choses. Tu sais lesquelles ? »

« Non. », répondit Ulric, tout en s’assurant que sa bourse pendait toujours à sa ceinture.

Sa bourse était toujours bien là, ainsi que sa dague, mais il garda ses mains dessus, juste au cas où. Le petit homme n’attirait pas sa confiance, en admettant qu’il avait essayé de le voler il y a une minute de ça.

« Tu n’es pas pour les devinettes, hein ? Pas grave, je vais te dire quoi, mais d’abord on va aller se trouver un coin un peu plus calme. »


Vers les rues
Modifié en dernier par Ulric le lun. 15 févr. 2021 15:21, modifié 2 fois.

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Madoka
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Re: Le Marché

Message par Madoka » lun. 2 sept. 2019 21:21

Mon porteur est rapide, malgré le poids et l’encombrement, nous marchons vite et grâce à cela étonnamment, nous passons facilement à travers la foule, car la plupart des passants s’écartent en vue du colosse bourru.
J’achète des provisions pour plusieurs jours, des fruits secs et frais, de la viande et du poisson salés, quelques morceaux de fromages à la pâte dure et du pain large qu’on me conseille pour les premiers jours. Je vais de marchands en marchands pour trouver tout ce qu’il me faut et remarque en longeant une allée où se trouvent majoritairement des artisans, la robe rouge de Tina. La jeune femme déambule d’étals en étals.

Curieuse, je garde un œil vers elle tandis que sur les conseils d’un passant, je me dirige vers le comptoir d’un commerçant qui offre un prix raisonnable pour l’achat de belles pièces.

« Monsieur bonjour. Je dois revendre ces deux épées et la rumeur dit que vous appréciez les armes de qualité. »


suivant


((hrp :
Vente : Deux épées droite (Arme de mêlée à une main, Niv.15) = 1050 yus))
Modifié en dernier par Madoka le ven. 6 déc. 2019 23:06, modifié 1 fois.

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Gamemaster6
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Re: Le Marché

Message par Gamemaster6 » lun. 2 sept. 2019 22:03

Intervention pour Madoka

Le marchand affiche un air jovial lorsque Madoka s’approche et lui présente les objets qu’elle souhaite vendre.

- Bonjour demoiselle. Et oui, cela se pourrait bien, montrez-moi donc !

Il examine les deux armes d’un œil avisé, les outrant entre ses mains, en vérifiant le tranchant et l’équilibre avant de sourire à la jeune femme.

- Ma foi vous aviez raison, de belles pièces que voici. Je vous les reprends pour 1050 yus si cela vous convient. N’hésitez pas à jeter un œil à ma marchandise, je suis à votre service.

Souriant aimablement, il range les deux épées sous son étal et tend la somme à Madoka, lui laissant le temps de compter. Si elle ne désire rien d’autre, il lui souhaite une bonne journée et va s’occuper d’un autre client qui semble impatient.
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Quand on l'appelle, il apparaît !!
Et il reste, alors gare !

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Yurlungur
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Re: Le Marché

Message par Yurlungur » mar. 3 sept. 2019 16:04

...

Elle était épuisée. En sortant du temple des maîtres, elle était rapidement retournée à l'auberge pour prendre un repas de midi rapide, puis pour s'étirer pendant vingt bonnes minutes, histoire d'éviter de trop fortes courbatures. C'était Arsok qui lui avait montré comment faire, elle qui auparavant laissait ses muscles en plan – et les dieux savaient que c'était nécessaire avec un maître pareil. Puis, ayant déposé une bonne partie de son équipement dans la chambre pour se balader plus commodément en ville, elle se laissa porter par ses propres pas et le flux la conduisit naturellement vers un point névralgique : le marché. En ce début d'après-midi, il était bondé et elle se glissait dans la foule en sachant bien qu'ici, personne ne la regardait. Ses pas, sa posture même et la facilité avec laquelle elle esquivait les passants inattentifs, les miliciens ou encore les charrettes un peu trop nerveuses dénotaient certes une agilité hors normes, mais personne n'avait le temps d'y prêter attention.

Elle s'arrêtait de temps à autres à un étal, pour observer la marchandise, comme ces sculptures de plâtre un peu moches qui la faisaient rigoler en douce, piquer une pomme et la glisser dans la poche d'un proche passant pour écouter ensuite la clameur monter, et parfois même acheter quelque chose, dans le plus grand respect de la légalité. À Dahràm, elle aurait peut-être fait différemment, mais c'était à Dahràm... Ça lui semblait si loin. Et puis, là-bas, c'était la norme. Ici, des miliciens traînaient partout – et de toute façon elle avait l'argent. Elle ne souhaitait pas s'attirer d'ennuis inutiles.

Finalement, au terme de sa traversée, elle se retrouvait avec un sac bien plus lourd qu'à l'arrivée. Elle s'était laissée tentée d'abord par un passe-partout, acheté pour un prix modique à un vendeur à la sauvette peu regardant sur ses clients, qui lui avait aussi fourni un pied-de-biche et une pierre à aiguiser avant de décamper à l'approche d'une patrouille de miliciens. À un autre étal, elle avait fait des achats plus sérieux : le souvenir de son récent voyage à travers la Lande noire lui avait fait cruellement comprendre qu'il n'était pas envisageable de pérégriner sans matériel adéquat, en vivant au jour le jour dans des conditions misérables. Auprès d'un marchand assailli par de multiples aventuriers et voyageurs de tous bords, elle avait donc récupéré une tente-soldat, une couverture et un sac à paille, ainsi qu'un briquet et son amadou, plus deux cordes de cinquante mètres, un grappin et un set de cuisine tout compris. Il avait fallu tout ranger dans son sac qui commençait à se remplir, puis placer la tente par-dessus : l'ensemble compact, une fois placé sur son dos, lui donnait véritablement l'air d'une voyageuse. Le marchand l'avait curieusement observée, mais lui avait fourni tout ce qu'elle désirait, la prenant probablement pour une fugueuse, mais une fugueuse nantie – c'était ce qui importait. À côté, elle avait trouvé un carquois et des flèches pour sa nouvelle arbalète – mais la vendeuse l'avait prestement redirigée vers des carreaux, bien plus adaptés aux tirs avec une telle arme. Elle ne lui avait de fait, constatant son ignorance (mais en remarquant néanmoins la qualité indéniable de l'arme de facture ynorienne), proposé que des carreaux basiques, ce qui lui allait tout à fait. Elle en avait pris trente, avec un carquois adapté.

Plus loin, à un stand plus folklorique, elle avait pris deux craies et un jeu de cartes, sans trop savoir ce qu'elle en ferait. Mais elle observait les cartes avec de grands yeux ronds. Elle se souvenait vaguement des règles (un peu faussées par la triche permanente) de certains jeux à Dahràm, mais c'était surtout l'aspect des cartes qui l'intéressaient. Celles-ci étaient encore neuves et parfaites, représentant des personnages brillants qui la faisaient sourire. Elle avait consciencieusement rangé le paquet sur le derrière de son sac, dans une poche à part, pour éviter qu'il ne s'abîme.

Enfin, auprès d'un type aux airs de pirate qui vendait du matériel marin, elle avait acquis une longue-vue argentée et s'était amusée, une fois échappée de la foule, à regarder des bâtiments au loin, les gardes sur les remparts, ou le derrière d'une dame. Tout cela l'avait enchantée.

(((Achat de consommables et d'objets rps :
1 passe-partout : 20 yus
1 pied-de-biche : 30 yus
1 pierre à aiguiser : 5 yus
1 tente-soldat : 25 yus
1 couverture : 5 yus
1 sac à paille : 5 yus
briquet et amadou : 5 yus
2 cordes (50m) : 50*2 = 100 yus
1 grappin : 20 yus
1 set de cuisine : 25 yus
1 carquois (30 munitions) : 300 yus
30 carreaux d'arbalète basiques : 150 yus
2 craies : 2*2 = 4 yus
1 jeu de cartes : 80 yus
1 longue-vue : 350 yus
Total : 1124 yus)))

...

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Madoka
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Re: Le Marché

Message par Madoka » mar. 3 sept. 2019 22:52

Jovial et accueillant, il s’approche aussitôt et demande à voir les épées avant de donner son avis.
Pendant que l’artisan réfléchit et les inspecte, j’observe Tina qui cette fois s’est arrêtée devant un étal à quelques mètres, avisant avec précaution et intérêt les produits vendus ; dont la plupart sont des fioles aux diverses couleurs mais au contenu particulièrement étrange, je jurerais même en voir certain bouger tout seul. Attentive et curieuse, sa tête dodeline discrètement vers deux personnes en train de discuter. Une brève concentration sur leurs lèvres me permet de suivre quelques mots avant que mon interlocuteur ne finisse son inspection et me donne son prix. Une somme plus que généreuse que je m’empresse d’accepter avec un grand sourire ravi. Il fera un plaisant bénéfice en les revendant mais vu ce qu’elles m’ont coûté, ces deux lames auront fait deux heureux. Je lui fais part rapidement et poliment de mon refus d’acheter, prétextant être pressée pour aujourd’hui.

Je me dirige alors vers Tina et m’apprête à la héler lorsque je remarque son visage peiné et la manière dont elle soupèse sa bourse. Embêtée, désolée, elle éconduit d’un sourire timide le jeune commerçant qui lui montre les plus petites des fioles de ses étagères, le regard fuyant pourtant encore vers ces dernières tandis qu’elle s’éloigne vers la sortie de la ville. La courte discussion espionnée tantôt portait sur l’assimilation de quelque chose par des personnes affiliée à la magie.

Passant devant, j’interpelle le même homme.

« Pardonnez-moi, la jeune femme en robe rouge qui vient de partir semblait très intéressée par ces fioles, pouvez-vous m’expliquer ce que c’est ? »

Il prend le temps, non sans parler vite et sans entrer dans les détails mais, grâce aux savoirs transmis par Lilo, je comprends qu’il s’agit de ce mana relatif à ma rune, qu’il nomme fluide. J’en déduis qu’il s’agit de ce que les mages absorbent pour … augmenter la quantité de combustible en eux, ou quelque chose comme ça. C’est aussi limpide pour moi que la poésie, j’ai l’impression d’être un roc à qui on tente d’apprendre à nager. Ce que je comprends vite en revanche, c’est que Tina semblait en avoir besoin et qu’elle était fortement peinée de devoir repartir sans. Essayant de ne point briser sa patience, je me renseigne sur les différentes substances dans les flacons et après avoir déterminé laquelle était liée à la magie de Tina dont j’avais été brièvement témoin, je me lançais.
Une tentative qui me permettrait de garder mes fonds pour le voyage, plus utiles que des bijoux si je dois négocier avec des montagnards isolés du monde. Et quoi de mieux qu’une grande ville riche pour écouler des bijoux provenant d’un autre continent.

« Voyez-vous, la jeune dame a perdu ses bijoux il y a peu de temps … je pensais lui en offrir de nouveaux mais en la voyant ainsi démunie et affligée face à l’impossibilité d’acheter vos excellents produits, je me demande si nous ne pourrions pas trouver un discret arrangement. » Je lui montre les bijoux, lui confiant les avoir trouvés dans la grande cité de Kamareth dans le désert d’Imiftil. Le bracelet aux fines mailles d’argent, les deux bagues en or pur et le pendentif représentant une étoile. « Incontestablement, leurs éclats n’égaleront pas l’enchantement d’acquérir ces essences de feu. Je vous propose un échange, je vous laisse seul juge de leurs valeurs une fois en votre possession. »



suivant

((hrp : Achat de deux fioles de feu 1/8 et d’une fiole 1/16 = 270 yus au total … et un paiement si possible avec les bijoux de mon inventaire rp qui font 278 yus en total. Il y a les deux bagues en or identiques, le bracelet et le pendentif.))
Modifié en dernier par Madoka le ven. 6 déc. 2019 23:10, modifié 2 fois.

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Re: Le Marché

Message par GM Apprenti 1 » mer. 4 sept. 2019 00:50

Intervention pour Madoka

Le jeune marchand, qui suivait Tina d'un regard rêveur jusqu'à l'arrivée de Madoka et écoutait désormais cette dernière avec toute l'attention qu'un jeune homme peut porter aux paroles d'une femme qui le trouble, sourit largement lorsque l'Ynorienne lui proposa un arrangement et lui tendit les bijoux en sa possession. Il les examina brièvement, puis lui répondit :

"Ils sont très beaux, en effet. Je peux vous proposer deux très bonnes fioles de fluides de feu, plus une petite et quelques yus, en échange, si cela vous convient?"

Une fois que sa cliente eut accepté le marché, il lui remit les fioles mentionnées ainsi qu'une petite poignée de yus. Aurait-il poussé l'honnêteté jusqu'à remettre cette menue monnaie en plus de ses articles s'il avait eu à faire à un vieux Kendran barbu et bedonnant? Rien n'était moins sûr, mais au moins Madoka ne s'était-elle certainement pas faite arnaquer sur la valeur de ses bijoux...
.

De l'autre côté du miroir... Mais je vous aiderai sans vous décevoir !
GM en apprentissage, dégagez le passage !

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Relonor
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Re: Le Marché

Message par Relonor » sam. 10 avr. 2021 14:37

Chapitre 18 - L'apprentissage d'un pouvoir (suite)
VI.19 Trouver de l'argent !



Plus de deux cent cinquante yus ! C’est la somme que Relonor doit trouver pour payer l’incrustation magique de Moboutou. Refourguer le collier de Goron, va être une nécessité et pour se délester d’un produit d’une telle qualité rapidement, rien de mieux que le marché ! L’elfe noir va et vient au milieu des étales, cherchant un vendeur dont les orientations commerciales sont en accord avec ses besoins.

Il lui faut une bonne heure avant de voir autre chose que des fermiers, éleveurs, ou artisans de babioles assez moches. C’est finalement un homme avec une impressionnante bedaine, parures à chaque doigt et bijoux au cou attire son attention. Même ses vêtements rouges sont brodés avec des liserés jaunes, brillant comme le précieux métal. On s’attendrait presque à lui voir des dents en or, tant il semble apprécié en être en contact. Cependant après un examen attentif, il se dégage de son association de parures, une certaine harmonie, donnant discrètement l’envie d’un ou deux bijoux. Comme si derrière cette apparence presque burlesque, il y avait incitation déguisée à l’achat.

Après les salutations d’usages où le vendeur tente de générer un joli profit, Relonor l’interrompt.

"Je ne suis pas ici pour un achat. En effet c’est avec regret que je me vois revendre ceci. C’est un bijou d’une grande valeur sentimentale dans ma famille. Malheureusement, j’ai un important besoin financier et je cherche un acheteur, un bon acheteur !" Précise-t-il.

Chapitre 19 - Trouver de l'argent ! (suite)
Modifié en dernier par Relonor le lun. 24 mai 2021 21:41, modifié 2 fois.

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Gamemaster6
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Re: Le Marché

Message par Gamemaster6 » dim. 11 avr. 2021 20:12

Intervention pour Relonor

Coupé dans son élan, le marchand reste un instant coït par l'outrecuidance de ce shaakt qui ose l'interrompre et lorgne un air dubitatif et quelque peu hostile sur le bijou avant d'écarquiller les yeux face à l'objet qu'il saisit délicatement.

- Et bien... Voilà une pièce à la qualité indéniable. Laissez-moi l'examiner, voulez-vous ?

Pendant de longues minutes, le marchand observe, soupèse, tapote le bijou, probablement pour en estimer la valeur ou en déterminé la qualité véritable, puis repose le collier avant de s'éclaircir la gorge, le poing fermé devant.

- Arhum... Ce collier vous est cher messire ? Si vous tenez vraiment à vous en séparer, je peux vous en donner 200... non 250 yus. Oui, 250 yus, c'est mon offre, cela vous conviendrait-il ?

Il se penche un instant et murmure, telle une confidence.

- Je dois bien vous avouer que ma femme serait ravie que je lui offre une telle beauté. Je doute que d'autres vous en donne autant...
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Re: Le Marché

Message par Relonor » lun. 12 avr. 2021 15:08

Chapitre 19 - Trouver de l'argent !
VI.19 - Trouver de l'argent ! (suite)



Au faciès qu’il affiche, le bedonnant marchand n’aime pas être interrompu comme l’elfe noir l’a fait, voir être interrompu tout court. Il finit par accepter de jeter un œil sur ce que le shaakt présente, avant d’avoir des yus d’or à la place des yeux et demande un examen plus attentif devant la qualité du produit. S’ensuit plusieurs minutes où Relonor sent l’envie de lui éclater le pif sur son étalage lui gratter méchamment la main, tant les longues minutes lui semblent passer à un rythme horaire. Finalement, le marchand émet un prix à deux cents yus, avant de rajouter cinquante yus de plus à sa première estimation.

Puis se penchant sur le ton de la confidence, il déclare qu’un tel bijou plairait à sa dame tant la qualité lui plaît. Il affirme finalement, douter que quelqu’un d’autre en donne autant, histoire de s’assurer de la vente.

(Deux cent cinquante yus ! Je ne pensais pas obtenir autant d’argent d’un coup, même si secrètement j’aurais espéré recevoir suffisamment d’argent pour payer Moboutou. Qu’importe, avec mes deux lames en surplus, j’aurais ce qu’il me manque !)

"Ma foi, si en plus d’obtenir un prix correct je peux faire plaisir à votre dame, j’en suis doublement ravi !" Déclare Relonor avec un faux sourire.

(Et si vraiment tu comptes l’offrir à ta donzelle, je saurais la reconnaître pour lui donner un avant-goût de mes prouesses physiques, avant de dérober à nouveau de joli tas d’or !)

Relonor accepte la proposition du marchant et encaisse l’argent, avant de filer vers la forge de Gonk.

Chapitre 20 - Vendre le superflu

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Re: Le Marché

Message par Relonor » sam. 19 juin 2021 21:34

Chapitre 28 - Achats et ventes (2)
VI.28 - Achats et ventes (3)



Le marché. Le lieu où tout se trouve. Il y a quelques fois des objets d’exceptions, souvent des marchandages et toujours ce brouhaha ambiant du matin au soir. Les étales et échoppes changeant pour d’autres au fil de la journée. Le matin, on trouve en général les produits fraîchement apportés comme le poisson et autres denrées périssables. Le reste de la journée, ce sont les nombreux produits habituels : armes, bijoux, équipement d’artisanat, d’exploration etc…. Tandis que le soir, il est plus souvent habituel de trouver certains produits moins...tolérés par la société.

Il est souvent possible de trouver des marchands peu spécialisés dans des produits spécifiques. Ceux-là gagnent leurs vies en achetant dans une ville pour revendre dans une autre. Leurs prix sont rarement les plus intéressants, mais on peut trouver de tout et surtout de n’importe quoi. C’est justement l’un d’eux que Relonor cherche, lui qui souhaite minimiser le temps passé ici. Il faut dire qu’il est déjà reparti d’ici avec une poissonnière, sans que celle-ci ne soit jamais réapparue. Près d’un stand prêt à tomber en ruine, celui-ci ayant trop de fois été monté et démonté, l’elfe noir s’avance pour y déposer les nombreux objets qu’il escompte vendre. L'homme est mince et les cheveux en bataille. Son apparence montre clairement qu'il n'a pas, parmi ses marchandises, le minimum pour la toilette.

"Je crois que vous êtes pile le genre d’individus que je cherche. J’ai quelques objets divers que je souhaite revendre. L’épée que j’ai gagnée lors d’un tournoi rend obsolètes mes anciennes armes." Il dépose ainsi sur le présentoir un sabre de fabrication oranaise ainsi qu’une épée droite. Toutes deux de bonnes factures. "J’ai également reçu un supplément avec ces bijoux, mais je vous avoue ne pas en être un très grand amateur. Combien pourriez-vous m’en donner ?" Il dépose ensuite la bague du dieu Moura de piètre qualité, mais ce qui attire bien plus l’attention, sont le magnifique collier d’or incrusté d’une pierre de jade et la bague en argent. "Auriez-vous également quelques potions de soins par hasard ?"

Chapitre 28 - Achats et ventes (4)
Modifié en dernier par Relonor le jeu. 1 juil. 2021 15:47, modifié 3 fois.

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Re: Le Marché

Message par Gamemaster6 » sam. 19 juin 2021 23:00

Intervention pour Relonor

Lorsque Relonor s'adresse au marchand, celui-ci relève un regard fatigué vers le shaakt dont l'apparition semble le terrifier avant que son sens pour les affaires ne refasse surface et qu'il ne salue poliment ce client inattendu. Il examine une à une les pièces tout en répondant à sa question d'une voix quelque peu mielleuse..

- Des potions ? Bien sûr messire, bien sûr. J'ai des potions de soin, très efficaces je vous assure. J'ai aussi quelques potions pour les mages ou les guerriers, pour qu'ils reprennent leur énergie dans les moments cruciaux. Mon étale ne possède pas les plus puissantes qui sont hélas difficile à trouver et hors de prix, mais leur qualité est tout à fait garantie je vous l'assure. Un atout non négligeable.

Il offre son plus beau sourire commercial à son étonnant client avant de présenter des pièces sur la table.

- Pour vos objets... Je peux vous en donner 925 yus. Souhaitiez-vous achetez quelque chose ? Des potions peut-être ?

Il semble impatient de faire affaire avec le shaakt sera saute déçu si ce dernier a terminé.
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Re: Le Marché

Message par Relonor » dim. 20 juin 2021 14:45

Chapitre 28 - Achats et ventes (3)
VI.28 Achats et ventes (4)



Bien que Relonor y ait mis les manières, le marchand ne peut s’empêcher de ressentir une certaine crainte. Cela doit probablement venir de son casque, issu du crâne d’une bête. L’espace d’un instant, il hésite à l’enlever pour adoucir la situation, cependant l’effroi qu’il exerce sur l’homme est bien trop agréable pour ne pas en profiter. Son interlocuteur finit par lui renvoyer son salut avant d’examiner les différentes pièces proposées, le tout en n’oubliant pas de vendre ses propres produits bien entendu. Il confirme posséder des potions, même si les plus puissantes qu’il possède ne permettent d’être efficace sur des blessures particulièrement handicapantes. Il possède également un lot de potions de mana pour les magiciens et d’énergie pour les guerriers.

Il termine finalement son expertise des marchandises de l’elfe noir et propose la jolie somme de neuf cent vingt-cinq yus. N’oubliant pas son sens des affaires, il espère tirer profit de cette transaction en proposant des potions qui intéressaient l’enchanteur.

(J’ai quelques potions de mana et de toute manière, je dispose actuellement d’un sort pour recouvrer ma magie. Dommage qu’il ne dispose pas des plus importantes potions, mais je vais faire avec. Quant aux potions d’énergie, je ne pratique pas assez pour que cela soit véritablement utile.)

"C’est bien dommage pour vos potions, mais je vais tout de même vous en prendre quelques-unes. Mettons… quatre des plus grosses que vous ayez et quatre autres légèrement moins puissantes. Cela devrait suffire pour le moment !" Répond calmement Relonor, après s’être inquiété du contenu de sa gourde. "Mettez-les directement à l’intérieur !" Continue-t-il en posant sa gourde magique sur le comptoir.

Chapitre 28 - Achats et ventes (5)
Modifié en dernier par Relonor le jeu. 1 juil. 2021 15:49, modifié 2 fois.

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Re: Le Marché

Message par Gamemaster6 » ven. 25 juin 2021 15:22

Intervention pour Relonor

Le marchand, visiblement ravi que Relonor s'intéresse finalement à sa marchandise, s'empresse de répondre à sa demande. Avec les gestes d'un habitué, il verse toutes les potions dans la gourde que lui tend le shaakt et la lui redonne avec un sourire malgré le manque de tact de son client. peut-être que le marchand ne 'en offusque pas ou ne veut pas perdre un client visiblement soucieux de dépenser son argent sur son étale.

- Voilà, tout est en ordre, messire. Cela vous fera la petite somme de 600 yus. Une affaire, je vous l'assure. Souhaitiez-vous autre chose ? Des bijoux ? Une nouvelle cape peut-être ?

Le marchand n'a visiblement pas envie de laisser filer un client, mais s'inclinera malgré tout si Relonor choisit de partir, ayant terminé ses petites emplettes.
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Re: Le Marché

Message par Relonor » lun. 28 juin 2021 15:50

Chapitre 28 - Achats et ventes (4)
VI.28 Achats et ventes (5)



Le soleil semble lever sur le visage du marchand, lorsque Relonor expose son envie d’acheter des potions. Avec l’agilité de l’habitude, il déverse le contenu dans la gourde magique de l’elfe noir et s’empresse de proposer d’autres produits comme des bijoux ou une nouvelle cape. Un achat d’impulsion venant facilement après avoir déjà sorti sa bourse.

"Non, cela fera l’affaire !" Lâche finalement Relonor après la transaction, qui n’a plus besoin d’être polis avec un marchand ambulant qu’il ne reverra certainement pas !

Chapitre 29 - Vaincre les ombres

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Re: Le Marché

Message par Sibelle » dim. 27 févr. 2022 16:34

Bien que la place du marché de Kendra Kâr s’avérait très grande, Sibelle n’était pas certaine de trouver ce qu’elle cherchait. C’est ainsi qu’elle scrutait les étals à la recherche de vêtements chauds, questionnant à tour de rôle les artisans. Après avoir essuyé plusieurs échecs, l’un d’eux la dirigea vers l’étal d’une marchande qu’il appelait la femme du Grand Nord.
Celle-ci leva un regard bienveillant lorsqu’elle vit Sibelle s’approchait de son kiosque.

« Bonjour à vous. Je compte explorer les régions nordiques et j’aimerais être équipée pour le grand froid. »

La femme lui fit un sourire et tout en faisant signe à la belle de la suivre, elle se dirigea vers quelques étagères derrière elle.

« J’ai ici quelques capes à fourrures en plusieurs grandeurs et couleurs. Elles sont conçues pour se superposer à celle que vous avez. Il y a même des lacets pour attacher les deux capes ensemble si c’est votre souhait.»

Satisfaite de la qualité des produits qui lui étaient offerts, Sibelle trouva rapidement ce qui lui plaisait.

« Je prendrai celle-ci. » Pointant la cape verte, bordée de fourrures.

La dame, mit la cape dans un panier, et le tendit à Sibelle, puis poursuivit :

« Il vous faut également de bonnes chaussures et de de bonnes mitaines… et j’insiste, des mitaines... les gants offrent trop de surfaces isolées et ne peuvent vous garder au chaud par les grands froids. »
Dit-elle en tant qu’experte des régions froides. Fait que personne ne pouvait avérer ou nier. Ne connaissant rien des régions polaires, Sibelle se fia à la marchande.

Elle lui présenta donc des bottes de fourrures de confection artisanale de peau d’animaux nordiques. Le cuir étant à l’extérieur et la fourrure à l’intérieure. Elle assura que malgré sa légèreté, elles la tiendraient au chaud tout, sans la nuire dans ses mouvements.

Sibelle opina de la tête et après avoir essayé les bottes et mitaines proposées afin de trouver la bonne taille, elle les rajouta à son panier.
« Ce sera tout. » Tout en revenant à l’avant du kiosque, elle s’arrêta devant quelques objets étranges, regroupés par paire. Cela ressemblait à de larges semelles formées d’un cadre de bois ovale garni d’un réseau de lanières de cuir.

Elle questionna la marchande du regard qui se fendit d’un sourire avant de répondre :

« Il s’agit de raquettes à neige. »

Devant les sourcils froncés et le regard interrogateur de Sibelle, elle poursuivit:
« Vous les placez dans vos pieds, et elles vous permettent de vous déplacer sans vous enfoncer dans la neige. Si vous prévoyez quitter les sentiers battus, cet équipement est presque indispensable. »

Ne sachant ce qui l’attendait en Nosveris, mais persuadée qu’elle ne ferait pas du touriste, décida d’en acheter une paire.
Elle paya le tout à la marchande et attacha les raquettes dans son dos.

Une fois ses achats faits, Sibelle sentit le besoin d’alléger ses bagages en se rendant à la maison des dépôts.


((( J'aimerais qu'on ajoute à mon inventaire rp les objets suivants svp :
-Bottes et mitaines de fourrures artisanales.
-Sur-cape de fourrure
-1 paire de raquettes à neige )))

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Ezak
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Re: Le Marché

Message par Ezak » mar. 15 mars 2022 15:32

Précédemment


Une fois mes deniers mis en sécurité je m’étais déplacé vers le marché pour faire des achats utiles. Je ne connaissais pas Nosveris mais j’en savais assez pour savoir que ce territoire était âpre et froid. Un continent de sauvages, bien loin de notre raffinement kendran pour ce que j’en savais. J’avais cherché des vêtements chauds pour pouvoir résister aux conditions et j’avais finis par trouver après moult renseignements ce que je cherchais. Un homme me répondit même :

« Mais c’est une manie aujourd’hui ?! Il ne va pas se mettre à faire grand froid du jour au lendemain vous savez ? Allez voire l’étale de celle-là là-bas. La femme du Grand Nord. »

Je m’y dirigeai, non sans avoir acheter à l’homme quelques équipements de survie comprenant tente, matériel d’escalade, lanterne et bougies, ce qui rendit tout de suite le bougre un peu plus aimable.

J’arrivai donc sur l’étale d’une femme, dont les traits n’étaient surement pas ceux d’une kendranne, ni même d’une humaine de Nirtim.

« Bonjour. Je me rends en Nosveris et j’aimerais des vêtements pour en affronter les conditions. »

La femme me sourit après m’avoir détaillé du regard.

« Une elfe blanche vient de me faire la même demande il y a juste quelques minutes. Elle avait l’air au moins aussi aguerrie que vous. Vous voyagez ensemble ?
»

J‘haussais les épaules pour montrer que je ne savais pas de quoi elle parlait avant de reprendre.

« Hé bien vous n’aurez qu’à me mettre le même genre d’article qu’elle. Et surtout, mettez-moi ce que vous avez de plus cher et de bonne qualité. C’est à la plume du paon que l’on reconnaît sa valeur. »

La femme s’exécuta et m’apporta donc des vêtements chauds en fourrure d’ours brun. Je lui payai ce qu’il fallait en la remerciant et je m’en allai sans plus de cérémonie.




HRP :
Achats de :
- Matériel d'escalade (pics + clous + corde) : 60 yus.
- Tente-soldat (une place) : 25 yus.
- Lanterne : 30 yus.
- 10 bougies pour un total de 10 yus.
- 10 Fioles en verre (vide) : 100 yus

Un total de 225 yus à retirer.

Ajouter vêtements chauds en fourrure d 'ours brun en équipement rp.



Suivant
Modifié en dernier par Ezak le mer. 13 avr. 2022 06:52, modifié 6 fois.

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Gamemaster6
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Re: Le Marché

Message par Gamemaster6 » mar. 15 mars 2022 22:20

Intervention pour Ezak

Les vêtements apportés par la vendeuse sont d'une qualité ne laissant aucun doute sur le temps passé à les confectionner. Le prix était élevé, mais la qualité était à ce prix et Ezak serait reconnaissant d'avoir des habits robuste pour affronter les rudes conditions climatiques de sa prochaines destination. C'est avec un sourire aimable que la vendeuse le remercie pour son achat et le laisse repartir, non sans jeter un œil plus que moqueur au vendeur qui a indiqué son étal. Ce dernier plisse le nez, mais un léger rosissement colore ses joues alors qu'il retourne à ses affaires. Déjà parti, Ezak rate l'échange qui prouve que, malgré tout, la vie continue à Kendra-Kâr.
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Shilann
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Re: Le Marché

Message par Shilann » mer. 7 sept. 2022 11:28

Je parviens à l'orée de l'immense marché et je respire à pleins poumons.
Prévoyante, j'ai pris soin d'y arriver par la zone où l’on trouve généralement les épices et les essences de toutes sortes. Ici, les odeurs sont suffisamment fortes et agréables pour chasser celle que j'ai encore dans le nez : à savoir, la senteur entêtante et écœurante provenant – je le crois car je n’en ai vu aucune – de fleurs en état de décomposition avancée… Le petit salon calfeutré dans lequel je viens de passer la dernière heure en était imprégné. À tel point qu'à la fin, en plus de la belle bourse pleine de pièces pour mes services, j'avais gagné un fichu mal de tête… Ma cliente doit avoir les naseaux pris par quelque malignité, impossible autrement… Personne ne peut trouver cela agréable. Peut-être que les domestiques travaillant dans sa riche demeure ont une dent contre elle ? Fichtre, si c’est le cas, c’est assurément tout le dentier !

J’inspire plusieurs fois profondément en approchant les étals bigarrés et, plus important, bien odorants. Cela finit par produire son effet : le bon remplace le mauvais et les délicieux arômes, la puanteur. Je me sens ragaillardie.
Je pelote d’une main le petit sac en cuir – solidement fixé, arrimé, que dis-je… incrusté à ma taille, je connais les risques – gagné au mépris de mon intégrité nasale en souriant légèrement, satisfaite. Allons ! Peu importe ces petits désagréments ! La dame est des plus généreuses et assez peu regardante. Il suffit de voir la somme dont elle vient de se délester sans broncher contre un simple tirage de cartes et un petit sachet d’herbes en guise de talisman… Je n’oublie pas, non plus, qu’elle fait partie du cercle de mes plus anciens et fidèles clients et qu’habituellement – ou heureusement, comme je viens de le découvrir – c’est elle qui voyage presque tous les deux mois jusqu’à Nyr’Eyliem pour me consulter. Ce que j’ai sous la main m’incite à la reconnaissance alors je passe sur le reste.

Voici que je déambule, en jouant des coudes, entre les divers tréteaux et étals, sous les toiles qui nous protègent de la chaleur et autres intempéries, m’intéressant comme à chacune de mes visites à Kendra Kâr, à tout ce qui y est exposé. Ce marché a une signification particulière pour moi car c’est bien ici que j’ai changé de vie, il y a une douzaine d’années.
Je m’arrête devant l’éventaire d’un petit bonhomme sans âge mais plein de rondeurs, à qui je trouve une bonne tête. Il propose, entre autres choses hétéroclites, des tas d’herbes et plantes séchées, entières, en morceaux ou en poudre, des huiles, des onguents, bref, de quoi faire mon bonheur. En effet, sans me vanter, je sais m’arranger pour que mes protections et autres amulettes me soient souvent sollicitées, or pour ce faire, je dois être crédible. Je les fabrique donc très sérieusement selon des recettes certes de mon invention, mais que je suis à la lettre en fonction du «charme» que l’objet doit posséder. Ah, mais c’est qu’on a vite fait de vous accuser de charlatanisme !

« La bonne journée, commerçant ! je l’apostrophe en souriant. Je vois que vous avez de belles branches de sauge et de laurier, il m’en faudrait plusieurs petites bottes. Et puis, que contiennent ces petites fioles ? Et que sont ces drôles de… »
À partir de là débute une conversation vantant les mérites de telle herbe, l’utilité de telle huile, les vertus de certains mélanges, le tout agrémenté des mythes et légendes qui les ont accompagnés de tout temps. Une véritable aubaine en ce qui me concerne. Les avis et les conseils fusent de part et d’autre. De fait, je ne suis pas tout à fait ignare des aptitudes curatives des plantes, ni même des dangers qu’elles peuvent contenir, pour en avoir éprouvé moi-même une bonne quantité. Lorsque je laisse l’obligeant vendeur, mon sac est rempli et lui ravi.

L’après-midi est à peine avancé que déjà je ressens une légère fatigue. Séquelle de mon récent voyage pour sûr, je ne suis arrivée qu’hier de Nyr’Eyliem après une très longue semaine en caravane marchande. Malgré cela je file, littéralement et en faisant fi des nombreux chalands, vers les miroitantes pièces de tissu de tous types et couleurs que, à une dizaine de mètres de là, plusieurs marchands sadiques semblent exhiber spécialement pour moi. Et cela à la seule fin d’éprouver ma bien pauvre résistance à cet appel, c’est évident ! Il serait ridicule que je fasse mine de ne pas les voir, n’est-ce pas ? J’adore les étoffes, c’est mon péché mignon. Je vais donc me laisser tenter et après quoi, en évitant de tomber sur d’autres allèchements, il sera grand temps de rentrer à l’auberge et de m’y reposer. Demain, les affaires devront reprendre, j’ai en effet deux autres clients en lice. Mais d’ici là, j’ai parfaitement le droit de m’offrir un petit plaisir !

« La bonne journée, marchand ! Pourrais-je voir de plus près cette magnifique étoffe pourpre ? De quoi est-elle faite ? Oh ! et la brodée là-bas ? Est-elle adaptée pour décorer un mur ? Cette bleue me parait parfaite pour des jupes et oh... celle-ci…»


Modifié en dernier par Shilann le ven. 16 sept. 2022 09:15, modifié 2 fois.
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Mathis
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Re: Le Marché

Message par Mathis » ven. 9 sept. 2022 03:23

<---Boutique de Lilo

Comme l’avait insinué Lilo, je partais pour une longue aventure et ce fut avec une certaine fébrilité que je sortis tout équipé de sa boutique. Praline qui s’était couchée non loin de la porte, s’étira, me frôla les jambes, puis me suivit de sa démarche féline.

Même si j’avais apprécié les quelques semaines de ressourcement passé dans ma ville d’origine, je réalisai en ce moment précis que les aventures m’avaient manqué. Mais je savais également que je ne serais pas aventurier toute ma vie. N’ayant pas la longévité des elfes, je devais profiter de ma jeunesse et de ma forme exemplaire afin de parcourir les pays de ce monde et des autres. Cette période de repos m’avait par ailleurs appris qu’une fois que j’en aurai pris la décision, je pourrais me retirer sans remords, sans regret. Je savais à ce moment précis que je saurais me trouver des occupations et des loisirs pour combler agréablement une future période plus sédentaire de ma vie.

Pour l’instant, j’en étais encore à ma période nomade et le sourire permanent sur mon visage, sourire qui attirait le regard des femmes de tout âge et de toute beauté, trahissait mon impatience à rejoindre la milice d’Oranan.

Mais avant tout, je devais me rendre au marché afin de régler certaines choses avant mon départ et aussi me sustenter.
Je me dirigeai d’abord vers le marchand de fruits et de légumes, un petit homme mince au crâne dégarni avec je m’entendais bien.

« Salutation Tonio, ça va bien aujourd’hui ? Je prendrais un gros panier de pommes rouges. »

Dis-je tout en ramassant la plus belle pomme du panier et y croquant à belles dents.

« Bonjour Mathis ! Tu auras mes plus belles pommes qui te feront les plus succulentes tartes. »

Puis il se pencha vers moi, me regardant de ses yeux brillants de malice, il me chuchota :

« Ton apprenti est ici depuis l’aube, et il a détroussé un gros client, tout à l’heure. »

Je chuchotai à mon tour.

« Il s’en est pris à quelqu’un de riche au moins ? Il doit apprendre à ne pas voler les gens aussi pauvres que lui. »

Le marchand répondit affichant un sourire malicieux.

« Il s’agit d'un apothicaire. Il est riche à craquer et il n’a aucun scrupule à exiger le gros prix pour ses médicaments à des familles pauvres. »

Ce à quoi, je répondis :

« Décidément, il a de la suite dans les idées le petit. »

Notre petite discussion discrète achevée, je reculai d’un pas et j’enchainai.

« Je pars de nouveau pour quelque temps et j’aimerais que tu prépares des provisions tous les jours que tu donneras à Pablo afin qu’il les apporte chez moi. »

Alors que je m’apprêtais à sortir ma bourse, je sentis un léger mouvement derrière moi.

Je me retournai vivement croyant prendre un petit voleur en flagrant délit lorsque je fus frappé par un long rouleau de tissus aux belles couleurs chatoyantes.

Je vis aussi Pablo, mon jeune apprenti, un petit blondinet, frisé aux yeux bleus, qui avait l’apparence d’un ange…pauvrement vêtu. Déconfit, il se dépêcha de ramasser une petite bourse bleue qui était tombée au sol pendant l’incident. Il était sur le point de me dire quelque chose, mais je fis un léger mouvement de tête lui indiquant d’attendre.

Intrigué, je regardai discrètement, sans la dévisager, la dame aux magnifiques yeux violets qui m’avait bousculé.

« Vous allez bien ? Prenez garde avec vos achats, vous auriez pu blesser quelqu’un ou vous blesser vous-même. » Lui dis-je d’un ton aimable, mais réservé.

Pablo se déplaça discrètement de quelques pas, histoire de se rapprocher de moi. J’attendis patiemment la réponse de cette jolie inconnue, me demandant si elle avait vu Pablo à l’œuvre, et encore pire, si elle allait vouloir s’en prendre à lui.

---> Le marché (suite)
Modifié en dernier par Mathis le dim. 11 sept. 2022 16:30, modifié 2 fois.

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